Chapitre cinquante-six.

VACAAAAAAAAAAAAAANCE *danse de la joie* Héhé, je vous envoie des bisous sur vos deux joues la ZONE A ahahahahahaha (poureviterdemefairetuer) => DE LA PART DE LA ZONE B (a)

J'espère que vous allez bien ? Parce que personnellement, il n'y a que pendant les VACANCES que je vais bien ozcplcpckopzkvpolcplc *big smile Colgate* BON OK, J'ARRÊTE ! => De toute façon, vous pouvez pas me tuer, j'ai piqué le pouvoir de l'immortalité à un mutan.... *va se cacher*

Oui, j'ai trop regardé X-MEN.

ET ALORS ?

UN PROBLÈME ?

Comme d'habitude, à l'heure que je poste ce chapitre il est tard, so.... Ne vous inquiétez pas pour mes problèmes mentaux, c'est TOUT A FAIT normal ! :') SHAME ON ME. LA SEMAINE DERNIÈRE J'AI COMPLÉTEMENT OUBLIÉE DE VOUS DIRE QUE JE VOUS AIMER MAIS VIZDCKCPODKPCO *se tape avec une noix de coco*

J'ESPÈRE QUE VOUS LE SAVEZ HEIN ? HEIN ?

JE VOUS AIMES.

VOUS ÊTES MES BÉBÉS CHATS *clin d'oeil à la Niall Horan* ♥

_________

« Je ne sais pas si on te l'a déjà dit.. » Débuta Eleanor, en croquant dans son hamburger.

« Mais on te le répète quand même au cas où ! » Intervint Coleen.

« Ce gars-là.. » Reprit Eleanor et au fond de moi, je savais qu'elle parlait de Louis. « Il doit avoir de sérieux problème mental ! »

« Tout à fait d'accord ! » Enchérit Coleen dans un hochement de la tête.

« Non, mais sérieusement ? Tu t'ai vu dans un miroir dernièrement ? » Lâcha Eleanor dans un rire sans humour. « Ta vue l'énorme suçon qu'il t'a fait !? » S'écria-t-elle. « On dirait qu'un animal qu'on a affamé durant des jours, t'a bondit dessus et a essayé de t'arracher la tê.. »

« Chuuuuut ! »

Coleen et moi avons eu le même réflexe, qui est de plaquer nos mains contre sa bouche pour la faire taire. J'étais sûre à mille pourcent, que je devais furieusement rougir de honte. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Louis, pour me faire une marque pareille.

Je ne sais pas ce qui l'a poussé, à planter aussi profondément ces crocs dans ma peau. C'est étrange. Éveillé, mes souvenirs semblent si vagues et confus, alors qu'à l'opposé, la nuit, une fois que je me retrouvai seule, face à mes rêves, tout semblent si clair et précis.

C'était comme si je vivais en continue l'action passée.

Que m'arrivait-il ?

Qu'est-ce que Louis m'a fait ?

« Chérie, je veux bien que tu exposes les faits. » Commence Coleen, en buvant une gorgée de sa boisson. « Mais éviter de hurler comme une cinglé ! » Eleanor roula des yeux, reprenant plus calmement.

« Quel gars 'normal' plonge sa langue dans la bouche de sa belle juste pour lui voler son chewing-gum ? » J'ai envie de m'enterrer très loin d'ici.

« Et puis ? C'est quoi votre relation glauque là ? » M'interrogea Coleen en haussant un sourcil. « Il n'est même pas définissa... »

« STOP ! »

J'agitai mes bras en l'air pour leur faire comprendre d'arrêter de parler et surtout - tel que je les connais - de se moquer. Au moment où, j'ai commencé à me confier à Eleanor et à Coleen, je savais que j'allais le regretter. Les filles sont restées sur la première image que Louis leur a démontrée, c'est-à-dire celui d'un homme prétentieux et arrogant, qui a franchit le seuil du magasin pour offrir à une parfaite inconnue un ensemble de sous-vêtements chez Victoria's Secret.

Oui, Louis est spécial.

Oui, Louis a des méthodes - très - particuliers, de montrer à une personne qu'il apprécie. Et alors ? Ce n'est pas leur le problème, mais le mien. Et jusqu'ici, ça ne m'a pas dérangée. Je me suis adapté, j'ai essayé de le comprendre, sans lui montrer directement que, parfois, je le pensai aussi fou que les gens que nous côtoyons en général. Je suppose qu'à force de partager des moments forts et intimes avec lui, je me suis habitué à son caractère.

