Chapitre bonus. (Zayn Malik)
Bonsoir, comment allez-vous ?!
Vous avez passer une bonne semaine & week-end ?
Ahlala, ça va faire plus d'un an que je n'aie pas écris de chapitre bonus et honnêtement ? Ça m'a trop manquée !
Du coup, pris de pulsion, j'ai décidé d'en faire un sur Zayn. Parce que quand même ! C'est un personnage important pour Louis et ses parents ! C'est lui qui fait jouer la communication entre eux ! Il prend soin de Louis, arrive à se faire respecter auprès de ce bout de chou capricieux et puis voilà hein, j'ai eu de l'inspi et il fallait que je sorte ce chapitre !
Je sais que certains d'entre vous n'aime pas les chapitres bonus et j'en suis désolée ! Même si vous pensez que ça ne sert à rien, vous vous trompez ! Les chapitres bonus permettent de découvrir des personnages, ainsi que leur point de vue en ce qui concerne Loudrina (s'il s'agit d'un perso proche d'eux) ou autres (qui seront des persos qui vont 'préparer' une scène que mon esprit a jugé intéressant xD).
Sur ce petit discours,
Bonne lecture !
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Zayn Malik
- à l'écoute - The Avener & Kim Churchill - You're my window to the sky.
« Ce gosse à maintenant vingt-deux ans, Zayn ! » S'exclame ma femme, scandalisée. « Il ne peut pas s'occuper de lui tout seul ? » Je replace correctement mon kit d'oreillette à mon oreille, soupirant.
« C'est plus compliqué que ça, chérie. » Je m'arrête à un feu rouge. « Tu sais aussi bien que moi, que je dois beaucoup à ses parents. Et puis ? I-Ils... »
« Oui, je sais ! » Elle me coupe dans mon élan. « Ils t'ont payés tes études, ils t'ont payés des cours de secourisme et d'infirmier, ils te nourris, te logent, te donnent un salaire et paient même la communication que nous avons actuellement ensemble ! C'est vrai que depuis le temps tu n'as pas assez d'argent pour te le payer par toi-même. » Ironise-t-elle avec une petite pointe d'humour. « Ils sont bien gentils les Tomlinson, mais il est grand tant qu'ils secouent leur pourris et gâté de fils et leur disent ces quatre vérités ! »
Et blah, blah, blah.
À chaque fois que nous nous parlons, nous avons toujours et encore cette même conversation. Je comprends que mon absence puisse peser, sauf que je pensais que depuis toutes ces années ? Elle a fini par s'y faire. Je sais qu'elle veut depuis deux ou trois ans déjà, un enfant. Et moi aussi, d'ailleurs. Évidemment, le problème principal reste mes absences.
Une rumeur dit qu'une fois entrée dans la vie active, notre travail devient notre seconde femme.
Et devinez quoi ?
La rumeur disait vraie.
M'occuper de Louis n'était - Dieu merci ! - pas un calvaire. Louis a toujours été un enfant calme, intelligent et observateur. Le problème c'est qu'il est involontairement renfermé, irrespectueux et sacrément capricieux.
Quelques années plus tôt.
La sonnerie qui annonce le début du déjeuner vient de retentir. Afin de me mêler à la foule et de passer inaperçu, j'ai revêtu l'uniforme de lycéen de Doncaster, qu'était de couleur vert sapin, soit une couleur totalement opposé à ce que je portais d'habitude lorsque j'étais à Bradford, qu'était d'un rouge brique.
Un plateau à la main, je cherche Louis du regard, que je retrouve rapidement à l'extérieur de la cafétéria, accompagné d'un livre à la main : il s'asseyait toujours à la même place. Il était toujours présent à la même heure, la tête penché en avant et les yeux braqués sur les lignes de son bouquin.
Je sors de la cafétéria, remarquant aussitôt le changement de température entre ce matin et à l'instant : ils sont complètement différent. Ce matin ? Il faisait plus frais, qu'on pouvait sentir les brises nous gifler le minois. Alors que, maintenant ? Le temps était plus doux et juste assez supportable pour manger à l'extérieur.
Posant le plateau face à lui, je sens quelques personnes se tourner vers ma direction, grimaçant. Bon ? Et bien, il faut croire qu'ils s'améliorent, puisque les premiers jours que j'ai fais ça, tous que j'ai gagné ? Ce sont des regards de travers, choqués, en plus des messes basses indiscrets. Prenant place sur mon siège, je sors une cigarette de l'intérieur de la poche de ma veste.
