Chapitre cinquante-sept.
Bonsoir mes bébés, comment allez-vous ? ARRGH ! J'arrive pas à croire qu'il me reste qu'une semaine de vacance : DÉJÀ !!! *pleurniche des cerises* Mais bon, je me dis que j'ai que 2 jours de cours à la rentrée, après ciaaaaao VACAAAANCE MAIS GENRE LES GRANDES (vu que je pars en stage héhé) *courstresvite*
J'espère que vous avez passer une bonne semaine (si on oublie la rentrée des classes) ?
EN MEDIA => SACHEZ QUE MON COEUR N'A PAS TENUE A LA VUE DE CE GIF SO JE ME SUIS DIT QU'IL FALLAIT QUE JE PARTAGE MA VZPDSVOEJV,OAF,ZPKQO,FD F MORT ZNFIQNSCOQSVNOZQPJNDSOVNEIPEJZQOPSJ>K
Bonne lecture ♥
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Louis Tomlinson
Boom !
Je sens quelque chose percuter mes pectoraux, provoquant ainsi un léger spasme à travers mon corps. Mais je ne bougeai pas, beaucoup trop absorbés par mon sommeil. Mon bras gauche qui entourait la taille d'Adriana, a desserré son étreinte au cours de la nuit, lui laissant ainsi librement la liberté de gesticuler comme bon lui semble.
C'est le coeur léger, mais remplis de toutes nouvelles émotions - où je commence à progressivement faire la différence maintenant - que nous nous sommes endormis. Nous avons, ou plutôt, Adriana a travaillé tard, hier soir. J'ignore si c'est le fait que la fin d'année approche, mais elle semble plus motivée, concentré, active et moins rêveuse qu'à ses débuts.
« Un travail opiniâtre vient à bout de tout. »
Et j'étais plus que d'accord avec la citation de ce poète contemporain.
Mes méthodes de travail ont finalement porté ces fruits.
Boom !
Cette fois, je grogne, mais n'ouvris pas pour autant les yeux pour voir ce qui se passe. Mes pectoraux semblent en être principalement la cible. Je n'ai pas beaucoup dormi, distrait par cette créature blonde, qui n'a pas arrêter de remuer une bonne partie de la nuit. J'entrepris de m'allonger sur le ventre, puis d'enfouir une partie de mon visage dans mon oreiller.
« Qu'est-ce que... ? »
En moins de trois secondes, je me retrouvai parterre.
Je gémis de douleur, ouvrant paresseusement mes lourdes paupières, pour découvrir que j'étais à deux doigts d'embrasser le sol. Je me redressai lentement en tailleur, tâtant chaque partie de mon corps, pour être sûr que je n'ai rien de casser. Je frottai mes paupières, passai mes doigts dans mes cheveux pour les rejeter en arrière. Puis, je dévie mes orbes océans sur mon lit, pour voir qu'Adriana s'était déplacée en diagonal.
'La voilà la 'raison' de toute cette agitation !'
Avait conclu ma conscience.
« Arrgh, Adriana ! » Je passai désespérément ma main sur mon visage.
Comment ne me suis-je pas rendu compte plus tôt ?
C'était elle, qui n'a pas cessé de me réveiller malgré elle - enfin, j'espère ? - à chaque fois que je réussissais à m'introduire dans le monde des rêves. C'était elle, qui n'a pas cessé de me donner des coups de tête ce matin. Et pour finir, c'était elle, qui venait de me pousser hors du lit au point, que mes lèvres allèrent s'écraser au sol.
Bordel, ne peut-elle pas rester cinq minutes sans gesticuler !?
'La preuve que non !'
Étrangement, ma conscience est d'humeur bavarde aujourd'hui. Je calai mon coude contre mon genou droit, contemplant avec curiosité la nouvelle position de mon Italienne. Étant positionné en diagonal, elle occupait toute la place. Adriana se tenait dos à moi, légèrement recourbé sur elle-même, enlaçant sa foutue peluche en bonhomme de neige fermement dans ses petits bras.
'Ouh, elle aime agiter son corps, hein !'
Chantonna malicieusement ma conscience en gesticulant exagérément ses sourcils.
