Chapitre quarante-neuf.

Bon, les poulettes je me suis surpasser là !

J'ai écris 4426 fxcking de mots O.O (en fait, c'était comme si on était encore en période des vacances de Noël, vous savez ? Où je me suis taper un délire toute seule à écrire 878768786785 pages :o). Celle qu'est pas contente, je lui fou un coup de boule, ok ? (je plaisante, n'appelez pas les messieurs blancs d'accord....... ?) Brefouille ! Je sais pas ce qui m'est passé cette semaine, mais j'ai eu une bouffée d'inspi et puis.. Et puis, j'ai laissé parler mes doigts quoi #sors

J'espère que vous avez passé une bonne semaine ?
Bonne lecture !

_____________

« Je veux tout savoir. »

Absolument tous. Bien que je sais pertinemment, que ça serait douloureux pour mon coeur de se retrouver face à Avery. J'ai eu le courage, voir l'audace de lui exiger qu'on se retrouve après nos travails respectifs, dans un café du centre commercial pour une franche conversation en face-à-face. Après tout ? Il me devait bien ça. C'était tout de même lui, qui s'est amusé à prétendre être celui qu'il n'est pas, pas l'inverse.

Comment ai-je pu me faire avoir comme ça ?

Comment ai-je pu être à ce point idiote ?

Après que nous nous sommes installés et commandés, je ne pus m'empêcher d'examiner chacun des traits angélique d'Avery. Je pensai le connaître - voir un minimum au moins ! - après tous ces mois à l'observer et l'admirer secrètement dans mon coin. J'y croyais même dur comme fer à cette image positive qu'il donnait de lui. Je connaissais les endroits qu'il fréquentait en solitaire ou avec ces amis les plus proches, ces habitudes, son emploi du temps et ainsi que les personnes avec qui il fraternisait le plus souvent.

'Et c'est Louis que tu traites de fou après ça.'

Me fit remarquer désespérément ma conscience. Je la chassai - voir essayer - dans un coin de ma tête, pour finir par batailler avec cette dernière sur laquelle de nous deux auraient raison. J'ai appris avec le temps que Louis n'était pas fou, non. Juste une personne avec une capacité de mémorisation impressionnante, qui n'a jamais été confrontée par ces émotions et auquel on n'a jamais refusé quoi que ce soit.

Par contre, en qui me concerne ?

Il est vrai que si je me re-mémorise toutes ces fois, où j'avais traqué Avery...

C'était moi qui passais pour une folle.

Pas Louis.

« Mais d'abord, promets-moi que tu me diras uniquement et strictement que la vérité. » Le devançai-je, lorsqu'il s'apprêta à commencer.

« Je te le promets. »

Wow, il avait rapidement répondu !

C'était trop facile...

Ma petite voix intérieure me poussait à ne pas lui faire à cent pour-cent confiance. Et avec ce que je venais d'apprendre ? Je ne pouvais qu'être d'accord avec elle. Je hochai positivement la tête, plongeai mes prunelles émeraude dans les siens. Avery imita mon geste, lorsque je saisis ma tasse de café pour la portée à mes lèves, buvant quelques gorgées, avant de laisser la chaleur irradier les paumes de mes mains.

« Te souviens-tu du jour où m'a donné ta lettre ? » Me questionna-t-il, hésitant.

« Oui. »

Tu parles que je m'en souviens !

C'est le jour où mon 'cauchemar' a débuté.

« Je t'ai vu. » Mon corps se fige face à cette annonce. « Je t'ai vu te diriger tout droit jusqu'à moi pour me tendre ta lettre. » QUOI ? « Mais, j'ai prétendu n'avoir rien vu et a continué mon chemin comme si ne rien était. » Il se pinça sa lèvre, baissant ces yeux, l'air coupable. « Comme je te l'ai dit, j-je n'ai pas le tem.. » C'est une blague, j'espère ?

« Tu as quoi ? » Jetai-je brusquement, le ton de ma voix était amplis de choc. « Tu m'as donc volontairement humiliée ? » Criai-je cette fois, complètement halluciné par cet aveux.