« Il fait beau aujourd'hui. » J'engage la conversation, coinçant le filtre de mon mégot entre mes lèvres : aucune réponse. « Il fait vraiment beau aujourd'hui. » Insistai-je, en souriant comme un idiot : toujours rien.
Mon sourire tombe.
Je pouvais entendre un groupe de filles - qui sont installés juste derrière moi - se moquer. C'est pas que je trouvais ça humiliant, non, mais plutôt gênant. Il faut admettre que c'est assez gênant de parler dans le vent, sans avoir de réponse de la part de notre interlocuteur. C'était comme si on s'adressait à un mur, ce qu'était en quelque sorte Louis. Je secoue la tête, ignorant leur ricanement, en sortant mon briquet de ma poche. J'allume ma cigarette, inspirant une grande bouffée et Dieu sait que j'en ai vraiment besoin à cet instant.
« Pas devant moi. » Louis a finalement fait attention à moi.
Bah, putain !
Il était temps qu'il me remarque !
« Sais-tu que la nicotine affecte plus un fumeur passager que le fumeur lui-même ? » Il baisse son bouquin, pour pouvoir me regarder dans les yeux et se penche. « Et entre nous ? Tu ne souhaites tout de même pas, aggraver ma santé d'autant plus qu'elle ne l'est déjà, n'est-ce pas ? » Il ne me laisse pas le temps de répondre et m'arrache ma cigarette de la bouche. « Mets-toi désormais en tête que mes poumons sont de tous qui a de plus précieux dans ce monde. »
« Louis. » Je le foudroie du regard. « Rends-moi ma cigarette. » Je lui tends ma main, pour lui faire comprendre de me le redonner. « Tu n'as pas besoin de faire tous ce cinéma, j'ai compris. Je ne fumerais plus aussi près d-de... »
« C'est tout de même eux qui me permet d'avoir une excellente endurance au soccer. » Il m'ignore complètement, poursuivant. « Sache que je ne suis absolument pas désolé pour ça. » Il plonge entièrement le mégot dans mon verre d'eau, gagnant un mini cri de désespoir de ma part.
Quel sale petit con !
Les paquets de cigarettes coûtent chers !
Il croit qu'il suffit d'un échange de troc pour les avoirs ?
Plaçant mes coudes sur la table, j'empoigne mes cheveux bruns à la racine. Je les tires, puis les mets légèrement en bataille. Je passe vivement mes mains sur mon visage, lâchant un long soupir. Je dévie mon regard à l'opposé de ces orbes bleues perçantes, pianotant mes doigts sur la table.
Reste calme, Zayn.
Ce petit con ne fait que te provoquer.
« Je n'ai pas très faim, aujourd'hui. » Il reprend son bouquin, orientant ses iris azurés dessus. « J'aimerais que tu te rendes chez Joe's, qu'est un traiteur italien qui se trouve au bout de la rue, et me prenne une salade de pâte composé. Dans cette salade ? J'aimerais... » Il lève la tête, un sourcil arqué. « Tu ne prends pas de notes ? »
« Des notes ? » Répétai-je bêtement. « Pour quoi faire ? Il suffit que tu me dises juste le nom de ta commande et basta ! »
« Tu sais ? » Il tourne une page de son livre. « Le principe d'une salade composée, c'est que le client compose sa propre salade. Et puis ? Je préfère que tu ailles sur place, pour vérifier si les aliments sont aussi frais qu'ils le clament dans leur site internet et que les employés ne composent pas ma nourriture avec des mains couvertes de microbes. »
« Et puis quoi encore ? Tu ne veux pas non plus que j'aille dans les cuisines pour m'en assurer ? » Marmonnai-je sur un ton ironique à moi-même.
« Si tu peux ? » Sauf que Louis a entendu et a pris au premier degré mes paroles. « Je veux bien, oui. »
Oh, seigneur !
Il est vraiment sérieux en plus !?
« Louis ? » Lâchai-je sur un ton mi-exaspéré et mi-ébahi à la fois. « Dis-moi que t'essaie de tester à quel degré se trouve ton humour, s'il-te-plait, et que ce que tu viens de dire n'est pas sérieux ? »
Silence.
J'avale ma salive, l'observant tourner lentement une nouvelle page de son bouquin.