« Qu-quoi.. ? » Je sens une chaleur brûlait mes joues. « Arrgh, bon sang ! Depuis quand les consciences ont des sourcils ? » Revenais-je à la raison. « Ou bien existe tout court ?! » Me chuchotai-je, en secouant la tête. « Tu divagues, Tomlin.. »
« Monsieur Duck, comment se fait-il que vous êtes plus confortable que d'habitude ? » Je fus coupé par la petite voix endormie d'Adriana.
« Mon-monsieur Du-Duck ? » Répétai-je bêtement, incrédule.
Elle se tourna avec sa peluche pour me faire face. Son bonhomme de neige est calé fermement entre ses seins. Ses paupières sont closes, son visage est innocent, paisible, angélique et toujours aussi - malheureusement - endormie. Quelques bruissements adorables s'extirpèrent de sa bouche, faisant ainsi virevolter ses mèches blondes rebelles dans tous les sens. En la regardant comme ça, aucun être aurait pu croire, qu'elle est à origine de mon expulsion 'hors du lit'.
J'expirai l'air, que je venais d'inspirer sans même le réaliser. Mordillant l'intérieur de ma joue, je restreins l'espace qui séparer nos minois l'un de l'autre. Et au fur et à mesure que les mètres se réduisent, je sens les battements de mon coeur tambouriner plus bruyamment contre ma cage thoracique. Mes iris louchent à mon torse et ma paume droite trouve refuge contre ma poitrine gauche. La première chose qui m'a frappé, fut les battements irréguliers de mon coeur.
Que m'arrive-t-il ?
J'ai l'impression de poser une question bête.
Ce qui n'arrive pourtant jamais.
Et pourtant, l'incompréhension est bel et bien là. J'ai de besoins de réponses. Et étant un éternel impatient, je les voulais tout de suite. Je déglutis et relever ma tête. Nos souffles se rencontrent, caressent une partie de nos visages respectifs. Je vins rejeter ses mèches rebelles derrière son crâne, avant de passer le dos de mon index contre sa joue. Adriana esquissa un large sourire, serrant d'autant plus l'étreinte de sa peluche contre elle.
« Et même pas de Monsieur Tomlinson. » Marmonnai-je, faussement outré.
Monsieur Duck est un ours en peluche.
Son putain d'ours en peluche !
**
Deux jours plus tard.
« Tu n'as pas appelé tes parents depuis le jour, où tu as appris qu'ils ne seront pas présents pour toi ces vacances de Noël, n'est-ce pas ? » Me questionna Zayn, le regardant rivé sur la route.
« Affirmatif. » Répondis-je nonchalant, calant mon coude contre l'accoudoir de la porte de mon véhicule.
« C'est bien ce que je pensais. Ils m'ont appelé d'urgence et i-ils.. » Il se tut, préférant ne pas poursuivre quand je lui lançai un regard noir. « Tu as déjeuné ? » Changea-t-il subitement de sujet dans un raclement de gorge.
« Affirmatif. » Je jetai un regard sur la vitre, contemplant avec curiosité la voiture voisine au feu rouge.
« Tu as pris ta dose d'insuline ? »
« Affirmatif. »
« T-tu.. »
« C'est quoi cet interrogatoire ? » Grognai-je, irrité. « Zayn, je vais bien ! » Je jetai dramatiquement mes mains en l'air. « Tu vois bien, que.. » Je me désignai de la tête au pied de la main. « Je ne suis pas mort et que je peux survivre trois semaines sans être constamment chaperonné ! »
Il leva ces mains en l'air. Signe de défaite et d'abandon, qu'il reposa aussitôt sur le volant. Et j'espère pour lui qu'on n'a pas été flashé par un radar, parce qu'il est hors de question que l'amende soit à mes frais, bien que ce soit mon véhicule à la base. Je sortis mon téléphone et décidai de jouer à Candy crush pour passer le temps.
Zayn a dû rentrer plus tôt de Bradford, à cause de mes parents qui se sont - soit disant - inquiété que je ne donne plus aucun signe de vie. Ils n'aiment pas me savoir seul. Pourtant, ils savent parfaitement que je n'ai jamais eu besoin de personne. J'ai toujours été indépendant.
