Chapitre cinquante-neuf.
Coucou, mes poupoules ! Comment allez-vous ? Vous avez passer une bonne semaine ? Avec le jour férié + le pont, je pense que c'est le cas pour tout le monde (enfin, celle qui fait le pont) !
PETITE ANNONCE : Je suis en plein déménagement (ou plutôt) travaux en ce moment et comme j'aide mes parents, je ne sais pas si je pourrais trouver le temps d'écrire. Cette semaine était light donc j'ai pu le faire. Par contre, je commence mon stage lundi, donc je pense pas que je vais tenir encore debout si j'écris de minuit à 4h du mat alors que le lendemain je commence à 9h vu que le soir dès que j'aurais fini mon temps de travaille j'irais aider mes parents.... Bref, tout ça pour dire que je ferais de mon mieux pour continuer à update une fois par semaine !
PS : Mardi j'étais à Paris en voyage scolaire et devinez quoi ? Jeudi sur Instagram, je vois que ARIANA GRANDE a publié une photo de l'arc de triomphe, qui est au passage la rue juste à côté où je faisais du shopping pendant mon temps libre. So, elle est à PARIS. Croyez-moi, j'étais dégoûté. Je me dis que si on aurait organisé notre voyage d'une journée à Paris le jeudi, j'aurais pu genre l'apercevoir ziacnvevevoevkovovovokvk *pleure* Voilà, c'était ma vie! *va se jeter dans une rivière en chocolat* (Charlie la Chocolaterie héhé *sors*).
PS2 : NE REGARDEZ PAS LE MEDIA, NE REGARDEZ PAS LE MEDIA, NE REGARDEZ PAS LE MEDIA, NE REGARDEZ PAS LE ME.... OUPS ? *I can't contain this anymore*
Bon d'accord, je vous laisse tranquille !
Bonne lecture mes ouistitis au caramel ♥
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Quelques mois plus tôt...
« Tu es viré, Avery. » Lança sèchement son employeur sans un 'bonjour' après l'avoir convoqué. « Je savais que tu serais incapable de gérer le métier de fourrière d'automobile. Dire que tu m'as supplié de te prendre à l'essai ! Et c'est comme ça que tu me remercies ?! » S'écria-t-il d'une voix amplis de choc.
« Mais j-je.. Je ne comprends pa... » Il ignore ces messes basses, poursuivant en me pointant du doigt.
« Tu en as profité pour régler tes différends avec monsieur Tomlinson, ici, présent, en embarquant son véhicule qui été parfaitement stationné ! » Ses yeux s'arrondissent de surprise, alors que j'ornai un sourire angélique.
« Monsieur, ne croyez pas cet enfant gâté ! » Cria-t-il, en se levant d'un bond de sa chaise. « Ne voyez-vous donc pas que c'est lui qui profite de sa posi.. » Il leva sa main en l'air pour le faire taire.
« Ça suffit ! J'en ai assez entendu ! » Il pointa la porte de son bureau. « Dehors ! » Grogna-t-il, provoquant pour ma part un éclat de rire.
Avery secoua de gauche à droite sa tête de déception, avant de diriger ses prunelles noisette sur ma personne où il me gratifia d'un regard mauvais. C'est les poings serraient qu'il sortit furibond du bureau de son sup.. Ou plutôt, de son ex-supérieur, en claquant bruyamment la porte. Quant à moi ? Je levai mon pouce face à mon interlocuteur pour le féliciter de sa prestation, avant de lui lancer un clin d'oeil.
« Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous. » Je me levai de mon siège, défroissant rapidement mon jean, lançant une lias de billets sur son bureau.
« Moi de même, monsieur. » Je roulai des yeux, en le voyant bondir sur la lias de billets pour les compter.
'L'argent, c'est le pouvoir.'
C'est les paroles que tenaient les amis de mes parents, à chaque fois que je participai à une des oeuvres de charité farfelue de ma mère. Ils ont tort. L'argent n'était pas le pouvoir. Des gravures de symboles sur pièce et des billets imprimantes couleurs ne pouvaient pas diriger un monde, non. Pour ma part, l'argent été juste un pass pour la découverte du monde. Et le fait que des personnes vénèrent ce système de paiement la rendait justement précieuse.
Or, ce n'est pas le cas.
Avant les paysans se débrouillaient très bien avec les échanges de troc.
Pourquoi ne serait-ce pas le cas pour nous ?
Je sortis du bureau de l'ex-patron d'Avery, pour me diriger jusqu'au parking de l'entreprise. En chemin, je ne pus m'empêcher de regretter - une nouvelle fois encore - d'avoir prêté ma précieuse voiture à Harry. Je savais que je n'aurais pas dû. Je savais qu'il allait encore faire n'importe quoi ! Je savais que ce garçon était un boulet sur patte et qu'une putain de connerie allait suivre, si je me montrais un tant soit peu gentil avec lui.
