Chapitre cinquante-deux.

ENFIN LES WEEK-END ZOJCOKCOCJO *.*
Comment allez-vous ?

Surtout que j'ai fini super tôt aujourd'hui, donc ce qui explique la publication - très tôt - du chapitre, au lieu du samedi ou encore du dimanche ! Ce qui m'arrange, puisque j'ai tellement de choses à faire pour l'école *pleure* :'(

Passer un bon week-end et une bonne semaine !
Bonne lecture *.*

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Louis Tomlinson

Quelques semaines plus tôt...

- à l'écoute - Atlas Genius - Trojans

Les bras chargés de plusieurs piles de bouquins de différentes matières, je traversai les nombreux rayons qui présentaient les livres des autres filières, autres que la mienne, pour me diriger jusqu'au bureau où Adriana et moi, nous nous sommes installés. La période d'examen avant les vacances d'hiver arrivent à grands pas et énormément d'étudiants ont l'air d'avoir eu la même idée que nous : étudier à la bibliothèque.

C'était une première pour moi : étudier à des examens. Cette 'idée' ne m'a jamais traversé l'esprit, enfin, pas avant qu'Adriana ne vienne m'en faire - gentiment - la suggestion. Après sa vingtième supplication et ces pleurnicheries dignes des stars hollywoodiennes, j'ai fini par céder et accepter de lui venir en aide dans ces révisions. Son manque d'organisation et d'écoute a failli me faire perdre plus d'une trentaine de fois le contrôle.

Mais, par je ne sais quel miracle - très certainement dû au fait qu'elle me devra quelque chose en retour si elle obtient des notes supérieures à la moyenne - j'ai tenu bon et a réussi à garder mon calme. Je ne l'ai pas - encore - hurlé dessus, voir même crié, à quel point parfois, elle pouvait faire preuve de stupidité. Et sachez que, pour une personne aussi impatiente que moi, c'était un miracle. Arrivé à notre table, je déposai la pile de livres dessus, avant de saisir le premier bouquin entre mes doigts.

« Principe de l'économie. » Dictai-je en le posant sur le côté, avant d'en saisir un autre. « Marché de l'économie internationale. » Poursuivis-je. « Et très important pour toi, toi qui ne comprend jamais rien.. » Je roulai des yeux face à mes propres dires et saisis un autre bouquin. « Le dictionnaire de l'écono.. » Je portai mon regard sur Adriana afin de vérifier, si elle ne s'était pas encore mentalement dispersée. « C'est pas vrai ! » M'écriai-je hystériquement à bout de nerfs, en lançant brutalement le livre sur la table, gagnant des regards noirs de tous les étudiants à nos alentours.

« Chuuut ! »

Bordel !

C'est la huitième fois qu'elle s'endort de la journée !

Je baissai la tête dans un raclement de gorge et passai mes doigts contre ma tempe, que je massai avec gêne. Mon visage se tord en une grimace, quand je réalisai que je venais de me faire remarquer, chose qui n'est pas en général dans mes habitudes. Sans énoncer la moindre excuse, je reportai mes orbes bleus sur Adriana, qui avait son minois enfui au coeur de son cahier. Je levai les yeux au ciel et inclinai mon torse en avant. J'adossai mes coudes sur la table, empoigné quelques mèches de sa chevelure blonde pour les rejeter derrière ces épaules.

Je secoue mon visage désespérément de gauche à droite à la vue de ces traits endormie. Ses paupières étaient clos et semblaient lourdes de fatigue. Ses pulpeuses lèvres roses étaient légèrement séparées, laissant ainsi quelques bruissements adorables s'extirper. Sa joue été calé contre la spirale qui relier les pages de son cahier, me laissant deviner qu'une marque bien distincte apparaîtra dès son réveil sur sa peau. J'entrepris de lentement parcourir le dos de mon index contre sa joue libre, contemplant silencieusement sa réaction.