- à l'écoute - Sin Shake Sin - Failure is the new way to win
Je me penchai sur mon siège, pour pouvoir atteindre le volume de mon poste. Une fois que mes doigts réussissent à l'atteindre, j'augmente aussitôt le son, quand je reconnus les premières notes d'un de mes groupes favoris : Sin Shake Sin.
« On est arrivé ! Oh, et je crois avoir aperçu la voiture de la bouclette sur le parking. » Lança Zayn, en se garant sur le trottoir, en face d'une salle de sport. « Tu veux que je t'accompagne ? » Je l'ignorai, bien que je l'aie entendu, m'amusant à classer mes bonbons. « Louis ?! » Mon visage pivota vers sa direction, quand il posa sa main contre mon épaule pour la secouer.
« Je t'ai entendu. » Il retira immédiatement sa main de mon épaule. « Et non, je préfère aller seul. »
Il acquiesce et sortit du véhicule.
Pendant que Zayn contourne la voiture jusqu'à la porte côté passager, j'arrêtai mon jeu et rangeai mon cellulaire dans la poche de mon pantalon. Et juste au moment, où Zayn m'ouvre la porte, je retirai de mon côté ma ceinture. Je sortis du véhicule, sans énoncer une seule formule de politesse à son égard, puis marchai jusqu'à la salle de sport. Je tirai la porte et entrai à l'intérieur. Je savais exactement où se trouver Harry : il a dû se réfugier près des sacs de frappe, comme chaque mercredi.
Je contemplai brièvement mes alentours, remarquant que la salle n'est pas si remplie qu'elle peut l'être en général. Je finis par rencontrer, une paire de yeux noisette d'une jeune femme à la chevelure brune, qui courrait sur un tapis de course. Elle semble avoir mon âge. Ses cheveux sont relevés en une queue-de-cheval et son corps est ruisselé de sueur. Au moment où elle sentit mes prunelles bleues sur sa personne, cette dernière bomba sa poitrine, avant de remonter exagérément sa brassière de sport.
« Même moi, pendant mes entraînements au soccer, je ne sue pas autant comme un porc ! »
C'est la seule pensée qui me traversa l'esprit.
C'est en l'examinant, que je réalisai que si elle n'avait pas serré la ficelle, qui servait de ceinture à son short. Son vêtement aurait pu glisser à ses chevilles à tous moment. Un large sourire étira ses lèvres en voyant que je l'observai encore. Elle passa sa langue sur sa lèvre supérieure, avant de me gratifier d'un clin d'oeil. J'eus aucune réaction. Pas de joue qui me brûle, pas de cerveau qui surchauffe et donc pas de question existentielle et inutile qui fuse dans mon esprit. Et surtout, aucun battement de coeur irrégulier.
Pourquoi ?
Comment se fait-il que je sois à la place écoeurée ?
Chaque homme 'normal' aurait pourtant tout laisser tomber pour courir jusqu'à elle, n'est-ce pas ? Enfin, je crois ? Si je me remémorai le comportement de mes frères de fraternité : c'est ce qu'ils feraient, eux. Mais, non. Pas moi. Moi ? Ma seule réaction, fut de lui tourner le dos et de poursuivre, comme sine rien était, ma recherche du bouclé. Finalement, je retournai à l'accueil, où j'aperçus un panneau qui m'indiqua, qu'il faut que je suive les flèches vertes pour trouver la salle où est situé les sacs de frappe.
Cette salle de sport est un véritable labyrinthe !
On se serait cru à Ikea.
**
« J'ai besoin de réponses. » Interrompis-je Harry, en pleine concentration sur ses frappes contre le sac.
« Et moi.. » Commence-t-il, en donnant un coup-de-poing de sa main droite contre le sac. « D'un toit où dormir.. » Il donna un second coup contre le sac, avec sa main gauche cette fois. « Et d'un repas chaud. » Je roulai des yeux, contournai sa personne pour m'asseoir sur un banc, situait près d'un ring de boxe.
A-t-il sérieusement besoin d'agir comme une personne sans domicile fixe ?
Je sais qu'il fait allusion à la tente - désormais détruite grâce à Adriana et aux garçons - où je l'ai obligé à dormir pour le punir de m'avoir insulté. Quand je punissais un des membres de ma maison, je ne le faisais pas à moitié. Il y a deux ans de cela, un bisu m'a volontairement provoqué en m'insultant ouvertement. Il pensait que mes règles n'étaient que du bluffe et qu'ils servaient juste pour effrayer mes camarades, pour qu'ils m'obéissent au doigt et à l'oeil.