« Vous ne pouvez pas vous permettre de le juger. » Je gagnai des regards confus de leur part, ce qui ne m'étonnait même pas. « Vous ne le connaissez pas. »

Je soupirai et jetai un rapide coup d'oeil à nos alentours, où je remarquai que le Burger King commencé à progressivement se remplir. Heureusement, que nous avons fini plus tôt que d'habitude ce soir. Il devait être certainement être dix-neuf heures, l'heure de pointe. De plus, nous étions un samedi. Et le samedi pour un centre commercial et dans un fast-food tel que le Burger King, c'était une journée en or pour faire du chiffre.

« Doux Jésus, c'est que tu as fini par l'apprécier, n'est-ce pas ?! » S'exclama Coleen, choquée. « Tu l'aimes bien ? » Pourquoi au plus profond de moi, je sentais que le 'bien' été de trop ?

« J-je.. » Mes joues brûlent sans surprise.

« Aw ! » S'écrièrent-elles en choeur. « Rocchietti ! » Je sens chacune de leur main, pincer un côté de mes joues. « C'est dingue comment ce 'cinglé' peut avoir un impact sur toi ! » Elles tirent sur mes pauvres joues, déformant mon visage en une mimique odieuse.

« Arrgh, mais ça suffit ! » Je grogne et tape sur leur main pour les chasser. « Et arrêtez de dire qu'il est 'cinglé' ! » Elles relâchent ma joue, éclatant de rire. « Il est spécial, pas fou, d'accord ? » Elles lèvent innocemment leur main, pinçant leur lèvre.

« Si tu veux mon avis, vous devriez éclaircir tout ça ! » Ajouta en toute innocence Eleanor. « Vous n'allez tout de même pas continuer à vivre avec des quiproquos toute votre vie. » Elle essuya la sauce de son hamburger qu'à tâché ses doigts avec une serviette.

Et elle a raison.

Il fallait qu'on éclaircisse tout ça !


**

Je refermai la porte de mon véhicule, que j'avais pris soin de stationner face à la maison Omega. Dorénavant, chaque dimanche, je devais me rendre ici, pour étudier. Même si Louis était un véritable dictateur comme professeur, je dois admettre, qu'il est le seul qui a réussi à focaliser toute mon attention sur les cours. Ce qui m'a permis d'obtenir des résultats. Pour preuve, mon bulletin du premier semestre parlait pour moi.

J'ouvrais la porte de ma voiture côté passager et récupérai mon sac à main, qui contenait uniquement le bloc-notes et le stylo que Louis m'a donné, il y a plusieurs jours. Et aussi étrange que cela puisse être, le bloc-notes ne m'a pas tellement servie. Bien que souvent, j'avais l'impression d'écrire l'opposer de ce que mon professeur dictée durant nos cours, Louis m'a demandé de le faire confiance et de me focaliser seulement sur sa voix.

C'est ce que j'ai fait, bien que je trouve ça étrange, de ne plus me retrouver avec mes 'pavés' habituelles lors de ma prise de note. Je claquai la porte de ma voiture côté passager et appuyai sur le bouton de ma clé pour verrouiller les portes. Je me dirigeai jusqu'à la porte de la fraternité Omega, où j'ai pu entendre des cris, qui furent mêler par une sonorité musicale que je n'arrivais pas à identifier.

« Avec tout ce vacarme, je comprends pourquoi Louis veut rester seul. » Me chuchotai-je.

Ça ressemblait à du rap.

Quelle horreur !

C'était le seul genre musical, que je ne supportai pas. Je posai mes prunelles vertes sur la sonnerie, prête à presser mon doigt sur le bouton pour alerter mon arrivée. Seulement, je la découvris décomposer en plusieurs morceaux. Je grimace, ne me posai même pas la question de ce qui a pu arriver. Les garçons ! Ils sont pires que des enfants ! Je secouai désespérément la tête, puis levai ma main pour toquer à trois reprises.

