Chapitre neuf.

Et me revoilà après une semaine de bac blanc, youhou ! J'en pouvais décidément plus ! Comment allez-vous ? Bien j'espère ? :)
Je voulais vous remercier pour vos famuleux avis, vos votes et bien entendu pour mes 8000K OMG. C'est juste... Ow *-*
En tout cas, j'espère que ce nouveau chapitre vous a plu !
N'hésitez pas à réagir en commentant et en cliquant sur la petite étoile en haut à droite. 

Je vous fais des bisous <3

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Son rire résonna tel une mélodie cauchemardesque bruyamment jusqu'au creux de mes tympans. L'odeur familière de son eau de cologne s'engouffra instantanément à mes narines, asphyxiant agréablement mes poumons. Dire que l'odeur qu'il dégage est infecte serait un mensonge. Immobile, mes yeux fixèrent intensément le fil téléphonique qui se trouvait à cet instant, uniquement à quelques millimètres de mon visage.

Je ravala avec difficulté ma salive, pivotant très lentement sur moi-même, pour affronter le regard de mon interlocuteur... En vain.

Celui-ci stoppa promptement mes mouvements, maintenant mon corps frêle face au carrelage de la cuisine. Vu sa poigne, il ne fallait pas être génie pour constater qu'il s'agissait là d'un homme. Je resta donc stoïque, observant, impuissante, le fil téléphonique s'écrasait prestement au sol, avant d'être broyé par la semelle d'une paire de Vans.

« Et bien c'est trop tard maintenant. » Ajouta-t-il d'un air nonchalant.

Je battis à deux reprises mes cils, jurant avoir déjà entendu ce timbre de voix quelque part.

Mais où ?

Tel est la question.

J'eus un hoquet de surprise en sentant ses bras fermes et robustes serpentaient autour de ma taille, pressant ainsi durement mon dos contre son torse. Je gesticula volontairement pour lui faire comprendre de me relâcher, mais il ne le fit pas, dégageant mon cuir chevelu à l'avant de mon épaule gauche.

« Mais.. Mais qu'est-ce que tu.. » Protestais-je vocalement cette fois.

« Bouge pas. » M'ordonna-t-il.

Et je me fige.

Je pris une profonde et grande inspiration, fermant le temps de quelques laps de secondes mes paupières, que je rouvre, extirpant le trop pleins de souffle qui naviguaient quelques instants plus tôt dans mes poumons. Un court frisson de dégoût traversa lentement, beaucoup trop lentement à mon goût, mon échine, lorsque les bouts de ses doigts se mirent à naviguer le long de mes côtes pour finalement trouver refuge au creux de mes hanches.

Mes paupières s'entrouvrent en deux grosses soucoupes lorsqu'il entreprit de faire glisser la large bretelle à forme carré de ma robe du bout de son nez, afin de dévoiler ainsi l'élastique de mon sous-vêtement.

« Je suis déçu que tu n'aie pas gardée mon petit cadeau.. » La sonorité de son timbre de voix sonnait beaucoup plus aiguë que précédemment.

" Cadeau " ? Je n'eus pas besoin de plus d'information sur cet individu pour comprendre de qui il s'agissait là : du client étrange de Victoria's Secret.

De Louis.

Louis Tomlinson.

Ce fut lorsqu'il s'attendit le moins que j'entrepris de pivoter rapidement sur moi-même, lui faisant ainsi volte-face.

Mes orbes vertes rencontrèrent instantanément ses prunelles glacées.

Je scruta silencieusement chacune de ces traits faciales, enfonçant inconsciemment mon petit être contre le carrelage de la cuisine lorsqu'il restreint progressivement le maigre espace qui séparait nos deux êtres l'un de l'autre.

Le tissus de son sweat effleura à peine la couture de ma robe.

Je pouvais sentir les battements de son coeur cogner à chaque seconde lourdement sa poitrine, lorsque son torse se pressa tel une plume contre mon être, tandis qu'il éleva au ciel son bras droit pour venir plaquer sa paume juste au dessus de mon minois. Machinalement, je le suivai du regard, remarquant bien entendu que sa grande taille surplomber largement la mienne. 

« Je pense qu'il est enfin temps qu'on se présente l'un à l'autre. » Suggéra-t-il doucement en plongeant son regard océan dans les miennes. « Ne crois-tu pas ? » Un sourire effronté anima à cet instant le coin de ses lèvres. « Je suis Louis Tomlinson. » M'informa-t-il sans quitter une seconde son sourire de sombre idiot. « Mais je suppose que, ça, tu le savais déjà. »

Ajouta-t-il d'un air moqueur en faisant clairement allusion à ce qui s'était passé vingt-quatre heures plus tôt.