Adriana poussa un gémissement, puis essaya de se cacher contre son bras gauche. Je souris au coin et décidai cette fois de tapoter la pointe de mon index au creux de sa joue, gagnant un grognement de cette dernière et une tape contre ma main. J'approchai instinctivement ma tête près de la sienne, quand elle commença à marmonner comme une enfant contre sa manche. C'est en l'entendant m'insulter d'imbécile de 'prof' et de dictateur, que je pris une profonde inspiration, avant de bruyamment expirer pour lui faire comprendre mon agacement.

Comment ça j'étais un imbécile de prof ?

Et un dictateur, en plus ?!

Adriana était en train de me faire perdre mon temps et je détestai ça. À la vue de cette dernière, je me mis mentalement une note, que plus jamais je ne céderai à son caprice. Elle m'avait juré qu'elle travaillerait dure, qu'obtenir son diplôme était tous qu'elle souhaitait. Et voilà qu'elle s'est - encore - endormie sur la table ! Perdant patience, je plaquai ma main contre sa nuque, l'empoigne et la secoua dans tous les sens pour la réveiller. Cette dernière eut un sursaut de surprise, manquant - presque - de frôler la crise cardiaque.

« Tu m'as promis de ne plus t'endormir ! » Grinçai-je entre mes dents, évacuant ma colère en serrant sans me rendre compte l'étreinte de mes doigts autour de sa nuque.

« Aw, Louis je suis déso.. » Elle gesticula de tous les côtés, faisant la moue. « A-a-aieeuh ! Tu me fais mal ! » Je desserrai la pression de mes doigts, toussotant.

« Alors comme ça je suis un imbécile de prof et un dictateur, mh ? » Changeai-je de sujet, en lui soufflant à l'oreille.

« E-et bi-bien.. » Bégaya-t-elle en forçant un petit rire, les pommettes roses de gêne. « J'ai dit ça, moi ? » M'interrogea-t-elle innocemment, en jouant avec ces doigts.

« T-tu.. » Je la jaugeai un bref instant du regard, avant d'empoigner son avant-bras. « Tu viens avec moi. » Lui ordonnai-je, en tirant dessus, l'obligeant à se lever de sa chaise. « Puisque tu n'écoutes rien sur la partie théorique, on va essayer une autre méthode. »

« Quel genre de méthode ? » Me questionna-t-elle dans un battement de cil, confuse.

« Le cas pratique. »

 **

 - à l'écoute - Fitz and the Tantrums - Don't gotta work it out

« C'est encore faux ! » Criai-je à travers le terrain de soccer en tirant sur le ballon, qui se dirigea tel un missile tout droit sur Adriana.

Cette dernière, qui était situé en plein centre de la cage de but où été normalement supposé se trouver un gardien, hurla tel une hystérique comme si elle venait de voir le fantôme du croquemitaine. Elle se recroquevilla sur elle-même et plaqua ces mains sur sa tête comme système d'auto-défense. Je pinçai ma lèvre inférieure entre mes dents pour ne pas éclater de rire, trouvant enfin un certain plaisir d'avoir accepté de l'aider à réviser ces cours.

C'était la quatorzième balle que je lui adressai.

Et la première qui ne lui a procuré aucune égratignure.

Les autres ont principalement heurté ses épaules, ses cuisses, son ventre et son dos.

« Tu ne fais aucun effort, Adriana ! » Hurlai-je.

C'était ma méthode pratique.

Un système que j'ai inventé, il n'y a même pas une heure de cela. Pendant qu'elle était en train de faire sa 'sieste' à vrai dire. Le but été simple : je laissai Adriana sérieusement étudier sur les gradins pendant une vingtaine de minutes, pendant que de mon côté, je m'occupai à jongler avec un ballon jusqu'à ce qu'elle soit prête. Une fois opérationnelle, Adriana se placera au centre de la cage, prête à répondre correctement à une de mes questions.

Si elle échoue, je lui tire une balle.

À l'inverse, je ne lui ferais rien.

Pour l'instant, elle a deux bonnes réponses sur quatorze.

« M-mais.. » Elle s'assoit en position indien sur l'herbe synthétique, faisant la moue. « Où est-ce que j'ai fait faux ?! » S'écria-t-elle, en jetant dramatiquement ces mains en l'air.