Sa voiture qui était en réparation pour je ne sais quelle raison et pour être honnête, je ne veux pas le savoir. Harry m'a supplié nuits et jours pour que je lui prête la mienne. Il m'a promis d'y faire attention, de la chérir, de la laver, de nettoyer l'intérieur - trois fois même - avant de me la rendre. Après une semaine, j'ai fini par céder. Il est parti à un concert, pour ne plus jamais revenir avec mon précieux trésor.
Ce gars-là portait autant chance qu'un chat noir.
Belle ironie quand tu nous tiens !
« Hé ! » Cria-t-on. « Héééé ! » Je désactive l'alarme et déverrouillai les portes de mon véhicule en quelques clics sur ma clé. « Hé, je te parle ! » Ses doigts ont à peine effleuré mon avant-bras, que mon garde du corps s'est précipité entre nous pour s'interposer.
« On ne touche qu'avec les yeux. » Le prévint calmement Tony.
Je me retourne et reconnu une paire d'orbes noisette familiers. Ces yeux étaient, certes, commun à tous, mais ce regard-là, était marquant : Avery. Un sourire effronté s'arque au coin de mes lèvres. Je me place à côté de Tony, que j'ordonne de se positionner à l'intérieur du véhicule côté conducteur dans un mouvement de la main, pour qu'on puisse se retrouver seul.
« Je sais que tu m'as entendu ! » Cracha Avery, les poings serraient.
« Vraiment ? Oh, tu sais ! Je me fais vieux ! Donc, vois-tu ? Avec l'âge, le nombre d'années qui s'écroule et j'en passe, les temps sont durs ! » Ironisai-je, en fronçant le bout de mon nez, ce qui lui provoqua un rire amer.
« T'es vraiment pas croyable ! » Il leva les yeux au ciel. « Il fut un temps, où je pensai qu'il y avait encore de l'espoir pour toi. Je pensai que tu saurais faire la différence entre le monde actif et notre enfance, pas très joyeux pour ta part, je te l'accorde, mais tout de même ! »
'Et à qui la faute sale fils de pute !?'
Grogna en rogne ma conscience.
« Te venger de la sorte, c'est vraiment.. Bas. » Je ne dis rien et me contente juste de l'écouter. « Si tu continues comme ça, tu ne connaîtras jamais la véritable signification du mot sentiment. Regarde-toi. As-tu déjà sincèrement souri dans ta vie ? As-tu ne serait-ce qu'éprouver de l'empathie pour ton prochain ? Tu es un monstre. Un véritable descendant d'Hadès. Ton âme est maudit par les Ténèbres. En même temps, il faut bien une compensation à tous.. » Il me jaugea de la tête au pied. « 'Ça.' Cette naissance précoce, cette hypermnésie et cette richesse dans laquelle tu baignes, montrent que tu as beaucoup trop été gâté par la nature. Ce qui est injuste pour les personnes qui travaillent dur pour m'obtenir ce qu'ils souhaitent, tu ne crois pas !? »
'Tu veux dire comme toi ?! Décidément, tu ne peux pas t'empêcher de te mettre en avant, hein ? Quel narcissique tu fais, Jones !'
Se moque ma conscience.
« Pourquoi mériterais-tu un tel traitement de faveur plutôt qu'un autre bambin ? » Cracha-t-il d'un air dégoûté. « Les sentiments. C'est quelque chose d'impalpable, mais qui rend un homme plus fort. Chose que tu ne ressentiras jamais dans ta vie ! Tu penses que tu n'en as pas besoin, que tu peux vivre sans, hein ? Ah, c'est là que tu te trompes ! Vois-tu ? Ton absence de sentiment, permet justement de prouver aux personnes telles que moi, qu'aucun individu n'est parfait. » Il marqua une courte pause.
Personne n'est parfait.
Cette phrase n'a pas cessé de percuter mon esprit.
« Mais grâce à moi maintenant, tu peux dire que tu as pris connaissance que d'une partie de la signification du mot sentiment. Cette sensation que tu ressens à mon égard, à chaque fois que nos regards se croisent s'appelle : la haine. Tu sais ? Ce sentiment qui noircit ton coeur et démontre à ton entourage uniquement que ton côté sinistre, sarcastique, arrogant et asocial. » Mes phalanges forment un poing face à cette vérité, alors que ma mâchoire se contracte. « Entre nous, tu devrais me remercier. Sans moi, tu resterais cet enfant vide d'émotion que personne ne crains. Tu ne t'aurais pas formé cette si précieuse carapace, que tes propres hommes de maison craignent. Tu n'aurais pas osé répliquer de manière aussi cruelle à mes piques, non. Tu resterais cette personne qu'on délaisse dans un coin et qu'on oublie comme le ferait un individu avec du chocolat noir, en ouvrant une boîte d'assortiment de chocolats. » Il rit de nouveau. « Tu vois ? Ça me rassure. Maintenant que je te connais bien - même plus que bien ! - je sais que JAMAIS, tu ne pourras avoir ce qui rend heureux tout les hommes de la Terre. Ta moitié. Tu mourras seul, sans descendant et insatisfait. Et ça sera bien fait pour toi. »
Sur ces mots, Avery me tourna les talons, se dirigeant jusqu'à son véhicule.
