Chapitre bonus. (Nathan Regan)
Bonjour/bonsoir tout le monde !
Vous allez bien ?
Vous avez passés une bonne semaine ?
Vous avez passés un bon week-end de trois jours ?
=> Oui, je sais, pour ABSOLUMENT RIEN CHANGER je publie mes histoires à pas d'heure...
Mais bonne lecture quand même :D
Rappel : Les chapitres bonus ne mettent jamais en avant les personnages secondaires par hasard. Chaque scène et chaque échange ont une signification et un impact sur les futurs chapitres. Oui, vous pouvez vous en dispenser. Par contre, si vous ne comprenez pas certains points de l'histoire, ça sera de votre faute. (après je dis ça, je dis rien).
INFO : Nathan c'est le garçon de la fraternité de Louis qui l'a incité à voler à la station-service.
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Nathan Regan
« J'ai appris que vous avez perdus le match de soccer. » Nora, une camarade de ma filière, engage la conversation. « Je suis désolée, j'aurais dû être présente pour t'encourager. » S'empressa-t-elle d'ajouter, une moue coupable souligne ces traits faciaux. « Si ça peut te consoler ? Pour ma fille et moi, tu restes le meilleur défenseur de toute la fac ! » Elle s'exclame sur un ton enjoué, m'arrachant un petit rire.
« T'en fais pas, je sais que tu es très occupée avec ta fille. » Nous sortons de la faculté de médecine, marchant jusqu'aux résidences réservés aux fraternités. « Je sais qu'avoir un enfant aussi jeune est difficile, je peux le comprendre. Ma soeur en a eu un à dix-huit ans, tu te rappelles ? » Elle me sourie pour seule réponse.
« Et ça va ? Louis ne vous a pas trop mené la vie dure ? » S'enquit-elle, inquiète.
Et voilà le sujet qui fâche.
Quel autre réaction aurais-je pu avoir de toute manière ?
Les gens sont si curieux.
Il faut dire qu'à leur place j'en ferais de même. Voir Louis nous mener la vie dure est divertissant d'un point de vue extérieur. Je pouffe à sa question, passant brièvement mes doigts dans mes cheveux bruns. Je frôle les pointes vertes, les replaçant correctement en piquet. Je sais que beaucoup de personnes s'attendent à ce que le capitaine pète une durite.
Mais il ne l'a pas fait.
Il nous a donnés une punition, oui, certes, mais ce n'était pas à cause du soccer, non. Mais parce qu'Adriana a choisie de 's'enfuir' avec Harry au lieu d'aller le saluer. Quelle idiote ! Je ne vois pas de quoi elle a peur. Ce n'est pas comme si elle était à notre place et subissait le même sort que nous. Depuis le temps, elle devrait savoir qu'elle est sa kryptonite.
« Ça va. » Dis-je, en arrêtant mes pas. « Il a été plutôt calme. » Affirmai-je assurément, nous venons d'arriver devant Omega.
« Laissez-moi deviner ? Vous avez poussés sa copine dans ces bras avant de prendre la fuite, c'est ça ? » Je tousse exagérément, stoppant mes pas.
« Nan, c'est pas notre genre 'ça' ! » Mentis-je en faisant valser ma main en l'air, elle roule des yeux en se plaçant face à moi.
« Bah voyons ! Bon c'est pas que je ne t'aime pas, mais je dois aller chercher ma fille à la crèche. » J'acquiesce. « Passe un bon week-end ! » Je la salue et l'observe silencieusement traverser la route, pour rejoindre son véhicule.
« Toi aussi. »
Je contemple devant l'entrée d'Omera un car bleu marine et blanc, ravi que l'oncle de Joe - qu'est co-gérant d'une entreprise d'auto - a accepté, dans un délai aussi court de nous prêter un véhicule. En entrant, je tombe sur une partie de mes frères qu'est affalé sur le canapé. Ils mangent des chips en caleçon, tout en regardant une série en espagnol sans sous-titre.
« V-vous... » Mes lèvres s'entrouvrent, pour finalement se refermer.
Oh, et puis merde !
J'allais les prévenir de ce bouger le cul pour préparer leur affaire, mais je sais que si ça avait été moi, ils n'auraient pas bougé le petit doigt. Ils n'entendent même pas le son de la porte d'entrée, que j'ai volontairement laissé claquer derrière moi. Je me dirige jusqu'à la cage d'escalier, grimpant les marches deux par deux.
« ... Je ne comprends pas pourquoi ils ont fait ça, Gemma. »
Mes pas se stoppent, quand j'entends la voix de mon colocataire de chambre résonnait en decrescendo dans le couloir : Harry Styles. C'est étrange, le ton qu'il a employé n'est pas comme d'habitude. Non, il est ni taquin et encore moins joueur, mais plutôt inquiet et apeuré.
Je m'avance lentement le long du couloir et me place devant la porte de notre chambre entrouverte. Les lèvres pincés, je le vois tourner en rond sur lui même. Il fait les cent tours, courant ses doigts partout à travers ces boucles bruns décoiffés.
