Chapitre quarante-six.
Bonsoir à tous ! J'ai décidé de poster le chapitre ce soir, au lieu de demain. Le chiffre 13 et moi ne sommes pas très potes si vous voulez tout savoir ! *moi superstitieuse? NAAAN JAMAIS (a)* #sors BON. COURAGE LA ZONE B, DANS UNE SEMAINE PENDANT QUE TOUS LE MONDE REPRENDRA LES COURS ON SERA NOUS EN VACANCE HAHAHAHA *va pleurnicher en attendant*
Je vous souhaite une bonne lecture et de bonne vacance pour la prochaine zone qui le sera demain !
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Adriana Rocchietti
Je n'ai...
Absolument rien compris.
Je n'ai pas compris pourquoi Louis agissait ainsi. Je n'ai pas compris pourquoi il passait constamment le plus clair de son temps, à chercher une réponse à une énigme qui n'existe pas. Je n'ai pas compris pourquoi il finissait toujours par être en colère. Colère, qu'il n'hésite pas à décharger sur ma personne à chaque fois qu'il en avait l'occasion. Mais surtout, je n'ai jamais compris pourquoi il devient aussitôt vulnérable après cela, au point de me faire culpabiliser et lui accorder tout mon soutien.
« Il sait comment tu fonctionnes. Il sait comment te faire culpabiliser et te pousser à te faire pardonner. »
Même si ça me faisait mal au coeur d'admettre ça...
Harry avait raison.
Parfois, je trouvais que Louis employait un registre beaucoup trop littéraire pour moi. Je ne sais pas s'il en a conscient ou bien tout simplement, s'il a oublié que l'anglais n'était pas ma langue natale. Mais le connaissant, je pencherai plus sur la première conclusion. Louis possède un caractère assez particulier. Sa solitude l'a poussé à se refermer sur lui-même, à devenir désagréable malgré lui, bien qu'intérieurement, il pense le contraire.
Je n'ai pas osé lui demander où il voulait en venir.
Je savais que je provoquerai - certainement - de nouveau sa colère.
'Va-t-en, je ne veux plus jamais te revoir.'
Le souvenir de cette phrase me fit froid dans le dos.
Je poussai intérieurement un petit soupire, les yeux rivaient sur l'écran de télévision. J'essayai au mieux que je pouvais, d'ignorer ces perçants yeux bleus brûlaient mon profil droit. Tout en sachant que ça serait une perte de temps, je tentais tout de même de me focaliser sur le film pour enfants. Sur leur chant du bonheur et leur ridicule réplique, que la chaîne a spécialement diffusé pour eux à ce jour du réveillon.
Mais, en vain.
'Tu es celle qu'on a envoyée pour abréger mes souffrances.'
Voilà que ces paroles percutent en continue dans mon esprit, comme s'ils cherchaient à me délivrait un message caché. Mes joues se chauffent, les battements de mon coeur devinrent plus distinct, voir prononcé, me plongeant d'autant plus que d'habitude dans mes profondes pensées. Mes lèvres s'étaient pinçaient et mes bras avaient enveloppé, fermement mon bonhomme de neige en peluche contre ma poitrine.
Je luttai contre l'envie soudaine de clore mes paupières, quand son souffle roula chaudement au creux de mon cou. Un court frisson traversa mon échine, lorsqu'il dégagea mes cheveux blonds à l'arrière de mon épaule, frôlant volontairement ma peau du bout de son index et de son majeur. Je déglutis difficilement, quand je me rendis soudainement compte que Louis se trouvait à quelques millimètres de moi. Ma tête pivote instantanément à sa direction, que le bout de nos nez manquent de se heurter.
« Qu'est-ce que.. ? » Mes yeux s'arrondissent, prise au dépourvue par une telle proximité.
« À quoi penses-tu ? » M'interrogea-t-il, l'air innocent.
« Pas à toi ! » Lâchai-je involontairement et j'entrepris de plaquer subitement ma main contre ma bouche. « En-enfin, j-je.. C-c'est pa-pas ce qu-que t-tu cr... » Il poussa un petit rire, adossant son crâne contre l'en-tête de son lit.
« Donc, tu pensais à moi. » Conclut-il, l'évidence se lisant parfaitement dans mes yeux.
Je baissai la tête, trouvant la couleur verte de sa couverture soudainement très intéressante. L'étreinte de mes bras autour de mon bonhomme de neige en peluche se fit plus prononcer et protectrice. En voyant que je ne réagissais pas, Louis se tut, complètement détendu. C'était comme si notre conversation de tout à l'heure n'avait jamais existé.