Tout de suite, la porte s'ouvrit et je fus accueillie par un étudiant à la chevelure brune, en bataille et à la peau hâlé. Mon attention fut rapidement attirée par l'une des manches de sa chemise, qui fut relevée, juste assez pour que je puisse apercevoir une cascade de tatouage familier recouvrir son bras. Dans un froncement de sourcil, je redressai ma tête, découvrant une paire d'orbes brune, me défigurer dans un large sourire.

C'était Zayn.

J'ignorai qu'il était revenu.

« Tu es arrivée tôt ! »

'Avec un dictateur comme Louis pour professeur, qui est à cheval sur les horaires, il vaut mieux !'

Répondit ma conscience à ma place. Mais c'est seulement quelques secondes après, que je me rendis compte que, Zayn ne pouvait pas l'entendre. Je me gratifiai d'une tape sur le front pour ma stupidité et le réponds finalement par un haussement d'épaule. Je pouvais clairement le voir dans ces yeux.Zayn m'avait compris. Après tout ? Il connaissait mieux Louis que moi. Et puis ? Tout le monde sait que Louis déteste qu'une personne soit en retard.

Le raclement de sa gorge m'expulsa de mes pensées. Je levai la tête pour de nouveau faire face à ces prunelles brunes, remarquant que le basané m'avait laissé juste assez de place pour me laisser pénétrer à l'intérieur de la maison. Je le remerciai poliment dans un sourire, rentrai, tout en l'observant du coin de l'oeil. Zayn remonta en attendant, la seconde manche de sa chemise, qui dévoila aux yeux des spectatrices - telle que moi - d'autres tatouages.

C'était stupéfiant.

Et surtout intriguant, lorsqu'on ne connaissait pas la signification.

« Louis n'est pas encore revenu de sa réunion des présidents de maisons. » J'acquiesce. « Donc, en attendant, tu peux.. » Il fut interrompu par un cri de fillette.

« OUUH ! EN PLEIN DANS LE MILE ! » Entendis-je hurler en choeur joyeusement.

« Qu'est-ce qui se passe ? » J'eus un hoquet de surprise, en entendant un nouveau hurlement de fillette. « Et c'est qui, qui hurle comme ça ? » Zayn pinça sa lèvre pour ne pas éclater de rire.

« Harry. » Mon sourcil s'arque, interrogateur.

« Styles ? » Il hocha positivement la tête, me choquant littéralement.

Wow, j'ignorai que Harry pouvait être aussi 'viril' dis donc !

Ironiquement parlant, bien sûr. Je battis des cils, me pinçai même mentalement le bras, pour être sûre que je ne rêvais pas. Encore. Il semblerait que ces derniers temps, je n'arrivais même plus à faire la différence entre le rêve et la réalité.Zayn m'indiqua d'un mouvement de la main de le suivre, ce que je fis sans poser de question.

Nous traversons le salon, passâmes une porte-fenêtre coulissante, pour nous diriger jusqu'à l'arrière-cour. Au fur et à mesure que nous approchons du but, la musique que j'avais entendue à l'extérieur se fit plus bruyante et sauvage, blessant mes tympans. Une fois arrivée à l'arrière-cour, je remarquai qu'un bon nombre d'étudiants se tenaient tous face à... Une tente ?

Les garçons se tenaient derrière un 'lance-pierre' géant, qu'ils ont modifié en se servant de deux grandes chaises en plastique pour poignée, qu'ils ont stabilisé avec deux tonneaux de bière. Ils ont attaché sur chaque poignée d'une chaise un énorme ruban en élastique pour permettre de lancer leur missile.

C'était vraiment astucieux !

« Tu vois la tente là-bas ? » Me désigna Zayn du doigt.

« E-euh.. Oui ? » Confirmai-je, hésitante.

« Et bien, c'est la nouvelle 'maison' d'Harry. »

Confuse, je me mis à l'interroger du regard.

Comment ça sa nouvelle 'maison' ?

« Quoi ? »

« C'est sa punition. » Intervint un étudiant, en souriant jusqu'aux oreilles. « J'ignore si tu te rappelles de moi, mais.. » Je secoue négativement la tête, lui offrant un sourire désolé. « C'est pas grave, laisse tomber dans ce cas ! » Ricana-t-il, en me tendant poliment sa main. « Je suis Josh. » Je lui serre la main et me présentai à mon tour.