« O-oui.. » Il secoua la tête, mordant cette fois sa lèvre. « Enfin, non ! » Se corrigea-t-il aussitôt, n'osant pas croiser mon regard. « J-je.. » Il soupire, passant vivement ces doigts dans ces cheveux. « Je suis désolé. »

Si seulement ce mot pouvait réellement tout effacer...

Sauf que ce n'est pas le cas.

« Continue qu'on en finisse. » Soupirai-je calmement, en essayant de rester du mieux que je pouvais impassible.

« J'ignorai que Louis passerait derrière moi juste après. Et encore moins, récupérerait ta lettre pour te faire chanter. D'ailleurs, je ne pensais même pas qu'il pouvait s'intéresser à toi ! » Admit-il, choqué, me choquant à mon tour par la même occasion.

Qu'est-ce que c'est supposer vouloir dire 'ça' ?

'En même temps tu l'as cherché, c'est toi qui voulais la vérité !'

Me rappela ma conscience.

« Sans t'offenser. » Lança-t-il subitement, en levant ces mains en l'air. « Je voulais dire par là, qu'il n'a jamais montré le moindre intérêt pour une fille.. » Il pouffa. « Ou voir même pour un garçon ! Donc.. » Il s'arrête, marquant volontairement une pause.

« Donc ? » L'encourageai-je à poursuivre.

« Donc c'est devenu un problème pour Abby. »

Un problème ?

Quel genre de problème ?

« Si j'ai accepté de te mettre en confidence, c'est en partie pour te parler d'elle. » Me confia-t-il sincèrement. « Cette fille est.. » Il força un petit rire en secouant la tête. « Complètement folle. » Il prit en coupe une partie de son visage, soupirant bruyamment. « Dès qu'elle a su que Louis s'intéressait à toi, elle.. » Sauf que Louis n'était pas intéressé par moi, il avait juste besoin d'une présence humaine pour le tenir constamment compagnie.

« Comment a-t-elle su ? » Le coupai-je, décidant de rien dire et d'aller dans son sens.

« Elle a su grâce à une fille de ton entourage. » Il claqua des doigts à deux reprises, le prénom de cette dernière semblait pendre au bout de sa langue. « Arrgh, putain ! Je me souviens plus de son nom ! Mais tous que je sais ? C'est qu'elle vit dans la même fraternité qu'Ab.. » Oh, pourquoi je ne l'ai pas deviné avant ?

« Mindy ? » Il me pointa du doigt, acquiesçant.

« Voilà, Mindy ! »

J'avais complètement oublié.

J'avais oublié, que Mindy a, en effet, discuté de mon 'incroyable' histoire - qui s'avère être un total quiproquo - avec sa présidente de maison aux cheveux rouges, Abbigail, pensant pouvoir m'aider avec mes 'problèmes' de coeur. C'est super ! Quoi de mieux pour égayer la journée de cette dernière en lui racontant mes nombreuses gaffes, n'est-ce pas ? Mindy m'a pourtant assuré que je pouvais lui faire entièrement confiance.

Oh, wow !

Chose qu'elle a très bien fait d'ailleurs, puisque le jour où elle a fini par trouver la pile des cinq mille copies de ma lettre d'amour, cette.. Cette sorcière, n'a pas hésité à m'afficher publiquement. À cette pensée, mon visage se tord en une grimace. Mindy était-elle au courant de tous ça ? De son plan ? De son double visage ? Après tout ? C'est elle qui m'a poussé à rédiger la lettre pour Avery et d'aller à sa rencontre à chaque party où j'avais l'occasion de le croiser.

Plus jamais, je ne l'écouterai...

« Laisse-moi deviner... » Je ris amèrement, roulant des yeux. « Elle est amoureuse de Louis et ne veut pas que je l'approche, c'est ç.. »

« Pas vraiment, en fait. » Me coupa-t-il. « Abby en a strictement rien à faire de lui. » J'arquai un sourcil, confuse. « Tous qu'elle veut, c'est le pouvoir. »

« Je n'ai pas compris... » Il plaça ces mains sur la table, décidant alors de m'expliquer par des gestes.

