Chapitre cinquante-cinq.

HELLO ! Comment allez-vous ? *.* ENFIN ! OUI JE DIS BIEN ENFIN LA DERNIÈRE SEMAINE QUE J'ATTENDAIS TANT DEPUIS PLUS DE 7 F*CKING DE SEMAINE INCOC,QKCOSCJDSOCKD ET VACANCE, CIAO, HASTA LUEGO, ADIOS ! Quoi que j'ai le stage à la rentrée de mai, mais c'est pas grave tant que c'est pas l'école XD #OSEF

Bon, je sais pas pour vous, mais toutes ces nouvelles mises à jour sur Wattpad ça me gonfle hein. Surtout pour la rédaction d'un chapitre. Vous aussi quand vous mettez 'enregistrer' et que quand vous cliquer sur le chapitre hors ligne, ça vous sort que la moitié d'enregistré ? -'

Je vous fais des bisous, bonne lecture !

PS : BON COURAGE MES BÉBÉS DE ZONE B *pleure des macarons*

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- à l'écoute - Tristan Prettyman - Back to home

Sans même me laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit, ses lèvres rencontrent de nouveau les miennes, dans un baiser puissant, sauvage, mais doux à la fois. Pourtant, l'emprise que ses doigts avaient sur ma hanche, disait tout le contraire. Je sentais chaque pulpe, exercer une pression contre ma chair, me maintenant fermement en place, comme s'il était effrayé que je ne m'échappe. Mentalement, je pouvais déjà imaginer les traces roses parfaitement distincte, une fois qu'il les retirera.

Quiconque qui aurait été à ma place, aurait pu croire que Louis n'allait pas de main morte, qu'il semblait tellement épris par cet échange, qu'il en oublierait ses principes. Mais non, rien de tout ça. Moi, qui appréhendais la perte de ses moyens, je fus surprise par cette combinaison. Surprise, du contrôle dont-il fait preuve pour le moment, me faisant oublier qu'un instant à un autre, il pourrait flancher et laisser ses instincts le guider au lieu de sa habituelle logique. Mais non, chaque pression de ses lèvres n'étaient que douceur et gourmandise.

Sa main libre, qui servait jusqu'ici d'appui à son corps pour éviter de m'écraser, a alterné avec ses genoux, la laissant ainsi librement explorer ma chair. Le souffle coupé, mes frissons se multiplièrent au fur et à mesure que ses doigts s'approchèrent de ma poitrine. Je prends en coupe son visage et le laisse prendre en otage ma langue. J'enroulai fermement mon bras gauche autour de son cou, pour le garder d'autant plus proche de ma personne qui ne l'était déjà, goûtant la saveur de ce nouveau baiser approfondi.

« Bordel, j'aime le goût de tes lèvres. » Marmonna-t-il contre ma bouche.

Tout comme moi, j'aimais les tiennes...

Je gesticulai légèrement, poussant un petit rire, lorsque ses doigts taquins me pincèrent les côtes pour me chatouiller. Nos lèvres se détachèrent l'instant de quelques secondes, laissant nos souffles saccadés poursuivre cette bataille sans fin de qui halètera le plus fort. Cette pause me donna l'occasion, de gentiment lui taper le bras, avant que ma bouche ne finisse de nouveau prisonnière du sien. Un sourire se forme au creux de mes lèvres, face aux bruissements des chastes petits baisers que Louis me gratifia.

Mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille, l'incitant ainsi à installer son bassin contre le mien et n'en faire plus qu'un. Alors que mes paupières se ferment lentement, Louis décida finalement de me donner un réel baiser sensuel et passionné. Je ne savais plus où donner de la tête. Chaque caresse tapissait mon corps d'innombrables frissons, que j'en avais même plus la force de les compter. Les picotements variaient d'une zone à une autre, s'accentuant, voir se multipliant quand ils arrivèrent à mes zones sensibles.

Mes chevilles se croisèrent au bas de son dos et désormais, je pouvais complètement sentir le poids de son bassin, mais aussi celle de son érection, qui commençait clairement à prendre de l'ampleur. C'est timidement, mais d'un air aussi assuré que je le pouvais, que je laissai mes doigts tombaient à son pantalon. De son côté, Louis lâcha la pression exerçait à ma hanche, pour la porter à ma cuisse. Les bouts de ses doigts se promenèrent agréablement sur toute la longueur, l'agrippant au final et la caressa en des mouvements circulaires de son pouce.

