Chapitre quarante-deux.

Bonsoir, bonsoir ! Comment allez-vous ? Et ouiiii, c'est partie pour une nouvelle semaine de folie, youhou ! Champagnie, bonbon Haribo énervé et.... Je me tais, sorry, c'est la fatigue qui arrive !? Comme promis, le chapitre est arrivé assez tôt, j'espère que ça rattrapera le précédent en tout cas *croise les doigts*

Je vous souhaite de passer une bonne semaine !
Et une bonne lecture !

Ps : GIF => Je ne suis ABSOLUMENT pas désolé pour la crise cardiaque c,zapclazpckczopckp^zalpzakczopczvneovikeoc, *because j'en ai une moi-même* (a)

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« Co.. Comment peux-tu en être aussi sûr ? » Je jouai nerveusement avec l'emballage du muffin. « Ce n'est pas comme si.. » Je secouai la tête. « E-Enfin, j-je.. Je veux dire, pourquoi tu ne resterais pas avec lui toi ? »

« Réfléchis, trente secondes ! » S'énerva-t-il, perdant patience. « Si je te demande ça, c'est que forcément, je ne serais pas là, non ?! » Il reprit son calme, soupirant. « N'est-ce pas évident ? »

Effectivement..

Ce que tu peux être idiote Adriana, parfois !

« Je connais Louis assez longtemps maintenant pour savoir, qu'il n'est pas le genre de personne à prendre soin de l'autrui. » Il cala ces coudes contre ces genoux. « Enfin, jusqu'au soir où.. » Il joua avec ces doigts. « On t'a recueilli malgré nous et.. » Comme il est adorable, n'est-ce pas ? « Qu'il ne s'est pas uniquement que contenté de nous jeter des ordres par-ci, par-là, pour qu'on fasse le sale boulot à sa place. »

« Nous sommes au vingt et unième siècle, Harry. Vous n'êtes pas obligé de lui obé.. »

« Tu ne fais partie d'aucune fraternités, n'est-ce pas ? » Je secouai négativement la tête. « Alors, tu ne peux pas comprendre notre mode de fonctionnement. » Parce qu'il y en avait une ? « C'est nous qu'avons choisi d'intégrer cette maison. C'est nous qu'avons accepté de passer plusieurs épreuves humiliantes pour rentrer. C'est nous qu'avons accepté d'obéir à notre président, ainsi qu'à ces règles une fois intégrer. Et c'est n-nous.. » Il agita sa main en l'air, en voyant mon expression confus. « Laisse tomber, qu'est-ce que je disais avant que tu ne me coupes ? » Il passa ces doigts dans ces boucles, les ébouriffant.

« Tu disais que d'habitude, Louis se contenter de vous jeter des ordres et de vous laisser faire le sale boulot à sa place. » Il claque ces doigts, comme s'il venait soudainement d'avoir une illumination.

« Ah oui ! » Il poussa un petit rire. « Quand je l'ai vu te prendre dans ces bras.. » Mes joues se chauffent de gêne, face à aveux.

Louis semble avoir volontairement 'oublié' de me dire des choses...

Avait-il quelque chose à cacher ?

« J'ai tout de suite su que tu représentais quelque chose pour lui. » Il esquissa un maigre sourire, fixant un instant le carrelage. « Il n'a jamais passé aucune épreuve pour intégrer Omega, tu sais ? C'est moi qui l'ai tiré hors de notre dortoir et qu'il a forcé à participer à la semaine des recrutements. Pour être honnête, j'ai été surpris par notre popularité précoce. À chaque fois, qu'on rentrait dans une maison de fraternité, tous les présidents nous bondissaient dessus pour pouvoir discuter avec nous. Je me rappelle qu'il a catégoriquement refusé d'entrer à Omega, mais j'ai dû évidemment le forcer, pour au final quoi ? Trouver qu'il était en fait l'héritier de.. »

« Je ne comprends pas... » Le coupai-je.

« Si je n'avais pas été là, jamais il ne se serait aussi bien intégré. » Expliqua-t-il plus clairement. « Jamais les garçons se seraient habitués à son comportement orgueilleux, vaniteux et rancunier. Il n'est pas sociable et encore moins démonstratif comme tu as pu le voir. » J'acquiesçai simplement. « Par contre, il n'a qu'une parole et tellement de compétences, qu'il est impossible pour moi de les compter sur mes doigts de mains et de pieds. » Quelle charmante comparaison.