« Toi et moi savons que Louis est promis à un bel avenir, tu me suis ? » J'acquiesce. « À ces côtés.. » Commence-t-il. « Enfin, si elle y arrive. Elle pense qu'elle va pouvoir le pousser à se lancer dans la politique. » Oh, c'est sûr que là ça m'aide 'beaucoup' maintenant. « Pour faire court, elle souhaite devenir la première dame des États-Unis. Donc forcément, si Louis n'a de yeux que pour toi, elle ne pourra pas accéder à son tro.. »

« Quel genre de personne se projette déjà après l'obtention de nos diplômes sans même être à cent pour-cent sûr de l'avoir ? Et puis ? Comment sait-elle que Louis a un quotient intellectuel supérieur à la normale ? » M'écriai-je, complètement halluciné par cette fille. « Elle est folle !? »

« Je t'avais dit qu'elle était folle ! » Il se gratta légèrement sa nuque. « Son père est le coach de l'équipe de soccer. Il y a eu des jours où Louis a dû s'absenter pour participer à des concours artistiques, littéraires, scientifiques.. » Énuméra-t-il. « Enfin, tu vois le genre quoi. »

« Comment peux-tu savoir ça ? » Il marmonna sous sa barbe.

« J'ai perdu contre lui. »

Oh.

Cette fille n'était qu'une calculatrice. Je ne pensai pas qu'un jour de ma vie, il me serait possible de rencontrer une personne aussi diabolique qu'elle. Tous les efforts qu'elle a émis pour que Louis la remarque, sont en fait calculé pour plus tard. Beaucoup plus tard même ! D'ailleurs, Louis s'en est-il rendu compte ?

Après avoir fixé une longue minute, la table, hallucinant encore par le plan machiavélique de cette fameuse Abby. Je portai mon attention sur Avery. Comment a-t-il pu ? Comment a-t-il pu accepter de devenir la marionnette d'Abby ? Son besoin d'argent était-il si important pour qu'il oublie ces principes ?

N'avait-il pas de coeur ?

Plus important encore : en a-t-il déjà eu ?

« Je suppose que.. » Commençai-je, en tripotant nerveusement mes doigts. « Que c'est là que tu es intervenu ? » Il hoche sa tête de haut en bas.

« Je n'ai absolument rien contre toi. Si ça avait été une autre, je l'aurais fait aussi ! C'est juste qu-que.. Que c'est tomber sur toi, c'est tout. Comme je te l'ai dit et que je pense sincèrement, tu es une gentille fille, t-tu.. » Je levai ma main en l'air pour le faire taire.

« Stop. » Je soupire, prête à encaisser ces prochains coups. « Parle-moi du rôle que tu as joué là-dedans et pourquoi qu'on en finisse. »

« J'ignore comment Abby l'a su, mais elle savait que j'avais du mal à payer chaque semestre mes études. Et si tu ajoutes à ça les frais de ma chambre saccagée, mon équipement pour le basket et à l'argent que je dois constamment envoyer à mes parents pour leur venir en aide. Crois-moi, que même avec les salaires de mes deux jobs réunis tous par très vite ! »

'Ajoute à ça aussi ton flacon de Dextrométhorphane, sale drogué !'

Siffla ma conscience, hallucinée qu'il ne soit même pas apte à tenir sa promesse, de ne pas nous mentir.

« Elle m'a fait lire ta lettre et m'a demandé de passer du temps avec toi en échange de plusieurs dollars. » Je sens un noeud désagréable se formait à mon ventre. « J'ai accepté et au fur et à mesure, elle a appris à me faire confiance et m'a fait partager ces plans tordus de première dame des États-Unis. Je crois que ce dont elle ne s'attendait pas, c'était que Louis te monopoliser complètement, me laissant aucun champ libre pour t'inviter à sortir. »

Me monopoliser ?

J'ai l'impression qu'il parle d'un jouet..