Autrefois, ces changements d'humeurs m'auraient poussé à le questionner. Mais là ? C'était tout l'inverse. Il semblerait que j'ai appris à vivre avec. Ou encore plus simple, l'envie de réfléchir n'y étais plus. Il me fallait une pause. Entre la lettre rédigée pour Avery et mes nombreux essais pour percer la complexité de Louis cette année, mon pauvre cerveau a bien été servi.
« No.. »
« Menteuse ! » Chantonna-t-il et je m'empourpre, prise la main dans le sac. « Qu'est-ce que je fais ? » Je relevai la tête, arquant confuse un sourcil.
« Huh ? »
Il sourit, secoua légèrement la tête de gauche à droite.
Il se tourna à demi pour me faire face, éliminant l'espace qui séparer nos visages. Au fur et à mesure que Louis avança jusqu'à moi, je rétractai instinctivement mon minois. Mon crâne finit par heurter un oreiller et je ne pus m'empêcher de déglutir, quand je sentis le poids de ce dernier s'ajouter au mien. Figé, je l'observai se maintenir sur son coude gauche. Nos poitrines se rencontrent, tandis que son bras libre vint prendre appuie au-dessus de ma tête.
« Qu'est-ce que je te fais dans tes pensées ? » Susurra-t-il sensuellement d'une voix suave à mon oreille.
« A-ab.. Absolument rien... » Bégayai-je faiblement, sentant une chaleur me brûler les joues, quand je réalisai où il voulait en venir.
« Men.. » Un faible sourire anima ces lèvres. « Teuse. » Affirma-t-il, convaincu que ces suppositions puissent être vrai.
Le bout de son nez s'écrase au mien et son souffle caresse chaudement la courbe inférieure de ma lèvre. Un violent spasme traverse mon échine, s'éternisant au bas de mon dos, lorsque ces doigts tièdes rencontrent ma peau. J'inspirai profondément quand il retraça du bout de son pouce la ligne de ma hanche, expirant doucement quand il revint au point de départ. Mes bras qui encerclèrent ma peluche finissant par desserrer leur étreinte, lui donnant l'occasion de me l'arracher et de le balancer derrière son épaule.
Bon sang, pourquoi je ne réagissais jamais ?!
« Hé ! » Grognai-je, de manière enfantine en tapant mes poings contre le matelas. « Je t'interdis de maltraiter, Monsieur Phacochère comme ça ! »
« Monsieur.. » Répéta-t-il, son timbre aigu s'éternisant sur la dernière syllabe. « Phaco.. » Il pinça sa lèvre, jetant un rapide coup d'oeil sur le bonhomme de neige en peluche, qui se trouvait au pied de son bureau. « Chère ? » Je hochai bêtement la tête, provoquant ces éclats de rire.
« Pourquoi est-ce que tu rigoles ?! » M'écriai-je, faussement vexé.
« Depuis quand on surnomme un bonhomme de neige 'phacochère' ? » Ricana-t-il et je décidai de me venger en le pinçant le bras.
« Arrête de.. AHH ! »
Louis laissa la totalité de son corps s'écraser au mien, appuyant sans ménagement tout son poids. Je gesticulai comme un vers, faisant malencontreusement tomber la télécommande du lit. Non de dieu ! Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi lourd ! J'entrepris de saisir les pans de son t-shirt, que je tire dans tous les sens pour lui faire comprendre qu'il allait prochainement m'étouffer.
Mais il ne bougea pas, ignorant toutes mes protestations. Son visage s'était même confortablement installé au creux de mon cou, avant qu'il ne finisse par unir nos bassins. Je pouvais l'entendre étouffer ces rires enfantins contre ma peau, puis serpentait un bras autour de ma taille. Je décidai de lui taper le dos à plusieurs reprises, mais rien y fait.
Louis semblait s'amuser de mon comportement.
« Arrête de te moquer de moi ! » Le tapai-je entre chaque mot.
« Ow ! » Gémit-il comme un enfant, en pouffant. « Arrête de me taper ! » Je m'en fiche, je continuai tout de même de le taper. « Bon d'accord, d'accord ! » Il agita ces bras en l'air. « oekcoeczxpxlpxl » Il se leva d'un bond hors du lit, humidifiant malicieusement ces lèvres en se tortillant ces sourcils.
Il venait de me parler en russe.
Et je n'avais strictement rien compris.