Ce qui est d'un côté le cas.
Mais, j'étais tout de même ravi d'apprendre qu'il se soit dressé face à moi. Il fut le premier, mais pas le dernier. Mais au moins, grâce à lui, j'ai pu renforcer mon contrôle sur Omega. Et je peux vous dire, qu'il a tout de suite retiré toutes les méchancetés qu'il a dites sur moi, lorsque je lui ai ordonné de faire quatre-vingts tours du campus nu. Et avec Harry pour chaperon, qui a dû le suivre en vélo pour être sûr qu'il ne triche pas. Je calai mes coudes contre mes genoux et levai la tête pour le regarder.
« Comme quoi, on ne peut pas toujours avoir tous qu'on veut dans la vie. » Ajouta-t-il sarcastiquement entre deux souffles, rattrapant entre ses bras le sac de frappe. « Mais ça.. » Il haussa ses épaules, pivotant pour me faire face. « C'est quelque chose que tu ne le sauras jamais, mh ? » Il lâcha le sac de frappe, retira avec ces dents ses gants de boxe.
« Toi et moi, savons parfaitement bien, que je n'accepte pas de 'non' pour réponse. » Il rit amèrement, jetant ses gants près du banc.
« Je prends le risque dans ce cas. » Il marcha jusqu'à moi et saisit sa bouteille d'eau. « C'est non. » Dit-il fermement, buvant quelques gorgées.
« Moi qui souhaitais rediscuter avec toi des conditions de ma punition. » Je décide d'opter pour le bluffe. « Tant pis pour toi. » Je hausse mes épaules et me lève du banc. « Oh, et un conseil ?! » Je me stoppai à quelques mètres de la sortie. « À ta place, j'arrêterai de frapper dans ce fichu sac et accouerais au plus vite à la fraternité pour me construire une niche. » Je pointai du doigt le plafond. « Il paraît qu'ils ont annoncé une averse pour cette nui.. »
« Tu n'oserais pas me laisser sous la pluie ? » Je me tournai à demi-face à lui, arquant un sourcil.
« Si je veux, je peux même dresser des coqs pour qu'ils te réveillent au chronomètre près toutes les demi-heures. » Harry déglutit, lâchant maladroitement sa bouteille d'eau sur le parquet.
Une grande flaque se déversa à ses pieds.
Déstabilisé, il s'accroupit pour récupérer sa bouteille et la fermer. Il empoigna plusieurs sopalins entre ses doigts, qu'il posa contre la flaque pour rapidement tous éponger. Puis, il accourra jusqu'à la corbeille - qui s'avère se trouver juste à mes côtés - pour jeter le tous. Il reproduit cette action à plusieurs reprises, alors que de mon côté, je ne bougeai pas. Je ne fis même pas l'effort de déplacer la poubelle pour lui faciliter la tâche.
'Un vrai fils de pute !'
Me souffla ma conscience, moqueuse.
Et je dois admettre que, cette fois, je l'étais réellement.
« Que changeras-tu dans ma punition, si jamais je réponds à tes questions ? » S'enquit-il.
Je savais qu'il finirait par céder !
Personne ne me dit jamais 'non' de toute manière.
« Tout dépend si les réponses me satisferont ou pas. » Répondis-je, pensif.
« J-je.. Je dois répondre qu'à des questions ? » J'acquiesce. « Quoi, c'est tout ? » Je retournai m'asseoir sur le banc. « Pourquoi moi et pas un autre ? » Harry me suit, fronçant les sourcils, confus.
« Parce que tu es la seule personne que je connaisse, qui se vante d'étudier un métier aussi pourris que psychologue. » Un sourire effronté se lit sur son visage.
« Tu veux que je t'analyse, c'est ça ? » Il pouffe. « Preuve comme quoi mon métier n'est pas aussi pourri et inutile... » Insista-t-il sur les deux derniers mots, en me regardant droit dans les yeux. « Que tu le penses. » Je levai les yeux au ciel, marmonnant.