« Ne l'écoute pas, Louis. » Essaya de me résonner Tony, qui visiblement n'a pas manqué une miette de notre conversation. « Tout le monde à le droit d'être aimé... » Je restai dos à Tony, mordille l'intérieur de ma joue et essayai de contrôler mes doigts tremblants.
'Ne t'en fais pas, on l'a trouvé notre moitié ! C'est juste qu'elle ne le sait pas encore.'
Me rassura avec toute la conviction du monde ma conscience.
Je n'ai même pas remarqué qu'une minuscule larme a dévalé ma joue.
Je haïs Avery.
Aujourd'hui.
« Hé, Louis ? » M'interpelle Adriana, en tirant sur l'étoffe de mon haut pour attirer mon attention. « Louis ? » Elle lâche mon haut pour venir presser son index contre mon énorme hématome violacé, je grogne, essayai d'oublier la petite douleur. « Louis ? » Elle exerce une nouvelle pression dessus. « Louis ? » Encore une nouvelle fois. « Lou.. »
« Arrgh, mais quoi !? » Grondai-je.
Son rire enfantin me poussa à gentiment lui taper sur son doigt, pour lui faire comprendre d'arrêter ses enfantillages. Mon visage précédemment plongé dans le dernier volume d'un encyclopédie européen, se lève pour rencontrer une paire d'orbes verte qui se faisait impatiente. Quelques fractions de secondes passent et j'observai Adriana pencher son visage sur le côté, pour m'examiner sous un nouvel angle.
« Tu te rappelles du jour où tu m'as emmené pique-niquer ? » Je hoche la tête. « Je t'avais demandé de me citer les trois caractères qui te définissent le mieux. » Elle prit une profonde inspiration. « Et tu m'as dit imprévisible, discret et.. »
« Asocial. » La coupai-je en fronçant les sourcils. « Oui, et alors ? » Elle baisse la tête, s'amusant à tripoter mon haut entre ses doigts.
« Et bien.. Une personne asociale déteste la compagnie des gens. Or toi, le fait que tu n'aimes pas le bruit et les fêtes ne veut pas dire que tu l'es forcément. Toi, tu as juste du mal à t'intégrer, car tu ne fonctionnes pas psychologiquement comme les personnes qui ne sont pas nées com.. Comme toi. Donc, tu ne peux pas vraiment être asocial, puisque justement t'a envie d'améliorer ton contact avec l'autrui. » Termine-t-elle doucement, me faisant réaliser un point que je n'ai jamais exploité.
« T-tu.. Tu as raison. » Elle lève la tête, les yeux ronds, choqués.
Bon sang...
C'est qu'elle commence enfin à se servir de son cerveau !
Je fixe ses iris verts autant qu'elle le fait curieusement avec mes miens. Je décide de fermer mon encyclopédie européen que j'avais étalée sur mon torse, pour le placer à mes côtés. Je me redresse en tailleur, vins plaquer ma main contre sa joue, que je dévale doucement à sa nuque pour l'inciter à installer confortablement son minois contre mon épaule.
Adriana ne se fait pas prier.
Elle plongea une partie de son visage mon pectoral droit et entoura son bras droit autour de ma taille, qu'elle sert d'appui, pour mieux s'installer. Alors que mes doigts jouaient avec ses boucles dorées, elle s'amuse à retracer ma mâchoire, que j'ai fraîchement rasée ce matin même. Ma peau sensible picote, m'envoyant quelques décharges électriques.
« Oh, mais bien sûr ! » Hurla-t-elle soudainement à m'en briser les tympans. « J'ai une idée ! » Elle releva sa tête de mon torse. « Je sais comment tu peux renouer contact avec ton prochain ! » Elle me tapote gentiment le bout de mon nez, souriante. « Et tu peux même commencer avec les garçons de ta maison ! » J'arque un sourcil, intrigué.
« Vraiment ? »
Pour moi, c'est improbable qu'elle puisse avoir une telle idée.
Ces gars-là me fuyaient comme la peste...
« Oui, vraiment. » Acquiesce-t-elle. « J'ai remarqué qu'en plus d'être un dictateur 'de la mort qui tue' avec moi.. » Exagéra-t-elle à la dernière partie d'une voix enfantine dans un rire. « Tu l'étais également avec tes frères de maison. » Elle fit une petite moue adorable. « Donc, ce que je te propose, c'est de 'bannir' dans un délai d'un mois votre règlement de fraternité biza.. »
« C'est ton idée ? »
Ne me dites pas qu'elle a été assez bête pour se laisser berner par mes frères de maison ?
