Chapitre quarante-quatre. (Deuxième partie)
JE VEUX PAS RETOURNER A L'ÉCOLE COAKC.CLNCZKJC *pleurniche* Non, mais sérieux j'étais si bien en stage ! D'ailleurs, il y a que moi pour me tromper de zone u.u *est désespéré* 3 semaines c'est si long..... :'( Bon j'arrête de pleurnicher, faut que j'aille miam-miam et puis ? Mon internet il fait que buguer :O
Ps : JOYEUX ANNIVERSAIRE A NOTRE BOUCLETTE *.* IZADKZZCKE,CIEZJK (si vous tenez à vie ne regardez pas le média (a) ) =>
Bonne semaine & Bonne lecture, mes canards !
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Adriana Rocchietti
Ce soir-là, Louis m'a une nouvelle fois imposée un de ces caprices, qui était sans surprise que je lui tienne compagnie durant la nuit. J'aurais pu refuser, prétexter un événement inattendu pour lui échapper, mais je n'ai pas pu. Je n'en ai tout simplement pas eu le courage. Avec toutes les chambres disponibles dans sa fraternité, il a insisté pour que je dorme avec lui. Et après avoir bec et ongle bataillé pour occuper une des chambres disponibles, il a réussi à me résonner, me faisant clairement comprendre, que ces confrères et les tâches ménagères ne faisaient pas bon ménage.
C'était tout simplement répugnant.
'Et puis ? Dormir dans ces bras c'était tout de même plus confortable, non ?'
M'interrogea malicieusement ma conscience, que j'ignorai en la poussant dans un coin de mon esprit. Foutue conscience ! En me réveillant ce matin, j'étais soulagé de voir qu'une bonne partie de la neige avait fondu. J'ai pu donc rapidement passer à un bureau de poste, pour envoyer les trois peluches que Louis a achetées à Antonia sans problème. Pour je ne sais quelle raison, j'ai décidé d'en garder un avec moi. Entre le sapin, le bonhomme de neige, l'ours et l'étoile, mon choix s'est orienté pour le bonhomme de neige.
L'anniversaire de Louis approchait si vite, que je n'ai même pas pu encore trouver du temps libre pour lui acheter un cadeau digne de ce nom. D'ailleurs, qu'aimait-il ? Ça, je ne lui ai jamais demandé. J'ai pu donc rapidement passer à un bureau de poste, pour envoyer les trois peluches que Louis a achetées à Antonia sans problème. En y repensant, je n'ai jamais pris la peine de lui poser des questions aussi basiques , telles que quel pouvait être son plat préféré ? Quels étaient ces passe-temps mis à part le soccer ? Quel était son style musical favori ? Louis n'était pas bavard, lui tirait les vers du nez, c'était comme si on essayait de trouver une aiguille dans une botte de foin.
« On est fermé, madame ! Revenez demain ! » Le timbre de voix de Suzan m'expulsa aussitôt de mes pensées, je me tournai vers elle.
« Tu devrais aller verrouiller les portes, sans ça elles continueront de venir sinon. » Elle hocha la tête et s'exécuta.
Je me dirigeai à l'arrière du magasin et me plaçai face au poste. Comme chaque année, le magasin recevait un CD avec plus de trois mille chansons, qu'on fait tourner en boucle jusqu'à la fin de la saison. J'appuyai sur la touche 'play', puis montai le son.
- à l'écoute - Hollywood Ending - Where's christmas ?
J'espérai qu'avec un fond musical, mon temps de travail passera plus rapidement. Pendant que Suzan fit un peu de rangement dans le magasin, je m'occupai des comptes de cette semaine. Dieu merci, le soir du réveillon et de Noël tombaient un week-end. J'aurais donc assez de temps pour préparer l'anniversaire de Louis, tout en sachant que les supermarchés fermaient dans les alentours d'une heure du matin jusqu'à la fin de la période de fête.
Je le rangeai dans un coffre-fort, afin que le dirigeant du magasin puisse le récupérer à son retour. Je jetai un rapide coup d'oeil sur la stagiaire, souriait, fière de voir qu'elle avait fait du progrès sur les rangements des produits. Au moins, elle a appris quelque chose à mes côtés. Je levai les yeux vers l'horloge qui indiquait qu'il était déjà '19h30'.
« Suzan ? » L'interpellai-je, pour avoir son attention en me dirigeant vers mon casier pour me changer. « Tu as fini de faire du rangement ? » Je replaçai correctement le volet de ma robe, dépoussiéré mes collants, enfilai ma veste et plaçai mon bonnet et mon écharpe.