« Je pourrais toujours t'embrasser et te toucher sans jamais m'en lasser. » Souffla-t-il, entre deux baisers.

Mais avant que je ne puisse atteindre sa fermeture éclair pour connaître l'ampleur des 'dégâts', je fus aussitôt stoppé par sa seconde main, qui a profité de mon manque d'attention pour encercler mon sein gauche et l'empoigner. Prise par surprise, j'émis un sursaut et poussai un gémissement. Mon bassin, ainsi que ma poitrine heurtèrent brutalement dans un bond son corps, tandis que ma main agrippe désespérément son haut et la seconde ses cheveux, gagnant un grognement de ce dernier. Et comme si cette torture n'était pas assez accablante, sa bouche se dénoua du mien pour se plonger à mon cou.

Cette fois, il venait de perdre le contrôle.

Impuissante, je le laissai totalement à ma merci.

Ses lèvres frôlèrent ma peau, à la recherche de la zone qui fera le plus vibrer mon corps. Je mordillai l'intérieur de ma joue, me surprenant à devenir de plus en plus impatiente et demandeuse. Je penchai le visage sur le côté pour lui donner pleinement accès à mon cou et exerçai une petite pression sur son crâne pour l'inciter à poursuivre. Une fois que Louis repéra ma zone sensible, je pue sentir la pointe de sa langue, joueuse, tracer lentement un trait aléatoire. Instantanément, ma respiration devint lourde et pesante.

« Lou-Louis... » Gémis-je, le buste cambré en mordant fortement ma lèvre.

« J'aimerais tenter une expérience. » Susurra-t-il, que sa voix mi-rauque et mi-aiguë résonna à peine dans la pièce. « Je peux ? »

Je n'eus même pas le temps d'émettre une réponse positive ou bien encore négative, qu'il écrasa la totalité de sa bouche contre ma peau, où il embrassa minutieusement chaque parcelle pour ne rien manquer. De toute manière, comment pourrais-je refuser ou protester, s'il se comportait de la sorte avec moi ? Louis faisait en sorte à ce que je ne lui refuse rien.

'Comme toujours...'

S'empressa de me faire rappeler ma conscience. Je soupirai faiblement d'aise, de bien-être, face à la sensualité dont-il fait preuve à mon égard, parfaitement consciente que cette torture allait bientôt me conduire à ma perte. Je sens son sourire de satisfaction presser ma chair et auquel je m'étais juré que ça serait bientôt mon tour de le supprimer.

« Ai-je l'air d'un cobaye ? »

La seule réponse qu'il m'accorda fut un mélodieux rire.

Il remua timidement ses doigts contre mon sein, le palpe avec curiosité, jusqu'à ce que mon téton pointe contre l'étoffe de mon haut. La petite bosse naissante, ressentie précédemment, se fit plus prononcer, au point que je puisse sentir cette dernière contre ma cuisse. Louis semblait réellement à l'étroit, voir 'bloqué' à cette position et c'était bien fait pour lui.

Au même moment, ses dents retracèrent sensuellement la base de mon cou, remontant lentement la ligne jusqu'à mon repère sensible. Le fait d'avoir jonglé entre ses deux caresses fut assez pour me distraire et il en profita pour me prendre derechef par surprise, en plantant ces crocs dans ma peau, comme le ferait un animal pour marquer son territoire.

« Oh mon dieu. »

Une douleur.

Un électrochoc.

Une violente secousse.

Ce sont-là, les trois sensations qui ont parcouru mon corps. Une sensation étrange, douloureuse et violente à la fois. Un véritable électrochoc. Comme si, mon corps venait de se faire abattre par une foudre. Ses dents creusèrent ma chair, capturant juste assez de parcelles pour lui permettre de la sucer. Mes mains se sont mis toutes les deux à tirer sur son haut, encore trempé par la précédente 'douche'.

Mon bassin s'agite, heurte à de nombreuses reprises le sien, provoquant un râle de sa part. Un sourire narquois imprègne mes lèvres, quand je réalisai que j'avais accidentellement frotté mon bassin au siens, rendant d'autant plus son attribut masculin plus étroit qu'il ne l'était déjà dans son pantalon. Très vite, les précédentes sensations furent remplacées par l'excitation et l'envie qu'il aille plus loin.

Beaucoup plus loin.