Je m'empourpre en y repensant, bon dieu, ce coup de tête me suivra décidément à vie !

Je battis doucement mes cils en ravalant ma salive. Mon regard tomba au sol, contemplant sans vraiment une grande importance le fil téléphonique arraché, quittant ainsi volontairement les siens, qui essayait tant bien que mal de décrypter chacune des émotions que mes traits faciales animaient.

Si seulement je pouvais avoir la possibilité d'oublier ce nom.

Son nom.

Je pesta intérieurement face à l'attitude provocante et orgueilleux de mon interlocuteur, finissant par répondre.

« Adriana Rocchietti.. » Mes prunelles dévièrent instinctivement sur Louis. « Mais je suppose que, ça, tu le savais déjà. » Me permis-je de copier ses mots en prenant soin d'émettre la même sonoritée que lui précédemment.

Je faisais bien entendu référence à la fois, où il s'est volontairement permis d'humer mon cuir chevelu, considérant que mon parfum l'avait envoyé sous les tropiques, avant d'annoncer mon nom et prénom de la façon la plus sexy qu'un homme n'a jamais fait jusqu'à présent. Je l'observa pouffer légèrement de rire, puis attraper entre ses dents la courbe inférieure de sa lèvre. Il secoua doucement son visage de gauche à droite, pressant un peu plus son torse contre le mien, éliminant ainsi totalement l'espace qui errait entre nos deux corps.

Ses lèvres trouvèrent rapidement refuge à mon oreille, alors que son souffle, battait chaudement au creux, me provoquant ainsi malgré moi d'étrange sensation de picottement qui naviguait le long de mes bras. Ma petite main se porta doucement à son épaule gauche, que j'essaye de pousser pour éloigner son visage de mon être. Mais, en vain.

Il m'étouffait.

Et il ne daigna même pas bouger d'un millimètre.

Je me congédis, ébahie, au contact de la ligne inférieure de ses dents, parcourant lentement la courbe arrondie de mon oreille jusqu'à ma lobe.

« On ne peut décidément rien te ca... » Susurra-t-il avec sensualité.

« Rocchietti ! Enfin je.. » Le coupa brusquement l'innocente voix de Mindy et elle eut un hoquet de surprise à la vue de notre position inadéquat. « Te trouve... »

Ces derniers mots ne firent qu'un murmure.

Louis entreprit de pivoter son visage pour rencontrer l'individu " x " qui s'était permise de le déranger dans son monologue.  

Les yeux de Mindy s'écarquillèrent tel deux grandes soucoupes, toussotant maladroitement, avant d'ajouter timidement.

« Désolée.. » S'excuse-t-elle dans une grimace. « Je pensais que tu étais.. »

« N'avais-tu pas une surprise pour moi ? » La coupais-je brusquement dans son monologue en profitant de cet instant pour me défaire de l'emprise de Louis.

Celui-ci exerça à l'aide de sa grande main qu'était resté plaquer juste au dessus de mon minois, une pression, s'éloignant instinctivement de quelques mètres de ma personne.

Ce fut lorsque mon bouclier humain s'écarta sur le côté que je pus réussir à percevoir Mindy, d'où je profita rapidement pour lui faire comprendre du regard de me sortir de ce « pétrain ». Je mima entre mes lèvres un " Aide-moi ! " pour préciser cette action, qui sonnait plus comme un supplice qu'autre chose.

Celle-ci compris rapidement et secoua légèrement la tête en brisant le silence gênante qui s'était installée.

« Euh.. Oui ! » Confirma-t-elle finalement. « Ta surprise vient d'ailleurs d'arrivée ! » S'exclama-t-elle sur un ton beaucoup plus enjouée cette fois.

Je remonta dans un petit mouvement d'épaule la bretelle de ma robe, hissant discrètement mes pas sur le côté avant de passer à côté de Louis, qui semblait à cet instant songeur. Il passa vivement le bout de son pouce contre le coin inférieur de sa lèvre, dont-il retrace lentement la courbe, sans quitter un seul instant la vision de mon corps. Je pensais qu'il allait de nouveau " m'agresser " d'une nouvelle façon imprévisible, mais..

Non. Il ne fit rien.

Absolument rien.

Nos prunelles complètement contraste se fixèrent pour la énième fois de la soirée, pour finalement s'en détacher jusqu'à..

Jusqu'à la prochaine fois où l'on aura l'occasion de se recroiser.

Louis Tomlinson.

