Chapitre dix.
Un mois plus tôt...
- à l'écoute - New Found Glory - It's not your fault.
Mes doigts pianotèrent distraitement contre la bordure de ma table, impatient, que ma boisson n'arrive enfin à ma table, tandis que mes pupilles couleur glace scannèrent minutieusement la salle avec curiosité. À l'entente des acclamations du public, mes yeux se stoppèrent sur la scène quelques secondes plus tôt vide, où je pouvais désormais maintenant voir Conor McAdams prendre place sur un tabouret, sa fidèle guitare acoustique attachait à son bras.
Oui, Conor McAdams, la vedette dans le domaine musicale de la faculté.
Et pas que dans la notre d'ailleurs.
« Qu'est-ce qu'on s'ennuie, bon sang ! » Grogna Harry comme un enfant en se laissant littéralement avachir sur son siège.
« Tu ne peux qu'en prendre qu'à toi-même. » Crachai-je en roulant des yeux. « Si.. »
« Je n'avais pas stationné ta voiture n'importe où la fourrière ne l'aurais pas embarqué ! » Poursuivit-il dans un soupire. « Et blah, blah, blah ! » Enchérit-il en secouant son visage dans tous les sens. « Je pense l'avoir compris, Tommo. Tu n'as pas cesser de me répéter les faits depuis le moment où je te l'ai appris ! »
« Et bien peut-être que si... »
« Et voilà vos boissons, les garçons. » Intervint la serveuse en posant l'un en face de l'autre nos verres.
Je préféra me taire à son arrivée, me contentant de sourire aussi bêtement qu'Harry le faisait en ce moment même. Je leva mes yeux bleues à son visage, qui fut instantanément confronté à deux paires d'iris scintillante de couleur émeraude. Ses cheveux brun fut attaché en queue de cheval, dévoilant ainsi un visage fin et doux. Ses pulpeuses lèvres roses nous offris, très certainement comme à chaque client, un chaleureux sourire.
« Autre chose ? » Nous questionna-t-elle et Harry et moi secouons négativement la tête et elle s'éclipse.
« Belle poitrine. » Complimenta-t-il en haussant ses épaules. « Enfin, pas aussi belle que celle des italiennes si tu veux mon avis ! » Se corrigea-t-il en me gratifiant d'un clin d'oeil.
« Ah ? » J'arqua un sourcil, étonné. « Et depuis quand es-tu un adepte des italiennes toi ? » Il haussa ses épaules, passant vivement ses doigts dans sa chevelure bouclée.
« Depuis que j'ai passé de merveilleux vacances en Italie... » Il mord le coin de sa lèvre. « Que j'en ai presque oublié le foot. » Il rit légèrement. « Et je peux t'assurer que tu penserai la même chose que moi en ce moment même si tu oubliais toute la rancoeur que tu as sur eux à cause de ce sport. » Je me mis à rire à mon tour. « Tu devrais essayer, Tommo ! » Me suggéra-t-il dans un clin d'oeil.
« J'y penserai, oui. » Je saisis ma bouteille de bière que je lève. « Allez ! Trinquons à cette nouvelle année ! » Harry leva à son tour sa bouteille de bière qu'il entrechoque contre la mienne.
« À cette nouvelle année ! »
Nous buvons tous deux une bonne grande gorgée de nos bières, plongé dans l'ambiance musicale que Conor avait pris soin de nous embarquer. Nos langues savourèrent pleinement le contact frais et gazeux de nos boisson, qui s'écroulait avec fluidité à nos gorges jusqu'au long de nos oesophages.
Enfin, ça, c'était avant que Harry ne décida par pulsion par tout recracher.
J'observa les sourcils froncés les pluies jaunâtres s'expulsaient à une vitesse folle d'entre ses lèvres, pour atterrir tel des météorites sur la surface centrale de notre table. Harry plaqua sèchement sa bouteille de bière près de la bordure, en toussotant. Son dos fut légèrement incliné en avant, tandis que sa main libre cogna violemment à deux reprises son torse de sorte à stopper ses toux.
« Qu'est-ce qui t'arrive, mec ? » Me moquai-je en ricanant, pensant qu'il a très certainement du apercevoir un fantôme.
