Chapitre quarante-quatre. (Première partie)
Bonsoir, bonsoir mes chatons ! Comment allez-vous ? Vous avez passé une bonne début de semaine ? OMG, vous vous rendez compte (pour la Zone B) que nos vacances arrivent dans 3 semaines ? *pleure* Ça l'air long vu comme ça, mais en fait avec le stage s'est passé super vite je trouve....
Bref, #OSEF.
TRES IMPORTANT ! (et c'est sérieux là) - Pour TOUTES LES ÂMES SENSIBLES, je vous conseil de sauter toute la partie en italique de la première partie. Je vous préviens, comme ça, vous me hurlerez pas dessus que je ne vous aurez pas prévenue ! Et pour toutes les guerrères/guerriers, prévoyez une vento *sors*
Sur ceux, une bonne semaine à tous et à toutes !
& Une bonne lecture, je vous aimes mes champignons !
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Louis Tomlinson
Les bras pendus jusque-là d'une part et d'autre le long de son corps, Adriana décida finalement d'agir en les entourant fermement autour de mon cou. Je délogeai ma main de sa joue, la déviant à sa chevelure blonde, l'empoignant. Un faible soupir s'extirpa d'entre ces lèvres, lorsque j'entrepris de tirer doucement dessus. Ma tête se penche sur le côté, de sorte à mieux sceller nos bouches, où j'approfondis avec précipitation notre baiser, dorénavant langoureux et passionné. Mon second bras jusqu'ici inactif vint encercler sa taille, la collant complètement à ma poitrine.
Quelques frissons picorent mon échine, au contact de ces ongles contre ma peau. Un soupir s'extirpe de ma bouche, quand elle retraça ma nuque, descendant lentement à ma clavicule. S'ensuit par un autre frémissement, cette fois, plus violente, quand ces doigts tièdes se nichent sous l'étoffe de mon vêtement. Je ne pus m'empêcher de lui mordre la lèvre, quand ces ongles ne perdirent pas de temps pour s'attaquer aux pointes de mes tétons. Elle les effleure, les griffe gentiment, au point de les tendre d'excitations.
Je tirai sur sa lèvre, étouffant un nouveau soupir contre. Je lâchai l'emprise de ma main dans ces cheveux, pour la plaquer contre son fessier droit et ainsi mieux emboîté nos bassins. Dans un rire cristallin, Adriana poursuit sa douce torture, en remuant tout d'abord son bassin au mien, avant de guider ces doigts à mes pectoraux. Elle redessina minutieusement la ligne du bout, n'hésita pas à les descendre progressivement, taquine, à mes abdominaux, où son pouce caressait sensuellement chaque carré.
Je frémis sans surprise, encerclai plus fermement mes phalanges autour de son fessier droit. Mes lèvres s'écrasent brutalement à sa mâchoire, où j'y retraçais la courbe de baisers jusqu'à la base. Sans même reprendre mon souffle, je les nichais dans les secondes qui suivent à son cou, la faisant à son tour brutalement frissonné et la poussant à devenir aussi demandeuse que moi. Adriana ne semble pas pour autant s'avouer vaincue, poursuivant coûte que coûte ces caresses, en glissant cette fois sa main à mon nombril.
Elle effleura du bout cette dernière, traçant des lignes aléatoires à travers mes hanches à l'aide de ces ongles jusqu'à mon bas-ventre. Elle effleura tendrement mon bassin, me poussant à planter mes dents dans sa chair, où j'aspirai une petite parcelle entre mes lèvres, la suçant juste assez pour lui laisser une marque bien distincte. De son côté, elle rencontra sans surprise la bosse naissante de mon excitation à travers mon pantalon. Un râle tombe de mes lèvres, lorsqu'elle daigna me provoquer en frottant sa paume contre ma bosse.