« Oui... »

Mes paupières s'ouvrent, rencontrant une paire d'orbes glacée me fixait, amusé. Comme s'il lisait dans mes pensées, Louis lâcha la pression que ses dents avaient exercée sur ma peau. Sa langue chaude, atténue les marques de ses crocs, en les retraçant tout doucement, m'envoyant instantanément des vagues de frisson. J'expirai lentement, ne m'étant même pas rendu compte que j'avais jusque-là retenu ma respiration.

Sa main libère ma poitrine, parcourant paisiblement mon buste pour me caresser ma joue. Mes doigts en firent de même avec son haut, que je défroisse en frottant son dos. Un échange indirect, si on veut. Nos pupilles furent plongés l'un dans l'autre, se fixant, littéralement ancré, comme si nous étions tous les deux possédés par une force obscure.

« Huh ? » L'interrogeai-je, dans un battement de cils.

« Tu es ma cobaye. » Chuchota-t-il suavement, en caressant la courbe supérieure de ma lèvre du bout de son pouce.

« J-je.. »


à l'écoute - Carly Rae Jepsen - I really like you

'I really really really really really like you !'

« Debout, jeunes étudiants d'Albuquerque ! Il est 10h30 et vous venez juste d'entendre un extrait du nouveau titre de Carly Rae Jepsen 'I really like you'. Il fait exactement 15°C, mais il fait malheureusement gris dehors ! Mais la bonne nouvelle, c'est que nous ne verrons plus de neige avant décembre 2015 ! Bye, bye la neige ! Hasta luego ! Ciao ! » Je grogne de mécontentement et me cache sous les couvertures. « Bon assez rigolé, si vous souhaitez entendre en inédit le nouveau single de Carly, restez avec no... »

« Louis.. » Marmonnai-je faiblement, en frottant ma joue contre mon oreiller, que je pensai être son torse. « Comment se fait-il que ta peau est plus douce que d'habitude ? » J'eus un sursaut de surprise, quand on toqua à deux reprises contre mon front. « Qu'est-ce que... ? » Ai-je l'air d'être une porte ?

« Coucou ! On se réveille là-dedans ! » Sans attendre une seule réponse de ma part, on me tapa avec un oreiller. « Je t'ai apporté du café, un cookie double chocolat et je t'ai même préparé ton sac ! » Une voix familière féminine hurle, en me tapant entre deux coups d'oreiller : Gwen.

Bien que sous mes couvertures, il faisait noir, il ne m'a fallu pas plus de temps, pour comprendre que j'étais dans mon lit et pas celle de Louis. Mes couvertures possédaient mon odeur fruitée et mon lit n'avait qu'une seule place. Si j'avais été dans la chambre de Louis, aucun membre de sa fraternité n'oserait l'agresser, comme Gwen venait de faire. Ses couvertures ne porteraient pas une telle odeur et pour finir, je ne serais pas aussi à l'étroit.

« Oh ? Et ps : je ne suis pas Louis, mais Gwen, ta soeurette de chambre ! » Mon corps se fige, tandis que mes paupières s'ouvrent paresseusement.

Je pinçai ma lèvre et me recroquevillai sur moi-même. J'agrippai fermement sur mes couvertures, comme s'il s'agissait d'un bouée de sauvetage, au cas où si Gwen déciderait de tirer dessus. La chaleur qui émanait de mes joues, me prévint que je devais furieusement rougir d'embarras. Et je peux vous assurer, que ce n'était pas uniquement qu'à cause de mon petit 'marmonnement' du matin.

D'ailleurs, qu'est-ce que c'était que 'ça' ?

Un rêve ?

« GWEEEEEEEN ! » Hurlai-je complètement hystérique. « Pitié, stop ! » Pleurnichai-je, mais cette petite peste continue. « Ok, ok ! » Je sors mes bras des couvertures, les levai comme signe de défaite. « Je me réveille ! »

« La petite minute 'pub' enfin fini, nous allons écouter 'Kelsey' de Metro Station. Mais restez avec nous ! 'I really like you' de Carly Rae Jepsen arrive juste après ! »

« AHHHHHH ! » Je me redressai maladroitement en tailleur sur mon matelas, pour au final me faire écraser par un poids lourd : Gwen. « KELSEEEEY ! » Mon buste heurte brutalement le matelas, m'envoyant une douleur inhabituelle au cou.

