Chapitre dix-huit.

J'essayai tant bien que mal de garder le plus possible mon sérieux, mais finalement fini par rejeter mon visage en arrière et éclata littéralement de rire.

En plus d'être intelligent, beau et bon cuisiner...

Louis était également un sacré farceur.

« Tu.. » Commençai-je en le pointant du doigt. 

Je portai une main à mon ventre dont je me mis à caresser pour soulager la douleur qui s'était répandue dû à mes éclats de rires, séchant les deux gouttelettes de larmes qui avaient perlés le coin de mon oeil droit.

« Tu n'aurais pas été clown dans une autre vie toi par le plus grand des hasards ? » Le questionnai-je finalement après avoir repris mon souffle.

« Clown ? » Répéta-t-il en arquant un sourcil.

« Ce.. » Je plissai mes paupières et le regardai incrédule. « Ce n'était pas une blague ? »

Et je me figeai complètement lorsqu'il me donna aucune réponse.

Je décidai de porter mes orbes vertes à son visage neutre, sans expression. Je battis des cils lorsque celui-ci continua de me fixer, comme si je venais d'une autre galaxie avec ces globuleux yeux bleues, attendant - très certainement - que je réagisse, me réveille et fais finalement ce qu'il me demande.

Je ravalai avec difficulté ma salive.

Oh non...

Louis ne blaguait pas.

« NON ! » Hurlai-je en lui jetant sa serviette au visage.

Il était hors de question que je lui éponge ces maudits sueurs !

Et ma fierté on en fait quoi alors ?

« Et moi je dis que oui. » Rétorqua-t-il en me plaquant la serviette contre mon buste. 

« Et moi je dis que non. » Répliquai-je instantanément en lui arrachant sa serviette des mains pour le plaquer contre son torse.

« Oui. »

« Non. »

« Oui. »

« Non. »

« Oui. »

« No... »

« Très bien, tu l'auras voulu dans ce cas. » Dit-il finalement en haussant d'un air nonchalant ces épaules.

Mon beau seigneur, qu'est-ce que ce malade avait en tête encore ?

Il me tourna le dos et porta ces mains à ces lèvres dont-il forma tout autour de sa bouche un cercle. Mes paupières s'entrouvrent lorsque je réalisai ce qu'il s'apprêtait à faire, je décidai de me placer face à lui avant d'agitai dans tous les sens mes bras.

« Hé, les gars !? Vous connaissez tous Ave.... »

« Wo, wo, wo. » Hurlai-je en lui pinçant aussi fort que je le pouvais son bras gauche.

« Ow ! » S'écria-t-il dans un sursaut.

« On peut savoir qu'est-ce que c'était que... » Je pris soin d'effectuer des guillemets à l'aide de mes doigts. « " Ça " ? » Je portai mes mains sur mes hanches et le regardai sévèrement.

Et Louis poussa un éclat de rire.

Je battis des cils, littéralement confuse.

Je rêve ou il était en train de se moquer de moi ?

« Rien du tout. » Chantonna-t-il innocemment en se tortillant les sourcils. 

« Ta voulu volontairement me dévoiler ! » Hurlai-je ne le pointant d'un doigt accusateur. 

« Hé, tu n'as qu'à faire ce que je t'ai demandé. » Se justifia-t-il en haussant ces épaules.

Je pris une très grande et profonde inspiration, clos le temps de quelques laps de secondes mes paupières, que je rouvre, avant de doucement expirai l'air toxique qui errer dans mon corps.

On se calme Adriana, on se calme.

« TOMLINSON ! » Je faillis frôler la crise cardiaque au son strict de la voix du coach. « Quand tu auras fini de jouer au jolie coeur pense aussi à nous rejoindre sur le terrain ! » Lui fis remarquer son entraîneur ce qui fit rouler les yeux de Louis. 

« Vous ne pouvez que vous en prendre à... » Et Louis osa ME pointer du doigt, ce qui me fit entrouvrir en " O " mes lèvres, choquée. « Elle, coach. » Il me gratifia de son satané sourire d'imbécile heureux. « Elle ne veut pas s'occuper de moi. » Ajouta-t-il en prenant soin d'émettre une voix de bébé que j'aurais pu dans une autre vie trouver ça adorablement mignon. 