Adriana remonta innocemment ces doigts à mon bas-ventre, pour caresser la ligne creusée en 'v' de celle-ci. Ayant jusque-là contenu mes pulsions, je décidai de les laisser parler, ne pouvant plus faire autrement que d'y céder. Je la pris par surprise en plaquant ces fesses au dos d'un canapé, soulevant ces jambes, pour correctement les entourer autour de ma taille. Je l'incitai à prendre place au bord, retirai avec précipitation son pull, puis mon t-shirt, les faisant tous les deux valsés à tour de rôle derrière mon épaule.
Les paupières clos, je reposai un instant ma tempe contre la sienne, prenant en coupe son visage. Je dégageai à l'aide de mes pouces ces mèches rebelles qui gâcher la beauté de son minois, laissant le rythme de nos respirations saccadaient ne faire plus qu'un. Mes yeux s'ouvrent au même moment où sa main rencontre ma joue. Je l'observai se redresser de sa position pour picorer mon torse de baiser, aggravant mon rythme cardiaque déjà bien saccadé. Je vins entourer mon bras droit autour de sa taille, la serrant contre moi.
Je profitai de la liberté de ma seconde main pour dégrafer son soutien-gorge. Après avoir rejeté sa chevelure blonde derrière ces épaules, je posai ma bouche à la base de son cou. Je dirigeai mon index et mon majeur sous la bretelle de son sous-vêtement, que je fis coulisser le long de son bras, au fur et à mesure que mes lèvres rencontrent la ligne osselet de son épaule jusqu'à complètement la lui retirer. J'exécutai la même torture de l'autre côté, tandis qu'elle déboucla maladroitement la boucle de ma ceinture.
Je ne pus m'empêcher de rire, lorsqu'elle manqua à plusieurs reprises de force ou plutôt de concentration pour tirer correctement sur la fermeture. J'en profitai de mon côté pour faire glisser son jegging le long de ces jambes, la marquant d'un nouveau suçon au niveau de sa clavicule cette fois. Elle gémit, faiblement, réussie par faire glisser mon pantalon, au même moment où son soutien-gorge rencontre le sol. Nous étions désormais complètement nue ou du moins presque.
Adriana possédait encore sa culotte et moi mon boxer. Je calai ma main au bas de son dos, penchai mon visage en avant pour aller à la rencontre de ces seins. Alors que je gratifiai son dos de tendre caresse circulaire à l'aide de mon pouce, mes lèvres vinrent pincer son téton droit, le tirant, avant de m'amuser à la faire rouler entre pour la taquiner. Elle couina, rejetant son visage en arrière et je sentis ces mains s'agrippaient maladroitement à mon torse.
Un sourire de satisfaction se dessina au coin de mes lèvres. Je suçai son téton jusqu'à ce que la pointe se dresse, puis exécutât sans attendre la même torture au second. Ma bouche, gourmande, en réclame plus. J'entrepris d'empoigner ces seins et de retracer le contour de chaque téton de plusieurs baisers. Je ne remarquai pas qu'Adriana avait glissé ces fins doigts sous l'élastique de mon boxer, où elle caressa du bout des ongles ma zone sensible.
J'étouffai un râle contre sa poitrine, lorsqu'elle empoigna fermement ma colonne de chair. Un violent spasme parcourt mon corps, quand elle le palpe et parcourt le long du bout de son pouce jusqu'à la pointe pour connaître l'ampleur. Je sentis son sourire se former contre ma peau, lorsqu'elle réalisa qu'elle était en train de complètement me rendre fou. Ce qui entre nous, devait être crime. Sans compter bien sûr, cette chaleur insupportable qui grandissait à mon bas-ventre.
Mon ventre se tord instantanément, comme si on venait de m'offrir une bonne droite contre, quand elle débuta de lent mouvement de vas et viens pour me décalotter. Sa peau douce se fond avec ma colonne de chair, fit cambrer mon bassin à chaque fois qu'elle s'amusait à tirer doucement dessus pour m'embêter, me rendant ainsi totalement soumis par cette agréable torture. Je levai la tête et mes orbes océans rencontrent un sourire arrogant, que je supprime par un baiser puissant et sauvage.