« J'ai cru comprendre qu'Abby le.. »

« Louis t'a porté, t'a changé et t'a placé dans son lit sans profiter un seul instant de toi. » Énuméra-t-il comme si ce fut la chose la plus évidente au monde. « Je le sais puisqu'il m'a obligé à dormir sur le tapis, pendant qu'il occupait mon lit ! » Il jeta dramatiquement ces mains en l'air. « Que veux-tu de plus comme argument ?! »

Louis l'a fait dormir sur le tapis ?

Bien fait !

« Il va encore prendre ça pour de la pitié.... » Avouai-je dans une toute petite voix.

« C'est des conneries tous ça ! Le problème ? C'est que psychologiquement, il est plus avancé que nous. Ça, on ne va pas le nier. De son point de vue, ça fait belle lurette qu'il t'a déjà analysé ! Même moi, qui étudie la psycho, jamais je n'ai réussi à analyser aussi vite mes patients lors de nos heures de simulations. » Admit-il dans une grimace. « Il sait comment tu fonctionnes. Il sait comment te faire culpabiliser et te pousser à te faire pardonner. » Il rit. « Il sait exactement comment agir avec toi, quand il souhaite que tu restes à ces côtés. »

Tel un parfait manipulateur.

Je ne savais pas si je devais faire confiance à Harry. Quand mes orbes fixaient ces traits faciaux, absolument rien ne prouver - même pas un tic - qu'il était là, en train de me mentir. Il semblait réellement sincère. À travers ces dires, j'ai pu reconnaître l'homme qui m'a poussé malgré moi, à me poser des questions auxquelles, je ne me serais jamais posé auparavant. De plus, Harry connaissait beaucoup mieux Louis, que je ne l'ai connu durant ces dernières semaines 'd'esclavages' ou de...

Je ne savais même pas qualifier ça.

De relation libre ?

D'une amitié particulière ?

« Tu sais ? » Il racla légèrement sa gorge pour l'éclaircir. « Ce n'est pas parce qu'il ne montre aucun intérêt pour personne, qu'il n'en est pas pour autant attentif et observateur envers eux. »

Oh, c'est bien ça le problème avec Louis...

C'est qu'il ne peut pas s'empêcher de réfléchir.

**

Après avoir assuré la fermeture de Victoria's Secret et saluer Suzan, qui semblait ne pas vouloir me lâcher d'une semelle, depuis que son regard à croiser celle d'Harry. J'ai eu droit à un mini interrogatoire sur ce dernier, à commencer bien sûr par la célèbre question : 'C'est ton copain ?' Je ne vous cache pas sa joie, lorsqu'elle a appris que ce ne fut pas le cas. S'en est suivi après par des dizaines et indéterminables questions sur le bouclé, auquel il était impossible pour moi d'y répondre, étant donné que je ne le connaissais pas tant que cela.

Avant de faire un saut à la fraternité de Louis, je décidai de me réfugier dans un cybercafé, que j'avais l'habitude de fréquenter avec Gwen et Mark. C'était un cybercafé calme et modeste à deux étages. Certes, le café était totalement infect, mais les tarifs internet étaient intéressants. Un sourire se forme au coin de ma bouche, quand je remarquai l'effort que les prioritaires ont effectué pour rendre leur café encore plus accueillant et chaleureux, qu'ils ne l'étaient déjà auparavant. Ils avaient utilisé des couleurs de Noël, avaient placé un petit sapin à chaque étage, avaient accroché des guirlandes aux murs et des caricatures adorables du Père Noël.

Et comme s'ils savaient qu'énormément d'étudiants déserteraient ces vacances, ils ont pris soin de baisser les tarifs internet, en plus d'avoir mis en vente un nouveau parfum de café. Ainsi, cette courte promotion, permettra à d'autres personnes que les élèves inscrits à la fac de faire tourner leur magasin. Et comme vous avez dû vous en douter, j'ai dû consommer un de leur café infect pour pouvoir me servir de leur réseau internet. Je sortis de mon sac à main, le tube de médicament que j'avais arraché des mains de Tyler quelques jours plus tôt et tapai le nom incompréhensible sur un moteur de recherche.

« Dextrométhorphane. »

Je décomposai minutieusement chaque syllabe quand je lisais le nom du médicament à voix haute. Je me fichai éperdument de faire une faute de frappe, de toute manière Google était là pour y remédier. Rapidement, le moteur de recherche ne tarda pas à me donner une liste de lien. Je battis des cils, confus par ces soudains flux d'informations.

Je ne m'attendais pas à en avoir autant.

