Chapitre quarante-trois.
Bonsoooir, comment allez-vous ? Vous avez passé une bonne semaine ? Omg, je suis tellement deg j'attaque ma dernière semaine de stage :'( Je veux pas retourner en cooooooours. Je sens déjà la porte des enfers s'ouvrirent pour moi là.... *va se cacher* Je m'excuse d'avance pour l'esthétique du chapitre, je vais arranger ça quand j'aurais un peu plus de réseau internet, donc je vais attendre qu'il arrête de buguer tous les 9786554534567 secondes *blasé*
Je vous souhaite une bonne semaine et de passer une bonne lecture, mes tournesols !
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« Regarde comme ces peluches en forme d'ourson, d'étoile, de sapin et de bonhomme de neige sont adorables ! » M'écriai-je en désignant chaque peluche à Louis.
« Mh. »
J'entrepris de jeter un oeil sur ce dernier, quand il me donnait pour seule réponse un simple 'mh'. Il semblait fixer les peluches regroupées par lot dans des paniers, l'air absent. Je fronçai les sourcils, contemplant l'expression impassible de son visage, face à ces merveilles que je trouvais tout simplement resplendissante.
Pour être honnête, je ne m'attendais pas à une réaction aussi froide de sa part. Même si, en effet, je savais qu'il n'était pas habitué à ce genre d'événement, il aurait pu tout de même faire un effort pour s'y intéresser un minimum. J'inclinai ma tête sur le côté pour une meilleure vue sur son profil gauche, mordant ma lèvre quand je sentis son pouce retracer lentement mon index.
Nos mains ne ce sont pas dénoué depuis.
« Lequel d'entre eux préfères-tu ? »
« Huh ? » Il ne daigna pas me regarder, baladant ces orbes océans à travers chaque panier.
« L'ours ? L'étoile ? Le sapin ? Le bonhomme de neige ? » Insista-t-il, plus clairement cette fois.
« J-je.. »
« Ou bien les quatre à la fois ? » Me coupa-t-il, en haussant un sourcil.
« Ils sont tous très be.. »
Je n'eus même pas le temps d'achever ma phrase, que Louis claqua à trois reprises ces doigts pour attirer l'attention du marchand. Le vieil homme qui était jusqu'à présent assit sur un fauteuil, se redressa, avant de se diriger jusqu'à nous. Louis ne lui laissa pas le temps de correctement nous accueillir, qu'il lui désigna chaque peluche encore en stock du doigt. Il plongea sa main dans la poche de son pantalon, sortant de cette dernière un billet vert, sans faire attention au nombre inscrit dessus pour le tendre au marchand.
« Pour ta petite soeur. » Me souffla-t-il, quand il saisit deux peluches dans son bras pour me le tendre, avant de prendre le reste dans le sien.
« Co.. Comment tu le... » Il haussa ces épaules, serrant contre sa poitrine les peluches en forme de sapin et de bonhomme de neige.
« Je l'ai vue sur ta liste. »
Il a vu ma liste ?
Chaque année, en particulier avant les périodes de fête, j'effectue une liste à faire. Il n'y avait pas grand chose dessus, juste quelques tâches basiques telles que saluer mes amis proches avant leurs départs à la maison, appeler ma famille au moins cinq fois dans le mois et sans oublier bien sûr de leur offrir quelque chose. Pour mes parents, ma grande soeur et mes quatre grands frères, je me contentai de leur faire un virement sur leurs comptes bancaires. Tandis que ma petite soeur Antonia à droit à une peluche différente chaque année.
« Je te dois com.. »
« Pas la peine, garde ton argent pour toi. » Je secouai négativement la tête.
« Pour que je te sois encore redevable ?! » Jetai-je, en haussant un sourcil. « Hors de ques.. »
« Que je prenne ou pas ton argent, tu l'ai déjà. »
Ai-je manqué un épisode ?
La bouche ouverte, je l'interrogeai du regard.
« Quel mémoire de poisson ! » Soupira-t-il, en levant les yeux au ciel. « Tu as promis de faire quelque chose pour moi, si jamais j'acceptais de venir avec toi au marché de Noël ! Or.. » Il marqua une pause, contemplant ces alentours. « C'est ce que j'ai fait. »
Merda !
Une heure plus tard...
« Lou.. »
« Non. » Dit-il fermement.
« M-mais.. » Je fis la moue, dirigeant un biscuit à la confiture d'abricots droit vers sa bouche. « Mais goûtes-en un au moins ! » Il tourna la tête autre part.