« Sur absolument tous. » Rétorquai-je, faisant bien apparaître l'évidence sur le ton employé. « Tu as osé dire que l'économiste James Tobin a favorisé le développement durable et le travail à la chaîne ! » Criai-je, choqué. « Or ce n'est pas le cas, puisque son but est de favoriser le plein-emploi et d'éviter les récessions ! » Elle pinça sa lèvre et fixa soudainement l'herbe.

Uh, oh.

Pourquoi ai-je le sentiment que j'allais d'autant plus m'énerver que je ne le suis déjà ?

« Louis.. ? » M'interpella-t-elle dans une toute petite voix innocente, en se redressant sur ces jambes.

« Quoi ? » Soupirai-je, en me plaçant derrière une nouvelle balle.

« Que veux dire le mot 'récession' déjà ? »

Je me lançai désespérément une tape contre le front.

Mais, qu'est-ce que je vais faire de cette fille ?!

« Je sais que tu me l'as déjà dit et que tu vas.. » Elle se corrige immédiatement. « Ou plutôt, tu es déjà très énervé, m-ma.. AHH ! »

Trop tard.

Pris de pulsion, ou plutôt, par l'impatience d'avoir un jour la joie de lui inculquer un minimum de savoir. Je tirai sur mon ballon en cuir, heurtant cette fois son visage en pleine poire. Adriana n'a pas eu le temps de l'éviter. Je pense, d'ailleurs, qu'elle n'a même pas vu le coup venir. Elle perdit l'équilibre, mais essaya tout de même de s'agripper sur le poteau gauche de la cage, mais c'était trop tard. Son postérieur venait déjà d'atteindre brutalement l'herbe synthétique.

« Ça fait mal ! » Pleurnicha-t-elle, gagnant de ma part un éclat de rire, qui s'estompa immédiatement à la vue de son nez ensanglanté.

Jamais, je n'aurais pu penser que...

Les femmes pouvaient être fragiles.

Ce fut à cet instant, que je réalisai que n'aurais peut-être pas dû utiliser des ballons en cuir. Adriana avait, certes, un nombre incalculable de frères qui pourraient se constituer à eux seul un village. Mais, ce n'était pas pour autant, qu'elle était une adepte des mêmes activités qu'eux. Je passai vivement mes doigts dans ma chevelure châtain, les mettant involontairement en bataille. Je marchai jusqu'à elle, pour vérifier si elle n'avait pas autre chose de 'casser'. Puis, je fouillai dans les poches de mon pantalon pour extirper un mouchoir, où je lui tendis gentiment mon paquet. Elle ne bougea pas d'un poil.

Je levai les yeux au ciel face à son attitude enfantin, qui laissait clairement paraître qu'elle était en train de me bouder. Je m'agenouillai face à elle et reproduisais mon geste, mais Adriana semble déterminer à me faire la tête jusqu'au bout, en ne bougeant toujours pas d'un pouce. Je soupirai et vins pincer son menton, après avoir bataillé quelques secondes pour l'empoigner. Ses perçants orbes verts vinrent instantanément à la rencontre des miens, complètement contraste. Et c'est sans me laisser distraire par son profond regard, que je vins essuyer son nez ensanglanté.

« Pourquoi es-tu aussi méchant !? » Grogna-t-elle, en me bondissant dessus telle une lionne.

Pris au dépourvu, mon dos bascula contre l'herbe, laissant ainsi trôner le corps de ma courageuse italienne au sommet du mien. En ne me voyant pas réagir, elle plaqua ces petites mains contre mon torse, dont elle se sert d'appui, afin de se positionner correctement à califourchon sur moi. Elle enfouit ses genoux au creux de mes hanches, tandis que ses lèvres essayèrent tant bien que mal de supprimer un sourire.

Une grimace se forme sur mes traits faciaux, suite à la minuscule douleur qu'a parcourue mon échine. Ses petites mains passèrent autour de mon cou, où elle essaya de m'étouffer. Mais, réalisant qu'elle n'avait pas assez de force, Adriana décida de s'attaquer à mon torse avec ces petits poings. Elle hurla tous les insultes possibles et inimaginables dans sa langue natale, sans me laisser le temps de me défendre.

