Chapitre dix-sept.

Deux heures trente-cinq.

Et je n'arrivai toujours pas à fermer l'oeil !

Je soufflai exagérément et roulai sur mon matelas de sorte à me tourner dos à mon réveil. J'étais exténuée. Pas seulement dû au fait que j'ai dû préparer plusieurs bols de petits encas aux garçons ce soir, mais également dû à cette indéternable lutte contre moi-même pour comprendre ce que ce maudit Louis Tomlinson avait en tête. 

Finalement, après plusieurs minutes où je pensais ne plus en voir la fin, mon cerveau se déconnecta tout seul, me plongeant ainsi dans un lourd et profond sommeil.

Quatre heures cinquante-cinq.

Je grognai de frustration en voyant que mes plusieurs tentatives pour m'endormir n'ont fait qu'échoués jusqu'à maintenant. Je décidai donc de jeter un coup d'oeil à Gwen qui dormait comme un bébé et je me mît soudainement à l'envier.

« Celui de lire en toi comme dans un livre ouvert. » Et j'étais sûre et certaine que mes pommettes devaient rosir à cet instant. J'agitai mon visage de gauche à droite et essayai tant bien que mal de chasser ces maudites paroles hors de ma tête, mais à force de m'agiter dans tous les sens mon postérieur fini par rencontrer le sol dans un grand " BOOM ! "

« Aoutch ! » Marmonnai-je dans une grimace.

« Mh... » Gémit Gwen légèrement irritée. « Bordel, Rocchietti on peut savoir ce que tu fou à... » Elle jeta un rapide coup d'oeil sur l'horloge. « Presque cinq heure du mat ? »

« J-je.. » Je me mis à jouer avec mes doigts. « Je suis tomber du lit... » Même s'il faisait sombre j'imaginai bien Gwen roulait des yeux à cet instant.

« T'es vraiment qu'une idiote, Adriana. » Je levai les yeux au ciel et grimpai de nouveau dans mon lit et essayai coûte que coûte de m'endormir.

Sérieusement qu'est-ce qui m'a prit de demander à Louis dans quel domaine il n'excelle pas ?

Gwen a raison.

Une idiote, Adriana ! Tu n'est qu'une idiote !

- à écouter - Marianas Trench - Cross my heart.

« Bonjour à vous, citoyens d'Albuquerque ! Comme vous pouvez le constater par le hublot de votre fenêtre c'est une mâtinée totalement pluvieuse ! Donc nous vous conseillons fortement de sortir avec vos parapluies avant de finir tremper jusqu'aux os ! Mais n'ayez crainte, cet après-midi le temps se réchauffera, ce qui vous laissera la liberté de vous balader dans les nouvelles attractions de la fête forraine. Vous êtes bien sur 101.14 FM Pop fusion et vous écoutez Marianas Trench. »

Comme si j'ai eu besoin d'un réveil pour me lever aujourd'hui.

Deux heures plus tard...

« ... Et vous avez pas intérêt à vous défiler cette fois-ci ! » Me réprimanda Gwen en saisissant mon avant bras. « Ad, tu m'écoute ? » Je hochai briévèvement la tête.

« Tu veux que Mindy, Tyler, Mark et moi vienne écouter ton nouveau poème ce soir, c'est ça ? » Elle acquiesça d'un mouvement de la tête pour confirmer mes dires. « Tu vois que j'ai écoutée ? » Dis-je fièrement, ce qui l'a fit rouler des yeux.

« Donc je suppose que tu vas venir ? » Mes paupières s'entrouvrent alors que mon cerveau cherchait un échappatoire.

« J-je.. » Bégayai-je et fini par désignait un point imaginaire qui se trouver derrière Gwen. « Regarde, c'est Betty ! » Hurlai-je sans vraiment le vouloir.

« Où ? Où ça ? » S'écria-t-elle en se tournant.

Et je profitai que Gwen se tourne dos à moi pour rapidement m'éclipser très loin d'elle.

Bon sang ce que je haïs la poésie !

**

« Alors comment ça se passe avec le monstre ? » Me taquina Tyler alors que je m'affalai, exténuée de ma course sur le ventre sur son matelas.

Louis m'avait encore demandée de lui faire ces courses...

Enfin, si on peut appeler ça des courses.

Il m'avait confiée la tâche de prendre les commandes de ces frères de fraternité et ainsi que des bizus - qui fut au passage très long - et j'ai dû attendre au comptoir du McDonald face à une caisse vide un peu plus d'une heure que chaque commande soit prête.