« Adriana. » On relâche l'étreinte de nos doigts en même temps. « Pourquoi vous avez puni, Harry ? »

« Ah, c'est pas nous c'est Louis ! » Pouffa-t-il, en levant innocemment ces mains en l'air.

« Oh, pourquoi ?! » Demandai-je surprise.

« Il a insulté, Seigneur Tommo ! »

Cette fois, ce fut tous les garçons qui ont répondu en même temps. Je pouvais clairement percevoir le sarcasme dans le ton de leur voix, lorsqu'ils se mirent à prononcer les syllabes du mot 'seigneur.' Et ce fut à cet instant, que je me rendis compte du contrôle total qu'exercer Louis sur eux. Même si en apparence, Louis semblait calme et posé, cela ne l'empêcher pas de régner comme un roi sur Omega.

Mon regard se posa sur les seaux, qui étaient remplis de ballon à eaux, situaient près du lance-pierre géant. Ils les utilisaient comme 'bombe' pour mitrailler la tente d'Harry. Et c'est en observant attentivement les garçons, que je compris qu'ils visaient un endroit en particulier : le sommet de la tente. Là, où il y a une petite fissure, qui permettait l'eau de pénétrer à l'intérieur, à chaque fois qu'un ballon éclate.

« Tu veux essayer, ma belle ? » M'interrogea un blond, que je reconnus puisqu'il a été témoin du mensonge d'Harry, quand il m'a accusé d'avoir embrassé Avery devant Louis.

« I-il.. Il ne va pas sortir de la tente, hein ? » Je ris nerveusement et il secoua négativement la tête.

« Impossible ! » Me rassura-t-il. « On a fait en sorte de l'attacher à l'intérieur pour être sûr de recevoir aucune représailles. » C'est dingue, comme ces garçons pouvaient être intelligent. « Maintenant rassuré, tenté ? »

« Totalement. »

L'heure de ma vengeance a sonné.

Le blond où j'ai su que son nom été Robin, m'indiqua de le suivre jusqu'au lance-pierre géant. Je m'accroupis pour saisir dans le sceau un ballon à eau, que je place sur l'élastique. Je recule de plusieurs pas, tirant par la même occasion sur l'élastique. J'écoutai Robin m'instruire sur le fait, que je devais viser au sommet de la tente, si je veux être sûr que l'eau pénètre à l'intérieur lorsque la balle éclatera.

Avant que je ne lâche la pression exercée sur la balle, Robin me pointa une dernière fois ma cible. Je hoche la tête, lâche la balle, qui fit un vol de plusieurs mètres jusqu'au sommet de la tente. Une grimace se forme sur mon minois, quand je vois le ballon frôler ma cible, pour finalement atterrir sur le toit fragile, qui été maintenu seulement par du scotch. L'arrivée de la bombe venait de le détruire entièrement.

Cette fois, c'est pas un hurlement de fillette que poussa Harry, mais des jurons, en plus des menaces !

Uh oh.

« OHHHHH ! » M'écriai-je, en même temps que les garçons.

« Ah, toi ! » Hurle joyeusement Robin. « T'es mon amie maintenant ! » Je sens une paire de bras encercler ma taille. « Merci pour l'ouverture ! » Mon corps fut immédiatement écrasé contre un torse ferme. « Grâce à toi, on va pouvoir le tremper ! » Il poussa un rire machiavélique et je ne pus m'empêcher d'en faire de même.

« Hum, hum. »

Robin et moi pivotons en même temps nos têtes, pour faire face à Louis qui se tenait à l'encadrement de la porte-fenêtre coulissante. Je sens Robin gelait sur place, avant de retirer instantanément ces bras hors de ma personne et émettre plusieurs bonds en arrière, au même moment que Louis arqua un sourcil interrogateur. Confuse, je fronçais mes sourcils, observant leur président de maison, nous tourner le dos pour rentrer à l'intérieur.

« Merci Robin de nous l'avoir énervé ! » Gronda ces camarades de maison, qui n'hésitent pas à le gratifier d'une claque derrière la tête.

« Qu-quoi.. ?! » Il semble prendre conscience de la gravité de la situation, bien que je ne la vois personnellement pas de mon côté. « J'a-j'ai.. » Il saisit mon poignée pour m'attirer de nouveau près de lui. « J'ai une idée ! » Il leva mon bras, victorieux. « Tu vas aller le rejoindre ! » M'ordonna-t-il, me faisant pousser nerveusement un rire.