« C'est lui ! » Harry me pointa du doigt l'entrée du cyber café. « C'est lui qu'à saisit ta voiture pour l'embarquer dans cette putain de fourrière ! »
Je plissa à deux reprises mes paupières, mes pupilles ne tardèrent pas à suivre son index, qui me dévoila la silhouette d'un assez grand gaillard à la chevelure sombre, noir corbeau, qui maintenait fermement entre ses doigts un livre de médecine. Celui-ci avait pris place sur un comptoir, loin du peuple, loin de nous, ouvrant calmement son livre de médecine pour y parcourir les lignes comme s'il s'agissait d'un livre de littérature.
Son profil gauche me suffisait amplement pour reconnaître de qui il s'agissait là...
Avery Jones.
- à l'écoute - Wolfmother - Joker and the thief.
Ma mâchoire se contracta alors que mes doigts resserrent leur étreinte autour du verre ma bouteille de bière.
« Il semblerait que notre futur médecin va avoir besoin d'une bonne leçon. » Crachai-je en reportant instantanément mes prunelles sur mon ami. « Appelle les bizus et dis leur que leur prochain mission pour pouvoir passer à l'étape suivante est de saccager le dortoir d'un certain Avery Jones. » Harry s'exécuta en me gratifiant d'un sourire complice.
« Tes désirs sont des ordres, Tommo. »
Nous pouffons de rires, entrechoquons une nouvelle fois nos bouteilles de verres avant de cette fois-ci boire cul sec.
Aujourd'hui.
Adriana Rocchietti.
Je continua de le fixais de mon regard assassin, attendant, voir exigeant une réponse de sa part. Mais en vain.
Son regard dévia comme par le plus grand des hasards sur le projecteur, alors que dorénavant, Louis s'amusait à faire rouler le coin inférieur de sa lèvre entre ses dents, que je constata parfaitement blanche.
« Tu bluffes. » Cracha-t-il finalement dans un demi-sourire.
Et il a raison.
Je déglutis intérieurement face à sa perspicacité, mais essaya tout de même de ne pas trop le démontrer. Mes prunelles émeraudes analysèrent silencieusement, voir minutieusement chacune des traits de son visage, de marbre, dont je le reconnais, m'ait assez difficile de percevoir ne serais-ce qu'une once d'émotion.
Seul un sourire d'imbécile heureux était plaqué à ses lèvres à cet instant.
J'émis un battement de cil, soulevant ma lèvre supérieure pour pouvoir riposter, mais le timbre de voix de mon professeur d'économie nous interrompit aussitôt.
« Dites-moi vous deux ? Souhaiterez-vous que je vous apporte le café et une viennoiserie pour accompagner votre discussion ? » Je m'enfonça progressivement dans mon siège, essayant de me faire plus petite que possible. « Ou bien est-ce que l'un de vous deux pourraient-ils m'éclairer sur le sujet dans lequel nous sommes en train de traiter ? »
« Et bien... » Balbutiais-je nerveusement.
« Vous n'avez entamé aucun sujet, monsieur. » Me coupa brusquement Louis d'un ton assuré. « Vous étiez juste en train de parler de la compétitivité des prix de vos entreprises fictifs. » Termina-t-il en affichant son fidèle sourire dédaigneux.
Sérieusement ?
Il était réellement en train d'écouter le cours ?
La sonnerie qui annoncer la fin du cours retentit pile à ce moment. Je jeta un rapide coup d'oeil sur mon professeur, qui lui, ne semblait nullement surpris de la réponse de Louis.
Contrairement à nous autres.
Je fronça mes sourcils, porta tantôt mon regard sur mon voisin, qui s'était comme volatilisé du siège. Je ne l'avais même pas entendu partir. Je secoua légèrement la tête lorsque je le repéra au loin, dévaler les grandes marches de l'amphi. Très vite, je bondis sur mes affaires que je rassemble en une pile désordonnée pour les mettre dans mon sac.
Il était hors de question que cette discussion s'achève ainsi.
Encore, faut-il qu'il y en ait vraiment eu une...
Je jeta mon sac à l'arrière de mon épaule et dévala rapidement les marches des escaliers en évitant au passage quelques étudiants sur mon chemin en interpellant à deux reprises Louis, mais en vain. Il semblait faire volontairement la sourde oreille. Il s'engouffra dans la foule d'étudiants qui s'étaient regroupés en masse face aux grandes portes de la salle pour « échapper » à mon appel et j'entrepris de me hisser en sandwich entre eux pour le rattraper.
Il était pour moi vraiment hors de question que cette discussion s'achève ainsi.
« Hé, Louis ! » L'interpellais-je une nouvelle fois. « Nous n'avons pas fini de.. » Je m'apprêta à porter ma main contre son épaule mais un barrage humain me contrains à instinctivement stopper mes pas.