« Tu n'as pas idée à quel point tu me rends.. »
« Lorenzo arrête de manger tous mes bonhommes en pain d'épice ! » S'exclama-t-elle sur une voix très peu autoritaire dans sa langue natale, me laissant complètement confus.
Qu'est-ce que.. ?
Mais avant même que je ne puisse la questionner sur quoi que ce soit, je fus brutalement expulsé de mon propre lit. Je tombai brutalement sur mon ventre sur le tapis, poussai un faible gémissement de douleur. Je me redressai en tailleur, passai maladroitement mes doigts dans mes cheveux et m'adossai au pied de mon lit.
« Ce n'était qu'un rêve, bordel. » Me soufflai-je à moi-même.
Un putain de rêve !
Depuis quand je me mettais dans de tels états pour un rêve ?
J'écarquillai mes paupières et observai mes alentours pour connaître l'origine de ma position actuelle. Je me trouvai dans ma chambre, dans le noir, où seules les lueurs des lampadaires éclairaient une partie. Je redressai ma tête, jetai un rapide coup d'oeil sur l'horloge électrique qui se trouvait sur ma table de chevet. Celle-ci m'indiquait qu'il était exactement quatre heures du matin.
De faibles gémissements étouffés par un oreiller, attirèrent instantanément mon attention. Je clignai des cils et pivotai ma tête pour rencontrer Adriana, enlaçant un bonhomme de neige en peluche. Elle semblait dormir à point fermé. Une partie de son visage était enfouie dans son ventre, tandis que le reste de son corps était couvert par mes couvertures.
Je déglutis difficilement la bille qui venait de se coinçait à ma gorge, lorsque quelques flashes de mon fameux rêve animèrent mon esprit. Et si ça s'est réellement passé ? J'allumai ma lampe de chevet, me redressai sur mes genoux et entrepris de tirer discrètement sur les couvertures pour en avoir le coeur net. J'ai dû déplacer la lampe sur le matelas pour pouvoir mieux la voir, étant donné qu'elle avait eu la merveilleuse idée de se cacher au coin.
Ma respiration devint lourde, voir rapide, au fur et à mesure que la couette découvre son corps. Avons-nous bu au cours de cette soirée ? Ou bien mon attirance physique - et très certainement également psychologique ? - inévitable pour elle, m'a fait finalement céder et m'a poussé à atténuer à tout prix mes désirs ?
« C'est pas possible que je ne m'en souvienne p.. »
« Lo.. Louis ? » Gémit-elle d'une voix endormie et mon corps se tends sur place. « Qu'est-ce que tu fais ? » Grogna-t-elle en gesticulant sur elle-même, ouvrant paresseusement ces yeux. « Éteins-moi cette lumière avant que je ne devienne aveu.. » Je précipitai mes doigts sur ma lampe de chevet pour éteindre la lumière, avant que ces yeux ne louchent à mon bassin.
« Désolé, ma beauté, j-je.. » Je me redressai maladroitement sur mes jambes, manquant de faire tomber la lampe par terre.
« Sérieusement ?! » S'écria-t-elle désespérément, que je pouvais l'imaginer à cet instant faire la moue. « Il est quatre heures du ma.. »
« J'avais une envie urgente ! » La coupai-je dans un cri.
Je replaçai correctement la lampe sur la table de chevet et me précipitai jusqu'à la salle de bain. Je pris soin de bien fermer la porte à clé derrière moi, me cambre légèrement en avant quand je sentis une petite douleur animait ma zone intime. Je m'adossai contre la porte, portant mes doigts à mes cheveux pour les maltraiter. Je poussai exagérément un soupir, passai mes mains à mon visage, avant de jeter un oeil à mon boxer.