« Bon allez, Adriana ! » J'inspirai profondément, puis expirai doucement. « C'est parti ! » M'encourageai-je.



Cinquante minutes plus tard...

- à l'écoute - Mest - 2000 miles.

Les jambes croisaient l'une par-dessus l'autre, je laissai mon pied remuait au rythme du son musical de '2000 Miles' des Mest. Mon coude gauche était sur la table, tandis que le bout de mon menton logeait au creux de ma main. En pratiquement une heure, j'ai dû visiter plusieurs sites internet. J'admets ne pas avoir compris la majorité des mots. C'était donc pour cela, que j'ai laissé tomber les sites, pour opter pour les forums. Et à travers elles ? J'ai pu lire plusieurs expériences.

En particulier, celle des jeunes qui possédaient mon âge. D'après ce que j'ai pu comprendre, la dextrométhorphane est un médicament inoffensif pour la toux. Et vous pouvez me croire, que je n'ai jamais été autant rassuré par cette découverte. Mais, la réaction étrange de Tyler m'a poussé à aller plus loin dans mes recherches. La dextrométhorphane est en réalité un médicament à base de morphine, qui peut créer une dépendance chez une personne.

Au fond de moi, j'espérai qu'Avery n'en était pas dépendant.

Cela ne correspondait pas à son image.

Non, et puis..

« Hum, hum. »

Instinctivement, je pivotai ma tête pour découvrir mon interlocuteur.

Je tombai nez à nez face à un salarié du cybercafé, que je reconnaissais grâce à son tablier rouge. D'ailleurs, on pouvait lire le nom de 'Niall' inscrit en lettre capital et dans un marqueur noir sur son badge. Je fronçai les sourcils et me mis à le contempler un instant. Un sourire de gêne était placardé au coin de sa bouche. Il possédait une paire de yeux bleus scintillants - mais pas aussi profond et sombre que celle de Louis - et une chevelure blonde, dressée en piquet, auquel il n'est pas difficile de percevoir par les racines brunes de cette dernière que ce n'était qu'une couleur.

« Est-ce je peux vous aider ? » Demandai-je poliment.

« Vous avez passé votre temps internet, mademoiselle. » M'expliqua-t-il, dans un petit accent que je trouvais adorable. « Or, vous n'avez payé que pour une heure. » Oh, merde. « Je vous prierai de laisser la place à un autre client qui en a réellement besoin.. » Il me pointa mon écran du doigt, où je remarquai qu'une pub cochonne est entre-temps survenue.

« Oh, m-mais.. » Je cliquai avec précipitation sur la croix rouge, faisant tomber au passage mon sac et mon tube de médicament. « C-c'est.. C'est pas ce que v-vous.. » Il éclata bruyamment de rire, plaquant sa main sur son ventre.

« Je ne vous juge pas, mademoiselle. » Je rougis violemment, marmonnant un petit 'merci' quand il ramassa gentiment mes affaires. « Nous avons tous des goûts.. » Il marqua une courte pause, grimaçant. « Particulier. »

Et j'étais sûr et certaine qu'il devait me prendre pour une folle maintenant.

La publicité était sur un site cochon pour travesti.

Je n'ai jamais eu aussi honte de toute ma vie.

 **

 - à l'écoute - Sugarcult - She's the blade.

« Allez Louis, viens ! » M'écriai-je joyeusement.

Je tirai sur sa main, pour le forcer à avancer plus vite à travers cette immense foule. J'ai décidé d'emmener Louis au marché de Noël. Lorsque j'ai appris qu'il n'y a jamais posé un pied là-bas, en plus d'avoir été sous le choc pendant un peu plus d'une demi-heure, j'ai pensé que ça serait une superbe occasion de l'emmener. J'ai dû batailler bec et ongle avec lui pour obtenir un 'oui' de sa part. Objectif réussi puisqu'il a finalement accepté de venir, en échange bien entendu d'une contrepartie. Je savais bien que c'était trop beau pour être vrai.

Sans contrepartie ?

Ce n'était pas vraiment LE Louis que je connaissais.

« Où est-ce que tu m'emmènes ? » Ronchonna-t-il, en essayant tant bien que mal de suivre mon rythme.

« Au stand des bonhommes de neige en peluche avant qu'il ne reste plus rien ! » Répondis-je, tout en essayant d'éviter de heurter chaque personne.