**
« Numéro cinq, à la poche gauche au coin. » Indiquai-je à Louis, en me penchant sur la table de billard.
Je clos ma paupière gauche, reculais la queue légèrement à droite, avant de heurter l'embout contre la boule blanche. La boule heurta la boule numéro cinq de couleur jaune, qui entra dans la poche gauche au coin du billard. Ravie, je poussai un cri victorieux, pivotai sur moi-même pour me retrouvai face à Louis qui marmonnait quelque chose sous sa barbe.
Comme chaque année pendant le jour du réveillon de Noël, ainsi qu'au nouvel an, le monde semble s'être arrêté. Ou du moins, pour Albuquerque. Tous les commerçants de la ville, semblent ne pas vouloir rater une miette du réveillon auprès de leurs proches et leurs familles. Chose que je comprenais parfaitement, car à leur place ? J'aurais fait exactement pareil ! Louis et moi avons décidé de nous divertir. Il a décidé de m'emmener à son sous-sol pour me présenter la salle de jeu.
« J-je.. » Il me pointa du doigt, confus. « Je croyais que tu ne savais pas jouer ? » S'empressa-t-il de me questionner.
« Chance de débutant ? » Dis-je innocemment en haussant mes épaules.
En effet, je lui ai menti.
Ma famille étant des adeptes de ce sport, j'ai dû apprendre à jouer à ce jeu pour me faire respecter. Ma famille et moi, avons ce petit rituel familial de jouer au billard chaque été. Il y avait bien entendu une récompense pour le gagnant. Le gagnant ? Remporte le choix de la destination de nos vacances d'une durée d'un mois.
En ce qui me concerne, je n'ai jamais pu choisir ma destination. Aucun membre de ma famille, n'a encore réussi à battre Marco, qui nous imposaient à partir chaque année à Venise. Au fond de moi, j'étais sûre qu'il devait tricher ! Moi, mauvaise joueuse ? Jamais !
« C'est cela. » Marmonna-t-il, peu convaincu. « Allez, pose-moi ta question ! » Afin de pimenter le jeu, nous - ou plutôt - j'avais décidé d'imposer quelques règles.
La première était d'oublier tous qu'on savait sur les règles en général du billard. La seconde était qu'on devait jouer à tour de rôle. La troisième était que l'un de nous deux a le droit de poser une question indiscrète à l'autre, à chaque fois qu'on réussissait à mettre le numéro d'une boule qu'on aura choisi de vive-voix dans une poche. La quatrième était de rester honnête à chaque réponse donnée. Puis enfin, la dernière, était que le perdant boive une gorgée d'une boisson alcoolisée.
J'étais en train de le rétamer.
Et il ne rester plus que cinq boules.
« Combien de temps a duré ta relation la plus longue ? »
Il se figea à ma question, qu'on aurait dit qu'il venait de voir un fantôme. Ai-je dit quelque chose de mal ? Il cala sa main gauche contre le bord de la table de billard, puis saisit sa canette de bière, qu'il porte à ces lèvres pour en boire une grande gorgée. Il essuya sa bouche du dos de sa main, posant sa canette sur la seconde table de billard vide.
« Zéro. » Admit-il sèchement, presque honteux.
« Oh. Zé.. » Commençai-je, la gorge sèche. « Ro ? » Il hocha simplement la tête sans un mot, saisit le bâtonner en bois et se mit en position.
Je fixai l'expression impassible de son visage, impuissante. Et ce fut à cet instant, que je réalisai mon erreur. Louis était une personne solitaire, incomprise. Aucune personne ne souhaite réellement le connaître, le fréquenter, excepté par intérêt. Harry m'avait prévenue, Louis même me l'a signalé quelques semaines plus tôt, que tous qui lui manquer été une chaleur humaine. Coupable, je fixai le carrelage, la trouvant soudainement très intéressante.
Comment ai-je pu être aussi bête ?
J'aurais tellement voulu lui dire que j'étais désolée...
« Boule douze au centre droit. » L'écho de la boule maîtresse entrechoquant la boule visée me fit sursauter. « C'est à mon tour de te poser une question 'indiscrète', maintenant. » Déclara-t-il, en me tendant sa canette de bière.
Je saisis la canette de bière tendue et bue une grande gorgée. Je la lui rends, inclinant ma tête légèrement sur le côté de sorte à le contempler sous un nouvel angle. J'observai son visage se tordre en une moue adorable, l'air réfléchis. Il finit par la redresser, un petit sourire jouant au coin de ces lèvres.