« Non, je n'aime pas ! » Rouspéta-t-il comme un enfant.
Après plusieurs minutes de marche, Louis et moi avons décidé de nous asseoir un moment sur un banc. Nous avons posé les peluches à proximités de nous et me voilà en train de batailler avec lui, pour le forcer à goûter un biscuit à la confiture d'abricots. Plus tôt, nous sommes tombés sur un stand à gâteau, où les seuls biscuits restants furent celle à la confiture d'abricots. Déterminée à lui en faire goûter un, j'ai acheté le dernier paquet restant, sans savoir que Louis détestait en réalité ce fruit.
'C'est une question que tu aurais due lui poser ça, idiote !'
Me réprimanda désespérément ma conscience.
Aw, comment puis-je être aussi bête ?!
« Allez ! Croque un petit morceau ! Pour me faire plaisir au moins !? » Il grogna, refusant catégoriquement d'obéir. « Regarde, fais comme moi ! » Comme un enfant, je lui mimai d'ouvrir grand la bouche. « AH.. »
Je glissai une partie du biscuit entre mes lèvres, croquant au coeur, où était concentré toute la confiture d'abricots. Je tirai sur cette dernière, ne m'attendant pas à ce que des filets de confiture s'écrasent sur mon menton. Sans attendre, je portai ma main immédiatement à ma bouche, faisant éclater de rire Louis.
Ma crédibilité est descendue à moins six cent.
Bon, au moins j'ai réussi à lui faire rire.
« Ce que tu peux être bête ! » Ricana-t-il, en secouant la tête. « Attends, ne bouge pas ! » M'ordonna-t-il en fouillant dans la poche de sa veste.
« Mh, mh !! » Marmonnai-je, la bouche pleine.
« La voilà ! » Il sortit de la poche de sa veste un paquet de mouchoirs, qu'il ouvre, pour un prendre une.
Je tendis mon bras en même temps que lui, pensant qu'il allait me donner le papier. Mais au lieu de ça ? Louis empoigna mon poignet, qu'il tire dessus, pour m'inciter à m'asseoir sur ces genoux. Prise au dépourvue, je relâchai l'autre morceau du biscuit parterre, gagnant un sourire innocent de sa part. Je le fusillai du regard, n'aimant pas gâcher ainsi la nourriture et surtout lorsqu'elle était aussi bonne. Mais mon mépris à son égard fut de courte durée, quand il passa sa main à ma hanche, m'incitant à réduire l'espace qui séparer nos poitrines l'un de l'autre.
Louis rétracta le mouchoir loin de moi quand j'essayai de le récupérer, plaquant sa main tiède contre ma joue, pour m'indiquer de ne plus émettre le moindre mouvement. Contrainte de lui obéir, je m'exécutai, l'observant essuyer minutieusement ma bouche, comme un bébé. Je baissai la tête, lorsque je me rendis compte que mes joues devaient très certainement être en feu. Une réaction fréquente chez moi, quand je me sentais gêné, honteuse ou humilié. Cela ne semblait pas le gêner, bien au contraire, ma réaction semblait l'amuser, voir le satisfaire.
Il enfouit ces doigts dans mes cheveux, l'empoignant, avant de presser son front contre le mien. Mes bras jusque-là, inutile et pendue d'une part et d'autre le long de mon corps, je vins les entourer délicatement autour de son cou. Nos souffles ne firent plus qu'un, vaporisant l'air de nuages de fumées blanches dû au froid. Le bout de mon nez rencontre sa lèvre supérieure chaude et pulpeuse quelques laps de secondes, avant qu'il ne décide de le glisser à ma bouche, où il croqua ma lèvre inférieure.
Je tirai doucement dessus, frissonnant brutalement dû au contraste de température, lorsqu'il glissa sa main froide sous l'étoffe de mon vêtement pour caresser ma peau. Louis lâche ma lèvre au même moment, où ces doigts retracent à maintes reprises le creux de ma hanche, picorant ma chair de plusieurs spasmes incontrôlables. Mon dos s'arque, à chaque fois que les bouts de ces doigts rencontrent une nouvelle zone de ma peau, qui n'a pas été encore confrontée à la température de sa main.
Je n'ai jamais compris pourquoi je le laissai toujours avoir une telle emprise sur moi....
« Bordel ! » Lâcha-t-il, dans un souffle en me serrant d'autant plus contre lui. « Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie de.. »
« Un photomaton ! » Hurlai-je hystériquement, en pointant la cabine à quelques mètres de nous. « Allons faire quelques photos ! » Je bondis hors de ces genoux et saisis sa main.