'Une envie très urgente même !'
Chantonna sur un ton taquin ma conscience, moqueuse.
Je la fis immédiatement taire en la poussant dans un coin de ma tête. Je retirai mon seul vêtement qui me servait de pyjama et pénétra dans la cabine de douche, où je tournai avec précipitation uniquement le mitigeur vers l'eau froide. Ainsi, ça permettrait de chuter de plusieurs celsius la température de mon corps. J'émis un sursaut et poussai un juron quand l'eau glacée entra en contact avec ma peau.
« Louis ? » M'interpella Adriana dans une petite voix. « Est-ce que tout va bien ? »
Bordel, non ! Tout va mal !
Par ta faute, je bande dans mon sommeil maintenant !
**
24 décembre.
Bzzzz.. Bzzzzz.. Bzzzzz.. Bzzzzzz...
Bzzzzzz.. Bzzzzzzz.. Bzzzzzzz.. Bzzzzzzzz...
Je grognai de mécontentement et décidai d'enfouir instantanément mon visage dans mon oreiller dans l'espoir de faire taire ces bruits insupportables. Mais, en vain. Le vibreur de mon téléphone n'a pas cessé de retentir contre le bois de ma table de chevet, me hantant, m'obligeant à répondre à cet individu x.
Je poussai un faible gémissement, enfouis cette fois ma tête sous les couvertures. Instinctivement, je tapotai le coin où Adriana avait l'habitude d'y loger maintenant, trouvant l'espace froid et vide. Je fronçai les sourcils et levai brusquement mon visage, personne. Paresseusement, je m'obligeai à m'asseoir en tailleur.
Je passai mes doigts dans mes cheveux, étirai mon cou, suivi de près par mes bras. Je contemplai brièvement mes alentours, laissant mes prunelles se perdre sur l'horloge quadrillée, qui m'indiquait que nous étions déjà en début d'après-midi. C'est étrange. D'habitude, c'était Adriana qui faisait la grâce matinée, pas moi.
'Comment veux-tu dormir tranquillement avec elle qui passe son temps à nous taper ?'
Ronchonna ma conscience, me faisant levai les yeux au ciel. Je saisis un oreiller et la calais à mon dos. Je pris mon portable qui se trouver sur ma table de chevet, manquant de m'étouffer en voyant que j'avais plus d'une centaine de messages et une cinquantaine d'appels manqués. Mais à la minute où mes iris bleus se posent à la date du jour, tout semble se lier maintenant.
Nous étions le vingt-quatre décembre.
Mon anniversaire.
« Je déteste les anniversaires. » Marmonnai-je sous ma barbe, en cliquant sur mon premier message.
De Harry - 00:01 :
Joyeux anniversaire, capitaine ! J'espère que mon cadeau t'a plu ? Je te rassure, aucune strip-teaseuse ne viendra taper à ta porte, j'ai bien compris que t'étais gay depuis longtemps et que t'étais secrètement amoureux de moi !
De Harry - 00:03 :
Hahaha. Je plaisante...
De Harry - 00:05 :
Non, sérieux. Je plaisante vraiment !!
De Harry - 13:07 :
Désolé je me suis endormi :'( :'(
Donc, ton cadeaux, je disais ! Je te laisse deviner de quoi il s'agit....
De Harry - 13:20 :
#1 - Ou plutôt de qui, puis que c'est une personne et que c'est une fille haha
#2 - Elle est blonde
#3 - Elle a les yeux vert
#4 - Elle est italienne
#5 - Elle est vendeuse à Victoria's Secret
#6 - Elle t'a déjà giflé
#7 - La première lettre de son prénom est un 'A'
#8 - La dernière lettre de son prénom est un 'A' haha (non ce n'est pas une blague)
#9 - La première lettre de son nom est un 'R'
#10 - La dernière lettre de son nom est un 'I'
#11 - Elle fait partie d'aucune fraternité
#12 - Elle parle anglais une fois sur deux
#13 - Elle me déteste
#14 - Comme 99,8% des filles.... :'( :'( :'( :'(
#15 - C'est la même fille, où je t'ai entendu gémir plusieurs fois son nom quand tu m'as forcé à dormir sur le tapis
#16 - J'ai voulu te filmer
#17 - Mais je me suis retenu
#18 - Parce que je savais que maman Tommo viendrait me foutre un procès au cul sinon et comme je suis à sec.....