« Je veux des Fiocchi Rigati comme type de pâtes. » Prononce-t-il en roulant le 'R', où l'on pouvait clairement entendre son accent britannique. « Et à l'intérieur ? Je veux des tomates cerises découpés en deux, trois tranches de saumons fumés, des concombres découpés en rondelle, des ciboulettes fraîches... »
Le fait qu'il m'a ignoré ne m'étonne même plus.
Ce que ce gosse peut-être têtu, bon sang !
« Hé ! » Je tapote les poches de ma veste, sortant rapidement mon cellulaire. « Attends une seconde ! » Je me dirige sur l'application note.
« De la roquette, un demi citron vert, avec une pincé de poivre et de sel. » J'essaie désespérément de rattraper mon retard. « Et je veux une sauce vinaigrette et une bouteille d'eau gazeuse comme boisson. » J'ai tapé tous que j'ai pu retenir, me grattant légèrement le crâne.
« Bon. » Je racle ma gorge. « Si j'ai compris, tu v-veux... »
« Je ne vais certainement pas répéter une seconde fois, juste parce que tu n'as pas été assez intelligent pour anticiper. » Cracha-t-il sèchement. « Mon heure de pause se fini dans exactement une heure, donc si j'étais toi ? Je partirai tout de suite. » Je mords l'intérieur de ma joue, contenant du mieux que je peux ma rage. « Je suppose que tu n'aimerais pas que mes parents apprennent que tu es en réalité incompétent ? » Je me lève de ma chaise et m'exécute.
Et vous savez ce qui m'a rendu fou ?
Ce n'était pas les vingt minutes d'attente, non.
C'est lorsqu'il a jeté la salade parterre, parce que je m'étais trompé de sauce et qu'il n'y avait pas assez de roquettes.
Aujourd'hui.
Je m'engage dans une rue, klaxonnant un imbécile qui ne semble pas savoir ce que veut dire une priorité à droite.
« Et la priorité à droite trou du cul !? » Hurlai-je, en tapant contre mon volant. « Qu'ils sont cons ces américains ! »
« Je suis sûre qu'à cet instant, tu dois te dire 'Oh putain ! Ce que l'Angleterre me manque !'. » Se moque gentiment ma femme, je ris.
Je stationne ma voiture dans le parking d'un café, où la mère de Louis et moi, avons l'habitude de nous donner rendez-vous.
« C'est pas vraiment le pays qui me manque, bébé, mais toi. » Admis-je, l'entendant glousser.
« Ta patronne rend visite à son fils chaque trimestre pour vérifier l'état de son diabète, c'est bien ça ? » Je sors de la voiture, après avoir enfilé mon manteau.
« Oui. »
Je verrouille les portes, levant ma tête au ciel, en sentant une goutte d'eau toucher le bout de mon nez. Le temps qu'était jusqu'à maintenant éclaircit est maintenant couvert. Et avec la goutte que je viens de recevoir au visage, j'ai la maudite impression qu'il va bientôt pleuvoir. Je soupire. La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y avait pas de vent et qu'il ne faisait pas froid.
« Alors profites-en pour lui demander des jours de congés. » En entrant au café, je repère au loin Johanna, qui me fait signe de la main.
« Promis, je lui demanderai. » Je lui retourne son signe. « Écoute, chérie, je te rappel. Il faut que j'aille bosser là. »
« Oh, d'accord. » Dit-elle sur un ton déçue.
« Je t'aime. » La rassurai-je. « Et arrête de veiller tard uniquement pour me parler ! » Grondai-je faussement sévère, elle pouffe.
« Ce ton sévère ne te va pas du tout, mon coeur. » Se moque-t-elle. « Je t'aime aussi et non, je n'arrêterai pas. » Elle raccroche, avant que je ne puisse répliquer.
Amusé, je secoue la tête.
Je retire mon oreillette et rejoins ma patronne à sa table, qui s'est déjà fait commander une tasse de thé. Je m'assois face à elle, rangeant mon kit dans la poche de ma veste. Je fouille dans la poche intérieure de cette dernière, pour en extirper une enveloppe que je lui tends. Johanna se presse de le prendre et de l'ouvrir : c'était le bilan médical du trimestre de son fils. Je retire ma veste et commande auprès du serveur un café court.
« Vous n'avez rien à craindre, ça fait plusieurs années que Louis se tient à carreau. » Elle acquiesce.
« Et il est d'autant plus sage et prudent, depuis que cette fille est arrivée dans sa vie, je suppose ? » Je pousse un petit rire et m'adosse correctement à ma chaise.