« Oh, sois mignonne ma jolie, fais donc ce qu'il te demande qu'on puisse enfin récupérer notre capitaine. » Sa voix sonnait beaucoup comme un supplice qu'un ordre. 

Je rêve ou son propre coach ne cherche même pas à le contredire ? 

Je levai mon regard pour me retrouver face à un Louis qui me gratifiais d'un sourire encore plus grand que le précédent et c'est dans un soupir de désespoir que je décidai de saisir la serviette de Louis, avant de m'avancer de quelques pas de sorte à me retrouver à seulement quelques pouces de lui.

Évidemment, il a fallut aussi que je sois petite.

« Louis est-ce que tu pourrais te baisser ? » Marmonnai-je dans une toute petite voix.

« Pardon ? » Il le fait exprès en plus ! « Je n'ai pas.. » Il inclina son oreille un peu plus près de mes lèvres et je me contenais au mieux que je pouvais pour ne pas lui tirer les oreilles. « Entendu. »

« Pourrais-tu te baisser ? » Haussai-je un peu plus le ton cette fois-ci. « Je suis trop petite pour atteindre ton visage. » Et je ne sais même pas pourquoi je me justifiais.

« Non. » Est-ce qu'il se fiche de moi ? « Car je n'ai pas entendu un " s'il te plaît " . » Et ma mâchoire tomba littéralement au sol.

Je serrais aussi fort que je le pouvais la serviette entre mes doigts et baissai le temps de quelques micros secondes la tête. Une fois encore, je fermai délicatement mes paupières et pris une très grande inspiration, avant de doucement expirai.

J'ai bel et bien l'impression que Louis a envie de jouer avec mes nerfs aujourd'hui...

Et ça marche !

J'étais littéralement en train de perdre patience.

                      TUER LOUIS - RÊVE UN

« Espèce de sale petit... » Grognai-je entre mes dents en sentant mon visage surchauffer de colère.

J'avais l'impression de me « battre » avec l'un de mes frères.

Je relevai soudainement ma tête pour lui faire face, la tête haute et décidai de le prendre par surprise en bondissant sur lui comme une sauvage. 

Louis entrouvrit grand ces yeux, complètement surpris par mon audace. Il n'eut donc pas le temps de rapidement réagir - ou même - de faire quoi que ce soit d'autre qu'il tomba sur son postérieur avec moi, ayant subit un atterrissage " confortable " étant tombé à califourchon sur lui.

Je le contraignais à ouvrir grand la bouche avant de le forcer à manger sa fichue serviette.

« Et prend ça espèce vilain et méchant arrogant monstre ! » Je lui enfonce un peu plus la serviette. « Et ça ! » Encore un peu plus. « Et ça ! » Et encore. « Et ç.. »

Des claquement de doigts me fit instantanément revenir à la réalité.

Je secouai mon visage de gauche à droite avant de battre mes cils et de rencontrer deux pairs de yeux bleues qui me regarder avec curiosité.

Oh non, il était pas malheureusement en train de s'étouffer avec sa serviette !

J'effectuai une petite déçue et gémis intérieurement de frustration.

« Le coach attends son capitaine. » Me pressa-t-il alors que j'émis un nouveau gémissement de frustration. 

« Louis peux-tu te baisser, s'il te plaît ? » Demandai-je d'une voix las en roulant des yeux ce qui le fit pouffer de rire.

« Bien sûr, ma beauté. » Répondit-il d'une voix enjouée. « C'est si gentiment demandé ! »

Je levai les yeux au ciel et soufflai bruyamment pour lui faire comprendre à quel point c'était un véritable corvée de « m'occuper » de lui. 

Lorsqu'il s'abaissa à ma hauteur, je pus plonger mes prunelles vertes droit dans ces yeux et me laissai le temps de quelques laps de secondes me noyer dans le bleu turquoise au reflet légèrement sombre de ces pupilles couleur océan. 

À croire qu'ils ont la possibilité de varier dans toutes sortes de « bleu » selon les reflets du soleil ! 

Je m'empressai de rapidement couvrir son visage avec la serviette, masquant bien entendu au passage ces prunelles absorbantes, épongeant toute trace de sueur qui avait inondé son visage huileux.

Une fois fini, je me retirai et émis un petit pas à reculons.