Oh bon sang, Adriana !
« Et b-bien.. » Son regard change subitement de direction. « O-oui, c'est mon idée. »
Quelle petite menteuse !
Seigneur, que vais-je faire de cette fille ?!
« Très bien. » Restai-je - pour l'instant - calme. « Donc, je suppose que ça ne sera pas un problème pour toi de me le répéter en me regardant droit dans les yeux ? » Elle secoua négativement la tête, reportant ces prunelles émeraude droit dans les miens.
« O-oui, c'est m-mon.. AH ! »
Perdant patience sur la véritable nature de ces dires, je décide d'agir en roulant sur ma gauche, pour piéger son corps sous ma personne. Nos visages sont proches, nos souffles se rencontrent pour s'abattre chaudement l'un contre l'autre, tandis que les battements de notre organe vital ont commencé à devenir plus prononcés.
Juste pour l'embêter et l'obliger à cracher la vérité pure, je ne ménage pas mon corps et l'écrase de tout mon poids. Adriana inspire profondément, laissa mes mains emprisonnaient ses poignets, que je plaque à tour de rôle au sommet de sa tête. Nos nez et nos lèvres se frôlent, jusqu'à ce que je décide de me frayer un chemin de sa mâchoire au creux de son oreille.
J'en ai d'ailleurs profité pour tapisser la ligne osselet de baisers.
Ça serait un crime de ne pas le faire, vous ne croyez pas ?
« Je vais répéter ma question. » Son corps gigote et intérieurement, je priai que rien ne frôle mes parties sensibles. « Est-ce que c'est ton idée ? » J'ai susurré d'une voix suave après un raclement de gorge, pour la rendre plus rauque qu'à la normale.
« O-ou.. »
Menteuse, menteuse, menteuse !
Je secoue la tête pour l'obliger à pencher la sienne sur le côté, installant confortablement mon front contre son épaule.
« Adriana ! » Grognai-je, pour l'alerter de mon mécontentement.
« Louis ! » M'imita-t-elle pour m'embêter, tous qu'elle gagna de ma part fut un gentil petit coup de tête contre son épaule, elle ricane.
« Je te préviens ! » Je décide de changer de ton, rendant ma voix plus sévère, pour stopper son rire. « Si tu continues à mentir, je demande à un des garçons d'arracher la tête de ta pelu.. »
« No-non ! » Cria-t-elle, comme si on venait de lui annoncer qu'on allait sacrifier son enfant.
Ah ! On rigole plus maintenant, hein !
Je suis sûr qu'elle n'aurait jamais crié comme ça pour moi...
Stupide peluche !
« Non ? » Je sors ma tête de ma cachette et la jauge du regard. « Non, quoi ? » Elle roula des yeux et fit la moue.
« Ce n'était pas mon idée, mais celle des gar.. » Je me pousse de son petit corps, me dirigeant jusqu'à la sortie de ma chambre. « Louis !? » Hurla-t-elle, en accourant à mes côtés. « Qu'est-ce que tu vas fa.. »
Je m'arrête en plein milieu du couloir, quand je rencontre un de mes frères de maison. Je ne fis pas attention, lorsque le front d'Adriana heurte accidentellement mon dos. Je savais que je n'avais pas besoin de me tourner pour vérifier si elle allait bien, quand je la sentis agripper à mon bras droit pour retrouver son équilibre.
« Josh je veux que tous les garçons soient réunis dans le salon dans cinq minutes. »
**
« Tu crois qu'un animal l'a mordu ? » Chuchota avec toute la discrétion du monde Nathan à Josh.
« Un chien ou une chienne enragée ? » Se moqua Josh.
« Bordel ! C'est vrai que le capitaine n'a jamais porté un quelconque intérêt envers un homme ou une femme... » Pouffa comme un imbécile heureux, Nathan.
« Je vois déjà le capitaine le ou la punir de plusieurs manières, quand il ou elle fera une bêti... »
« Je veux que vous me peigniez ce mur aux couleurs des dragibus. » Ordonnai-je aux garçons d'un mouvement de la tête le mur du sous-sol, en faisant volontairement pas attention à toutes leurs âneries à mon sujet.
Tôt ou tard, ils allaient me le payer.
Je déteste qu'on se moque de moi et plus particulièrement quand il s'agit de mes propres frères de maison. Harry n'a pas dû tenir sa langue et a certainement dû leur faire un bref résumé de notre conversation. Ce n'est pas par hasard, qu'ils ont démarché auprès d'Adriana. Mais par stratégie. Ils savaient, qu'elle ne subirait jamais les mêmes sanctions qu'eux. S'ils pensaient s'en sortir indemne pendant un long mois sans subir ma colère et bien, ils ont tort !