« C'est une question piège ? » Elle me foudroie du regard. « O-oui, il est. » Je racle exagérément ma gorge.
« La dernière fois que nous nous sommes vu, ça s'est mal passé. » M'avoue-t-elle sur un ton peiné. « Et honnêtement ? Je ne sais pas si je le préférais quand il ne disait rien, plutôt qu'il exprime ainsi ces émotions. »
Le ton de sa voix a progressivement diminué.
Elle inspire profondément, avant d'expirer, éventant son visage à l'aide de sa main, en clamant soudainement qu'elle a les yeux qui piquent dans un petit rire forcé. Cette femme est décidément désespérée. Je grimace, sentant distinctement à travers le son de son rire, qu'il n'était pas aussi sincère quelle le prétend. Je remercie le serveur qui m'a apporté mon café, reportant mes prunelles sur la mère de famille.
« Ne dite pas de telle chose. » Essayai-je de la consoler. « Votre mari et vous, avez beaucoup trop longtemps lutter, pour que Louis exprime ces émotions. Je comprends que ça puisse vous perturber, que ce soit Adriana qui arrive à le faire réagir, mais pensez aussi au fait qu'elle puisse l'apprendre à les reconnaître et à coexister avec chacune d'entre elles. Et entre nous ? Je pense que si Louis avait plus conscience de ces émotions, intelligent comme il est, il saura rapidement qu'il vous a fait énormément de mal depuis toutes ces années. »
« Que me conseilles-tu ? » Je fronce le bout de mon nez, pensif.
« E-et bien, euh... » Je dois admettre que je ne m'attendais pas à cette question. « Je ne sais pas. » Je hausse mes épaules, jetant la première idée qui me traverse l'esprit. « Essayez d'être gentille avec elle ! Au moins Louis saura que vous le soutenez dans sa relation amoureuse. »
« Mh... » Elle lève la tête, claquant ses ongles sur la table, son humeur semble aller mieux. « Gentille, hein ? » Lance-t-elle avec humour. « Je vais voir ce que je peux faire dans ce cas. » Elle tapote le sommet de ma main. « Ah ! Qu'est-ce qu'on aurait fait sans toi depuis toutes ces années, Zayn ? » Je lui souris, mal à l'aise.
Ahlala, pauvre Adriana !
Entre Louis, sa mère et son père, elle est tombée dans une sacrée famille !
« Oui, m-mh, d'ailleurs en parlant de moi... » Je passe mes doigts contre ma nuque.
« Oui, et qu'en est-il ? » Elle fixe ses ongles.
« Vous savez que ma femme et moi, essayons de faire un enfant depuis quelques mois déjà... » Commençai-je nerveusement. « Ma présence lui manque, tout comme elle me manque e-et... » Je ravale ma salive, prend mon courage à deux mains et décide d'aller droit au but. « J'aimerais savoir s'il est possible de prendre quelques jours de congé. » Ses yeux bleues perçantes fixent désormais les miens, bruns, soit complètement contraste.
Doux Jésus !
J'ai l'impression de voir son fils au féminin.
« Excuse-moi ? » Je grimace, mordant l'intérieur de ma joue.
« Quelques semaines, en fait... » Je laisse volontairement ma phrase en suspend.
« Tu sais qu'entre Tony et toi... » Elle me pointe du doigt. « Tu es son favori. » Je me gratte la nuque.
« Je sais. » Je ricane. « Tony ne sait pas se faire respecter. »
« Tu es le seul qu'il respecte. » Elle me corrige instantanément. « Il te considère même comme son frère ! Ce qui est plutôt surprenant, vu la manière dont-il t'a traité à tes débuts. » Son regard montre à la fois de la sympathie et de la pitié.
« Je sais. » Je soupire.
« Donc, au risque de te paraître égoïste, tu comprends je ne puisse pas t'autoriser quelques jours... » Elle se corrige aussitôt. « Ou plutôt ? Des semaines de congés, sans que Louis ne me donne son accord ? » Je hoche la tête.
« Je sais. » Radotai-je pour la troisième fois consécutive.
Putain, fais chier !
21h47.
Je m'affale sur le canapé, me plaçant entre Harry et Louis, volant ainsi la place à l'un des Omega, au nom de Joe. Plaquant mes mains sur le canapé, je tapote vivement mes doigts contre la matière, pensif. Mes iris chocolats dérivent d'abord vers Louis, qu'est concentré dans la lecture du journal local, puis vers Harry, qui zappe toutes les trente secondes de chaîne.