« Oui ! » Répondit-elle, me rejoignant pour se changer à son tour. « As-tu quelque chose de prévu ce week-end ? » J'acquiesçai, esquissant brièvement un sourire.
« Je prépare un anniversaire, sauf que le problème, c'est que je n'ai pas la moindre idée du cadeau... » Marmonnai-je, pensive, en m'adossant contre mon casier. « Les gens, on beau dire que c'est l'intention qui compte, mais pour moi, c'est que des conneries tous ça. » Ajoutai-je dans un soupir.
« C'est un garçon ou une fille ? » J'orientai ma tête à sa direction.
« Un garçon. » Répondis-je dans un haussement d'épaule et elle poussa un petit rire.
« Toi qui à quatre frères, je crois que de nous deux, tu es la mieux placer pour savoir quoi lui offrir ! »
Si Louis agissait comme l'un de mes frères...
Il y a bien longtemps que je saurais quoi lui offrir !
« Sauf que ce gars est totalement l'opposé de mes frères ! » Grognai-je, en tapant des pieds contre le carrelage comme une enfant. « Il est si.. » Je fis la moue, fixant un instant mes bottines. « Bizarre, que ça en devient frustrant. »
« Achète-lui un balai pour le décoincer ! » Suggéra-t-elle, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde, provoquant instantanément nos éclats de rire.
Elle veut ma mort ?
**
Je suis rentré dans tous les magasins pour homme qui - je pensais - rentrer dans mes moyens. Or, ce ne fut pas le cas. En cette période de fête, les commerçants ne se sont pas gênés pour monter les prix. Quelles bandes d'arnaqueurs ! Profiter ainsi des pauvres gens. Vous savez ce qui est le pire ? C'est que lorsque enfin, je trouvais un magasin 'potable', évidemment, il n'y avait plus rien dans les rayons.
Après mûre réflexion et de marche, mon regard tombe face à un magasin de vinyl. Je me figeai face à la vitre transparente de cette dernière, fixant les caisses en plastiques plaçaient verticalement par ordre alphabétique. Il ne m'a pas fallu plus longtemps pour qu'un flash de la chambre de Louis traverse mon esprit, où j'ai pu voir des disques du même genre remplir sa bibliothèque.
C'était le cadeau idéal !
- à l'écoute - Bon Jovi - It's my life
J'entrai dans le magasin, ne tardant pas à être accueillis par le son des Bon Jovi. Je balayai rapidement l'intérieur, découvrant uniquement des couleurs sombres et aucune décoration de Noël. Un peu comme si j'entrai dans un nouveau monde, où ce genre de fête n'existait pas, un monde plus rock, rebelle. Je remarquai au loin que des guitares de collection servaient de décoration, ainsi que des posters des groupes des années quatre-vingt.
Le caissier qui se trouvait derrière un large comptoir gris, ne daigna même pas levait sa tête pour m'accueillir, beaucoup trop 'occupés' dans la lecture de son magasine. Malgré le désagréable accueil que je venais de recevoir, cela ne m'a pas découragé à trouver un cadeau potable pour Louis. Je m'avançais dans le magasin, que je découvrais à ma surprise bien rangée.Le caissier qui se trouvait derrière un large comptoir gris, ne daigna même pas levait sa tête pour m'accueillir, beaucoup trop 'occupés' dans la lecture de son magasine.
Puisque je ne savais pas pour où commencer, je décidai par commencer par la lettre 'A'. J'inspirai profondément, quand je me retrouvai face aux nombreuses caisses des vinyls, puis expirai doucement. Je ne pensai vraiment pas qu'il y en aurait autant. Je secouai la tête, oubliai ces idées sombres qui pourraient enclencher ma fénéantisme. Sans attendre, je plongeai mes doigts dans une caisse à la recherche d'un groupe potable.
« Rocchietti ?! » M'interpella une voix que je connaissais parfaitement bien.
J'eus un hoquet de surprise, manquant de faire tomber la caisse entière à mes pieds. Par réflexe, je la rattrapai juste à temps, le replaçant correctement sur la table. Je tournai sur moi-même, pour faire face à Avery. Un sourire anima ces lèvres et j'ai pu voir par l'uniforme qu'il portait à cet instant, ainsi que par le badge accrochait à l'étoffe de son t-shirt, qu'il était là en tant qu'employé et non par pur hasard. Instinctivement, je levai ma main pour le saluer, le gratifiant à mon tour d'un sourire.