« Bienvenue au club des punis ! » Se moque Harry.
« Ferme-là, bouclette ! » Ronchonnèrent-ils, agacé.
« Vous allez me le présenter en plusieurs carrés, en partant du plus clair au plus sombre. » Je les ignore, fixant un long moment le mur où je calcule combien de carrés identiques ils puissent peindre.
« Tout ça c'est de ta faute, Rob ! Si tu n'as pas supplié Adriana de nous venir en aide, il ne serait pas énervé ! » Entendis-je grogner un autre de mes camarades.
« Quoi ? C'est elle qui ne sait pas tenir sa lang... »
« Mh.. » Robin se fige en milieu de phrase en m'entendant raclé ma gorge, déglutissant. « Je pense que vous pouvez insérer une soixantaine de carrés. » Il lâche un soupir de soulagement, quand il remarque que je les ignorer toujours.
Comme à mon habitude, j'ai décidé d'être créatif pour mes punitions. J'ai entrepris de leur donner la tâche la plus emmerdante au monde : peindre des carrés identiques multicolores. Dans une tâche, il y en a en réalité plusieurs, soit :
- La première est de mesurer le mur
- La seconde calculée le nombre de carré identique qu'ils puissent peindre dessus
- Et enfin la dernière, trouver exactement les mêmes couleurs que possèdent un paquet de dragibus.
« Pourquoi Zayn ne participe pas à la punition collective ? » Se plaignit Jack en pointant le basané du doigt.
« Parce que durant votre complot, il est allé faire quelques courses pour moi. Donc je sais qu'il est innocent dans cette affaire. » Mon regard croise celui du pakistanais, qui esquissa un bref sourire.
« Je crois que je ne te remercierai jamais assez, de m'avoir envoyé t'acheter tes flacons d'insulines. » Me chuchota-t-il discrètement à l'oreille.
« D'autres questions ? » Ils secouèrent négativement la tête. « C'est parti dans ce cas ! » Je les presse en tapant dans mes mains. « Si dans deux heures la moitié du mur n'est pas faite, vous dormirez tous à poil sur le toit ce soir. »
Deux heures plus tard...
La moitié du mur a presque été peinte en entier.
Pour se repérer, les garçons ont découpé des scotchs pour créer les contours de chaque carré au millimètre près. D'après ce que Josh m'a expliqué, cela leur permettait de peindre tout d'abord l'intérieur du carré. Puis, après avoir attendu que la peinture sèche, de passer une seconde couche, avant de retirer les scotchs pour peindre le contour de la même couleur. C'était plutôt astucieux, je le reconnais.
Mais ma petite voix intérieure ne pu s'empêcher de se demander, s'ils n'ont pas triché en demandant des conseils aux étudiants des Arts. Mais les connaissant, je sais qu'ils ont triché. Mes poignets nouaient à mon dos, j'observe le carré vert qui se trouver face à mon visage. Je le fixe longuement sans énoncer un mot. Finalement, je remarque une faille et décide de m'agenouiller pour prendre un pinceau déjà teinté dans du jaune.
« Ce carré possède deux centimètres de plus que les autres. » J'effectue sans respecter le travail de mes camarades, un trait jaune tordu sur le carré vert pour bien mettre en valeur leur faute. « Recommencez. » Je lâche le pinceau par terre, frotte mes mains pour chasser la peinture sèche de mes doigts.
Je me tourne vers eux, pour découvrir des yeux ronds. Un mélange de choc et de surprise. Leur vêtement et quelques parties de leur corps dénudés sont tâchés par une multitude de couleur. Je pouvais lire dans leur regard, qu'ils sont dépités de devoir tout recommencé. Oh, je pense qu'ils s'attendaient à ce que je leur félicite pour leur dur labeur après une si courte période.
'Ah, depuis le temps, ils devraient te connaître !'
Soupire faussement désespéré ma conscience.
Faut croire que non.
« Un prob... »
« Louis quelqu'un souhaite te voir. » M'interrompit Harry, en plaquant sa main contre mon épaule.
« Dis-lui que je suis exténué et que je ne suis pas d'humeur à recevoir des visites. »
« Elle dit que c'est important. »
Je soupire, fusillant du regard Harry pour qu'il retire sa main de mon épaule. Ce dernier la retira immédiatement, m'offrant un sourire désolé. Je l'ignore, tourne les talons pour marcher jusqu'à la cage d'escalier, qui me mena directement près de la porte d'entrée d'Omega. J'ouvris la porte d'entrée, tombant sur une paire d'orbes brune.
Ses cheveux châtains sont attachés, en une longue tresse en épis légèrement décoiffée. Elle portait une paire de jean délavé et un énorme pull qui devait faire quatre fois sa taille. Je contemple un bref instant ces traits faciaux, principalement maquillé au niveau des yeux, que je reconnais facilement grâce à ma mémoire visuelle.