« Qu.. Quoi ? » Me questionna-t-il confus.
« Allez, Louis ! »
Je ris légèrement et tirai sur sa main pour l'inciter à se lever, chose qu'il finit par faire malgré lui, même si je pouvais l'entendre grogner sous sa barbe. J'étais bien consciente qu'on pouvait facilement me distraire. Mon côté tête en l'air, me jouer - souvent - des mauvais tours. Ce trait-là de mon caractère pouvait d'ailleurs que se confirmer, quand je repensai au jour où je me suis tromper de destinataire. Mais au fond de moi, j'étais heureuse de posséder en moi cette maladresse, car sans ça ? Jamais je n'aurais pu faire la connaissance de Louis.
Arrivée à la cabine, je réglai la chaise tournante à notre hauteur, oubliant totalement notre différence de taille. Mais heureusement, que Louis décida d'immédiatement agir. Il m'écarta un instant sur le côté, réglant la chaise à ma hauteur. J'écarquillai les sourcils en le voyant ensuite occuper toute la place sur le tabouret, me demandant bêtement pourquoi il ne m'a laissait aucune place. Louis roula des yeux à la vue de ma réaction, saisit ma main, qu'il tire, pour m'attirer contre lui.
Oh.
« Parfois, je me demande si tu utilises ton cerveau. » Marmonna-t-il contre mes cheveux en fermant le rideau, pendant que je m'installai confortablement sur ces genoux. « Je suppose que tu veux faire des photos avec quatre poses différentes ? » Je hochai la tête, pendant qu'il glissa des pièces dans la machine. « Je te préviens directe, je les veux en.. »
« Noir et blanc ! » S'écrions-nous en choeur.
À la première photo, un sourire étira mes lèvres, tandis que Louis regardait ailleurs. La seconde, je le forçai à effectuer une grimace, chose qu'il ne tarda pas à faire en me tirant puérilement la langue. La troisième démontrait nos éclats de rire dû à la photo précédente. Et enfin, la dernière fut contre toute attente. Avant même qu'on ne puisse entendre le son de l'appareil s'enclencher, Louis se pressa pour écraser ces lèvres contre les miennes, me prenant complètement au dépourvue.
Il me tourna pour que je lui fait face et instinctivement, je plaquai mes cuisses au creux de ces hanches. Les paupières clos, je pris en coupe son visage, mouvant en parfaite synchronisation, doucement mes lèvres contre les siennes. Ces bras robustes serpentent autour de ma taille et me collent à lui. J'entrepris de presser son crâne contre le mur de métal, prolongeant sensuellement le baiser. Ces étincelles qui titillaient les zones les plus sensibles de mon corps, commençaient réellement à m'irriter.
Jamais je n'aurais pensé qu'un simple baiser atténuerait tous.
Quel était donc ce sentiment ?
**
Je fixai à travers la vitre à carreaux du salon des Omega, les flocons de neige tombaient avec abondance. Les bras croisaient contre ma poitrine, je déviai mes prunelles émeraude sur le goudron, où je remarquai qu'une fine couche de neige avait déjà recouvert cette dernière. Pourtant, j'avais prévenu Louis. Je l'avais prévenue qu'il allait énormément neiger dans pas longtemps, que je ne pouvais pas donc rester et que je n'étais pas apte à conduire sous celle-ci.
Mais il semblait vouloir faire la sourde oreille. Comme à son habitude, il n'a pas hésité à appuyer sur le fait que je le suis redevable. Qu'à cause de moi, il a dû subir toutes ces 'conneries' de Noël. Je me tournai dos à la fenêtre, pressant mon dos contre en levant les yeux au ciel. S'il détestait tant que ça Noël, il n'aurait jamais autorisé un des membres de sa maison, placer un sapin près de la fenêtre. Et encore moins la décorer.
Je pinçai ma lèvre, passant mes mains à mon visage. Je massai doucement ma tempe, nichant mes doigts dans ma chevelure blonde, pour en faire de même. Mes pupilles se dirigent instantanément à l'encadrement de la porte de la cuisine, lorsque Louis surgit de cette dernière. Je repoussai mes cheveux en arrière, me redressai hors de la fenêtre, croisant derechef correctement mes bras à ma poitrine.