C'est dans un sourire narquois que j'observa celle que je considérais être comme ma seule distraction de la soirée, quitter la pièce pour s'engouffrer dans une autre. Machinalement, je pince le coin inférieur de ma lèvre lorsque mes pupilles glacées tombèrent de ses épaules à ses hanches, jusqu'à déviait lentement sur son postérieur, dont je remarqua rapidement ces petites rondelles moulaient dans son vêtement à chacun de ses mouvements.

Putain !

Harry ne m'avait pas menti lorsqu'il s'est instantanément mis à faire des éloges sur la gente féminine italienne lors de son retour de son voyage d'Italie.

Des éloges surtout sur leurs attributs plus qu'avantageux.

Lui qui détestait tout autant que moi les italiens à cause de la coupe du monde de deux mille six, semblait tout d'un coup avoir oublié tous nos commentaires péjoratifs à leur sujet.

Je n'ai jamais aimé l'italien de toute ma vie.

- à l'écoute - Tyler Hilton - Our time.

Mon sens auditif fut instantanément attiré par la sonorité romantique qui planait dans la pièce voisine. Cette voix, je la connaissais, comme la plupart des étudiants du campus, de la faculté et même certainement dans d'autres : Conor McAdams. J'entrepris alors, intrigué, de quitter la cuisine pour m'y rendre. Je réussi à peine à franchir le seuil de la salle de séjour, dorénavant bondé de ces couples en carton, qui envahissaient littéralement la pièce de séjour avec leur slow à dormir debout.

Je trouva finalement refuge près du banquet, auquel je remarqua rapidement que les principaux récipients qui contenaient les aliments que je considérais comme « potable » étaient vide. Un soupir d'agacement s'extirpa d'entre mes lèvres et je pivota instantanément mon visage, rencontrant derechef les nombreux tandem qui remplissaient la salle.

Je repéra au loin des boucles blonds flottaient dans les airs, dansant au même rythme que son interlocuteur du mieux qu'elle pouvait : Adriana.

Elle se tenait bien droite, face à lui, ses pupilles intensément vertes fixant timidement les siens. Ses pommettes roses virèrent quasiment au rouge pivoine, j'inclinais légèrement la tête sur le côté de sorte à pouvoir percevoir son interlocuteur en prenant cette nouvelle angle de vision. Ses frêles bras entourèrent fermement son cou tandis que son partenaire les avaient passés autour de ses hanches. Les mouvements de leur pas sont synchronisés, parfois maladroits dû à leur gêne réciproque.Ils dansaient près d'une fenêtre quadrillée, légèrement éloigné de la foule qui étaient complètement compressées à ma droite.

Alors c'était donc ça sa " surprise " ?

« Bonne soirée, capitaine ? » Mon regard se porta automatiquement sur mon interlocuteur à l'entente de ce timbre de voix famillié : Harry. « Désolé de ne pas être passé plus tôt, j'ai eu un petit empêchement.. » M'informa-t-il en me tendant une bouteille de bière.

Un sourire se dessina délicatement au coin de mes lèvres. Un sourire qui m'était propre. J'acquiesça d'un simple hochement du visage ses derniers dires et saisit la bouteille gentiment tendu en le remerciant du regard. Nous entrechoquons instinctivement nos verres avant de le porter tantôt à nos lèvres pour y boire quelques gorgés.

Je sentis le liquide jaunâtre et gazeux s'écroulait avec fluidité le long de mon oesophage, faisant par la même occasion pétillait ma langue et ma gorge.

« Et bien, maintenant que tu es là.. » Commençai-je en reportant mon regard sur la piste de danse, apercevant finalement l'interlocuteur de le belle italienne : Avery. « J'aurais besoin de tes services pour exterminer un insecte. » Je me focalisa cette fois-ci sur le visage d'Harry. « Est-ce que le nom de Tyler... »

« Le journaliste me dit quelque chose ? » Me coupa-t-il dans un rire et je hoche la tête. « Depuis qu'un des bizus Omega a bousillé les données de son ordinateur portable, il est devenu l'ennemi public numéro un des fraternités. » Il haussa ses épaules, poursuivant. « Ce qui est plutôt compréhensible. Aucun président et présidente d'une fraternité aime les fouineurs. » Me confirma-t-il en fronçant le bout de son nez. « Sois en sûr je m'occuperai de lui, Tommo. » Me rassura-t-il. Il plongea ses prunelles vertes dans les miennes, souriant.

« Sans absolument rien me demander en retour ? » Le questionnai-je assez surpris. Harry émit un petit rire en hochant simplement la tête. « Quel âme charitable, comment s'appelle cette fille ? » Son rire décupla avant de secouer son visage.

« La ferme ! » Je souris au coin buvant une nouvelle gorgée de ma boisson. « Et maintenant ? »

« Et maintenant ? » Répétai-je en fronçant le bout de mon nez. « On va pouvoir s'amuser un peu. » Terminai-je en souriant au coin.