« Mindy. » Concluais-je à voix haute, cette dernière acquiesça.
« En chair et en os. »
Non, pas de salutation et ni même un sourire.
Je n'en voyais tout simplement pas l'utilité.
« Alors.. » Commence-t-elle. « D'après la colocataire d'Adriana, tu as décidé de l'emprisonner dans ton 'donjon' ? » Tenta-t-elle d'émettre un point d'humour pour détendre l'atmosphère. « Ce n'est pas très sympa pour Gwen, tu sais ? » Elle rit. « Voir même pour Rocchietti. » Marmonna-t-elle la dernière partie plus pour sa personne, plutôt qu'à moi.
« Qu'est-ce que tu veux ? » Elle lève ses mains, ce qui me fait supposer qu'elle était certainement le genre d'individu à parler avec les gestes.
« Donc voilà, le 'truc'. » Ses mains ont formé un triangle. « Demain, tu sais que c'est son anniversaire, n'est-ce pas ? » Je pousse amèrement un rire.
« Bien sûr que je le sais. » Elle pince sa lèvre, l'air coupable de m'avoir lancé cette réflexion.
« Chaque année et pour chaque anniversaire de notre petit groupe féminin, nous organisons une soirée entre filles pour célébrer ça. » Explique-t-elle, en me regardant droit dans les yeux pour être sûr que je reste attentif. « Et comme.. » Elle marque une pause, mordant cette fois sa lèvre. « Tu sembles la monopoliser - pratiquement - tous les soirs, je me suis dit que tu ferais peut-être une exception demain p-pour.. »
« Pour son anniversaire ? » Elle hoche lentement la tête de haut en bas, sans me quitter des yeux.
Puis son corps s'est figé, tel une statue, lorsque je plaque la paume de ma main contre le bord de la porte. Je pouvais clairement lire à travers ses orbes bruns, qu'elle appréhendait ma réaction. Cette fille ne me connaissait décidément pas. Déjà que je n'étais pas pour une société égalitaire, estimant que chaque dur labeur d'un homme ne mérite pas que sa récompense soit partagée en plusieurs parts égales. Il est hors de question que je partage avec qui que ce soit mon Italienne.
Surtout le jour où cette ange a vue le jour.
Je pense qu'au fond de moi, je l'ai toujours su....
Oui, j'ai toujours su, qu'elle a été conçue uniquement dans le but d'abréger mes souffrances.
Et celle de personne d'autre.
« Non. » C'était clair, simple et précis : non. « Cependant, rien ne t'empêche de la divertir la journée. » Lui proposai-je en contrepartie. « Mais le soir, c'est non. Elle reste avec moi. »
« Mer.. » Elle s'arrête en milieu de syllabe, son visage s'est décomposé. « C'est une blague, j'espère ?! » Je ne reviens pas sur ma décision, émet un pas en arrière, prêt à lui claquer la porte au nez.
« À jama.. » Elle bloque juste à temps la porte, me lançant un regard meurtrier.
« Elle ne va pas apprécier. » Mon corps se fige. « Si tu la connaissais aussi bien que moi, tu saurais que sa famille et ses amis passent avant votre stupide amourette.. » Hurla-t-elle, furibond, en pointant le suçon d'Adriana. « Qui ne tiendra même pas jusqu'à la remise des diplômes ! »
Pour qui me prenait-elle ?
Bien sûr que je le savais !
Adriana a tant de chaleur humaine à faire partager à son entourage, que toute la douceur, la tendresse et la joie que son petit être en émane, sont suffisantes pour me donner du baume au coeur. Moi, qui a longtemps vécu, sans connaître de réelles émotions, son unique présence me permet de passer à travers plusieurs sentiments. Tellement, que je n'arrive même pas à étiqueter chacune d'entre elles. Cependant, les dires de Mindy me provoquèrent tout de même un pincement au coeur.
Comment peut-elle insinuer de telles choses ?
Mes doigts ont formé un poing derrière la porte.
« C'est la journée ou rien. »
Cette fois, je parviens à lui claquer la porte au nez, mais ça ne m'empêcher pas de l'entendre hurler à travers.
« Tu vas le regretter ! »
**
20 janvier.
« Tu vas lui dire ce soir ? » S'enquit curieusement Harry en s'installant sur mon lit. « Hé, tu devrais porter du rouge.. » Me conseilla-t-il, en pointant du doigt un slim rouge suivi d'un pouce levé. « J'ai entendu dire, par le plus grand des hasards que c'est sa couleur préfé.. »
« T'a absolument rien entendu du tout. » Le coupai-je en roulant des yeux. « Tu t'ai juste contenté d'écouter aux portes. »
Il est pire qu'une fille !