« Tu tombes bien. » Lança Louis en me désignant du doigt. « J'ai besoin que.. » Il plaça un énorme sac devant lui. « Tu vides ce sac dans un tonneau, puis déverse une moitié de bouteille d'huile dessus avant de mettre le feu. » J'emboitai le pas jusqu'à lui, m'accroupissant face au sac.
« Qu'est-ce que c'est ? » L'interrogeai-je curieusement, l'ouvrant, découvrant une bonne centaine de lettre au moins et de toutes les couleurs.
« Des.. » Il marque une courte pause. « Lettres ? » Répondit-il, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde.
« Elles te sont toutes destinées ? » Demandai-je en fouillant rapidement le sac.
« Apparemment, d'après Zayn. » Marmonna-t-il, en faisant valser sa main en l'air.
« M-mais.. » J'empoignai une vingtaine d'entre elles, découvrant qu'aucune n'ont été ouverte. « Aucune d'entre elles n'a été ouverte ! » M'écriai-je, choqué, qu'il veuille brûler tous ça.
Je m'asseyais en position indienne, créant plusieurs piles de lettres autour de moi. Chaque nom différent des émetteurs me fit rapidement comprendre, que chacune de ces lettres n'étaient pas écrite par une seule personne, mais plusieurs. Je fronçai les sourcils, levant la tête pour rencontrer celui de Louis, qui haussait avec innocence ces épaules.
« Quoi ? » Me questionna-t-il bêtement.
« Pitié, ne me dit pas que toutes ces lettres sont des lettres d'amour ? » Il passa ces doigts derrière sa nuque, baissant la tête, l'air coupable. « Comment oses-tu ?! » M'écriai-je, en jetant dramatiquement mes mains en l'air. « Ces personnes se sont vraiment donné du mal pour.. »
« Et ça y est ! » Grogna-t-il, en roulant des yeux. « C'est reparti ! » Il soupira exagérément, pour me faire comprendre son agacement. « Quand vas-tu cesser d'avoir pitié des gens ? »
Est-ce une question piège ?
J'ignorai qu'éprouver de l'empathie pour son prochain signifiait ça.
« Sais-tu à quel point écrire une telle lettre prend du temps, Louis ? » Je me levai de mon emplacement pour correctement lui faire face. « Sais-tu à quel point ça peut blesser, lorsqu'on ne reçoit aucune réponse de l'élu de son coeur ? » L'expression impassible de son visage me fit clairement comprendre, qu'il en avait strictement rien à faire. « De qui, je me moque ? » Marmonnai-je à moi-même à voix basse. « Tu ne sais même pas ce que c'est que l'am... »
« Ah oui ! » Il rit amèrement. « C'est sûr que toi, tu le connais 'bien' ce sentiment, n'est-ce pas ?! » Il avança d'un pas, alors que de mon côté, je ne bougeai pas. « C'est pour ça que t'es toujours collé à moi ! Que t'es toujours là à te préoccuper de mes sentiments, à m'écouter et à me laisser te toucher à chaque fois que je le souhaite. » Il m'arrache des mains le paquet de lettres. « 'Ça' » Il les agita sous mes yeux. « C'est une illusion. Aucun Prince Charmant ne tombera amoureux d'une de ces idiotes à la première lecture. » Il fit valser les lettres à l'arrière de son épaule. « D'ailleurs, en parlant de prince, où en es-tu avec le tien ? » M'interrogea-t-il sarcastiquement.
« J-je.. » Je pinçai ma lèvre, baissant immédiatement la tête.
Avery ne m'a jamais donné une réponse concrète à ma lettre.
Il m'a juste fait entendre qu'il essayerait de me consacrer du temps.
« Il ne m'a jamais donné aucune réponse... » Admettais-je sans quitter ma position actuelle, ignorant les mains de Louis s'écrasaient de chaque côté de mes épaules.
« Bienvenue à la réalité, ma beauté. » Chantonna-t-il, que je pouvais imaginer ces lèvres s'étiraient en un large sourire.
« La... » Soufflai-je faiblement, en levant la tête pour pouvoir plonger mes orbes verts dans les siens. « Réalité ? » Il acquiesça, avançant d'un nouveau pas en avant.
« Souhaites-tu que je te montre ce qu'est la réalité ? » Je hochai la tête après un instant de réflection. « 'Ça' » Il plaqua sa main contre ma joue, restreint l'espace qui séparer nos visages. « C'est la réalité. » Susurra-t-il d'une voix sensuelle, son timbre aigu m'envoie instantanément des frissons à travers mon échine.
Et il écrasa brutalement ces lèvres contre les miennes.
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