Je ne pus m'empêcher de trouver ça sexy.

« Arrête ça ! » Ricanai-je malgré moi, n'arrivant pas à la trouver crédible dans son rôle de jeune fille boudeuse.

« Ça fait deux semaines que tu me tortures avec tes phrases incompréhensibles ! » Elle passa ces doigts dans ces cheveux blonds, les empoignes, avant de les maltraiter. « Je vais devenir folle par ta faute ! » Elle jeta ces mains en l'air et recommença à me taper, grognant entre chaque mot. « À. cause. de. toi. j'ai. pleins. de. ble.. AH ! »

Je venais de saisir ces poignets entre mes mains, lorsqu'elle s'y attend le moins et échangeai aussi rapidement qu'elle s'est retrouvée au-dessus de ma personne de position. Dorénavant à mon tour dans une position dominante, Adriana poussa nerveusement un petit rire. Elle gesticula innocemment ces poignets, comme si elle pensait pouvoir se libérer de l'étreinte de mes mains. Mes traits faciaux assurés et arrogant l'assurèrent totalement du contraire, ce qui la calma et la contraint à stopper tout mouvement.

« Une.. » Commençai-je, en plaquant son poignet gauche au sommet de sa tête. « Récession. » Poursuivis-je, en exécutant le même geste avec son second poignet. « C'est le ralentissement de la croissance économique. » Je la regardai droit dans les yeux. « Lors d'une récession, la croissance devient inférieure à la croissance potentielle et l'écart de la production augmente. » Expliquai-je calmement. « Dans le cas contraire, on appelle ça, une expansion. » Je cherchai dans son regard la petite lueur qui me prouverait qu'elle venait de - vraiment - m'écouter et de me comprendre. « Compris ? » M'enquis-je, même si je connaissais déjà la réponse.

« Oh. »

« En effet, oui, 'oh'. » Répétai-je sarcastiquement en levant les yeux au ciel. « Comme tu le dis si bien. » Elle pinça d'un air coupable sa lèvre inférieure et cacha honteusement son minois contre mon torse. « Heureusement que l'intelligence à sa logique. » Chuchotai-je au creux de son oreille, recevant un petit coup de tête contre mon pectoral droit. « Et ton âme, ce.. » Pouffai-je, en déposant un chaste baiser contre sa nuque. « Je ne sais quoi. »

Aucune réaction.

Bordel, pourquoi elle ne comprend jamais rien ?

Aujourd'hui.

« Je t'ai pris un thé au pamplemousse à la cafète. » Me prévient Harry en me tendant un gobelet. « Ils n'ont plus en stock de thé aux fruits rouges. » Je haussai mes épaules et saisis le gobelet. « 'Merci, mon Harry d'amour d'avoir pensé à moi.' » Marmonna-t-il sous sa barbe, en essayant de reproduire une voix de fillette. « Oh, mais de rien Tommo, c'est tout naturel ! C'est ce que font les meilleurs amis ! S'acheter des boissons mutuellement, des gâteaux ou voir même des dîners au resto ! » Poursuit-il, en accentuant sa voix rauque d'autant plus qu'il ne l'est déjà.

« Imbécile. » Marmonnai-je discrètement entre mes dents.

La sonnerie du second cours de l'après-midi venait de retentir à travers l'établissement. La plupart des étudiants ont déjà gagné leur amphithéâtre, tandis que d'autres essayaient encore de se remettre de leur cuite de la nuit dernière en s'allongeant sur un banc. Puisque les bâtiments de nos filières sont côte à côte, nous fument le chemin ensemble. D'habitude un de mes gardes du corps nous tenait compagnie, mais aujourd'hui, non. Zayn était encore en vacance, je devais donc vivre sans, jusqu'à ce que lui ou un autre vienne me tenir compagnie.