« Arrrgh, bon sang, Gwen !? As-tu dormi, hier soir ? » La questionnai-je, suspicieuse par ce comportement encore plus dingue qu'en temps normal.

« Non, j'ai passé ma nuit à dessiner un croquis d'une 'Eve' idéale. »

Je m'en doutais.

Lorsque Gwen travaillait toute une nuit d'affiler, son cerveau surchauffe et elle devint plus loufoque qu'elle ne l'était déjà. Gwen se donnait beaucoup pour ses études d'Art. Tellement, que notre petit groupe, sommes contrains de subir ces étranges expositions. Je me redressai sur mes coudes, alors que Gwen pris place au bord de mon lit en tailleur. Je rejetai ma chevelure blonde à l'arrière de mes épaules, grimaçant à cette affreuse douleur que m'envoyait la base droite de mon cou, à chaque fois que je penchai un peu trop mon visage.

« Gwen est-ce que tu peux regarder ce que... »

« OH MON DOUX JÉSUS ! » Elle plaqua sa main contre son coeur, choqué. « Pardonnez cette enfant qui a pêché ! » J'arquai un sourcil, confuse, tandis que cette dernière pointa du doigt à plusieurs reprises mon cou. « T-tu.. » Bégaya-t-elle, en se levant d'un bond hors du lit. « Attends ! » M'ordonna-t-elle, en courant à travers le dortoir. « Ne bouge surtout pas ! » Elle extirpa un miroir hors de sa commode. « Regarde ! » Elle courra jusqu'à moi, me plantant le miroir vers la zone douloureuse.

« Oh mon dieu ! » J'ai bien cru avoir une attaque. « Qu'est-ce que... » Je fronçai les sourcils, voir me pincer même le bras, pour être sûre que je n'étais pas encore en train de rêver.

Mais non, rien de tout ça.

Qu'est-ce qui m'est arrivée ?

Une tâche violacée, qui virait même au bleu, recouvrait la base droite de mon cou. Ce qui expliquait le pourquoi j'avais si mal à chaque fois que je penchai mon visage sur le côté, mais pas le comment je l'ai eu. Je finis par saisir le miroir des mains de Gwen, que je penche de tous les côtés, afin de pouvoir examiner sous tous les angles cette...

'Ça.'

Cette 'chose.'

« C'est quoi ce..AHH ! » Je hurle de douleur, lorsque Gwen pressa son ongle dessus. « Mais ça va pas ?! » L'agressai-je, en lui envoyant un regard meurtrier.

« Perdonami.. » Elle pinça sa lèvre pour ne pas éclater de rire. « Je vérifiai juste si c-c'était.. »

« Si, quoi ? » Elle hausse innocemment ces épaules.

« Si mes suppositions s'avèrent être vraies, c'est tout. » J'eus aucune réaction. « Les gens normaux et non coincées dans leur monde utopique comme toi appelle 'ceci'.. » Elle pointa du doigt, l'hématome. « Un suçon. » Elle se tortilla malicieusement les sourcils. « J'en connais une qui s'est bien amusée ! » Mes joues s'enflamment d'embarras. « C'était comment ? »

« Qu-quoi ? » M'écriai-je. « M-mais.. J-je.. O-on.. » Bégayai-je. « J'ai rien fait ! » Criai-je sur un ton coupable, ressentant le besoin de le hurler.

« Sérieusement ? T'es vraiment nulle. » Elle fit la moue. « Heureusement pour toi, Tata Gwen a concocté une 'potion anti-douleur' spécial à la noix de coco pour soulager tout ça ! » Elle tourna les talons et reparties de nouveau fouiller de sa commode.

Un suçon...

Ce n'était pas un rêve, alors ?

J'adossai ma tête contre l'en-tête de mon lit, avant de rejeter mon visage en arrière. Je clos mes paupières, que je rouvre lentement ensuite, pensive. Du moins, j'essayai de l'être. Je ravalai avec difficulté la bille qui venait de se coincer à ma gorge, puis levai ma main, pour timidement balader les bouts de mes doigts à travers mon hématome.

Je grimace, poussant un gémissement de douleur, lorsque la pression exerçait fut un peu trop forte. Je reposai ma main sur mon matelas, laissant quelques flashs envahirent mon esprit. Ces flashs n'avaient aucun sens. Tout était confus. J'avais l'impression que mon esprit avait piochée dans plusieurs souvenirs, qu'il a rassemblait, pour n'en faire qu'un.