- à l'écoute - Eagles - Hotel California
Avery se trouvait à deux tables plus loin de ma personne, les bras chargés d'une longue pile de vinyls. Il les posa sur un chariot, avant de marcher jusqu'à moi. Je l'observai se pencher à ma taille sans un mot, pour me faire la bise. Je souris, le laissai faire, chassant mes mèches blondes électriques de mon visage pour les placer correctement derrière mon oreille. Au même moment, le titre des Bon Jovi s'acheva pour faire place à la célèbre chanson 'Hotel California' des Eagles.
Aw, j'étais amoureuse de cette chanson.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? » M'interrogea-t-il curieusement, en se séparant de quelques mètres de ma personne.
« Je suis venue chercher un cadeau d'anniversaire pour Louis. » Dis-je en regardant autour de moi.
« Oh. » Il acquiesça, passa ces doigts contre sa nuque. « Tu ne rentres pas chez toi ces vacances ? » Me demanda-t-il, changeant complètement de sujet.
« Non, je suis coincé à cause du boulot. » Admettais-je, en haussant mes épaules. « Et toi ? » Il secoua négativement la tête.
« J'en ai beaucoup trop pour partir. »
Pensait-il parfois à autre chose qu'au travail ?
Il va finir par se tuer à force de travailler comme ça !
« Tu sais, les vacances sont justement faites pour.. »
« Avery ? » Me coupa son collègue à la chevelure vert pomme. « Il faut que tu ré-expliques à Liam le fonctionnement de la caisse, ce con à encore rien compris ! » Soupira-t-il d'une voix las, voir désespéré.
« Désolé, il va falloir que je te laisse. » Il grimace, mais avant de me tourner le dos, il pointa son doigt en l'air. « Ah, au fait ! Les Sigma font une fête pour le réveillon du nouvel an, donc si jamais tu n'as encore rien de prévue.. » Il m'offrit un adorable sourire. « N'hésite pas à faire un tour, j'y serais moi en tout cas. »
« D'accord. » Je m'apprêtai à lui tourner le dos, mais ce dernier me stoppa en portant sa main à mon épaule.
« Autre chose encore ! » Je levai un sourcil interrogateur, alors qu'il retira sa main de mon épaule. « As-tu déjà trouvé un gâteau d'anniversaire pour Louis ? » Je secouai négativement la tête. « Je te conseille un gâteau aux citrons. » Suggéra-t-il. « Louis, adore le citron. »
**
24 décembre.
Après avoir passé un peu plus de quatre heures dans la boutique de vinyl, au point que le caissier me mette à la porte dû à la fermeture, j'ai finalement réussie à trouver un cadeau de dernière minute à Louis. J'ai fait le tri dans les genres musicaux et dans les groupes, pour choisir au final les Scorpions. Intérieurement, je croisai les doigts pour qu'il ne possédait pas déjà ce vinyl là.
Les mains posaient sur mes hanches, j'observai la pièce de séjour parfaitement décoré par mes soins. Je dois admettre que j'ai eu énormément de mal à trouver des décorations qui nous plonger plus dans l'ambiance d'un anniversaire, plutôt que de Noël. Mais j'ai fini par trouver et c'était le plus important. Je me dirigeai vers la table, installai une nappe bleue pour la couvrir.
Je sortis du frigo le fameux gâteau aux citrons, que je plaçai au centre. J'avais décidé de faire confiance à Avery, après tout ? C'était Louis qui le détestait et pas inversement. Autour du gâteau, j'avais placé plusieurs assiettes en carton, de différentes friandises telles que des bonbons, des biscuits ou encore des chips. Pour finir, je plaçai deux grandes bouteilles de champagne au bout, ainsi que deux flûtes.
Je levai la tête pour jeter un oeil sur l'horloge, qui m'indiquait que nous étions déjà en début d'après-midi. Louis devrait maintenant être debout. Je saisis un bandeau que j'avais trouvé en fouillant dans les tiroirs de cette fraternité et me dirigeai jusqu'à la cage d'escalier. Je montai les marches et entrai en trombe dans la chambre de Louis.
« Louis ?! » Criai-je, un sourire arquant le coin de ma lèvre quand je le voyais réveillé et adossé contre un oreiller. « Ah ! » Je tapai joyeusement sur mes mains. « C'est parfait ! T'es réveillé ! » Je marchai jusqu'à lui en riant. « Tiens, mets ça ! » Lui ordonnai-je en lui tendant le bandeau sombre.