Mais pour l'instant, je me contente de la compagnie d'Harry. Enfin, à lui et son besoin constant de discuter de son envie de rapidement recevoir son salaire de psychologue, après l'obtention de son diplôme. Je n'ai jamais compris la nécessité d'un psychologue dans la société. Ces 'gens-là' pour ne pas citer Harry, gagnent des milliers d'argents sur le dos de leur patient. Ils leur font croire qu'ils ont un 'problème', alors que ce n'est pas le cas. Et pire dans tous ça ? C'est qu'ils pensent réellement les aider.

« Parfois, je me demande ce que je fais avec toi. » Je roulai des yeux, buvant quelque gorgée de ma boisson.

« Hé ! » Protesta-t-il. « C'est grâce à moi que les personnes de ton entourage te supportent, hein. » Me rappela-t-il en me pointant du doigt.

« Tous que tu as fait, c'est te servir de moi comme 'cobaye' pour tes maudit exercices de simulation ! » Rétorquai-je, outré, en le fusillant du regard.

« Ce qui fait de moi un bon psychologue ! » Affirma-t-il, avec conviction en cognant fermement son poing tel un gorille contre son torse. « Toutes mes analyses ont toujours été juste ! » Nous montons les marches des escaliers, nous dirigeant tout droit jusqu'au pont en ciment.

« Tu parles ! » Ricanai-je amèrement, en faisant valser ma main en l'air. « Toutes tes analyses crai.. »

« LOUIS ! » Me coupa un timbre de voix familière qui se trouve de l'autre côté du pont en ciment.

Je tournai ma tête hors du champ de vision d'Harry et la redressai pour voir qui pouvait bien ainsi courir jusqu'à moi. Mon corps, qui d'habitude, n'hésite pas à s'écarter hors du chemin lorsque ce genre d'incident arrive, ne bougea pas et l'accueille les bras grands ouverts. Ces dernières s'enroulent fermement autour d'une fine taille, que je devinais été celui d'une femme, quand elle me bondit dessus. Je n'ai pas eu d'autre choix que de lâcher mon gobelet en carton. Il s'écrasa dans un bruit sourd au sol, déversant le contenu en une flaque. Je sentis ses jambes s'empressaient d'entourer ma taille, suivie par ces frêles bras qui vinrent, quant à eux, entourer mon cou.

Une partie de mon visage fut engouffrée dans une chevelure blonde, où l'odeur de kiwi taquina mon nez. Surpris, je clignai à plusieurs reprises des yeux, maudissant mon esprit sauvage, qui commençait à se dissiper et devenir indiscipliné ces derniers temps. Et qui, surtout, semblait reconnaître ce corps après l'avoir tant de fois explorées. J'agitai ma tête pour chasser ces images obscènes, la rejette légèrement en arrière, pour rencontrer Adriana. Mon corps se fige, les battements de mon coeur commence progressivement à devenir irrégulier, alors que mes joues brûlent pour une raison inconnue. Au fond de moi, je savais que c'était dû à la gêne.

Je remarquai qu'Harry nous contourna discrètement, levant victorieusement ces pouces. Dans un sourire d'imbécile heureux, il ne put s'empêcher de me mimer entre ses lèvres un 'J'ai toujours raison.' en marchant à reculons, avant de s'éclipser. Quel imbécile ! En quoi a-t-il eu raison ? Je pris une grande inspiration et daigne plonger mes orbes océans dans ceux de mon interlocutrice. Adriana me souriait de toutes ces dents, ravie d'un événement dont je n'étais pas au courant. Je sentis l'étreinte de ses bras se resserrer autour de mon cou, moulant parfaitement son corps au mien. Alors que de mon côté, je logeai ma main droite à son flanc, la soutenant à l'aide de mon bras gauche.

Heureusement que les étudiants ont déserté.

« Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci ! » Répéta-t-elle rapidement, qu'on aurait pensé à un robot.

« Pour quoi ? » Demandai-je en haussant un sourcil, confus.