« Louis donne-moi ton cerveau. » Marmonnai-je, dans mon coin en faisant la moue. « Lo-Louis ? » Répétai-je bêtement, me figeant sur place. « Bien sûr ! Comment puis-je être aussi bête ? » Je me gratifiai virtuellement d'une gifle. « Oh mon.. »

« Trouvé ! » Cria victorieusement Gwen en pivotant sur elle-même. « Tu vas voir ! Cette pommade est parfaite pour la douleur ! » Elle secoua le tube du produit, pris quelques cotons, avant de sautiller jusqu'à moi. « Je ne te cache pas que ça va piquer un peu, mais le bon côté des choses c'est que ça n'a pas l'odeur de menthe dégueulasse comme on peu le trouver dans les pharmacies ! » Elle me gratifia d'un clin d'oeil, retire le bouchon du produit, qu'elle étale dans un cercle de coton. « Connais-tu l'auteur des faits ? » Mon visage se tord de douleur, au contact du coton contre mon hématome.

« C'es..A-a-aie ! » Elle m'envoya un sourire désolé. « C'est Louis. » Elle acquiesce, appuyant délicatement le produit contre ma peau.

« Bon sang ! » Elle étouffe un éclat de rire en toussotant. « Cet enfant est vraiment en manque d'amour. »

Et encore, Gwen...

Tu ne connais pas son histoire.


**

- à l'écoute - Shawn Mendes - I don't even know your name

« On se lève là-dedans ! » J'eus un hoquet de surprise, en entendant une personne cogner ma table à deux reprises : Louis. « C'est pas comme ça que t'aura ton diplôme ! » Je me redressai de mon siège, adossant correctement mon dos contre le dossier.

Je plaquai mes mains contre mon front, la masse distraitement, avant d'enfouir mes doigts dans ma chevelure blonde, où je rejetai une bonne partie au creux de la partie droite de mon cou. Je dois admettre que le remède anti-douleur de Gwen, marchait plutôt bien pour l'instant. Je pivotai timidement mes orbes verts vers mon interlocuteur, que je scrutai silencieusement du regard. Louis venait de sortir de son sac à dos un bloc-notes, suivi de près par un stylo, me choquant littéralement.

Depuis quand prenait-il un sac à dos ?

Ou encore des notes ?

D'habitude, il se contentait d'allonger son visage sur la table - ou sur moi - et dormir. Il marmonnait des phrases incompréhensibles en russe, jouait parfois avec mes doigts, ou promenait les siens à travers mon bras. J'orientai aussitôt mes prunelles autres part, me gratifiant mentalement d'une claque, lorsque Louis finis par m'attraper sur le fait. Je mâchouillai innocemment mon chewing-gum au cassis, m'amusant même à reproduire des bulles pour paraître plus crédible.

« Bouh ! » Je sursaute et la bulle éclate autour de ma lèvre supérieure. « Pourquoi tu ne veux plus me regarder maintenant ? » Ricana-t-il.

« Mh !! » Je récupère avec mes dents tout le chewing-gum qui s'est collé sur ma lèvre. « Parce que t'es méchant ! » Lorsque je me tournai pour lui faire face, il me planta en pleine poire son bloc-notes. « M-mais.. » J'attrape le bloc-notes et le posai sur le bureau.

« C'est pour toi. » Il glissa un stylo entre mes doigts. « Ça aussi. » Je fronçai les sourcils, confuse. « Tu veux ton diplôme ? »

« Oui ? »

Ma voix sonnait plus comme une question.

Mais je vous assure, l'évidence y était.

« À partir de maintenant, tu vas noter tous que je te dis.. » Il désigna d'un mouvement de la tête le bloc-notes. « Là-dedans, compris ? » J'acquiesce. « Il faut que tu saches que le plus import.. »

« Je suis sincèrement désolé pour le retard ! Le pneu de mon vélo a crevé, j'ai dû prendre par malheur l'autobus pour venir jusqu'ici ! »

Les têtes de chaque élève présent dans l'amphithéâtre, pivotèrent tous vers les doubles portes : c'était Liam, le professeur stagiaire, qui venait d'entrer en trombe. Ce dernier déposa avec précipitation - si ce n'est pas lancé - ses affaires sur son bureau, ainsi que sa veste. Une grimace se forme sur les minois de chaque étudiant, à la vue des tâches de transpiration au niveau de ces aisselles, lorsque Liam leva ses bras pour essayer d'attraper du papier toilette au-dessus d'un armoire. Il déchira quelques carrés du rouleau, afin de pouvoir s'éponger le visage avec cette dernière.