Au vu du silence pesant qui règne dans le salon, j'en déduis que Louis ne semble pas encore avoir pardonné Harry, de s'être fait la malle avec Adriana. Mes lèvres s'entrouvrent, prêt à énoncer une phrase, sauf que les étudiants d'Omega, me fit signe au loin, d'éviter d'aborder une quelconque discussion.
Au pire des cas ?
Qu'est-ce que j'y perd ?
« Louis, où est Adriana ? » Il tourne une page de son journal, marmonnant.
« Au travail. » Je me gratte le front.
« Parfait. » J'enlace mes doigts et les fait craquer d'un seul coup. « T-tu.. » Je m'arrête en début de phrase, remarquant au loin une tâche violacé au niveau de son cou. « Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? »
Inquiet qu'il lui ai probablement arrivé quelque chose lors de son match, je dirige ma main au niveau du col de sa chemise. Je tire dessus et me penche pour mieux voir, lâchant un soupir de soulagement. Croyez-moi, je ne fus jamais aussi soulager de voir un suçon de toute ma vie. S'il aurait été blessé, sa mère m'aurait fait payé très cher ma négligence.
« Rien. » Il balbutie, en gratifiant ma main d'un coup d'épaule.
« Oh. » Je lâche son col, amusé par la rougeur de son visage : c'est tellement rare de le voir en mauvaise posture.
Rien, hein ?
Rien mon cul, ouais.
« Heureusement que ton italienne n'est pas une vampire. » Crachai-je avec humour, élargissant ces rougeurs jusqu'à son cou. « Tu t'ai désinfecté au moins ? » J'éclate de rire, lorsqu'il lève son journal pour cacher son visage.
Ahlala !
Les jeunes dévergondés de nos jours.
« Bon, qu'est-ce que je disais déjà ?! » En voyant son mal aise, j'arrête de le torturer.
Bien qu'entre nous ?
C'était particulièrement drôle.
« Tu sais ? Le jour où tu nous as tous exilés, nous avons appris beaucoup de choses... » Je laisse volontairement ma phrase en suspend pour réveiller sa curiosité.
Je pince ma lèvre, jetant un oeil au bouclé, qui me regarde avec incompréhension. Je hausse mes épaules, et lui fait comprendre à ma manière, de poursuivre la conversation à ma place. Et honnêtement, ça m'arrangerai qu'il le fasse, parce qu'avec Louis ? Il est rare que j'arrive à trouver un sujet de conversation qui le fait réagir sur le champ. Enfin, excepté, lorsqu'on parle d'Adriana.
« Tu sais ce qu'Adriana a en tête ? » Intervient enfin - Dieu merci - Harry.
« Qu'est-ce qu'elle a en tête encore ? » C'est sans surprise, que nous avons réussi à éveiller sa curiosité.
« Faire de nous tous des 'frères' pour la vie. » Annonce joyeusement un blondinet, avec un perçing sur son arcade : Jackson. « Plutôt cool, non ? Je m'attends déjà à ce qu'on fasse tous de l'escalade dans la montagne, qu'on aille tous camper entre mec, sans femme qui pleurniche parce qu'il n'y a pas de salle de bain, pas de toilette, pas de cuisinière ou encore parce qu'on marche beaucoup trop, alors que nous n'avons même pas fait dix kilomètres ! » S'exclame-t-il sur un ton outré.
Louis fixe Jackson comme s'il se trouvait en face d'un extraterrestre. Gêné, Jackson se retire à reculons de notre cercle de discussion pour se diriger je ne sais où. Et je peux vous dire - uniquement par l'expression de son visage - qu'il n'est pas du tout emballer par ça. Je me tape mentalement la tête, lâchant un soupir de désespoir.
Je comprends maintenant pourquoi, il passe le plus clair de son temps à faire de ces imbéciles ces têtes de turcs : ils agissent tous comme des crétins. Et pour une raison que j'ignore, Harry, qui lui, est toujours l'un des premiers à agir comme un imbécile heureux, s'est tenu à carreau jusqu'à maintenant.