« Pas un pas de plus, ma jolie. » M'ordonna une voix rauque et sanglante.
Je me congédie sur place, les paupières grandes entrouvertes.
Encore ce baraqué ?
Je plissa mes paupières, retraçant lentement du regard sa corpulence en partant de sa poitrine, pour lentement déviait à son visage. Quant à mon minois, il finit par être cambré légèrement en arrière, concluant intérieurement et sans le moindre doute qu'il mesurait au moins quatre têtes de plus que moi.
Je ravala avec difficulté ma salive me sentant soudainement très petite...
Voir extrêmement petite.
Le rencontrer d'aussi près fut bien plus intimidant que je le croyais. Mais, cela n'a pas empêché les premières questions défilaient rapidement dans ma tête tel que par exemple : qui était ce grand baraqué ? Que faisait-il là ? Si j'ai bien compris, il n'était pas étudiant à la faculté. Et surtout, pourquoi suivait-il Louis comme son ombre ?
D'ailleurs, en parlant de lui, il s'était contenté de rester là, dos à nous, durant tous ce temps.
« Partons. » Ordonna-t-il au baraqué.
Il pivota à demi son visage de sorte à ce que je puisse uniquement percevoir son profil droit, son fidèle sourire insolent est aussitôt plaqué à ses lèvres. Je lui lança derechef un regard assassin alors qu'il me tourna le dos pour reprendre son chemin accompagner de son fidèle « chihuahua. »
Sérieusement, qui était donc ce baraqué ?
**
Comme à mon habitude, je gara mon véhicule face aux dortoirs des filles. J'éteignis la radio qui jouer " Processed beats " des Kasabian, récupéra mon sac qui se trouvait derrière le siège côté passager, pour finir par déverouiller la porte d'un simple bouton.
Ce fut comme toujours une dure journée de travail.
Un petit soupir s'extirpa d'entre mes lèvres à cette pensée. Aujourd'hui, ce fut à mon tour de faire l'inventaire et.. Eleanor avait raison. Sam, Coleen et Anna étaient, certes, adorables mais complètement bordélique.
Que feraient-elles donc sans nous ?
Oh, je crois qu'elles seraient toutes littéralement perdues dans leur propre bazars ! Un sourire amusée se dessina automatiquement à mes lèvres à cette pensée, faisant instantanément ressortir mes petites fossettes. Je devais admettre que c'était plutôt amusant de les imaginer toutes courir dans toutes les pièces à la recherche des cartons des nouveaux sous-vêtements ou vêtements arrivées.
« Alors, comme ça on sourie toute seule ? » J'eus un hoquet de surprise laissant échapper entre mes fines doigts mes clés de voiture. « Et voilà ce que ça donne lorsqu'on fréquente sept jours sur sept une loufoque ! » Tyler. Je roula simplement des yeux en fermant ma portière.
« Ne parle pas de Gwen comme ça ! » Je m'accroupis pour ramasser mes clés et verrouilla la porte de ma voiture. « Il faut vraiment que vous arrêtez de vous faire la guerre un jour ça en redevient ridicule ! » Poursuivis-je en pivotant sur moi-même pour lui faire face.
« C'est de sa faute ! » Grommela-t-il comme un enfant et je lève les yeux. « Elle n'a qu'à pas être aussi bizarre ! » Ajouta-t-il comme si cela pouvait être une excuse valable.
Oui, je le reconnais, Gwen, était parfois bizarre.
D'accord, souvent.
Mais cela ne l'empêcher pas d'être une excellente amie et de donner de très bon conseil de... De relaxation.
Oui, c'est cela !
De relaxation.
Contrairement à Ty, Gwen était une personne de confiance. Jamais elle ne ferait passer sa « carrière » d'artiste avant ces amis. Afin de garder encore en vie Tyler sur Terre, j'opta pour un nouveau sujet tel que.. La soirée passée chez les Gamma Phi. D'ailleurs, au même moment où j'entrepris d'y aborder le sujet de cette soirée, Tyler me réprimanda ce qui semblerait être une bonne dizaine de minutes sur le fait de lui avoir « raccrochée » au nez. Or, ce n'était pas ma faute mais..
De lui.
De ce fichu Louis Tomlinson.
Nous marchons tous deux dans les locaux de nos dortoirs et je lui expliqua mon « petit » différent avec ce grand étudiant aux paires de yeux sombres bleus.