Mais ce qui ne semble pas avoir remarqué, c'est que quelques bouts s'étaient collés au sommet de sa tempe. Je remarquai du coin de l'oeil, notre 'vrai' professeur - qui devait certainement être son tuteur - secouer la tête, exaspéré. Mes yeux s'orientèrent vers Louis, qui profita de l'attention que je lui porte pour installer confortablement son visage contre mon bras. Je pris une profonde inspiration, plongeant mes doigts dans sa chevelure châtains pour les caresser. Louis ronronne, tel un petit chaton, entremêlant mes doigts aux siens pour pouvoir jouer avec.

« J'aime ta marque. » Je rougis furieusement, sachant parfaitement à quoi il faisait allusion. « Elle est très jolie. » Je sens le bout de son pouce retracer délicatement chacune de mes phalanges. « En même temps, elle a été émit par mes soins. »

« Lou.. »

« Rappelle-moi à quoi consiste la démarche mercatique. » C'est les lèvres séparées en 'o' que j'observai bêtement mon interlocuteur.

« J-je.. » Balbutiai-je, mal à l'aise. « Je ne sais plus. » J'arrive pas à croire, que je venais d'oublier toutes mes connaissances.

« Tu vois ? » Soupira-t-il d'une voix las. « C'est ça ton problème ! » Il me pointa du doigt, se redressant correctement sur son siège. « Tu es facilement distraite. Prends des notes, colle-toi un post-it sur le front, imprime tes cours sur un t-shirt et porte-les pour ne rien oublier, je ne sais pas moi ! Mais fait quelque chose pour retenir ces quatre putains de phases ! » Il me désigna quatre doigts. « La première, c'est.. » Il me désigna un doigt. « Le marketing d'étude. Le deuxième, c'est.. » Il me désigna une seconde. « Le marketing stratégique. Le troisième, c'est.. » Il me désigna une troisième. « Le marketing opérationnel. Et enfin, le quatrième, c'est.. »

« Le contrôle. » Soufflai-je, gagnant un hochement positif de sa part.

Louis se pencha juste assez pour que sa bouche soit au niveau de mon oreille gauche, où il me susurra le décompte de la sonnerie en décroissant à partir de dix secondes. Il esquissa fièrement un maigre sourire, lorsque la sonnerie retentit au même moment où il prononça le nombre 'un'. Il me déposa un chaste baiser contre ma joue, se leva, avant de filer comme un voleur.

Son étrange comportement ne m'étonnait même plus. C'était devenu une habitude. Je rassemblai mes affaires et descendis les marches de l'amphi jusqu'à la sortie. Mais quelle ne fut pas ma surprise, lorsque je retrouvai de nouveau Louis, à quelques millimètres de l'entrée des doubles portes, adossé contre un mur.

Il tourna sa tête vers ma direction, plongea intensément ces prunelles azurées dans les miennes, sans énoncer le moindre mot. Puis, j'ignore ce qu'il a poussé à réagir, mais Louis me tendit gentiment sa main, l'incitant ainsi à la saisir. Au même moment, il pivota son minois vers une direction opposé au mien pour fuir mon regard.

Son adorable réaction m'arracha un large sourire. Et c'est sans attendre que, je marchai jusqu'à lui pour enlacer mes doigts aux siens. Je pinçai ma lèvre, quand il tira sur ma main pour m'attirer contre lui, marchant côte à côte dans les couloirs. Et c'est ainsi proche de sa personne, que j'ai pu remarquer la teinte cramoisie de ses joues.

« Aw, Louis ! » J'émis volontairement une voix de bébé, tapotant sa joue du bout de mon index.

« Arrête ça. » Marmonna-t-il sous sa barbe, en penchant sa tête sur le côté pour éviter mes coups d'index.

« Aw. » Recommençai-je pour le taquiner, me plaçant sur la pointe des pieds, pour lui déposer un chaste baiser contre sa joue rose. « T'es trop mignon quand tu roug.. »

« La ferme. » Grogna-t-il.