« Puis, entre-temps il y a eu les partiels qui sont arrivés, en plus des travaux dirigés que je devais rendre. D'ailleurs, faire passer mes études, mon sport et mon travail en premier que son plan tordu, ont été les seules conditions que je lui imposé avant que je n'accepte. » Évidemment, ces études, son sport et son travail d'abord ! « Je pense que c'est le manque de temps qui a fait échouer tous ces plans. Plus Mindy lui raconter ces moments que Louis et toi partager ensembles, plus cette folle se mettait en colère ! Et crois-moi qu'elle a eu peur. Elle a eu peur que tu succombes à ces charmes et m'oublies. » Il avait énoncé sur une voix tellement monotone, que ça m'a provoqué un petit pincement au coeur.

'Réveille-toi, blondie ! Ce garçon ne te connaît pas, comment veux-tu qu'il éprouve un quelconque sentiment pour toi ?!'

Grogna désespérément ma conscience, si ce n'est pas me hurler dessus.

« Mais, elle s'est calmée le jour, où elle a su que Louis cacher dans sa chambre des copies de ta lettre. Elle s'est mise en tête de la fouiller, ce qui n'était pas très difficile pour elle, puisque leurs deux maisons de fraternités s'associent souvent pour faire des party ensembles. Puis, e-euh.. » Il racla légèrement sa gorge. « Tu connais la suite. »

« Sais-tu exactement où elle a trouvé les lettres ? » Il haussa ces épaules.

« Je ne sais pas, je n'étais pas avec elle. Disons que je suis 'bannis' de la fraternité Omega. » Pourquoi cette réponse ne m'étonnait même pas ? « Ce qui est inévitable quand tous les résidents de cette maison savent que Louis me déteste. »

« Oh, en effet. »

« Voilà, tu sais tout maintenant. »

Vraiment ?

'Vraiment' tout ?

« Je tiens à appuyer sur le fait que.. » Mon corps se tendit quand il noua nos doigts ensembles. « Je suis sincèrement désolé et que je n'ai absolument rien contre toi. Bon, c'est vrai que lorsque Abby m'a fait lire ta lettre, je n'y croyais pas trop à ton 'amour'. » Je dénouais nos doigts, plaçant mes mains sur mes genoux. « Comprends-moi, c'était assez difficile pour moi de croire qu'une personne censée, puisse tomber amoureuse ou amoureux de quelqu'un avec qui il n'a jamais échangé un seul mot. C'est pas de l'amour 'ça' ! Mais plutôt.. » Il marqua une pause, cherchant ces mots. « Un conte de fées, voir une fantaisie ?! » Il me regarda droit dans les yeux, lâchant. « Tu n'es pas amoureuse de moi. »

« À croire que j'étais une personne insensée... » Marmonnai-je à moi-même.

« Quoi ? » Il fronça les sourcils, tandis que je secouai la tête.

« Rien, oublie ça. » Dis-je, en faisant valser ma main en l'air, reprenant peu à peu mes esprits. « Tu es sûr que tu n'as plus rien à me dire ? » Il acquiesce. « Bien. » Mes prunelles se sont rivées sur ces traits faciaux, analysant le moindre de ces expressions. « Je suppose que le mot dextrométhorphane ne te dis rien ? » Le questionnai-je innocemment.

Et je peux vous dire qu'il est devenu aussi blanc qu'un cachet d'aspirine.

Touché ?

**

Mise à part ce que je savais déjà du dextrométhorphane qui est un médicament pour la toux - voir plus ? - Avery n'a pas voulu se dévoiler d'autant plus qu'il ne l'a déjà fait jusqu'à maintenant. Il est resté vague, a même prétexté qu'il devait absolument partir, par peur d'arriver en retard à son deuxième boulot. Je n'ai pas insisté, pensai - ou plutôt espérai - qu'il s'est ainsi confié à moi, à cause de la culpabilité qui le ronger.

Désormais, à chaque fois qu'il viendra m'aborder, je ne pourrais pas m'empêcher de me demander s'il est sincère ou jouer un double jeu..

L'image parfaite que j'avais de lui venait de se briser.

Une grimace se forme à mon visage, quand j'entends les cris d'un groupe d'étudiants résonnaient bruyamment dans les locaux, m'indiquant alors leur retour de leur maison familiale. Il ne fallait pas être un génie pour deviner, que la plupart d'entre eux sont revenus dans le campus, pour pouvoir librement fêter le nouvel an, sans pression familiale derrière. Je croisai mes bras contre ma poitrine, montai les marches de mon bâtiment universitaire jusqu'à mon étage.