#19 - Alors ?
#20 - Ta deviné qui c'était ?
#21 - Hahaha
#22 - Joyeux anniversaire, vénard !
De Harry - 13:30 :
Au cas où tu ne l'avais pas compris (ce qui m'étonnerait) je t'ai écris 22 'devinettes' pour tes 22 ans ! Sérieusement, j'ai eu assez de mal pour la convaincre, tu te rend compte qu'elle a même pas voulu manger mon muffin (écrasé) ??? :'( :'( :'(
De Harry - 13:32 :
Allez j'y vais cette fois et encore un joyeux anniversaire et répond à mes putains de messages !!
Harry ou le gars qui ne fait absolument rien comme tous le monde.
Même pour les anniversaires.
De Zayn - 12:37 :
Un joyeux anniversaire de moi et toute la famille Malik ! Grâce à toi, j'ai pu voir ma famille pour la première fois pendant la période de fête depuis - très - très longtemps ! Jamais je ne te remercierai jamais assez d'avoir résonné tes parents !
Le message était accompagné d'un MMS qui démontrait Zayn avec toute sa famille. Je fixai sur cette photo de famille pendant un moment, encerclant sans me rendre compte fermement mes doigts autour de l'appareil mobile. Je ne pus m'empêcher de penser que, ce fut en fait une mauvaise idée de permettre à Zayn d'aller voir sa famille. Pourquoi le permettre de voir la sienne alors que je ne voyais pas la mienne ?
C'était injuste !
Pour moi en tout ca...
« Louis ?! » Entra Adriana dans ma chambre en trombe dans un cri. « Ah ! » Elle tapa joyeusement sur ces mains. « C'est parfait ! T'es réveillé, enfin ! » Elle rit légèrement et marcha jusqu'à moi. « Tiens, mets ça ! » M'ordonna-t-elle en me tendant un bandeau noir.
« Et en quel honneur devrais-je faire ça ? » L'interrogeai-je en haussant un sourcil.
« Rhoo ! » Elle tapa des pieds. « Fais-le et ne discute pas ! » Je secouai négativement la tête. « Louis est-ce tu me fais conf.. »
« Non. » La coupai-je, en croisant mes bras contre ma poitrine après avoir posé mon cellulaire sur la table de chevet.
« M-mais.. »
Elle fit la moue et daigna s'avancer d'un nouveau pas près de moi, pour m'obliger à prendre son stupide bandeau. À chaque fois que sa petite main essayait d'attraper la mienne, je rétractai automatiquement les miens, l'éloignant très loin d'elle dans un sourire amusé qu'elle ne remarqua pas. Elle rouspéta, grognant dieu ne sait quoi à voix basse.
« Louis, s'il-te.. AHH ! »
Je saisis lorsqu'elle s'y attend le moins son poignet et tirai dans la volée, la contraignant à prendre place sur mes genoux. Alors que la paume gauche de ma main se loge au creux de sa hanche, je vins saisir sa jambe gauche dans la seconde pour la passer sur le lit, l'installant ainsi à califourchon sur moi. Puis, j'encerclai sans attendre mes bras fermement autour de sa taille, collant sa poitrine à mon torse dans un sourire innocent.