« Ah, que ferais-tu sans moi ? » Soupira-t-il d'un air sarcastique en me gratifiant d'une tape amicale contre l'épaule. Je ricane simplement. « Bon. » Il racla légèrement sa gorge, poursuivant. « Et si on changeait cette musique de mauviette, pour une autre de plus.. ? » Un pli ce format au niveau de sa tempe, démontrant un air réfléchis. « Plus... ? »

« Sauvage ? » Suggérai-je finalement et il hocha la tête.

« Exactement ! »

Nous pivotâmes en même temps nos têtes pour rencontrer celui du DJ qui avait l'air de s'amuser autant que nous à cette plate soirée. Ironiquement parlant, bien sûr. J'observa Harry levait bien en hauteur son long bras droit, claquant ses doigts pour attirer son attention. Rapidement, le DJ rencontra son regard.

Il lui a fallut simplement que quelques micros de secondes pour attirer son attention.

Mes orbes bleues se porta à ses lèvres légèrement roses qui lui mima un remix de " What you know " de Two Door Cinema Club. Celui-ci semblait soulagé à sa demande, ne se priant pas la moindre du monde pour changer l'ambiance musicale de la salle.

- à l'écoute - Two Door Cinema Club - What you know (Religion Remix).

Harry et moi ne furent pas surpris que ce changement musicale brusque fut accueillis par des hues provenant principalement des couples. Nous levons tous les deux notre bouteille de bière à moitié consommé dans les airs, tandis que le bouclé s'écria à pleins poumons d'un air enjoué pour mieux les provoquer sous mes éclats de rires.

« Que la véritable soirée commence, les mauviettes ! »

 **

Comme à mon habitude, enfin... Depuis que j'ai décidé de revenir dans une salle de « classe » j'étais en retard.

Rester assis sur une chaise durant des heures a toujours été mon pire cauchemar.

J'avais d'autres occupations.

Bien plus importante, qu'écouter bêtement un professeur déployer ses connaissances, juste pour montrer à quel point il est supérieur aux élèves, puis monter sur ces grands chevaux lorsqu'un perturbateur de pacotille décide de faire son intéressant. Après avoir verrouillé mon véhicule, je me dirigea dans les locaux du bâtiment économique dans une démarche lente et assuré. Mon garde du corps, toujours fidèle à lui-même, se contenta de suivre silencieusement mes pas.

Je tourna des talons pour poursuivre mon chemin, le laissant ainsi seul à l'extérieur de l'enceinte du bâtiment. J'ouvris sans aucun ménagement les portes de l'amphithéâtre, que je laisse bruyamment claquait à mon dos sous les soupirs agacés du professeur. 

Il a suffit seulement de quelques laps de secondes pour que tous les regards soient braqués sur moi.

Je haussa simplement mes épaules face à ce trop plein d'attention, graviant une à une les marches de la salle dans une démarche qui m'était propre. Mon regard croisa le temps de quelques micros de secondes celle de la belle italienne, qui dévia promptement ses prunelles vertes sur le projecteur lorsque nos yeux se recontrèrent.

Un sourire de sombre idiot ne put s'empêcher de se dessiner au coin de ma lèvre.

Je secoua de gauche à droite mon visage, me dirigea instinctivement vers la rangée où elle se trouvait. Je me hissa en sandwich entre les longues tables horizontales pour finalement atteindre la chaise vide situait à ses côtés.

« Bonjour, ma beauté. » Lui soufflais-je agréablement à l'oreille en prenant place.

Elle m'ignora.

Ses prunelles restèrent concentrés sur le vidéo projecteur que l'enseignant avait pris soin de projeter pour le cours. Je racla légèrement ma gorge pour lui faire comprendre que c'est à elle que je m'adressais, mais en vain. Je roula des yeux mais ne m'avoua pas vaincu pour autant.

« Tu es partie tellement vite hier soir qu'on a même pas eu le temps de clore notre discussion. » Ajoutai-je en pivotant mon visage pour rencontrer le sien.

« Quel discussion ? » Ses mots ne firent qu'un murmure.

« Oh, tu sais.. » Soufflai-je avec sensualité en effleurant lentement du dos de mon index le long de son frêle bras dénudé par son débardeur. « Celui du.. »

« Je sais ce que tu as fais. » Me coupa-t-elle dans mon élan

Elle pivota son visage pour enfin rencontrer le mien.

Je stoppa brusquement mon geste, mes iris azurés furent absorbés par ses pupilles vert d'eau scintillante.

« C'est toi qu'a saccagé la chambre d'Avery. » M'accusa-t-elle dans un regard assassin.

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