- à l'écoute - Demi Lovato - Catch me.

Mon attention fut attirée par la sonorité d'une bouteille de verre roulant au sol. Instinctivement, je vins presser mes doigts contre un interrupteur pour éclairer le couloir sombre. Mes prunelles vertes ne tardèrent pas à tomber sur Louis en tailleur, légèrement recourbé sur lui-même, la tête baissée au pas de ma porte de dortoir. Les jambes écartées en 'v', il s'amusait à faire rouler une bouteille de verre - auquel je soupçonnai être de l'alcool - sur le carrelage.

'Déjà vu....'

Prononça ma conscience et moi-même en même temps.

« Oh, Louis, combien de verres as-tu bu ? » Soufflai-je à voix basse.

Je marchai jusqu'à lui, m'accroupissant face à son profil gauche. Louis jusque-là concentré sur sa bouteille, ne semblait pas remarquer ma présence. Il continua de faire rouler sa bouteille de verre vide au sol, s'amusant à la faire passer d'une main à une autre. Je portai ma main contre son épaule que je secouai, pour lui signaler ma présence. Ce dernier leva sa tête à ma direction, esquissant un large sourire qui dévoiler ces proéminentes fossettes.

C'est malin, maintenant ?

Tous que je souhaite faire c'est de les pincer.

« Louis ? » L'interpellai-je doucement. « Qu'est-ce que tu fa... »

« Ow, je ne t'attendais plus ! » Me coupa-t-il dans un rire. « Regarde ! » Il me planta joyeusement sa bouteille de whisky vide sous le nez, pouffant. « Je me suis trouvé une occupation en attendant ! » J'éloigne sa maudite bouteille hors de ma vue et saisit son bras gauche, pour venir l'entourer autour de mon cou.

« Oui, c'est bien. » Je hoche la tête, prétendant être intéressée. « Maintenant ? Je vais t'aider à te lever, d'accord ? » Il acquiesce, tandis que de mon côté, je passai mon bras droit sous son aisselle. « Allez, Louis ! » Je pris une grande inspiration, le sentant serrer l'étreinte de son bras autour de mon cou. « Oh his.. » Mais, avant même que ces pieds se posent correctement au sol, je lâchai prise n'arrivant plus à supporter son poids, nous faisant alors tous les deux tombers sur notre postérieur. « Arrgh, bon sang ! » Je repris doucement mon souffle, fermant quelques laps de secondes mes paupières.

« Entre nous, je pense que c'est parce que t'es pas assez musclé pour me soulever. » Je me lançai virtuellement une tape contre le front, quand je le sentis tâter mon bras frêle.

« J'avais oublié qu'il parlait trop quand il était bourré. » Bredouillai-je discrètement à moi-même. « Oh, non m-mais.. » Je tirai doucement sur mon bras pour l'inciter à me lâcher. « Tu vas arrêter, oui ?! » Grondai-je, gagnant de ce dernier une moue enfantine.

Il fallait que je trouve un stratagème pour le lever du sol, puisqu'il n'était même pas apte à le faire de son propre chef. Louis s'arrêta de tripoter mon bras et je pouvais sentir son regard brûlait une partie de mon minois. Je ne réagis pas, quand il plongea le sien au creux de mon cou. Enfin, du moins, pas encore. Mon corps se tend, quand il frotta le bout de son nez contre ma peau, avant d'être parcouru de spasme, lorsqu'il joint sa bouche à cette dernière pour frôler ces crocs contre. Et il fut impossible pour moi de supprimer un soupir d'aise, qui menaçait de s'extirper de ma bouche à tous moment.

Aw non, mais pourquoi il me fait ça ?

Mes yeux s'arrondissent quand je sentis la ligne inférieure de ces dents lentement, mais surement pénétrer ma chair, la creusant juste assez profondément pour la marquer. Je bondis brusquement de mon emplacement une fois que la réalité me rattrape, l'empêchant ainsi d'encrer cette fois la ligne supérieure de ces dents dans ma peau. J'ignorai - ou plutôt essayai d'ignorer - ces secousses qui picoraient les zones sensibles de mon corps, l'espaçant de plusieurs mètres du sien.