Elle me mitraillait du regard, mais ne disait rien sur la proximité soudain de nos corps. L'expression de son visage parlait pour elle de toute manière. Ou plutôt, le teint rosé qu'avait pris son visage parlait pour elle. Je plaquai ma main contre sa joue, caressai un court instant le creux supérieur de sa lèvre, tout en éliminant l'espace qui séparer nos bouches l'un de l'autre. Nos souffles se rencontrent, caressent la partie inférieure de nos visages.
« Tu veux que je porte ce bandeau ? » Elle hocha de haut en bas la tête, tandis que j'engouffrai le mien au creux de son cou. « Et bien, tu n'as qu'à me le mettre toi-même. » Susurrai-je volontairement à voix basse, écrasant mes lèvres contre sa peau dans un baiser.
Elle frissonne, leva timidement ces bras en l'air pour poser correctement le bandeau à mes yeux. Désormais, je ne voyais plus rien. Ces lèvres rencontrent les miennes dans un frôlement, pendant qu'elle nouait à l'arrière de mon crâne le morceau de tissu. Mes doigts se crispent contre sa hanche, insatisfait par ce frôlement et la pousse à correctement plaquer sa bouche contre la mienne. Adriana s'exécuta, pressant un bref instant ces lèvres aux miennes dans un baiser volé.
Comme si elle avait anticipé ma prochaine réaction, elle porta sa main contre ma joue, caresse tendrement le creux de son pouce, avant de déposer un chaste baiser contre le bout de mon nez. Elle noua ses doigts aux miennes et m'aida à me lever de ma position. Adriana me guida jusqu'à la sortie, m'indiquait où placer minutieusement mon pied quand nous arrivons aux escaliers. Et une fois atteint la dernière marche des escaliers, une désagréable odeur de citron vint chatouiller mes narines.
Je détestai le citron.
« Qu'est-ce que.. ? » Je sentis Adriana retirer soigneusement le bandeau, avant de bondir face à moi et me hurler joyeusement les bras grands écartés en 'v'.
« Joyeux anniversaire ! »
Pris au dépourvu, mes lèvres restèrent séparé en 'o'.
Je n'arrivai pas à produire le moindre son, bien trop choqué qu'elle s'est donnée tant de mal pour un anniversaire que jamais personne ne fête et oublie. Le mien. Adriana s'est débrouillée pour trouver des décorations dignes de ce nom pour un jour de fête, bien que la plupart faisait plus ambiance de Noël qu'un anniversaire.
J'entrai dans la pièce de séjour, découvrant une nappe bleue couvrir toute la table. Plusieurs assiettes de friandises telles que des chips, des bonbons ou encore des biscuits entouraient la pièce maîtresse qu'était le fameux gâteau aux citrons que j'avais senti depuis la cage d'escalier. Au bout de la table ? Se trouver deux grandes bouteilles de deux litres au moins et deux flûtes à champagne.
« Ne fait pas attention à la décoration, veux-tu ? Je l'ai su que très tardivement que c'était ton anniversaire donc, j'ai pas pu acheter les décorations nécessaires. Surtout que ce soir, c'est le soir du réveillon et que.. » Je m'avançai jusqu'à la table pour saisir la pièce maîtresse entre mes doigts. « Mon petit doigt m'a dit que tu adorais les gâteaux au ci.. AHH ! » Avant même qu'elle puisse avoir le temps d'achever sa phrase, je balançai brutalement le gâteau contre le mur.
« Et bien, ton petit doigt s'est trompé. » Grinçai-je entre mes dents sur un ton sec, en passant à côté d'elle, la laissant ainsi dans un état de choc.
Je détestais les anniversaires.
Et en particulier, le mien.
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Je vous ai bien eu, hein. Parce que si ça aurait été un vrai 'lemon' bah, rien aurait été crit en italique hahahaha...... *saute dans le premier avion qui l'embarque à Mexico*
Ps : Je m'excuse sincèrement si je vous ai choqué, j'espère au plus profond de moi d'avoir écrit ça de manière sensuelle et non qui tourne au porno. Enfin, vous m'avez compris quoi.....
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