Ce n'était pas pour rien qu'on considérait les hommes comme des porcs.

Seigneur, ils mangeaient pour dix !

Car oui, plusieurs d'entre eux ne se contentait pas d'uniquement que de deux commandes, mais de quatre commandes par personne. Ma pauvre carte de crédit s'est presque brisée en deux au totale de tous ces menus.

« Tout ça c'est de ta faute ! » Grognai-je contre son oreiller.

« Je sais, je suis désolé Rocchietti c'est juste que... » Je me redressai en tailleur sur son matelas.

« Et blah, blah, blah ! » Le coupai-je puérilement. « Pour supprimer un souverain, il faut tout d'abord exterminer ce qui fait de lui un homme puissant en passant par ces sujets les plus inutiles jusqu'à ces catins, s'il en a bien sur, qu'il considère comme la prunelle de ses yeux... » Repris-je mot à mot ceux de Tyler. « Plus des têtes tombent, plus sa force diminuera... » Tyler ne m'arrêta pas, assumant pleinement ces dires. « Et c'est lorsqu'il se retrouvera sans défense qu'on attaquera fort, , où sa fait mal.. » Je marqua une courte pause. « Soit son château qui n'est autre que son seul héritage et qui fait encore de lui un homme important. »

« Wow.. » Tyler m'applaudit les paupières grandes entrouvertes. « Ta vachement une bonne mémoire, Rocchietti ! C'est exactement ce que j'allais dire ! » Me complimenta-t-il et je levai les yeux au ciel, en même temps il me l'a tellement répété. « Non, je t'assure tu pourrais même faire prof d'histoire ! » Et je pouffe de rire en secouant la tête. « Non, je te jure ! » Il sourit. « T'es sûre que tu ne t'aie pas trompée de filière ? »

« Oh, la ferme et dis-moi quel heure il est ! » Tyler jeta un coup d'oeil sur sa montre. « Il est presque six he... »

« Oh merde ! » Je bondis hors du lit, puis saisit mon sac dans la volée avant de m'échapper. « Il faut que j'y aille, on se voit plus tard ! Bye ! »

Je claquai la porte avec précipitation et traversai à une vitesse éclair le couloir. Je dévalai rapidement les escaliers jusqu'à parfois heurter l'épaule d'un mâle dominant. Heureusement pour moi, il ne s'agissait pas là d'Avery. Je pris un raccourcis en coupant à travers champs, ce qui me mena directement jusqu'au terrain de football de la faculté.

Juste à temps !

L'entraînement venait tout juste de débuter.

- à l'écoute - Cobra Starship - Nice guys finish last.

Après avoir lâchée un soupir de soulagement, je pris place sur la troisième rangée des gradins. Mes orbes vertes se portant ainsi principalement au coeur du terrain.

Très vite, je remarquai une masse masculine se déplacer dans une seule et même direction, les cris du coach m'indiquai très vite qu'ils devaient trottiner derrière les lignes blanches du terrain, sans bien entendu arrondir les angles à leur risque et péril. À chaque coups de siffler, ils devaient dévier sur de nouveaux échauffements tel qu'effectuer des pas chasser, des montés de genoux, des talons fesses, avant de tourner des talons pour reproduire le même schéma en sens inverse.

Puis, ils enchaînèrent par des étirements basiques soit celui de leur membre, de leur poignet, de leur cheville, de leur hanche ou encore de leur cou.

C'est lorsque le dernier coup de siffler retentit que leur coach leur permis de mener dorénavant librement leur échauffement comme bon leur semble. Ils étaient tous essouflés et exténués, mais tenaient relativement le coup. Rapidement, je remarquai que la plupart des joueurs venaient tous de la fraternité Omega. Mes iris émeraudes trouvèrent bientôt Louis qui poursuit toujours aussi sérieusement son entraînement.

Il s'était isolé avec deux de ces coéquipiers, près de la cage, les trois étaient répartis en un triangle isocèle. L'un des joueurs avait en sa possession une balle, qu'il s'amusa vivement à le jongler d'un genou à l'autre, avant de tirer dessus dans une passe longue vers Louis qui le rattrapa sans difficulté dans un saut et la balle s'entrechoqua contre son torse. Il imita le premier joueur avant de tirer à son tour d'un coup puissant sur la balle qui fut arrêté par le troisième joueur et ainsi de suite.  

Le bruit perçant du siffler retentit une nouvelle fois.