« Je sens que je vais regretter ça. »
**
Harry s'est assis parterre.
Il a rassemblé ces genoux contre son torse, croisant ses chevilles l'une par-dessus l'autre. Puis, il a entouré ses bras autour de ses jambes pour les bloquer, adossant légèrement son dos contre le sac de frappe. Quant à moi, je passai mes doigts contre ma nuque, le grattant avec nervosité. Maintenant que j'ai obtenu ce que je voulais, je ne savais pas pour où commencer.
« Donc ? » Commence-t-il, réalisant que je ne savais pas quoi dire.
« Donc.. » Répétai-je bêtement, l'air absent.
Vingt-quatre heures plus tôt...
Pour être sûre de me réconcilier avec la population extérieure, Adriana m'a contrains à participer à un concert d'artiste amateur, dans un café du centre-ville. Je crois qu'elle commence à prendre ces aises avec moi. Jamais auparavant, elle ne m'avait imposé quoi que ce soit. Ça toujours été moi. Et pour être honnête, je pense qu'intérieurement, elle s'est vengé du fait que je n'ai jamais accepté un 'non' de sa part.
Je suis allé, refusant qu'elle regagne son dortoir universitaire le soir-même. Parce que oui, elle a osé me faire du chantage, refusant de dormir dans mes bras, si je refusais de l'accompagner à son fichu concert. J'ignore si c'est à cause de nos aveux respectifs sur notre appartenance, ou bien le fait que je me suis habitué de la sentir gesticulé à mes côtés. Mais, il était hors de question qu'elle me quitte.
C'était un cauchemar.
Enfin, ça, c'était ce que je pensais.
- à l'écoute - American Authors - Best day of my life
« Oh, j'adore cette chanson ! » Elle s'est brusquement levée de sa chaise et je peux t'assurer qu'il est nul besoin d'être un génie pour comprendre.
« Oh non ! » M'étais-je plains en faisant la moue. « Adriana ne me fait pas ç.. » Elle m'a ignoré, a saisit ma main et me tira pour m'obliger à me lever à mon tour de ma chaise.
« Allons dans.. »
« Ah, ah ! » L'avais-je stoppé juste à temps, en la faisant pivoter sur ces talons pour me faire face. « On ira danser uniquement, que si tu me donnes les conditions nécessaires pour valider un contrat. » Au fond de moi, j'espérai qu'elle se plante, comme elle a souvent l'habitude de le faire.
« Très bien ! » Elle a plaqué ces mains contre mes joues et m'a regardé droit dans les yeux. « Pour qu'un contrat soit valide, il faut.. » Son air assuré et détendu m'a tout de suite fait comprendre, que je n'aurais jamais dû lui poser cette question. « Un consentement libre et éclairé, deux parties majeurs et capables, un objet licite et enfin une cause licite et existante. »
Et la première question qui fusa dans mon esprit, fut....
Pourquoi je l'ai obligé à réviser son putain de cours de Droit la nuit dernière ?!
« Maintenant t'a plus le choix ! » Elle a vivement exclamé d'un air enjoué, en nouant de nouveau nos doigts pour m'entraîner sur la piste.
Supporter le monde qui nous entoure, quelques musiques amateurs ou encore des boissons bon marché étaient dans mes cordes, oui.
Mais la danse, bordel non !
NON, NON ET NON !
Mais Adriana l'a mérité.
Elle a travaillé dur la nuit dernière.
Donc, j'ai supposé qu'une petite exception ne me fera pas de mal pour une fois. Nous étions presque au centre de la piste et c'était tant mieux, parce qu'il paraît que ce sont souvent les couples situaient au centre, qui sont les plus observés par le 'public'. Et je ne voulais pas de ça. Je ne voulais pas de toute cette attention. Adriana s'est placée face à ma personne, son sourire rayonnant n'a pas décroché le coin de ses lèvres.
Mais une petite voix en moi, me criait qu'il penchait plus pour un sourire malicieux, voir même effronté, que j'ai dû - malgré moi - cédé à son caprice. Elle, contrairement à moi, se fichait du regard des gens. Elle se fichait d'être observée, contemplé et scruté au millimètre près. Quelle chance avait-elle d'être aussi insouciante ! Elle leva nos mains droites nouaient en l'air, pour que je puisse la faire tournoyer.