« C'est une blague, j'espère ? » Je tirai sur mon poignée pour le récupérer.

« Ça c'est une bonne idée ! » Cria un étudiant aux mèches rouges. « Et puis de toute façon ? Elle est venue ici avant tout pour le voir ! »

« Non, mais j'hallucine ! » Criai-je à mon tour, sidéré. « Vous voulez que j'aille le voir, juste pour qu'il s'énerve contre moi et qu'il vous fiche la paix ! » Accusai-je en les fusillant du regard. « Je croyais qu'on était 'ami' ? »

« Mais on est ami ! » Chantonnèrent-ils tous innocemment.

« Non, c'est pas vrai ! » Ronchonnai-je, en tapant des pieds. « Les amis ne se poussent pas dans la gueule du lou... »

« Je crois que je ne me suis pas bien fait comprendre. » Je déglutis, frissonnant à l'entente de sa velouteuse timbre aigu.

Ce fut à mon tour de geler sur place.

Je me tourne délicatement face à la porte-fenêtre coulissante, quand les camarades de Louis me pointèrent 'discrètement' du doigt, l'individu derrière moi. Louis ne me laissa même pas le temps d'énoncer une syllabe, qu'il noua précipitamment ses doigts aux miennes, qu'il tire, pour être sûr que je le suis. Je jetai un dernier regard derrière mon épaule, pour découvrir les confrères de ce dernier, m'envoyait des baisers en l'air pour me 'remercier' d'avoir accepté d'être - malgré moi - son punching-ball.

Tu parles des 'amis' !


**

« La responsabilité du producteur, c'est la mise en place de la gestion des déchets. Il consiste à transférer les responsabilités liées à la gestion des déchets, issus d-de.. » Je grimace, me rendant compte que je venais d'avoir un trou pour la septième fois consécutive.

« L'utilisation. » M'aida Louis.

« Oui ! E-euh.. L'utilisation d'un produit devenu, un déchet et... » Je clos fermement mes paupières, essayant de me rappeler de la suite.

« Des.. » Je rouvre les yeux, criant hystériquement.

« Ah non ! Ne me souffle pas la suite ! » J'agite maladroitement mes bras, pour lui faire comprendre de se taire. « Alors, e-euh.. » Je repris dans un raclement de gorge. « Oui, c'est ça ! D'un produit devenu, un déchet et des... » Je tape brusquement dans mes mains, fière d'avoir mentalement retrouvé la fin de ma phrase. « Des collectivités locales vers le producteur du produit ! » Je lève victorieusement mes bras en 'v'. « Oh mon dieu seigneur, enfin !! » Criai-je joyeusement.

« Sa finalité est que les producteurs prennent conscience de l'impact de leur produit sur l'environnement. » Mes bras rejoignent lentement ma taille, alors que mon visage s'orienta vers Louis. « Cette responsabilité protège donc l'intérêt général. » Il leva sa tête de son bouquin, qui était complètement hors sujet du nôtre, plongeant ces perçants yeux bleus droit dans les miennes. « Tu as oublié cette partie. »

Comment voir ses espoirs de pouvoir, un jour, retenir une maudite définition dans une langue qui n'est même pas la vôtre, s'envoler ?

Oh, et bien c'est simple !

Appelez, Louis Tomlinson à la rescousse !

J'ignore ce qui a pu se passer dans sa réunion, mais il semblerait que ça l'a rendu d'autant plus grognon qu'il ne l'est déjà en général. Me sentant courageuse aujourd'hui, je soutiens son profond regard, sans pour autant exprimer une quelconque émotion. Louis ne dit rien. Comme à son habitude, il est calme et réservé.

« Donne-moi les conditions pour qu'un contrat soit valide. »

Et voilà, c'était sa méthode.

Valser d'un chapitre à un autre, pour être sûre que je n'oublie rien. Il n'y a même pas trois secondes, nous travaillons - ou plutôt, je travaillais - sur la responsabilité d'un producteur. Et maintenant ? Me voilà, en train d'enchaîner sur le chapitre des contrats. Et encore, il est gentil. Lorsque Louis est de bonne humeur, il me transporte d'une matière à une autre, me faisant complètement perdre la tête.