Mais qu'est-ce qui lui prend ?

« Qu'est-ce que tu fais ? » M'écriai-je les lèvres séparaient en 'o', gagnant un demi-sourire de sa part.

« Je te marque. » Répondit-il, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde.

« Quoi ? » Le questionnai-je bêtement, confuse.

« Harry m'a dit que c'était une manière 'spéciale' de prouver à une fille qu'on l'aime bien ! » Grogna-t-il, sur un ton enfantin que j'aurais pu trouver adorable dans un autre contexte.

Attendez une minute !

Venait-il juste de dire indirectement qu'il m'aimait bien ?

« Et que si je ne le faisais pas tout de suite ? Quelqu'un d'autre le fera ! » Poursuit-il pour justifier son acte et je pouvais d'ores et déjà sentir mes joues se coloraient. « Autant que ce soit moi ce 'quelqu'un d'autre' plutôt qu'un inconnu, non ? » Marmonna-t-il cette fois tout bas.

« Oh, Louis.. » Soupirai-je, en l'observant jouer avec ces doigts. « Qu'est-ce qui t'a pris d'écouter cet idiot frisé ? »

'Sûrement son manque d'expérience avec les femmes !'

Se moque ma conscience.

Je roulai intérieurement des yeux et rampai jusqu'à lui, pour l'aider de nouveau à se relever sur ces jambes. Louis resta silencieux, un sourire mutin encrait le coin de ces pulpeuses lèvres roses. J'essayai de l'ignorer, faisant comme si je ne l'avais pas remarqué. J'attrapai ces grandes mains, fait en sorte de tendre parallèlement ces bras en l'air et tire. C'est lentement, mais sûrement, qu'il finit par se redresser maladroitement sur ces jambes. J'ouvris la porte de mon dortoir et plongeai ma main à l'intérieur pour éclairer la pièce.

Mais, au moment où je l'incitai à entrer, Louis se tourna à demi. Il agita sa main en direction de la bouteille de whisky, pointant son index à plusieurs reprises sur celle-ci, pour me faire comprendre que c'était 'vital' pour lui de la récupérer. Je l'arrêtai immédiatement quand il revint sur nos pas, prêt à s'accroupir pour récupérer son 'jouet' au sol. Je plaquai mes mains contre son torse et le poussai dans ma chambre. Et croyez-le ou non, mais j'ai dû batailler corps et âme pour refermer la porte derrière moi.

« Stop, ça suffit ! » Grondai-je sur une voix autoritaire. « Tu ne récupéreras pas ta maudite bouteille ! » Il souffla bruyamment agacé, quand je lui bloquai le passage.

« C'est la deuxième fois que je t'attends aussi longtemps ! » Grogna-t-il, en tapant des pieds. « Tu me dois bien ça, non ? »

« Personne ne t'a demandé de m'attendre ! » Rétorquai-je, en jetant dramatiquement mes mains en l'air.

« Peut-être, mais tu m'as promis que tu passerais tes vacances de Noël avec moi ! » Ronchonna-t-il.

« Noël c'est fini, Louis. » Lui fis-je remarquer en fixant ces prunelles océans, à l'attente d'une nouvelle objection de sa part.

« Mouais. » Bredouilla-t-il sous sa barbe. « Qu'importe, tous que je veux maintenant ? C'est passer le nouvel an avec toi. » Lâcha-t-il dans un souffle, le regard scintillant d'espoir.

Mes yeux s'adoucissent aussitôt face à cette aveux.

Combien de temps m'a-t-il attendu pour pouvoir m'admettre ça ?

Mon coeur semble de mon avis, touché par tant d'innocence et de fragilité. Je pinçai ma lèvre et m'avançai d'un petit pas de peur qu'il ne se braque. Face à lui, je levai timidement ma main et la portai contre sa joue. La tête jusque-là baissée, Louis l'a redressa de sorte à pouvoir frotter sa joue contre ma paume, nous envoyant alors réciproquement quelques étincelles. De ma main libre, je vins nouer nos doigts, avant de tirer sur son bras et de le guider au pied de mon lit. Louis semblait avoir compris, que mon but maintenant était de l'installer à l'intérieur. Je mordillai ma lèvre pour ne pas éclater de rire, lorsqu'il batailla pour retirer sa veste.

