J'eus un hoquet de surprise suite grincement de la porte des toilettes pour homme. Tout de suite, je tendis l'oreille près de la porte de la cabine en mordant ma lèvre. J'émis un sursaut à l'entente d'un poids lourd s'écraser durement au sol, devinant rapidement de qui il s'agissait là...
Tyler.
Je n'avais pas compris l'intérêt soudain que ces hommes lui apportaient.
Pourtant, jusqu'ici, il a toujours était un « journaliste » discret.
Je secoua légèrement la tête, décidant, qu'il était temps de mettre sa « demande » à exécution. J'entrouvris très lentement la portière, cherchant l'application " vidéo " sur son cellulaire, pour finalement appuyer sur " enregistrer " .
Mon visage s'inclina légèrement sur le côté droit de sorte à pouvoir mieux observer la scène. Trois hommes entourés Tyler, qui resta cloué au sol sans énonçaient un traître mot. Très vite, mon regard émeraude furent captivés par le plus grand. Des boucles indisciplinés encadraient son visage, quelques unes pendaient d'ailleurs au niveau de sa tempe à cet instant. Les deux autres mesuraient une tête de moins que lui et souriaient tous de façon espiègle, attendant patiemment de jouir face au prochain spectacle qui s'offrait prochainement à eux.
« La petite avertissement du bizu ne t'a pas servie de leçon à ce que je vois.. » Cracha sèchement le bouclé. « Peut-être qu'en t'attaquant physiquement.. » Il écrasa la partie gauche de sa semelle sur le visage de Tyler. « Tu comprendras peut-être mieux ? »
Je plaqua la paume de ma main contre mes lèvres pour étouffer un couinement. Le bouclé poursuit son acte diabolique en gratifiant à Tyler d'un coup de semelle au visage, prenant soin de toucher les endroits sensibles tel que le nez, sa bouche, sa mâchoire et son menton.
Je me figea, les yeux grands ouverts.
Complètement horrifiée face à cette scène.
Je maintenais toujours en hauteur le cellulaire, mes doigts tremblotants légèrement, pour qu'il puisse filmer toute la scène. Me situant à quelques pieds de Tyler, je pouvais entendre ses couinements, qui sonnaient plus comme un supplice qu'autre chose, s'engouffrait avec horreur au creux de mes tympans. Des gouttelettes de sangs perlaient au niveau de ses narines, les gouttes tombant progressivement à ses lèvres, qui se mêla rapidement à sa salive.
Je me sentais complètement inutile.
« Styles, tu ferais mieux de te bouger avant que quelqu'un arrive ! » S'exclama l'un de ses camarades qui fit le guet.
« Navré, mais je ne peux vraiment pas aller plus vite que la musique ! » Déclara-t-il sarcastiquement en roulant des yeux. « Tu sais bien comment est Tommo.. »
« Il se vengera sur les bizus si jamais on prend le risque de le mettre en colère de toute manière ! Donc nous serons épargnés pour le moment ! » Se moqua-t-il.
« Effectivement. » Soupira finalement le bouclé en haussant ses épaules.
Il dirigea cette fois-ci sa grande semelle sur les longs doigts de Tyler, qu'il écrase, celui-ci couina derechef de douleur. Le second étudiant à la chevelure d'un blond platine, jusqu'ici silencieux et mis à l'écart de tout action, entreprit de brutalement le gratifier d'un coup de pied au ventre.
J'émis un nouveau sursaut en mordant instinctivement mes doigts pour étouffer un cri.
« Rho, la ferme ! Tu vas nous faire repérer avec tes cris de mauviettes ! » Cracha-t-il durement, ses petites mèches blondes virevoltant au même rythme que ses gestes.
« Oh, hé les gars ! Il y a le gardien qu'approche là ! » Souffla le troisième étudiant qui avait l'unique rôle du guet.
« Quoi ? » S'écrièrent en choeur le jeune bouclé et son confrère.
« Bordel, vous êtes bouchés ou quoi ? » Rétorqua-t-il sur un ton exaspéré.
L'étudiant au boucle brun fit signe à ce qui je supposais être ses « frères » de fraternité de s'en aller du regard. Ils acquiesçèrent tous sans broncher en déguarpissant à la minute, après avoir soigneusement pris soin de lui indiquer de le rejoindre à une heure précise dans un endroit hors de la fac. Puis, il s'accroupit face à Tyler.