« Louis, mais quel mauvais perdant tu fais ! » Avait-elle crié dans un éclat de rire. « Ne fais pas cette tête ! » Sans même me laisser le temps de rétorquer, elle pinça mes joues. « Allez, sourit ! » M'a-t-elle encouragé, en tordant mes joues dans tous les sens pour me dessiner un sourire.
« Arrgh, Adriana ! Arrête ç... »
« I'm never gonna look back ! » Elle a rejeté son visage pour pouvoir me contempler, en chantant. « Whoaaaaaa ! » Et je peux t'assurer, que même Justin Bieber chante dix fois mieux qu'elle. « I'm never gonna give it up ! » Voir, dix milliards de fois mieux qu'elle. « Noooooo, please don't wake me now ! » Le bon côté des choses, c'est que j'ai réussi à retirer ses doigts de mes joues.
« Stop ! »
Et elle a rit.
Tellement rit !
Que crois-moi, le seul son auquel je suis resté le plus attentif fut son enjouement et non la musique ! C'était un rire jovial, cristallin et mélodieux, qu'on pourrait presque le confondre avec celui d'une sirène. Pas que j'en ai déjà entendu une rire de la sorte, mais pour moi, c'était tout comme. Stoïque, je l'ai observé valser son corps de gauche à droite, totalement entraîné par la sonorité musicale.
Je n'ai pas réussi à lever un petit doigt.
Mon rythme cardiaque été saccadé et j'avais cette putain de chaleur inconnue qui naviguait à mon bas-ventre. Tu sais, j'ai vraiment voulu diriger mes yeux autres part. Mais, je n'ai pas pu. C'était plus fort que moi. J'étais hypnotisé par ces mouvements, cherchant désespérément à décoder le sens, qu'exprimer son corps à chacun de ces pas. Bon sang, j'aurais même pu passer ma nuit à la regarder danser !
Aujourd'hui.
« Et c'est ce que tu as fait ? »
« Bordel, non ! » Crachai-je, ma voix amplis d'évidence. « J'ai suivi mes pulsions, plutôt ! » Comme toujours.. « J'ai plaqué mes mains contre ces joues et je l'ai embrassé jusqu'à mon dernier souffle. » Je grogne, frottant mes mains contre mon visage. « Depuis que je la connais, j'ai toujours cette putain d'envie de la toucher, de la caresser, de la prendre dans mes bras et de l'embrasser. » Je soupire, agacé. « Je ne sais pas pourquoi ! » Je lève les yeux au plafond. « Mais c'est juste plus fort que moi ! Je ne peux pas m'en empêcher. » Je baisse la tête, massacrant avec nervosité mes cheveux. « Cette envie se présente dans mon esprit à chaque fois que je perds le contrôle. À chaque fois que j-je.. » Je marquai une pause, soufflant. « Je déconnecte mon cerveau. »
« Oh. » Harry resta un moment silencieux. « Je pense que tu essayes de compenser le manque d'amour, qu'aucune personne n'a jamais pu te donner jusqu'à maintenant. Même pas tes parents ! » Je fronce les sourcils. « C'est assez fréquent chez les personnes souffrants de solitude, quand ils finissent par trouver leur 'moitié'. » Me rassura-t-il. « Tu essayes de 'récupérer' toutes ces années que tu as perdues, en t'accrochant à la seule et unique personne qui s'est intéressée à toi. Tu as besoin d'attention. Beaucoup d'attention. C'est donc pour ça, que tu fais souvent en sorte de... » Même s'il a laissé sa phrase en suspend, je savais à quoi il faisait allusion. « D'en avoir. Tommo ? » M'interpella-t-il pour avoir toute mon attention. « Fais en sorte de ne pas l'étouffer. »
« Huh ? » Il sourit doucement.
« Tu connais le dicton : fuis-moi, je te suis... » Commence-t-il.
« Suis-moi, je te fuis. » Terminai-je.
Insinue-t-il qu'il faut que je prenne mes distances avec Adriana ?
'Quoi ? Déjà ?!'
Jeta en état de choc ma conscience.
Et j'étais totalement d'accord avec lui.