« 'Tu es celle qu'on a envoyée pour abréger mes souffrances.' sont bien les mots que je t'ai dit quelques heures plus tôt, tu te souviens ? » J'acquiesce bêtement en le regardant droit dans les yeux. « As-tu compris le sens ? » Je poussai nerveusement un petit rire.
« Ou.. Oui ? » Mentis-je, en évitant cette fois son regard.
« Adriana. » Me rappela-t-il immédiatement à l'ordre, m'obligeant à plonger de nouveau mes prunelles vertes dans les siennes. « T'a oublié ta quatrième règle ? »
Idiota, Adriana !
Je fis la moue et me mis à jouer avec mes doigts.
« No-non.. » Admis-je faiblement, coupable, dans une petite voix.
« J'en étais sûr ! » S'exclama-t-il, en jetant ces mains en l'air. « Comment peut-on être aussi.. Arrgh ! » Il jeta de nouveau ces mains en l'air, qu'il passe vivement à son visage. « Tu m'énerves, putain ! » L'entendis-je désespérément grincer entre ces dents.
« J-je.. » Je me mis à hausser le ton. « Je suis désolé, d'accord ?! Mais il fallait être plus clair ! » Me justifiai-je en portant mes mains sur mes hanches. « Si tu n'utilisais pas les grands mots pour t'exprimer, peut-être que.. »
« Mais bordel ! » Il jeta pour troisième fois consécutive ces mains en l'air, contournant la table de billard pour s'avancer jusqu'à moi. « C'est quoi que tu ne comprends pas là-dedans ? » Cria-t-il, hystériquement, me faisant sursauter de surprise. « J-je.. » Ces lèvres se figent, légèrement entrouverte. « Je ne peux pas être plus précis que ça. » Soupira-t-il.
Il s'avança jusqu'à moi, pris en coupe mon visage entre ces mains et m'attirai contre lui. Mon buste heurta brutalement dans un bond son torse. Mon visage se niche au coeur de ces pectoraux, tandis que mes bras pendent d'une part et d'autre le long de mon corps. Mes sens ne tardèrent pas à être envahis par l'odeur familière de son gel douche.
Ces doigts s'enfuient dans mes boucles dorées, jouent avec les pointes. Ces lèvres frôlent ma joue droite teintée d'une nuance de rose, traçant lentement un sentier jusqu'à mon oreille, où il prit soin de laisser un instant son souffle chatouiller chaudement ma lobe. J'inspirai profondément quand sa main se posa au dos de la mienne.
J'expirai calmement quand il s'en empara, caressant chacune de mes phalanges du bout de son pouce, avant de lentement remonter au sommet. Louis traça de petits cercles au dos, marmonnant quelques mots incompréhensibles. Je ne dis rien, même si intérieurement, je commençai progressivement à appréhender au fur et à mesure que le ton de sa voix gagnait de décibel.
« Putain.. » Réussis-je enfin à parvenir à entendre. « Tu ne peux pas savoir à quel point j-je.. »
Ding, ding dong !
Son corps se congédie, le contraignant à se couper en milieu de phrase. Louis se détacha rapidement de moi, bondissant d'un énorme pas en arrière. Il racla exagérément sa gorge, passa distraitement ces doigts dans ces cheveux châtains, avant de me tourner le dos. J'écarquillai mes yeux à plusieurs reprises pour être sûre d'avoir vu ce que j'ai bien vu.
Louis avait-il réellement rougi ?
Aw.
« J-je.. » Il toussote, pressant ces pas jusqu'aux escaliers. « Je vais voir de qui il s'agit. » Il ne me laissa guère le temps d'ajouter quoi que ce soit, disparaissant.
Je tournai sur moi-même, afin de mieux contempler le sous-sol. Il était composé de deux grands canapés, une télé écran plat, d'une table basse à moitié cassé, de deux billards, un flipper et de trois grandes bibliothèques, où étaient classés par ordre alphabétique des jeux vidéos. Je m'avançai près des escaliers, découvrant cette fois un placard. Curieuse, je l'ouvris, découvrant plusieurs casques à micro et des manettes pour les consoles à ma surprise.
Il n'y a vraiment pas de doute là-dessus...
Omega était bel et bien une fraternité pour les garçons !
« ... Je ne penserais pas que tu aurais, un jour, le culot de te montrer à ma porte. » Je stoppai tous mouvement quand je reconnus le timbre aigu de Louis.