« Louis est-ce que tout va bien ? » Il m'ignore, portant de nouveau son attention sur son livre. « Ta réunion s'est mal passée ? » Aucune réponse.

« Je t'entends jacasser, mais je ne t'entends toujours pas citer les conditions nécessaires pour qu'un contrat soit valide. » Chantonna-t-il derrière son fichu bouquin.

« C'est ça, continue de faire la tête autant que tu le souhaites. Je m'en fiche ! » Et juste au moment où je lui tirai puérilement ma langue, Louis abaissa son livre, un sourcil arqué. « J-je..E-euh... » Je m'empourpre, pivotant rapidement ma tête à l'opposé du sien. « Il y a quatre conditions pour qu'un contrat soit vali.. »

« Je t'ai vu. »

Je me gratifiai d'une belle gifle mentalement pour ma légendaire stupidité. Mes paupières se pressent un instant, avant de se rouvrir. Je mordille l'intérieur de ma joue et tournai sur ma chaise pour de nouveau lui faire face. Louis avait fermé son bouquin, qui logea désormais sur ces genoux. Il semble, d'ailleurs, trouver ces dernières très intéressantes, puisqu'il se mit à longuement les fixer.

« Ça fait quatre ans. » Souffla-t-il faiblement. « Ça fait quatre ans que je connais ces garçons, enfin.. » Il rit amèrement, se corrigeant. « La plupart d'entre eux, tout dépend de l'année où ils sont arrivés. » Il joua avec ses doigts, soupirant. « Et je n'ai jamais créé un quelconque lien avec eux, si ce n'est que je suis leur souverain et eux mes serviteurs. » Son visage se tord en une grimace. « Ils me craignent. Ils n'osent pas s'adresser à moi de peur que je les punisse. Et pendant longtemps, je pensai que c'était mieux ainsi. » Il passa sa main contre sa nuque, la massant. « Enfin, jusqu'à ce que tu rentres dans ma vie... »

« Louis.. »

« Vraiment dans ma vie. » Se corrigea-t-il, en lâchant un rire sans humour. « Parce qu'évidemment, il a fallu que je vienne te chercher ! Tu ne te souvenais même plus de notre vraie première rencontre et encore moins de mon prénom. Si je n'avais pas fait le premier pas, qui serais-je pour toi aujourd'hui ? » Je reste sans voix. « Oui, exactement. » Confirma-t-il pour moi. « Je resterai ce garçon que tu as heurté et auquel tu as accidentellement donné ta lettre d'amour. » Je me lève de ma chaise et marchai doucement jusqu'à lui.

« Ne dis pas ça. » Je m'assois à ces côtés, contemplant un point vide. « Et puis ? C'est du passé tout ça ! Je ne vois pas pourquoi tu me reparles de... »

« Comment tu fais ?! J'ai beau essayé de tenir cinq minutes une banale conversation avec un individu, je n'y arrive pas. J'ai beau essayé d'être compatissant, d'avoir de l'empathie envers l'autrui, mais je finis par en être dégoûté. » Il se penche, captura entre ses doigts mon menton pour m'obliger à rencontrer ses yeux. « Tu as dû être là, quoi ? Seulement un quart d'heure avant mon arrivée et.. » Son pouce caressa doucement ma lèvre inférieure. « Regarde-toi ! Tu étais clairement en train de t'amuser avec mes frères de maison ! Chose que moi, j'ai été incapable de faire en l'espace de quatre an... »

S'en était trop.

Tête baissée, mes lèvres partent à la recherche des siens, que j'ai finie par trouver dans un puissant et tendre baiser. C'était comme si je le laver de toute cette solitude, qui a bien trop longtemps demeurer en lui. Je partais même avec la certitude, que ça l'aidera à transférer une partie de son mal-être sur ma personne. C'était idiot, je sais. Mais n'empêche, j'avais clairement l'impression de ressentir les mêmes émotions que lui à cet instant.

Et vous pouvez me croire sur parole...

Ce sentiment est horrible.

Louis fit valser de ces genoux son bouquin. Il fit en sorte de m'allonger sur le matelas, refusant de quitter mes lèvres. Planant désormais à califourchon sur ma personne, il amplifia avec fougue et passion notre baiser. Il pianota chastement ses doigts contre ma joue, qu'il dévie sensuellement à mon cou, où est logée ma marque d'appartenance. Sa marque d'appartenance. Mon visage se tord à la maigre douleur, à chaque fois qu'il frôle mon suçon.