« Maintenant que j'ai répondu à ta question et j'espère.. » Il croise ses doigts avec humour. « Que ma réponse t'a plu, Seigneur Tommo ! » Souligna-t-il avec sarcasme. « Puis-je maintenant connaî.. »
« C'est pas tout. » Le stoppai-je aussitôt. « J'en ai encore une. »
Deux jours plus tôt...
Comme chaque année, la deuxième semaine du mois de janvier, les présidentes et présidents de maisons se réunissent autour d'une table rectangulaire, pour discuter de la fête la plus commune et la plus fêté au niveau international : la Saint-Valentin. Une fête commerciale inutile. Ce qui est un véritable ennui et un calvaire pour une personne telle que moi. Je déteste les fêtes, les nouveaux événements et tous les charabias qui suivent.
C'est toujours remplis de personnes infecte qui perdent le contrôle, à chaque fois, qu'ils dépassent leur taux d'alcool que leur organisme supportent. Mais étant donné que c'est dans mes devoirs de président, j'ai dû y participer, bien que secrètement, j'avais la ferme intention de m'endormir sur la table. Ce matin-là, la fille de mon coach s'est assise à côté de moi. Tu sais ? L'agaçante cheerleader à la chevelure rouge pétante, Abbigail ?
Je crois que cette fille doit être lunatique. Parfois, elle peut se montrer douce et attentionné, tout comme parfois, elle peut être fatigante et exaspérante. Elle n'est pas aussi fatigante et exaspérante de la même manière qu'Adriana, tu vois ? Elle, elle est juste fatigante et exaspérante pour l'être, tout simplement. Adriana, elle, a ce côté attachant et enfantin, qui te donne envie de la taquiner à chaque fois qu'elle comprend un sens opposé au tien.
Pour ne rien changer, les maisons ennemies s'est entretués verbalement pour imposer leurs putains d'idées. Mais, uniquement deux ont attiré l'attention du doyen. La première est le célèbre et cliché bal masqué dans le gymnase. Tandis que le second est une enchère, où on se servirait des hommes ou des femmes comme 'objet' afin de récolter assez de fond, pour créer des stands de jeux dédiés spécialement aux amoureux.
Dieu merci, je suis née avec un 'don'. Un don, que je n'ai pas hésité à utiliser pour m'échapper mentalement de leur discussion, en jouant à Candy crush sur mon cellulaire. Je ne sais pas ce que j'ai avec ce jeu en ce moment ! Tout à l'heure, encore, pendant que Zayn essayait d'entamer une conversation avec moi, j'étais complètement absorbé par ces bonbons. Je crois que, oui. Je suis devenu en quelque sorte accro.
Une partie de mon visage été couché contre mon bras gauche, au bord de la grande table rectangulaire, tandis que ma main droite était dessous. Mes yeux été concentré sur l'écran de mon téléphone, tandis que mon pouce s'activer à trouver le plus de combinaisons possible, pour rassembler tous les bonbons ensembles. Je ne sais pas ce qui a pris à Abby à ce moment-là, mais elle s'est mis à enfouir ses doigts dans mes cheveux.
Au début, je pensai qu'elle essayait de me chercher des poux. Je n'ai pas réagi, laissant ses ongles se balader à travers mon crâne. Absolument rien était doux dans ses gestes. Elle ne semblait pas chercher le point, qui me ferait tout de suite réagir, non. Elle me caressait les cheveux, juste pour s'occuper. Très certainement par ennui. Mon corps s'est figé, lorsque ses ongles dévièrent à ma nuque. J'ai dû abandonner mon jeu, n'étant plus assez concentré sur ce dernier.
Mon torse s'est progressivement dressé, au fur et à mesure où ses doigts glissèrent à mon cou jusqu'à ma base. Je pivotai ma tête vers sa personne, pour pouvoir l'interroger du regard sur son petit manège. Mais Abby avait les yeux baissés, captivée par mon bras gauche musclé et tendu, plié dans l'unique but de me servir d'oreiller. Elle eut un hoquet de surprise, quand elle réalisa enfin que je la fixai, incrédule et retira aussitôt sa main de mon bras.
Et tu devineras jamais ce que je lui ai dit...