Je pouvais déjà parfaitement l'imaginer rouler des yeux à cet instant. En tout cas, c'est ce que Gwen ferait. Chaque année, je l'obligeai à m'accompagner au centre de la ville pour le marché de Noël. Tout comme je faisais un énorme effort pour ces activités loufoques, elle en faisait également de même pour moi pendant les périodes de fête. J'avais, d'ailleurs chaque année, mon petit rituel de m'arrêter devant au moins un stand à peluche. Et lorsque j'avais un coup de coeur, j'en acheter un, pour l'envoyer dès le lendemain matin à ma petite soeur Antonia.

Mes pas ralentissent au même moment, que la foule diminue pour se rassembler autour des stands à Santon. Ce qui était un soulagement pour moi, moi, qui n'en étais pas une fan. Je dois admettre que j'en ai même peur. Tout ça c'était de la faute de mon frère Nunzio. Lorsque j'étais plus jeune, il m'a raconté une soit disante vieille histoire de famille. Selon cette histoire ? La nuit du réveillon, les Santons prennent vies pour dévorer tout cru les enfants qui voler les cookies du Père Noël. Pendant plus de deux ans, j'ai dû arrêter d'en manger pendant les périodes de fête, bien trop peur des représailles.

J'ai su plus tard qu'il disait ça pour avoir plus de portions de cookie.

Oui, mon frère est un monstre.

« Le stand de peluche.. » Commence Louis en raclant sa gorge. « C'était sérieux ? » Questionna-t-il en levant un sourcil.

« Totalement ! » M'exclamai-je. « C'est tout de même ici, que j'ai acheté monsieur Duck ! » Marmonnai-je à voix basse, gagnant de sa part un éclat de rire. « Hé, je t'interdis de te moquer ! »

Je fis la moue, faussement vexé par ces moqueries. Puis, je décidai de lui tirer puérilement la langue, telle une enfant. Ces rires s'amplifient, un son extrêmement rare que je trouvai si mélodieux, que je regrettai de ne pas souvent l'entendre. J'entrepris de tirer sur ma main pour l'obliger à me lâcher, mais à la place ? Louis serra d'autant plus l'étreinte de ces doigts autour des miennes, me faisant pousser malgré lui un gémissement de douleur.

Mais qu'est-ce qu'il lui prend ?

En réalisant les faits, Louis ne tarda pas à desserrer l'emprise de sa main, sans pour autant la relâcher. Ces rires ce sont tut, tandis que son regard, semblait fixer intensément mes traits faciaux. Je m'empourpre quand je le réalisai et orientai autre part mon visage, gêné. Je pinçai ma lèvre quand je le sentis englober mes petites mains dans les siennes. Son pouce parcourra agréablement chacune de mes phalanges, envoyant quelques picotements de frissons au bas de mon dos, pour au final tracer de petits cercles au dos.

« Tes mains sont si froides. » Conclut-il dans un souffle, il émit un pas assuré en avant pour éliminer l'espace qui séparer nos deux personnes. « Regarde-moi. » Sans me rendre compte, mes dents sont entrées en contact avec ma lèvre inférieure. « Adriana ? » M'interpella-t-il et un court frisson traverse cette fois mon échine, à l'effleurement de ces lèvres contre ma joue.

« Huh ? »

Je daignai enfin plonger mes prunelles émeraude droit dans les siennes. Il glissa ces doigts autour de mes poignets, qu'il empoigne. Je secouai de gauche à droite mon visage pour lui faire comprendre, que je pouvais parfaitement survivre avec des mains glaçaient, quand il les dirigea à ces joues. Mais, Louis m'ignora, calant chaque paume dessus, m'envoyant toute la chaleur que ces dernières émanaient. Il finit par les relâcher, une fois qu'il les considéra assez chaudes, gardant cependant à sa portée ma main droite.

« J-je.. » Sans même me laisser le temps de débuter ma phrase, Louis porta le dos à ces lèvres, où il déposa un tendre baiser.

« Merci d'être là. » Susurra-t-il, en m'offrant sincèrement un sourire et j'étais sûr à cent pour-cent que mes joues devaient être de la même couleur qu'une tomate mûre.

J'ai gagné un remerciement, un baiser au dos de ma main et un sourire franc de sa part...

Je n'ai jamais été aussi touché par des gestes aussi banals.

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Je suis consciente que ça peut paraître vraiment banale comme scène Loudrina et sans aucun intérêt comme type de scène étant donné que ils ce sont déjà plusieurs fois embrassé, mais.. Je sais pas, j'ai trouvé que ça faisait plus 'beau' que lorsqu'il se dévore la bouche.... *va se jeter d'un pont*

Non, sérieusement !
Je vous laisse me dire si je suis - oupas - sur la bonne voie !

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