« Voilà, content ? » Soufflai-je en lui tendant sa serviette pour qu'il a reprenne.

« Garde-le. » Dit-il en passant à côté de moi afin de rejoindre son équipe, mais Louis s'arrêta à mi-chemin, pivotant à demi son visage. « Tu risque d'en avoir encore besoin tout à l'heure. » Il me gratifia d'un clin d'oeil en riant avant de poursuivre sa route.

 Pourquoi mon rêve ne peut-il donc pas se réaliser ?

**

J'éteignis le feu, puis retirai le couvercle de la casserole à spaghetti avant de la soulever et déverser tous le contenue dans une passoire. Je sortie une assiette afin de déverser une bonne portion de pâte, que j'asaisonne d'une sauce au roquefort et de parmesan.

Et si je rendais le repas de Louis un peu plus épicé ?

Oui, comme vous avez pu le deviner, je fus victime de chantage encore une fois. Après être rentrée de l'entraînement, Louis ne m'a même pas laissée un moment de répis qu'il m'a demandée de lui faire à dîner.

J'ai donc décidée de lui faire des pâtes.

J'esquissai malicieusement un sourire et me mis donc à chercher de partout s'il y avait du piment dans chaque placard de sa cuisine de fraternité : absolument rien. Je fis la moue et jetai un coup d'oeil sur le comptoir où je remarquai du poivre moulu. Je le saisis et décidai alors d'en verser un bon paquet sur sa portion de pâte, tout en prenant soin de jeter un regard dans mes alentours. C'est en toute innocence que je replaçai correctement là où le produit était avant de bien mélanger les pâtes avec une fourchette.

Je me dirigeai jusqu'au salon pour retrouver le « maître » de maison, plaçant son assiette sur la table basse.

« Ta oubliée de m'ammener ma biè... » Il n'eut pas le temps de finir qu'on sonna à la porte. « Et bien ? » Me " réveilla-t-il " en claquant ces doigts. « Qu'attends-tu pour aller ouvrir ? »

J'ignorai autant que je le pouvais son caractère infecte et me tournai dos à lui. Je fermai un court instant les yeux, pris une profonde et grande inspiration, avant de doucement expirai. J'emboîtai ensuite mes pas jusqu'à l'entrée de la maison de fraternité que j'ouvre, tombant nez à nez face à une masse capillaire sombre parfaitement discipliné en houpette et une odeur d'Axe totalement familière me frappa.

Sans réellement me rendre compte, je me mis alors à silencieusement le contempler. Il portait un jeans slim à coupe cigarette de couleur noir, un t-shirt à l'effigie d'un groupe de rock " Oasis " sous sa veste en jeans brute. Je remarquai une fumée blanche jaillir au niveau de son bras droit. Je décidai donc de dirigeai mes prunelles vertes à sa main droite, où le filtre brun d'une cigarette était coincée entre son index et son majeur.

Un nuage de fumée blanche se répandis soudainement dans les airs, m'obligeant à agiter aléatoirement ma main dans un toux afin de chasser la fumée.

« Désolé... » Dit-il en écrasant sur le goudron d'une semelle sa cigarette consommée. « J'étais pourtant sur que c'était la bonne mai... » Ajouta-t-il en redressant son visage pour rencontrer le mien et ces yeux s'entrouvrent. « ...son. » Termina-t-il dans un souffle si bas qui nous donna presque l'illusion d'être devenu sourd.

Un doux sourire vint instantanément se dessiner au coin de ces lèvres alors que je sentie mes pommettes légèrement se teinter d'une couleur vive, lorsque le peu de souvenir que j'avais de lui inonda mes pensées.

« Comment on se retrouve. »

______________

AHHHHHHHHHH 33K ET 2K VOTES MES POULETTES, OMG OMG VOUS GÉRER LA PATATE DOUCE MEEEEERCI :D

Nouveauté => Comme Adriana va servir Louis jusqu'à ce qu'elle trouve les 5000 copies de sa lettre, j'avais pensée à faire des flash " rêves " de comment elle pourrait le tuer de plusieurs façons, vous voyez ? N'hésitez pas à me dire dans les commentaires si vous voulez que je poursuive ces flash ou que plutôt vous préférer que je les supprime parce que ça vous embrouille trop....

Je vous fais de gros bisous ♥

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