« Et en quel honneur devrais-je faire ça ? » M'interrogea-t-il en haussant un sourcil.
« Rhoo ! » Je tapai des pieds. « Fais-le et ne discute pas ! » Il secoua négativement la tête. « Louis est-ce tu me fais conf.. »
« Non. » Me coupa-t-il, en croisant ces bras contre sa poitrine, après avoir posé son cellulaire sur sa table de chevet.
« M-mais.. »
Je fis la moue et m'approchai un peu plus de sa personne. J'essayai tant bien que mal d'attraper sa main, qu'il remua dans tous les sens pour éviter que je les attrape. Je rouspétai à voix basse contre ce dernier, le maudissant de tous les noms. Je savais qu'il le faisait exprès ! Et moi, comme une idiote, je rentrai dans son jeu.
« Louis, s'il-te.. AHH ! »
Louis me prit complètement à dépourvu en me saisissant le poignet, qu'il tire, pour m'obliger à m'asseoir sur ces genoux. Quelques frissons qui picoraient une zone de mon corps, m'indiquaient qu'il venait de glisser sa main au creux de ma hanche. Il profita de la liberté de la seconde et de mon manque d'attention pour passer ma jambe sur son lit, me positionnant ainsi à califourchon sur sa personne. Il encercla dans un sourire innocent ces bras autour de ma taille, pressant doucement mon buste à son torse. Je le mitraillai du regard, mais ne dis pourtant rien sur la proximité de nos corps.
Je pouvais sentir mes joues chauffaient, le laissait comprendre que l'expression de mon visage parlait pour moi à cet instant. Lorsque je m'apprêtai à me nicher contre son torse pour me cacher, Louis me battit en plaquant sa main contre ma joue, me contraignant ainsi à le regarder droit dans les yeux. Il promena le bout de son pouce contre ma lèvre supérieure, éliminant progressivement l'espace qui séparer nos bouches. Nos souffles finirent par se rencontrer, se heurter, pour au final caresser la partie inférieure de nos minois.
« Tu veux que je porte ce bandeau ? » Je hochai de haut en bas la tête, sentant son visage s'engouffrait au creux de mon cou. « Et bien, tu n'as qu'à me le mettre toi-même. » Susurra-t-il sensuellement à voix basse, embrassant ma peau dans un chaste baiser.
Je frissonnai et saisis le bandeau par chaque extrémité entre mes doigts. Je levai timidement mes bras en l'air et couvris ces yeux bleus envoûtants par le tissu. J'ai dû me penchai en avant pour pouvoir nouer le bandeau à son crâne. Ma bouche rencontre sans surprise la sienne et frôle une partie de ces pulpeuses lèvres. Un couinement s'extirpe de ma gorge, quand je sentis Louis empoignait d'une manière plus autoritaire ma hanche, insatisfait par le frôlement involontaire de nos bouches.
Je décidai de lui voler un chaste baiser, portant ma main contre sa joue pour anticiper son nouveau caprice. Je caressai tendrement le creux pour le calmer, me penchai de nouveau pour déposer un baiser contre le bout de son nez. Louis s'adoucit, desserre l'étreinte de ces doigts de ma hanche et j'en profitai pour me glisser hors de ces genoux. Je l'aidai à se lever de son lit, lui servait de guide jusqu'à la sortie et quand il descendit les marches des escaliers.
« Qu'est-ce que.. ? » C'est fièrement, que je lui retirai le bout de tissus des yeux et bondis face à lui les bras grandes écartés en 'v'.
« Joyeux anniversaire ! »
Aucune réaction.
Mais je ne m'en fis pas pour autant.
Je connaissais maintenant un minimum Louis, pour savoir qu'il n'était pas une personne expressive. Peut-être que c'était le fait de beaucoup trop réfléchir qui le rendait comme ça ? Je l'observai en silence faire le tour des pièces, puis examiner minutieusement chaque décoration que j'avais soigneusement pris soin de placer. J'entrepris nerveusement de le suivre, appréhendant sa réaction.
Peut-être que la décoration n'était pas à son goût ?
« Ne fait pas attention à la décoration, veux-tu ? Je l'ai su que très tardivement que c'était ton anniversaire donc, j'ai pas pu acheter les décorations nécessaires. Surtout que ce soir, c'est le soir du réveillon et que.. » Admis-je, en l'observant curieusement saisir en coupe la pièce maîtresse sur la table de séjour. « Mon petit doigt m'a dit que tu adorais les gâteaux au ci.. AHH ! » Avant même que je puisse finir ma phrase, il balança brutalement le gâteau contre le mur.