« Au fait, Tommo ?! J'ai essayé de lui faire 'peur'... » Harry enchaîne juste après la médiocre tentative de Jackson. « Bien que tous que j'ai dit à ton égard est la vérité, que ce soit en ce qui concerne ton caractère, l'amour que tu portes pour elle, le fait qu'elle prenne ton amour un peu trop pour acquis à mon goût et... »
« Adriana m'a dit que tu n'allais pas bien en ce moment. » Il fut couper dans son élan. « Est-ce que tout va bien ? »
« Adriana dit même un peu trop de choses, que parfois, c'est à se demander si elle sait ou pas tenir sa langue. » Rétorque sèchement bouclette au tac-au-tac.
Putain, Harry !
Il parle d'Adriana, mais lui non plus, il ne sait pas tenir sa langue.
« Qu'est-ce que c'est supposé vouloir dire 'ça' ? » Il baisse son journal, interrogateur.
« Rien du tout. » Répondit-il simplement.
« Tu n'as toujours pas répondu à ma question. »
« Pourquoi prendrais-je le temps d'y répondre, alors que je sais que tu en as complètement rien à foutre ? » Leur regard se croisent. « J'ai pas raison ? » Il l'interroge, presque défiant.
« C'est vrai. » Affirme, Louis. « Tu as raison, je n'en ai complètement rien à foutre. » Le brun mord l'intérieur de sa joue, on peut remarquer à la lueur de ses yeux que ce n'était pas la réponse auquel il s'attendait.
« Franchement, je trouve Adriana courageuse de supporter ton caractère. Elle se donne énormément de mal pour te comprendre et te faire plaisir. Donc, si jamais un jour, tu l'entends discuter d'un projet... » Il marque une courte pause. « Ne te comporte pas comme le fils de pute que tu es d'habitude et dis-lui juste 'oui'. » Il change soudainement de sujet pour cacher sa déception et surtout éviter de se faire tuer. « Je ne sais pas si tu retrouveras une autre fille aussi patiente et attentionnée, le jour où elle finira pas se lasser de toi et partir. Parce que moi ? Je ne pense pas. »
Et à ma plus grande surprise,
Louis a éclaté de rire.
Est-ce qu'il va bien ? Est-ce qu'il s'est cogné la tête quelque part ? Décidément, être spectateur de cette drôle de conversation devient de plus en plus intéressant. Bien qu'à ma déception, il manquait juste les popcorns. On aurait dit une scène d'un de ces feuilletons pour adolescent, où deux hommes au caractère opposé se battent pour la même fille...
Ah bah merde, forcément !
Ce genre de scène est dans toutes les séries toute confondue. Bien qu'elle soit jouée par différents acteurs, que les lieux changent fréquemment et ainsi que la musique de fond qu'est joué durant la scène, c'était exactement la même chose partout. Enfin, excepté pour Game of Thrones qu'est, selon moi, la meilleure série de tous les temps. Décidément, les metteurs en scène ont aucune personnalité.
« C'est quoi ces conneries ? » Louis arrête de rire, reprenant son sérieux. « Adriana ne me quittera jamais. » Affirme-t-il assurément et avec conviction. « Pas tant je ne l'ai décidé en tout cas. »
Il hausse ses épaules, comme si on venait de se partager une simple part de gâteau - où il aurait pris la plus grosse part - reprenant comme si ne rien était, la lecture de son journal. Ébahi et silencieux jusqu'à maintenant, je me frotte les paupières et me lève du canapé. Depuis le temps, je ne devrais plus être étonné par sa conduite, et pourtant ? Bon sang, ce gamin ne cessera jamais de m'étonner ! Je me dirige rapidement à l'extérieur de la maison, bien décidé de me fumer une bonne cigarette.
Bordel, Louis !
Qu'il soit un nouveau-né, un enfant, un adolescent, un adulte ou un vieillard, il est et restera toujours un sale petit con !
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J'espère que le point de vue de Zayn vous a captivé autant que celle d'Harry ou encore de la Mama Tomlinson ?
En tout cas, j'ai hâte de connaître vos avis ♥
Même si je sais que je vais me répéter, mais moi je trouve ça intéressant de connaitre un seul PDV dans un chapitre entier, au lieu de couper tous les 4 paragraphes un chapitre pour placer un PDV d'un tel ou tel personnage => trop de personnages tuent les personnages et puis à un moment donner les gens se perdent dans leur lecture et ne savent plus qui est en train de parler !
=> Quelqu'un à un commentaire à faire sur la phrase finale de Louis ? XD
Je vous souhaite de passer une bonne semaine !
Pleins de bisous baveux,
Alexia. ♥
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