Toujours à écouter aux portes et à poser des questions toutes inutiles les unes que les autres. Je comprends mieux maintenant, pourquoi il a choisi de s'orienter en psychologie. La pensée et les réactions de son entourage le fascine. Je frotte du bout de mon pouce, le point endoloris dû à ma piqûre récente d'insuline pour atténuer la petite douleur.
J'enfile un blazer noir, où je passai contre chaque manche ma paume pour être sûr qu'il n'y a aucun plis. Je caresse brièvement ma mâchoire fraichement rasé, pour vérifier que je n'ai oublié aucun poil. Puis, j'engouffre mes doigts dans mes cheveux pour donner une allure coiffé/décoiffé. Je soulève mes bras que je sens pour être sûr, que l'odeur de mon déodorant est toujours intacte.
« Qu-quoi ?! » S'écria Harry, faussement outré. « Mais n'importe quoi ! » Je souffle désespérément, descendant la manche de ma chemise grise. « Jamais je ne ferais une chose pare.. » Je lui lance un regard meurtrier. « Je t'ai apporté le contenu de mon tiroir sinon ! » Bascula-t-il comme par hasard vers un autre sujet. « Tu sais ? » Il me lance un clin d'oeil, avant de claquer sa langue contre son palais. « Le tiroir magique ! »
« Harry j'ai vraiment pas le temps d'écouter tes conne... »
« Hé ! La protection, c'est important si tu ne veux pas te retrouver avec des octuplés dans neuf mois ! »
Mon visage tort en une grimace à cette pensée.
Il a pris Adriana pour la sosie d'Angelina Jolie ?
« Sérieusement ? Des octuplés ? » M'écriai-je, en jetant dramatiquement mes mains en l'air. « T'a rien trouvé de mieux ? » Il rit.
« Bah quoi ? C'est psychologique. Quand un homme se sent menacé, il évite de faire certaines choses.. » Il reste vague et je crois bien que c'est tant mieux pour l'humanité de tous. « La preuve ! En te disant ça, je suis sûr que t'a tout de suite oublié l'envie de la tripoter, n'est-ce pas ? » Je passe mes mains à mon visage, grognant pour lui faire comprendre mon agacement. « Ow, on dirait que non ! » Conclus, cet imbécile.
« Harry. »
« Je t'ai apporté deux boites de préservatifs à la pomme, une à la pamplemousse et un au choco... »
« Ça y est! J'ai tous que tu m'as demandé ! » Entra en trombe dans la chambre, Zayn avec un grand sac de pharmacie. « Je t'ai pris une boite de préservatif normal et un autre avec un assortiment fruité de toutes les tailles pour être sûr de ne pas me tromper. » Il sort un par un les produits. « Puis, je t'ai pris un flacon de gel à la fraise, on ne sait jamais si tu es trop long à la détente. Un flacon pompe ultra orgasmique, car l'air de rien, ta petite italienne, elle a failli t'arracher la tête en te faisant ce gros suçon. Et enfin, un petit jouet pour passer le tem... »
Qu'est-ce que.. ?
Je sens mes joues devenir cramoisies.
C'est en croisant le regard d'Harry qui éclata de rire de bon coeur, que Zayn compris que cette liste de 'course' ne venait pas de moi.
« Mais c'est pas vrai ! » Mon cri ressemblait clairement à un appel au secours. « Vous êtes des malades ! » Ils éclatent de rire. « J'ai pas demandé tout ça ! De quoi j'aurais l'air, si je lui ramène tout ça ? Bordel ! Adriana va me prendre pour un perv.. Oh, et puis merde ! » Je les désigne à tour de rôle du doigt. « Je vous déteste ! »
J'ignore leurs éclats de rire qui se sont amplifiés et sors rapidement de ma chambre et de ma maison de fraternité comme si ma vie en dépendait. Arrivé devant ma voiture, je déverrouillai les portes. Je me précipite à l'intérieur de peur que Zayn et Harry ne me rattrapent et me pourrissent le cerveau avec leur connerie charnel.
Je démarre ma voiture, après avoir attaché ma ceinture de sécurité. J'allume la radio et me laisse entraîner par la sonorité musicale de Katleen des Catfish and the Bottlemen. Je profitai du feu rouge pour prendre une profonde inspiration, avant de doucement expirai. Je n'hésitai pas à descendre la fenêtre, quand je sentis que la chaleur au niveau de mes joues n'ont pas cessé de s'accroître.
J'ai dû prendre quinze minutes pour arriver jusqu'aux bâtiments universitaires. Lorsque Adriana m'a annoncé quelques heures plus tôt, que les filles et elles allèrent passer une après-midi ensemble. J'ai tout de suite fait le lien avec Mindy, auquel je pense a finalement accepté de se plier à mon exigence. Adriana et moi, nous nous sommes mis d'accord sur l'heure où je viendrais la chercher pour sa surprise.