Il me fit pivoter sur moi-même de sorte à ce que je me retrouve face à sa personne, où il écrasa mon être contre le sien. Mon visage ne tarda pas à s'engouffrer contre son torse, alors qu'un de ses bras serpenta autour de ma taille pour me maintenir contre lui. Sa main droite vint prendre en coupe une partie de mon visage, qu'il redresse, pour pouvoir capturer fougueusement mes lèvres. Mes rires furent immédiatement étouffés contre sa bouche.

Il venait de perdre le contrôle...

Mon rythme cardiaque cogne brutalement ma poitrine, tandis que ma respiration devint irrégulière. Mes paupières se ferment, pour mieux apprécier les pressions précipitées et sauvages de mon partenaire. Mon dos se retrouve pressé contre une poutre, toujours emprisonné par un bras musclé, qui semble ne pas vouloir me lâcher pour l'instant. Je sens sa langue forcée le barrage de mes lèvres, impatient, de ne faire plus qu'un avec la mienne.

Après avoir bataillé bec et ongle sur lequel de nous deux dominera l'autre, je finis par lui céder la première place, à bout de souffle, ce qui ne manqua pas de lui arracher un sourire victorieux. Je plaquai mes petites mains contre chacune de ses joues roses, ouvrant en même temps mes paupières que lui. J'approchai timidement mes lèvres des siens, curieuse de savoir jusqu'où sa perte de contrôle irait. Mais Louis, semble avoir pris conscience de mon souhait.

« N'y penses même pas. »

Il se rétracta, secouant négativement la tête. Je fis la moue. Un trait facial tout de suite dissipé, lorsque mon interlocuteur tapissa mon cou de baiser, où il m'arracha plusieurs soupirs, laissant cependant, uniquement son souffle chaudement caressé mon hématome violacé, qui n'était autre que son oeuvre. Je profitai que son visage soit incliné en avant, pour engouffrer le mien au creux de son cou. Très vite, la forte odeur de son parfum frappa mes sens. Une odeur fraîche, tonique, qui me faisait penser aux agrumes.

Mon nez se laisse emporter par cette odeur masculine, complètement enivré. Quelques secondes s'écroulent et il décide finalement d'explorer sa chair, ratant aucun picotement tapissé sa peau à chacune de ces passages. Mes pulpeuses lèvres roses finissent par se presser, embrassant chaque centimètre carré de cette dernière. Je sens ses doigts agrippaient mon haut, tirer dessus, pour finir par le torturer, lorsque j'entrepris de retracer la courbe de son œsophage de baisers.

« Adriana. » Gémit-il, en me pinçant gentiment pour attirer mon attention. « J-je..J-j'ai... » Mes orbes émeraude se posèrent sur son visage impuissant. « Il faut que j'y aille. » Ses joues s'enflamment, alors qu'il me libéra maladroitement de son étreinte. « Je vais être en retard à mon entraînement. » Son pouce parcourt doucement le creux de ma joue. « À plus tard. » Bredouilla-t-il, en marchant à reculons, pivotant ensuite sur lui-même pour prendre la fuite.

« À plus tard... » Répétai-je bêtement dans un souffle.

Stoïque, contre la poutre en ciment, je rejetai ma tête en arrière, l'adossant contre. Je fixai d'un regard absent le plafond, frôlant mes lèvres du bout des doigts. Le rythme de ma respiration semble avoir progressivement repris son rythme normal, s'ensuit de même pour les battements de mon coeur. J'eus un sursaut en entendant une bulle éclatée, valsant ma tête à ma gauche, puis à ma droite : personne. Instinctivement, je cherchai dans ma bouche mon chewing-gum, où je ne trouvai rien.

Pourtant, je ne l'ai ni jeté et ni avalé...

Oh non, dites-moi que je rêve !

Louis venait-il juste de me voler mon chewing-gum ?

__________

Je suis désolé pour la rédaction merdique de ce chapitre, je suis tomber malade ce week-end donc comme vous avez pu le constater, mon esprit à - un peu - divagué...

Oh, celle qui n'ont pas encore écouter #Handwritten l'album de Shawn Mendes, moi je vous dis : FONCER ! Parce que NEOZVKODPVKFOPBJVEFOPKQPFKP voilà quoi hein :D

S'il y a des bugs comme la semaine dernière => Supprimer le livre de votre bibliothèque et rajoutez-le aussitôt ! Normalement ça devrait marcher !

Voilà, j'ai oublié quelque chose ?

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