« Et bien, ton petit doigt s'est trompé. » Grinça-t-il entre ces dents sur un ton sec, en passant à côté de moi, me laissant ainsi dans un état de choc.
Ma main droite est plaqué à ma bouche, tandis que la seconde logeait près de mon coeur. Je fixai le mur saccagé d'un air absent, complètement sous le choc. Je laissai mes bras retombaient d'une part et d'autre le long de mon corps, observai les morceaux de pâtisserie s'écrouler le long du mur jusqu'à atteindre le carrelage. Je sentis une force inconnue et invisible compressait sans ménagement mon organe vital, créant une chaleur à travers mon corps qui ne demandait qu'à exploser.
Mes doigts forment rapidement un poing, prêt à me défouler contre le premier punching ball qui se présente face à moi. Louis venait de me blesser. Moi et mon amour-propre. Comment pouvait-il être aussi insensible ? Ma mâchoire se contracte et mon dos s'arque légèrement. Je pivotai sur moi-même, pour rencontrer celle de Louis à l'encadrement de la porte. Ce dernier avait déjà pris la fuite en grimpant en vitesse les marches des escaliers.
« Louis ! » Criai-je, furibond, en marchant aussi rapidement que lui pour le rattraper.
« Laisse-moi tranquille. » Soupira-t-il sur un ton las, en faisant valser sa main en l'air.
« M-mais.. » Je l'attrapai une fois qu'on arriva à l'étage, mais il se dégagea sans difficulté de mon étreinte et entra dans sa chambre. « Lou.. » Il me claqua la porte au nez, la verrouillant derrière lui. « Louis ? Mais qu'est-ce qui te prend !? » Grognai-je, en essayant de tourner la poignée dans tous les sens. « Ouvre cette porte ! »
Silence.
Je l'entendis marmonner faiblement derrière la porte, mais pas assez fort pour que j'entende. Je compris alors que si je pouvais percevoir un minimum de son, c'est qu'il s'est sûrement adossé contre cette dernière. Je m'accroupis sur le tapis et plaquai mon oreille contre la porte. Je retenais ma respiration, de sorte à mieux entendre ce qui se passer de l'autre côté.
Je relâchai mon souffle quand je réussis à distinguer quelque chose, puis redressai ma tête. Je posai mes mains sur mes genoux, laissant quelques secondes s'écroulaient, juste comme ça. Juste pour lui donner assez de temps pour se calmer. Harry a dû lui avouer, qu'il m'a demandé de le tenir compagnie. Louis doit sûrement penser que j'ai eu une nouvelle fois encore pitié de lui.
Ce qui n'est pas le cas pour être sincère.
Quel cercle vicieux infernal.
« Louis ? » L'interpellai-je timidement dans une petite voix. « Contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas là parce que j-je.. »
« Pourquoi ? » Me coupa-t-il brusquement, me laissant dans l'incompréhension totale. « Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu t'obliges à rester auprès de moi ? Pourquoi est-ce que tu t'occupes de moi ? Pourquoi tu me laisses faire ce que bon me semble de toi ? Pour.. »
« Louis, j-je.. » J'eus un hoquet surprise, quand il cogna brutalement contre la porte.
« Explique-moi pourquoi parce que je ne comprends pas ! » Cria-t-il, que je pouvais à cet instant l'imaginer enfouir son visage contre ces genoux. « C'est pas logique tout ça.. » Je plaquai la paume droite de ma main contre la porte, baissai la tête et encaissai ces coups verbaux sans un mot. « Rien est d'ailleurs logique chez toi ! Pourquoi tu mets mon esprit en fouillis comme ça ? Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ? » Se plaignit-il et je pinçai ma lèvre. « Qu'est-ce que je t'ai fait ?! Pourtant, j'ai toujours été gentil avec toi. J'ai beau t'offrir tous que tu souhaites, tu recommences ! Encore et encore ! » S'exclama-t-il hystériquement. « Tu remets mon putain de cerveau en fouillis ! »
Louis était en train de complètement perdre les pédales.
Mon dieu, mais qu'est-ce que je lui ai fait ?
« Louis, j-je.. » Il ne me laissa même pas le temps de débuter ma phrase, soufflant faiblement sur un ton cependant clair et bien distinct.
« Va-t-en, je ne veux plus jamais te revoir. »
Aoutch, je ne m'attendais pas à ce que mon coeur soit de nouveau compressé..
Pourquoi je me sentais aussi blessé ?
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