Je ne pouvais donc plus percevoir son visage.
Il titilla quelques laps de secondes le visage de Tyler de la pointe de son index, qui ne tarda pas à réagir dans un faible gémissement de douleur.
« Qui sème la haine, récolte la violence. » Susurra-t-il paisiblement de sa voix rauque avant de se redresser et de passer la porte.
**
Louis Tomlinson.
- à l'écoute - Fitz and the Tantrums - Dear Mr. President.
Deux jours plus tard...
« On tiens les mauviettes ! Les portes d'Omega ne vous seront pas ouvert aussi facilement ! » Sifflai-je face à la ligne de bizu qui couvrait mon horizon. « Oubliez vos douleurs physiques vous n'avez plus que dix minutes à tenir ! » Poursuivis-je en jetant un bref regard à ma montre. « N'oubliez pas qu'une bonne mise en forme vous permettra de franchir victorieusement chaque épreuve donnée ! »
Ils se tenaient tous en poirier en équilibre, du moins essayer, sans évidemment aucun mur pour les tenir en équilibre. Je voyais clairement à leur regard qu'ils étaient tous agacés par cette nouvelle prise de décision de ma part.
Oui, je changeais souvent de décision.
Je voulais un recrutement original, totalement authentique aux couleurs de notre maison et donc sans que leur aîné puissent leur divulguer la moindre information sur les prochaines étapes qu'ils devront subir avant d'intégrer complètement la fraternité. Je m'arrêta face à l'un d'un bizu, m'accroupis face à lui de sorte à pouvoir rencontrer son visage. Je lui adressa un petit sourire alors celui-ci déglutit avec difficulté sa salive.
« À ton tour, maintenant. » Annonçai-je mon sourire ne quittant guère mes lèvres. « Combien de temps dure un bizutage Omega ? »
Je m'amusais volontairement à mêler les épreuves physiques et intellectuelles ensembles.
Ainsi, j'étais sûr de leur véritable motivation vis-à-vis de leur souhait d'intégrer dans la maison.
Ma maison.
« Et bien, je.. Je... » Il semblait hésitant. « Un mois ? »
« Faux. » Dis-je dans un soupir las. « Il dure exactement deux mois sans compter les deux semaines en plus d'intégration. » Le corrigeai-je.
Je me redressa sur mes deux jambes et fit signe à mes acolytes de lui lancer un sceau d'eau glacé. Celui-ci essaya tant bien que mal de tenir sur ces deux bras, s'excusant bien entendu pour sa mauvaise réponse.
C'est ce qui arrive lorsqu'un bizu ne prenait pas la peine d'apprendre sa leçon.
« Fais pas cette tête, bizu. T'aurais pu te recevoir un sceau remplis de glace... » Lui annonça l'un d'un senior. « N'est-ce pas, hein ? » S'adressa-t-il à l'un des bizus couvert de glace à la noix de coco et on éclata tous de rire.
« À toi, maintenant. » Dis-je en m'arrêtant face à nouveau bizu. « Quel est le concept de la mai... »
Je n'eus même pas le temps de finir ma question que mon attention fut tout de suite attiré par l'un des bizus qui s'écroula sur l'herbe verdoyante sur son ventre. Ses bras n'arrivèrent plus à soutenir la totalité de son poids. J'arqua un sourcil et pivota tantôt mon visage à sa direction, m'écriant dans un sourire narquois.
« Vous pouvez remercier, Brian, les bizus. » Lançai-je d'une voix amusée. « Grâce à lui, vous pouvez arrêter de faire le poirier.. » Ils soupirent tous de soulagement en relâchant la pression de leur bras pour atterrir au sol. « Pour commencer une série de quatre-vingt pompes ! » Terminai-je en les prenant tous par surprise.
Je ne fus pas étonné de les voir complètement démoralisé face à ma nouvelle demande, foudroyant tous et sans exception du regard le dénommer Brian.
Ah, j'en connais un qui va très mal dormir ce soir.