Ce garçon était vraiment quelque chose...

Je secouai la tête et décidai de lui venir en aide.

Ainsi, je fis glisser la fermeture de son blouson à capuche simili-cuir, la retire et la jette sur le lit de Gwen. Je retirai à mon tour ma veste. Mais, avant même que je n'eus le temps de me tourner pour la jeter sur le lit de ma colocataire, des bras fermes et robustes, ce sont serpenté autour ma taille pour m'écraser contre un torse dur et musclé. Prise au dépourvue, mon vêtement tomba parterre. Mes sens furent immédiatement frappés par son eau de cologne, mêlait à une odeur d'alcool. Même si je savais qu'il était sûrement limité à une certaine dose, l'odeur en reste forte et désagréable. Je grimace, cachant mon visage contre son pull.

Ces doigts s'engouffrent dans ma chevelure, les démêlent sans réellement le vouloir, les caressent, jusqu'à m'arracher un faible gémissement, quand il entreprit de masser mon crâne. Gémissement, qui se transforma rapidement en un cri ébahi, lorsque nos corps s'écrasèrent dans un bond sur le matelas. Les mains plaquaient contre son torse, je me redressai dans un battement de cils. Nos minois sont proches, nos souffles s'affrontent dans un duel sans fin, tout comme nos regards d'ailleurs. C'est en remarquant son sourire béa, voir d'imbécile heureux marquait le coin de ces lèvres, que je me mis à secouer frénétiquement mon visage de gauche à droite.

Je savais ce qu'il allait faire.

« Louis. » L'avertis-je aussi sévèrement que je pus, quand sa main parcourt mes côtes jusqu'à trouver refuge au creux de ma hanche. « N-no.. AH ! »

Trop tard.

Il venait d'alterner nos positions.

Sans la moindre gêne, il vint nicher son bassin entre mes jambes. L'intérieur de mes cuisses se plaque à ces hanches, tandis que le reste de mon corps fut écrasé par le sien. Ma respiration devint irrégulière, lorsqu'il cala son visage au creux de mon cou, pour pouvoir exercer quelques pressions de sa bouche dans le but de taquiner ma peau. Je soupirai, respirai plus bruyamment que précédemment, lorsque la pulpe de ces doigts creusèrent mes côtes. Mes pupilles vertes se perdent dans sa chevelure parfaitement disciplinée et qui me donna qu'une envie ?

Les mettre en bataille.

« Lo-Louis ? » L'interpellai-je timidement pour attirer son attention.

« Mh ? » Je baissai la tête, calant ma tempe contre son épaule, ce qui me permet ainsi de cacher mon visage rouge pivoine.

« M-moi au-aussi.. » Bégayai-je, en déglutissant difficilement, empoignant nerveusement son pull entre mes fins doigts. « Je t'aime bien. »

__________

Vous.. Vous êtes encore vivante ? (a)

Ce week-end j'ai fais le tri de mes musiques, j'ai retrouvé une clé USB que je pensai avoir perdu depuis 9787645 d'années et devinez quoi ? Il y avait l'album de Demi Lovato "Here we go again" je l'ai ré-écouté et j'étais en mode veozckeozckzovjei parce que sérieusement ? Je préférai ces musiques d'avant quoi. => Catch me, Don't forget, Here we go again, World of chances, Every time you lie... Bref, vous m'avez compris quoi ! C'est en écoutant 'Catch me' que l'idée de la seconde partie m'est survenue.

C'était ma vie, #OSEF je sais :'(

Ps : Bon courage à la Zone C qui reprend lundi hahahaha *estpartiesecacheraufinfonddelInde*

Ps2 : Je vous aimes mes bébés chats grâce à vous " It'spure, it's you " a bientôt atteint les 400K de lectures et j-je izeozkoiezjciecjicjeizckezciok *est morte*

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