Je réussis à trouver une place deux bâtiments après celle d'Adriana. Et c'est avec toute l'assurance du monde, que je descends de mon véhicule et verrouille les portes. En me dirigeant jusqu'à destination, je ne pus m'empêcher d'imaginer de plusieurs façons, comment elle pourrait interpréter mon cadeau d'anniversaire.
'Arrête de faire cette tête de constiper, elle aimera ton cadeau !'
M'encouragea ma conscience d'une manière, je dois l'admettre, assez étrange. C'était inhabituel.
Cependant, je ne fis pas attention. Je ne la fis même pas taire, comme à mon habitude en la poussant dans un coin de ma tête. Je l'ai écouté. Mais, j'ai dû tout de même faire le vide dans mon esprit pour éviter des pensées parasites, une fois face au pas de sa porte. Ce fut dans un raclement exagéré de ma gorge, que je levai mon poing toqué.
Toc ! Toc ! Toc !
« Hey.. » Saluai-je ma belle italienne dans un sourire, ignorant son teint pâle, estimant que ça devait être à cause du gâteau qu'elle a dû ingurgiter avec ses copines plus tôt. « Prête pour.. »
« Louis, j-je.. » Je noue mes doigts aux siennes et me lance dans une course contre la montre.
« Ta raison ! Il vaut mieux pas qu'on perde du temps ! » Jetai-je dans un petit rire, en marchant de plus en plus vite. « Tu te souviens quand tu m'as demandé s'il y a quelque chose que je ne t'ai jamais dit ? Et bien après mûre réflexion, j'en ai déduit qu'effectivement, il y a bien quelque chose que je ne t'ai pas.. »
« Louis arrête-toi, s'il-te-plaît ! » Me supplia-t-elle.
Adriana m'arrête au beau milieu de l'entrée de son bâtiment universitaire. Malgré sa petite force facilement surmontable, je décide de m'arrêter comme elle semble me supplier de le faire depuis notre départ de son dortoir. Je tourne les talons pour lui faire face, plaque mes mains contre ses joues, où je l'encourage en relever fièrement sa tête pour rencontrer mes yeux bleus.
Elle papillonne des cils, alors que de mon côté, j'essaye de l'apaiser en traçant de petits cercles au creux de ses joues du bout de mon pouce. Finalement, je cale ma main droite à son crâne, entourant mon bras gauche autour de son cou, pour la pousser à trouver refuge dans mes bras. Je sens ses petites mains se portaient à mes flancs, qu'elle agrippe doucement, afin de ne pas perdre l'équilibre.
« Quelque chose ne va pas, ma beauté ? » Ma voix est douce, mon timbre naturellement aigu semble plus accentué.
« J-je.. » Elle baisse la tête, ses boucles blondes cachent une bonne partie de son minois. « Je ne me sens pas bien. »
Sur ces mots, elle vomit sur ma chemise.
Bordel de merde !
Elle est pas sérieuse ?
_______
PETIT CLIN D'OEIL DU CHAPITRE 10 : Lors du flashback du chapitre 10 vous avez su qu'Harry a mal stationné la voiture de Louis et donc Avery qui travaillait pour l'entreprise de dépannage a embarqué sa voiture. Vous savez ? Même grâce à cette 'incident' de sa part, Avery a gagné une chambre fracassé ? Et bien, ce n'est pas tout ! Comme vous avez pu le voir, il a aussi perdu un job. Ce qui répond indirectement au fait qu'il travaille désormais autre part et dois accumulé deux jobs. De plus, sur le flashback de ce chapitre, vous avez pu vous rendre compte que ce qu'a dit Avery à Louis, a été l'un des éléments qui l'a poussé à ne plus attendre bêtement Adriana, mais à agir.
600k de lecture, 28k de votes, 10k commentaires pour cette histoire et enfin *roulement de tambour* 4k followers, j-je.. OCOSCOSVKDOVKDOVK OMG MAIS VOUS ÊTES JUSTE CKSQCOS,COKCDSKSCK INDESCRIPTIBLE. JE VOUS AIMES AIMES AIMES AIMES AIMES DCOKCOCKPCPK ET PUIS JE VOUS AIMES ENCORE ! Avant, je ne saurais pas comment vous remercier pour tout ça, mais grâce à ma question de la semaine dernière maintenant oui !
ET OUI !
Un chapitre bonus, le come back :D
Donc, je vous laisse le choix de vote entre les deux personnes auquel j'ai souvent vu ressortir les noms la semaine dernière :
- Harry
- Mindy
C'est bon, c'est fini ! Vous pouvez respiré, je ne vais plus parler pour rien dire. Surtout que je sais que plus de la moitié d'entre vous ne lis même pas mon blablatage :') *pleure des chiffons*
Passez une bonne semaine, je vous aimes ♥
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