« Cinq minutes de pause ! » S'épouma le coach. 

« Allez les Isotopes, youhou ! » S'écrièrent en choeur un groupe féminin en tapant des mains.

Je pivotai automatiquement la tête à l'entente de cette masse de voix féminine...

Les cheerleaders. 

Elle aussi s'entraînait sur leur chorégraphie pour le prochain match des Isotopes. Elles occupaient la partie extérieure du terrain, un poste de musique sans fil logeait le banc qui servait en général aux joueurs remplaçants.

C'est en entendant le siffler du coach retentir qu'elles décidèrent de prendre également au même moment leur pause. Elles se réunirent en cercle, se murmurant des mots que je n'arrivais pas à percevoir, mais que je pus tout de même comprendre le sujet principal lorsque la plupart d'entre elles se tournèrent vers les joueurs sur le terrain qui remontèrent progressivement le terrain pour chercher de quoi s'hydrater.

Elles finirent par s'esclaffer avant de sautiller sur place, totalement excitée. Je clignai des yeux d'incompréhension que je reporte finalement à l'horizon, croisant instantanément ceux de...

Louis.

Comme à chaque fois que nos regards se rencontrèrent, j'avais toujours eu cette impression que ces iris glacés arrivèrent à pénétrer les miennes. Je me congédie sur place, alors qu'il me gratifia d'un sourire, dirigeant nonchalamment ces pas jusqu'à moi.

« Louis ! » Mais il fut aussitôt contrains de stopper ces pas.

Très vite, je reconnus la jeune étudiante par sa chevelure de feu. La belle sautilla jusqu'à lui, une serviette et une bouteille d'eau fraîche à ces mains. À l'entente des premiers syllabes de son prénom, Louis tourna son visage pour lui faire volte-face.

Dieu merci, je savais déjà que je n'allais pas lui acheter à boire ou quelque chose d'autre.

Celle-ci lui tendit la serviette, ainsi que la bouteille fermement, comme habituée aux négligences de monsieur. D'ailleurs, Louis ne s'en plaignit pas, il saisit entre ces fines doigts la bouteille d'eau fraîche qu'il ouvre, avant de la porter à ces lèvres pour y boire quelques gorgés. L'étudiante au cheveux de feu l'observa, ou plutôt, semblait attendre qu'il ait fini pour récupérer la bouteille. Une fois hydraté, elle s'apprêta à se placer sur la pointe des pieds afin d'éponger les gouttelettes de sueurs qui perlaient à son front.

Pourquoi ne prenait-il pas elle comme " esclave " personnelle ?

Elle semblait beaucoup plus compétente que moi.

Je gémissai déjà intérieurement de frustration à la pensée de le servir de nouveau avant d'arquai un sourcil interrogateur lorsque Louis stoppa aussitôt la jeune femme, chose qui semblait clairement la surprendre et moi avec. Il se contenta simplement de récupérer la serviette entre ces fines doigts et poursuivre dans des pas assurés son chemin jusqu'à moi, sans même prendre le temps de la remercier ou quoique ce soit d'autre.

Que devrais-je faire ?

Descendre de mon pied d'estrade ?

J'entrepris donc de suivre mon instinct en descendant les marches des gradins pour le rejoindre, l'attendant derrière la ligne blanche du terrain. Louis arriva rapidement jusqu'à moi, le sourire au lèvre. Il me lança dans la volée la serviette au visage dont j'eus aussitôt le réflexe de le rattraper en clignant des yeux.

« Qu'est-ce que... » Je n'eus même pas le temps de le questionner qu'il m'ordonna sur un ton ferme, en essayant de camoufler son air taquin.

« Éponge-moi. » 

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*rire machiavélique* Alors ? Vous le trouvez toujours aussi mignon Louis ? #sors

AHHHHHHHHHHHHHHHH 30K et presque 2000 votes vous êtes des ouf, vous le savez ça ? :') Je vous aimes comme des gros chamallow trop chou *o* (n'importe quoi, je sais) c'est sûrement le soleil - ou - un coup de soleil.... Rhalala, je suis troooooop contente. Je sais que je me répète mais merci 97897898798 de fois pour vos votes et commentaires, continuez ainsi ça me fait vraiment plaisir *-*

Il n'y a aucun doute là-dessus ces vacances commencent trèèèèèès bien :D
Je vous embrasse fort ♥

Ps : Marianas Trench a écouté sur le côté => :) , why ? Parce que ce groupe déchire la patate *-*

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