« Désolé.. » Marmonna-t-il en baissant la tête. « Moi qui pensais que tu m'avais raccroché volontairement au nez. » Je secoua la tête. « Bon, écoute Rocchietti. » Dit-il en stoppant ses pas en plein milieu du couloir.
Je l'imita en stoppant à mon tour les mouvements de mes pas. J'émis à deux reprises un battement de cil, focalisant mes prunelles émeraudes fatiguées par ma dure journée de travail sur les traits réfléchis et confus de Tyler.
Il semblait chercher ses mots.
Les bons mots.
Mon dieu, j'espère qu'il n'essaye pas de me demander un nouveau service ! Si ?
« Ce que je voulais te dire au téléphone concerne Louis Tomlinson.. » Son timbre de voix devint alors progressivement un murmure.
Son regard scanna la moindre parcelle du couloir que ce soit en longueur ou en largueur, mais si vous voulez tout savoir, ce fut principalement en longueur, dans les profondeurs avant de le reporter sur mon être.
Stressé ?
Il semblait totalement l'être. Encore plus que moi, le jour où je me tenais derrière l'une des poutres principales du bâtiment économique, attendant patiemment que Avery montre le bout de son nez. C'est rapidement, que je chassa ses pensées de ma tête en repensant à la fin de ce scènario dont j'avais rêvée complètement différente.
« Et.. » Je fronça mes sourcils. « En quoi cela me concerne ? » Demandai-je intriguée.
« En rien. » Confirma-t-il. « Mais comme il semble réagir bizarrement avec toi, j'avais pensé que tu aimerais savoir ce qui se passe.. »
« Tyler le journaliste ? » Une voix lourde et rauque fit bruyamment raisonner le couloir. « Petit, petit, petit ! » Siffla-t-il comme s'il s'agissait d'un animal de compagnie.
« Qu'est-ce que.. » Commençai-je à paniquer.
Tyler posa soudainement son index au creux de mes lèvres pour me faire taire.
Je battis des cils en hochant positivement la tête lorsqu'il me mima entre ses lèvres de rester silencieuse. J'émis un sursaut de surprise en entendant la sonorité d'une poubelle s'écroulait sur le carrelage du couloir, accompagné d'un éclat de rire général qui résonna bruyamment en échos jusqu'aux creux de mes tympans.
Tyler entreprit de me pousser délicatement jusqu'à la porte des toilettes pour homme, vérifiant en pivotant son visage de gauche à droite si la voie était libre.
« Quelqu'un connaîtrait-il une mauviette au nom de Tyler ? » Hurla à pleins poumons un autre homme qui amplifia les éclats de rires de ses confrères.
« Petit, petit, petit ! » Siffla l'homme à voix rauque.
Les mouvements de leurs pas s'approchèrent progressivement vers notre direction. Je ravala avec difficulté ma salive, mes pupilles intensément vertes contemplèrent avec inquiétude les traits tout aussi paniqué de Tyler.
Ce fut donc avec précipitation que celui-ci glissa entre mes doigts son cellulaire.
Son visage très proche du mien, me laissa percevoir ses lèvres s'entrouvrient doucement, afin de me souffler dans un murmure.
« Rentre dans les toilettes, cache toi dans la cabine du fond et filme tous. »
Quoi ?
Est-ce que c'est une blague ?
Mes paupières s'entrouvrent tel deux grandes soucoupes, choqué par ses propos. Sérieusement ? Tyler voulait vraiment que je filme entièrement la future scène, qui d'ailleurs ne sera pas très difficile à deviner de quel façon elle allait se dérouler, qui s'apprête à débuter sous mes yeux ?
« Absolument tous. » Enchérit-il en tournant doucement le poignet de la porte des toilettes pour me pousser à l'intérieur que je n'eus pas le temps de protester quoique ce soit.
Et une fois de plus je servais de parfaite pion à Tyler.
De lui et de son besoin constant de reconnaissance et de notoriété.
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BOOOOUH ! Comment allez-vous mes petits loups ? :D
J'en profite pour ne pas avoir de devoir pour la semaine prochaine *champagne* pour vous poster un nouveau chapitre !
Vos impressions sont évidemment la bienvenue !
Et n'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile situait en haut à droite du site. ♥
Ps : Je vous invite à découvrir ma nouvelle fiction centrée sur les 5 Seconds of Summer => Seduction's lessons. N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil et à me laisser un petit avis ça fait toujours plaisir !
Je souhaite de bonne vacance à tous ceux qui se situe dans la Zone C et #staystrong la Zone B, la semaine prochaine ça sera à notre tour, haha !
Je vous fait des bisous ♥
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