« Décidément, tu n'as pas changé ! » Réussis-je à entendre son interlocuteur. « Comme toujours, tu penses que tous tournent autour de toi ! Et bien sache, que je suis en train de travailler. Tu sais ? Comme les personnes normales qui sont obligées de se donner au maximum, même s'ils sont complètement exténué à cause d'un putain de sport et des putains de cours qui n'en finissent pas à gérer ! Je ne suis pas un fainéant comme toi, Tomlinson. Tu as peut-être le cerveau, mais tu n'as aucune expérience professionnelle. Et crois-moi ? C'est ce qui te perdra encore plus que lorsque nous étions enfants ! »
Arrgh, dommage que je ne pouvais rien voir !
Pourquoi cette voix m'est-il si familière ?
J'entrepris de monter les escaliers, plaquant mes mains au bord de la porte du sous-sol. Je l'entrouvre, puis glissai discrètement une partie de mon visage à l'intérieur. L'escalier principal qui menait aux chambres me bloquant la vue, je décidai de me placer sur la pointe des pieds. J'ai pu percevoir entre les barreaux en bois un gabarit, qui faisait plus ou moins la même taille que Louis. Puis, en faisant un petit effort, une chevelure brune.
Oh non, c'était...
« Sauf que ce cerveau ? Tu adorerais t'en approprier, hein ? Je sais que tu as toujours envié mon quotient intellectuel et ma situation financière. 'Ça' je l'ai su le premier jour, où mon regard s'est posé sur toi. Et surtout, la première fois où tu t'ai amusé à racketter mes gâteaux aux jardins d'enfants ! Excuse-moi d'av.. Quoi que, non. Je ne m'excuse pas du tout. J'ai de l'argent et je suis.. Bordel, putain d'intelligent, oui ! Et alors ? Est-ce de ma faute si je suis né sous une bonne étoile ? » Se vanta dignement Louis.
« Et voilà, comment un homme dans ton genre finira seul et mal aimé par son entourage. » Je manquai de tomber par terre, complètement sous le choc, mais m'agripper par réflexe au poignée. « Le malheur d'autrui nous console de notre malheur, n'est-ce pas ? » Je n'ai pas compris son charabia philosophique.
« Allez, qu'on en finisse ! » Je pouvais d'ores et déjà deviner Louis les doigts serraient en poing. « Dis-moi ce que tu veux, Jones ? » Mais il a préféré l'ignorer et poursuivre de manière aussi calme qu'il pouvait la conversation.
« Te souhaiter un joyeux anniversaire, voyons ! » S'exclama-t-il sur un ton amplis de sarcasme. « C'est pour toi. » Cracha-t-il sèchement, me choquant complètement. « Il semblerait que Barbie à penser à son Ken. »
Bar.. Barbie ?
Est-ce moi qu'il surnomme comme ça ?
« Au fait, en parlant de gâteau ! » Il poussa un petit rire. « J'espère que ta aimée le gâteau aux citrons ? »
Non, c'est pas possible !
Pourquoi agissait-il comme ça ?
La méchanceté gratuite ne pouvait pas être associée au caractère d'Avery. Il était bien trop bon, s'occuper beaucoup trop de ce que pouvait ressentir son prochain, pour agir ainsi avec Louis. Et puis ? Je pensais qu'il ne le détestait pas ? M'aurait-il menti ? Si oui, pourquoi ? N'entendant plus le moindre son, j'entrepris de sortir de ma cachette. Je m'approchai de la porte d'entrée, où je stoppai mes pas à quelques mètres de Louis.
Et vous devinerez jamais ce qui m'a le plus choqué. Louis a éclaté de rire, ce qui devait surement surprendre Avery, qui semblait vouloir le pousser à bout. Il lui claqua la porte au nez, puis pivota sur lui-même, tombant nez à nez face à moi. Chose qui ne semblait pas du tout l'étonner. Louis n'a ni sursauté ou même encore manqué de frôler la crise cardiaque à ma vue.
C'était comme s'il avait conscience que je l'écoutais attentivement depuis tout ce temps. L'air innocent, il jouait avec l'emballage du papier cadeau qui couvrait le vinyle, que j'avais spécialement choisi pour lui. Tandis que moi ? Je devais certainement faire une tête d'enterrement, voir même encore sous le choc.
« Alors, ma beauté ? » Un sourire de satisfaction était plaqué au coin de sa bouche. « Ça fait quoi de connaître le véritable visage de son prince charmant ? »
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