Je pouvais clairement percevoir leurs lèvres marmonnaient plusieurs mots incompréhensibles sans jamais trop élevé leur voix. Ce fut évident qu'il s'agissait là de juron et de protestation à mon encontre. Protestation, qui d'ailleurs, ne me sera jamais « jeter » à la figure par peur de représailles. Je roula des yeux en secouant mon visage.
M'avaient-ils tous mentis sur leur dossier d'inscription ?
Moi qui pensais avoir recruté tous les sportifs de haut niveau des meilleurs lycées. Or, leurs comportements négatifs me prouvaient totalement le contraire.
« Je ne me rappelais pas que tu étais aussi cruel avec nous.. » M'intima un étudiant de second année.
« J'ai décidé d'augmenter mon barème de tolérence cette année. » Rétorquai-je en haussant simplement mes épaules.
« Évite de les épuiser jusqu'à demain. Ils doivent encore remplir les tâches que Scott, Harry, Dan et moi leurs ont donnés ! » Plaisanta-t-il et je pouffe.
« Pas ma faute. » Dis-je innocemment et il secoue son visage.
« Oh, j'avais oublié ! N'oublie pas que l'entraînement a était déplacé à dix-huit heures ! » M'informa-t-il et je hoche la tête.
« J'y serais. »
J'étira maladroitement mes bras, puis mon cou, observant mes chers bizus souffrirent physiquement de leur « entraînement » sportif. Alors que je réfléchissais déjà à une nouvelle punition que je pourrais leur attribuer, je sentis les doigts fermes de Dan tapoter mon épaule droit qui me désigna du regard la baie vitrée de la maison. J'arqua un sourcil, intrigué, pivotant mon visage sur ma gauche pour voir apparaître un petit roux maigrichon avec des tâches de rousseurs. Une grande paire de lunette couleur ébène masquait une partie de son visage et son appareil dentaire scintillait aux lueurs du soleil, à chaque fois qu'il ouvrait accidentellement la bouche.
Il fut acosté par deux de mes confrères de la fraternité, puis pousser volontairement. Le maigrichon fit un vol plané sur le ventre à mes pieds, réajustant avec précipitation et maladroitement sa grande paire de lunette et son pantalon. Mes orbes azurés se contenta tout simplement de suivre chacun de ses faits et gestes, pour finalement s'arrêter à quelques millimètres de mes Vans.
Carl.
Un sacré numéro. Je l'ai connu à ma première année dans cette faculté. Il a toujours voulu intégrer notre maison sauf que son profil ne convenait pas vraiment à Omega. Pour compenser ? Il se contentait de jouer les espions dans le journal de la fac, prenait nos cours lorsque l'envie n'y était pas d'y participer.
« Bonjour à toi aussi, Carl. » Commençai-je sur un ton sarcastique, éveillant instantanément les éclats de rires de mes camarades.
« Lou.. Louis ? » Bégaya-t-il en se redressant maladroitement sur ces deux jambes. « Il faut que je te parle, c'est urgent ! »
« Aussi urgent que le fait de jeter à la poubelle tes mocassins modèle crocodile ? » Se moqua Scott qui fut aussitôt valoriser par des tapes amicales au creux de sa main.
« J'imagine que ça doit l'être. » Dis-je simplement en haussant mes épaules. « Je te rappel que ta présence ici est interdit. »
Lui rappelai-je en désignant d'un mouvement de la tête l'une des épreuves du bizutage pour intégrer la maison. Lance grimaça, voir déglutit à la vue de la ligne d'étudiant qui effectuer leur pompe sans broncher pour l'instant. Comme chaque année, les maisons de fraternités sont fermés pendant deux mois entier pour garder leur épreuve physique et intellectuelle confidentielle. Aucun étudiant autre que les bizus n'ont le droit de franchir le seuil de la maison lorsque celle-ci est en plein épreuve.
Au moins, comme ça, les présidents ou les présidentes de la fraternité étaient sur de n'avoir aucune fuite sur leur méthode d'intégration.
« Je sais mais il fallait absolument que je te parle ! » S'exclama Carl qui pivota son visage pour rencontrer le mien, les yeux suppliants.
« Très bien, j'espère pour toi que ça l'est. » Soupirai-je.