« Continue. »
Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça. Mais, au fond, je pense que ça devait être par curiosité. Très peu de femmes m'ont touchée jusque-là. Ma mère m'a à peine effleuré depuis le jour de ma naissance, et Adriana.. Bordel, Adriana ! À chaque fois qu'elle me touche, je sens ces picotements atypiques me parcourir aléatoirement le corps. Et encore, cela dépend vers quels endroits elle dirige ces doigts. Plus elle s'approchait de mes zones sensibles et plus mon corps vibrait sauvagement. Elle m'a fait maintes fois perdre le contrôle.
C'était comme si, elle était une télécommande et moi la machine. Et qu'à chaque fois, elle pressait un bouton, elle pouvait me faire réagir de plusieurs manières. Mais souvent, c'était toujours la même. Mon sang bouille, les battements de mon coeur deviennent sauvage, mon cerveau surchauffe et n'arrive plus à faire la différence entre le bien et le mal. Puis enfin, je finis par perdre tous mes moyens, au point d'essayer de renverser la situation pour qu'elle soit à son tour en situation de faiblesse.
Abby m'a gratifié d'un sourire radieux. Tellement que quiconque l'aurait regardé, aurait pensé qu'elle venait de gagner à un jeu de hasard. Sans se prier, elle poursuit ses caresses en baladant ses doigts le long de mon bras. Et c'est avec curiosité, que j'ai attentivement suivi sa course, ignorant le vacarme verbal des autres présidentes et présidents, qui n'arrivaient toujours pas à se décider de ce qu'on fera le quatorze février. Ses ongles manucurés semblaient cherchés la faille pour hérisser mes poils, mais en vain.
Aujourd'hui.
« Je n'ai absolument rien ressenti. » Soufflai-je faiblement, en fixant un point invisible. « Mon sang n'a pas bouillie, les battements de mon coeur ne sont pas devenus sauvages, mon cerveau est resté intact et je n'ai pas perdu le contrôle. Une étudiante a même joué de ces atouts pour me 'séduire' tout à l'heure, quand je me tenais vers les tapis de course, mais rien. Absolument rien ! » Criai-je. « Je n'ai rien ressenti ! Et ma nouvelle question, c'est.. » Je plantai mes iris glaçaient vers ceux de mon interlocuteur. « Pourquoi ? Comment se fait-il qu'avec Adriana, je me sens.. » Je pince ma lèvre, cherchant désespérément les mots justes. « Impuissant ? » Finis-je par conclure dans une grimace. « Alors qu'avec une autre, j-je.. Je ne sais même pas comment définir 'ça' ! » Ses lèvres étaient grandes entrouverte en 'o'.
« Wow. » Il me fixa avec des yeux ronds. « Tu sais que tu es vraiment unique comme gar... »
« C'est pas une réponse 'ça'. » Le coupai-je sèchement. « Si tu continues sur cette voie-là, tu peux déjà te préparer à construire ta niche. »
Étrangement, il ne répliqua pas.
Non, à la place, il m'a fait une grimace.
« Tu te rappelles de ma réponse à ta première question ? Là, où je t'explique que tu fais toutes ces choses pour compenser ton manque d'amour et blah, blah, blah ? » J'acquiesce. « Et bien, j'espère sincèrement pour toi, qu'elle ressent exactement la même chose que toi, par-parce qu-que.. »
« Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » Il pinça sa lèvre.
« Je veux dire par là que si jamais ce n'est pas le cas, tu vas faire une de ces chutes de mala.... »
« Abrège Harr... »
« Tu es amoureux d'elle, Tommo. » Jeta-t-il précipitamment. « Voir, complètement fou d'elle. »
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Pour celle ou ceux qui n'ont pas compris la dernière partie => ce sont deux flashback différents. Il est 'introduit' différemment parce que Louis les raconte en détail à Harry, donc c'est normal que vous les avez trouvé 'bizarre' un peu comme si Harry était avec lui alors qu'en réalité pas du tout ! (je sais pas si vous avez compris où je voulais en venir en disant ça xD)
Si vous avez des questions, n'hésitez pas !
Je vous souhaite de passer une bonne semaine !
Bonne rentrée à vous la Zone C !
Je vous aimes, mes amours ♥
Et voilou, je pense que pour une fois, je n'ai rien oubliée ^^
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