« Grâce à toi, j'ai obtenu plus que la moyenne à mes examens ! » S'écria-t-elle, toute excitée en enfouissant son visage au creux de mon cou. « Moi qui voulais te bouder à vie pour m'avoir fait faux bond le jour du nouvel an ! Et bien, laisse tomber ! Je suis beaucoup trop heureuse pour bouder ! Donc, on considère que je te pardo... »

« Quoi ?! » Elle se tut et redressa sa tête pour me faire face. « Adriana, je ne participe jamais à un événement de ce genre. » Je poussai amèrement un petit rire. « Voir à aucun événement du tout. » Elle acquiesça.

« Je sais ! » Confirma-t-elle. « C'est ce qui m'a étonné, quand tu m'as demandé de passer le nouvel an avec to... » J'arquai un sourcil, interrogateur. « J'y crois pas ! » S'écria-t-elle, choqué. « Quand tu bois, tu n'as pas autant de mémoire que lorsque tu es sobre, n'est-ce pas ?! » Je haussai mes épaules.

« Les effets de l'alcool sont les mêmes pour tout le monde, je ne vois pas pourquoi je serais une exception. »

« Peut-être parce que tu es spéciale ? » Rétorqua-t-elle au tac-au-tac, gagnant un nouveau haussement d'épaule de ma part. « Donc, e-euh.. » Elle marqua une courte pause, puis racla sa gorge pour l'éclaircir. « Je suppose que tu n'as pas le moindre souvenir de ce que tu as dit ? » La bouche à demi-ouverte, je la fixai, incrédule.

« Oh non. » Soupirai-je, désespérément. « Qu'est-ce que j'ai dit ? » Elle gesticula légèrement contre moi, me faisant comprendre de la reposer au sol.

Où croit-elle aller après cet aveu ?

Mes bras furent le contraire de ce qu'elle demande.

« Adriana ! » Grondai-je, sur un ton autoritaire pour qu'elle arrête de gesticuler comme un asticot. « Qu'est-ce que j'ai dit ?! » Son visage s'enflamme et ses pupilles semblent dorénavant, plus intéressé par le sol en ciment.

« Que tu voulais me marquer pour prouver que tu m'aimais bien.... » Marmonna-t-elle sur un ton à peine audible, que j'ai dû pencher mon oreille pour mieux entendre.

« N-no.. J-j'ai.. J'ai pas fait ça ? » L'interrogeai-je, dans un clignement des yeux en la reposant délicatement sur la terre ferme.

« Et pourtant, c'est ce que tu voulais faire.. » Elle désigna la zone sensible de son cou. « Là. » Elle émit deux pas à reculons, poussant nerveusement un petit rire. « Sur ceux, je vais te laisser. » Elle joua distraitement avec ces boucles dorées. « Oh ? Et merci enc.. »

« Qu'as-tu dit ? » M'empressai-je de lui demander.

« Huh ? » Je levai les yeux au ciel.

« Comment as-tu réagi quand je t'ai dit ça ?! » Reformulai-je plus clairement ma question.

Elle semblait vouloir éviter tout contact avec mon regard.

Qu'est-ce qu'elle me cache, encore ?!

« E-et b-bien.. » Elle grimace, émettant aussi discrètement qu'elle pue un pas à reculons, avant de me tourner le dos. « Au rev.. » Par réflexe, je lui saisis son avant-bras et la retourne complètement pour me faire face.

« Tu ne peux pas savoir à quel point je déteste quand tu fais ç... »

« Jaidisquemoiaussijetaimaisbien. »

_________

Avouez, vous avez toute flippé à la dernière phrase de Louis dans le chapitre dernier héhé. Je suis sur que vous avez même pensé qu'Adriana est devenue devin xD Mais maintenant vous savez pourquoi elle a fait ce cauchemar. Si vous vous demander pourquoi elle a mit aussi longtemps, n'oubliez pas que le temps que ça lui remonte au cerveau..... *sors*

Watty awards français 2015 => J'ai oublié de vous dire que les votes se finissent le 27 mars 2015. Je remercie celle ou celui qui ont déjà voté, vous êtes formidables awn oecokcpêzckzeovjdofpckzpclepcjdeopvkezvpjzevij *.*

J'espère que vous passer une bonne lecture !

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