J'émis une petite tape amicale contre l'épaule de Scott pour l'indiquer de poursuivre à ma place l'épreuve, emboîtant le pas jusqu'à l'intérieur de la maison sans jeter un seul regard à Carl. Lorsque j'entendis à l'arrière de mon épaule des éclats de rires harmonieuses, je tourna des talons pour jeter un oeil à ce qui se passe. Très vite, je remarqua aussitôt Carl au sol, à plat ventre, la totalité de ses vêtements furent couvert de boue.
Cet imbécile à trébucher dans une flaque de boue.
Un soupir d'exaspération s'extirpa tantôt d'entre mes lèvres, je passa d'une main agacée mes doigts à mon visage, puis leva les yeux au ciel.
Ce garçon était décidément empaillé.
« Carl ! » M'écriai-je impatient.
Il se redressa avec précipitation sur ces jambes, essayant tant bien que mal de retirer les traces de boues qui empreignaient sur ces vêtements. Suite à ça, il accourra jusqu'à moi et je lui tourna le dos pour pénétrer dans l'enceinte de la fraternité.
Nous croisons à notre marche les regards des seconds et troisièmes années, qui suivaient les traces de nos pas avec curiosité jusqu'à une pièce qui nous servaient à la fois de bibliothèque et de relaxation. Je pouvais même entendre les mouvements de leurs semelles martelaient le sol pour nous suivre jusqu'à celle-ci. Je dirigea mes pas jusqu'à la fenêtre carrelée, observant calmement l'horizon. J'espère sincèrement qu'il ne m'a pas fait perdre mon temps.
Comme bon nombres de personnes je détestais par dessus tout qu'on me fasse perdre mon temps.
« Alors ? » Commençai-je en glissant mes mains à l'arrière de mon dos, nouant ainsi mes poignets. « De quoi voulais-tu me parler ? »
« C'est.. C'est à propos d'Harry... » Sa voix diminua progressivement de décibel à cette phrase.
« Est-ce moi ? Ou suis-je en train de devenir sourd ? » J'arqua un sourcil puis jeta un bref regard sur sa direction, il émit un sursaut.
« Je disais que c'était à propos d'Harry. » Répéta-t-il clairement et j'acquiesça.
« C'est mieux. » Dis-je d'une voix amusée.
Je lui jeta de nouveau un regard et celui-ci avait émis un large, voir énorme, espace entre nos deux êtres. Je me contenta simplement de secouais mon visage en souriant. Et comme disait un célèbre écrivain européen dont j'ai été plus ou moins contrains à lire l'ouvrage..
C'est lorsqu'on reste immobile que la peur pousse mieux.
« Et que lui arrive-t-il à Harry ? » Mon regard se porta dorénavant principalement à la fenêtre.
« Il.. Il... » Bégaya-t-il et je roula les yeux le laissant tout de même poursuivre. « Il a était filmé en train de battre à sang Tyler. » Et je me congédie sur place. « Le bruit cours que c'est sa copine l'italienne qui l'a filmé pendant l'ac... »
« Quoi ? » M'écrai-je.
« Le directeur de la fac l'a exclu ce matin, dès l'aube, lorsqu'il a appris ça.... » Je me tourna précipitamment pour pouvoir lui faire face.
« Comment ça il a était ex... »
Et Carl avait disparu, comme s'il s'était volatisé...
Lui et ainsi que la plupart des étudiants qui écoutaient curieusement la conversation derrière la porte.
________________
VACAAAAAAAAAAAANCES ! :D OMG, ENFIN ! Depuis le temps que j'attendais ça ! Et vous aussi j'en suis sûre ;)
Comment allez-vous ? Très bien, j'espère !
Je tiens à vous remercier " It's pure, it's you. " a atteins les 1000 votes et les 11 000 lectures, doux jésus c'est énorme ! Vous êtes vraiment fabuleux/fabuleuses ♥
En ce qui concerne ce chapitre (ou les autres d'ailleurs) vos impressions sont la bienvenue !
Et bien sûr, n'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile en haut à droite ♥
#StayStrong la Zone A plus qu'une semaine et vous êtes " libres " :D
Ps : Je vous invite à faire un tour (si vous ne l'avez pas encore fait) sur => " Seduction's lessons " et me donner votre avis.
Joyeuse pâques,
Des bisoooooous et encore merci ♥♥
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top