Mais, je m'en fiche.

J'aime chacune de ces caresses.

Nos lèvres se dénouent doucement. Nos fronts et nos nez se rencontrent. Nos regards semblent s'être perdu dans la profondeur de nos pupilles, tandis que nos souffles, haletants, entrent dans une bataille invisible. Je n'avais pas réalisé à quel point les battements de mon coeur, cognèrent avec autant de brutalité dans ma cage thoracique. Mes doigts agrippent ses hanches, vagabondent à son dos, que je caresse tendrement dans l'espoir de le soulager.

« Je sais ce que tu essayes de faire. » J'aimerais tant avoir le pouvoir de faire disparaître ces souffrances ou du moins les abréger.

« Alors ne me rejette pas. » Je parcours le dos de mon index contre le creux de sa joue. « Tu le sais, n'est-ce pas ? » Je le regarde dans les yeux, à la recherche d'une quelconque réponse. « Tu le sais que je ne fais pas ça parce que j'ai pitié de toi. »

Il acquiesce, calant son minois contre ma poitrine gauche. Sachant qu'il pouvait désormais entendre les battements de mon organe vital, je sens mes doigts devenir moites. C'est sans surprise, que je sens mon coeur tambourinait d'autant plus fort que précédemment. Et je n'avais pas besoin de me regarder dans une glace, pour savoir que mon visage devait être aussi rouge qu'une tomate.

D'ailleurs, est-ce possible ?

Louis ne me fit pas la remarque. Il déplaça délicatement, une partie de son corps sur le côté pour être sûr de ne pas m'écraser. Je sens sa jambe gauche entourer ma taille, me maintenant prisonnière contre son torse. Cette chaleur, ce confort et cette impression d'être toujours en sécurité, provoquaient au niveau de mon ventre des montagnes russes.

C'était tellement inhabituel.

Pourquoi n'avais-je jamais ressenti ça au lycée ?

« Mh, Lo-Lou.. » Ma petite voix intérieure me souffla, que c'était le bon moment de mettre au clair notre étrange relation.

« Les battements de ton coeur sont si.. » Mais, Louis me coupa de mon élan, perturbé par les battements de mon organe vital. « Intense, rapide, turbulent e-et... » Je plaquai ma main contre sa joue pour attirer son attention, l'obligeant à me regarder.

« Qu-que.. Que sommes-nous ? » Il fronce les sourcils de confusion. « En-enfin, j-jeve-veuxdi-dire.. » Bégayai-je, comme une parfaite idiote.

« Je pensai que c'était évident. » Il redresse sa tête, planant au-dessus du mien. « Qu'aucun de nous deux n'a besoin de le confirmer. » Cette fois, c'est moi qui fronce les sourcils de confusion. « La première fois que mon regard s'est posé sur toi, j'ai tout de suite su. » Il esquissa un maigre sourire. « J'ai tout de suite su que tu seras d'une manière ou d'une autre à moi. » Un court frisson, mêlait à la douleur, parcourra mon corps, lorsqu'il retraça mon suçon de la pointe de mon index. « Et cette marque-là.. » J'halète, laissant mes doigts tombaient sur son biceps. « Ne fais que le confirmer. » Le bout de son nez caresse le mien. « Tu es à moi, Adriana. » Mon coeur palpite et deviens complètement sauvage. « Rien qu'à moi. » Répéta-t-il et je réalise que ses joues sont devenues aussi rouges que les miennes. « Et à personne d'autre. » Susurra-t-il suavement, son timbre aigu résonnant en decrescendo dans mon esprit. « Tu es mon Italienne. »

« Et toi mon Britannique. » Soufflai-je sur un ton à peine audible, comme s'il s'agissait d'un secret, sauf qu'il ne s'agissait pas d'un secret.

Mais d'un jeu de mots.

Le nôtre.

___________

Si l'un ou l'une d'entre vous a passé une bonne lecture, je vous invite fortement à me donner vos impressions..... *est caché parce qu'elle est très - très - très très très très timide*

Bon plus sérieusement, je vous souhaite de passer une bonne semaine mes bébés.


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