« Ils s'aiment ! » S'écrit-il presque agressivement. « Ils ce sont toujours montrés complice devant nous ! Et puis ? Papa e-est... »
Puis, plus rien.
Plus un seul son, mais seulement quelques sanglots, qu'il essaie d'étouffer du mieux qu'il peut - probablement - au cas où, si une personne déciderait de traîner dans les couloirs. Mes pensées me hurlent de faire demi-tour, mais mes jambes refusent d'obéir.
Je devrais avoir honte.
Je fixe, pensif, durant de longues secondes le parquet. Lentement, mais surement, j'approche mes doigts de la porte. Au moment, où je m'apprête à la pousser, elle s'ouvre brusquement, me contraignant ainsi à faire face au bouclé.
Les expressions de nos minois sont indescriptibles à l'heure actuel. Nous sommes mutuellement surpris, ne s'attendant pas à ce qu'on se rencontre de cette manière. Je remarque que ces larmes sèches ont créés des plaques roses au niveau de ces joues.
« Qu'est-ce que... ? Gemma ? » Il essuie rapidement d'un revers de sa manche les dernières gouttes de larmes. « Je te rappel. » Il raccroche.
Harry s'écarte de la porte et me désigne d'un geste de la tête d'entrée. Je ravale la boule coincée au niveau de ma gorge et entre dans ma chambre. La porte claque derrière, tandis que je me dirige, sans me tourner jusqu'à mon lit pour y déposer mon sac à dos.
« Qu'est-ce que t'a entendu ? » Je retire mon manteau, je sens son regard me transpercer le dos.
« Absolument rien. » Je mens et entreprends de rapidement changer de sujet. « Tu sais ? À propos de ce week-end.... »
« Je n'y vais pas. Je ne suis pas d'humeur à m'amuser à en ce moment. » Me coupa-t-il.
Ah bon ?
'Ça' je l'ai remarqué, mec !
« Tu n'as rien vu et tu n'as rien entendu, compris ? » Je hoche lentement la tête.
« Compris. »
**
« Le capitaine va t'égorger, quand il va apprendre que tu ne fais pas parti du voyage. » Informai-je le bouclé qu'à les yeux rivés sur ces fiches de révision.
« Ce voyage était votre idée, pas le mien. » Rétorque-t-il. « Vous êtes au courant qu'il a accepté de venir, uniquement parce qu'il ne peut rien refuser à Adriana ? » Questionne-t-il sur un ton las.
« On est pas idiot, Styles. » Je me gratte la nuque. « On sait parfaitement qu'il en a rien a ciré de nous. »
« Pourquoi insister, alors ? » Je hausse mes épaules.
« Et pourquoi pas ? » Répondis-je au tac-au-tac. « Ça sera probablement l'unique week-end, où nous serons 'nous' et pas un étudiant de première année, un footballeur, un basketteur, un capitaine, un membre d'une fraternité au service du présent ou encore autres ! Ça sera le seul moment où il - j'espère - nous traitera comme de véritables humains et non comme ces vulgaires larbins, comme il a l'habitude de le faire. »
« Comme vous voudrez. » Soupire-t-il. « Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu après. »
Et merde !
Même après quelques heures, Harry est encore de mauvais poil. Moi qui voulait détendre l'atmosphère, il faut croire que je suis contrains à changer de plan. Je décide quand même de le tester pour en avoir le coeur net.
« Arrgh, j'en ai marre de réviser ! » Je cogne exagérément mes poings contre mon bureau. « J'ai hâte que ces partiels se finissent vite ! » J'étire mes bras en bâillant, constatant qu'Harry n'a pas bronché une seule fois.
J'ai vu juste !
D'habitude, il est le premier à ronchonner devant ces fiches de révisions, clamant haut et fort, qu'il ne comprend rien et en se demandant, ce qu'il lui a bien pu lui prendre de choisir une filière telle que la psychologie.
Moi aussi, je me le demande.
Étant de mon côté en faculté de médecine, je peux - plus ou moins - comprendre, pourquoi Harry s'est dirigé dans cette filière. Ça se ressent et ça s'entend lorsqu'il t'aborde : Harry ? Adore aider son entourage.
Oui, il aime les conseillers, les guider sur la bonne voie, en plus d'être énormément à l'écoute. Même s'il fait - souvent - l'imbécile, au point de nous rendre fous et de nous faire penser qu'il se fiche de tous, ça ne l'empêche pas d'être aimant et d'avoir bon coeur.
Comme quoi les apparences sont trompeuses.
« Comment va Carpenter ? » Le questionnai-je curieusement.
« Bien ? » Sa réponse sonne clairement comme une interrogation. « Enfin, je crois ? » L'entendis-je marmonner à lui-même tout bas.
« Vous vous êtes encore disputés, c'est ça ? » Affirmai-je dans un petit rire.
« Tu as un train de retard, Nate. Mindy et moi ? On ne se fréquente plus depuis longtemps. » M'annonce-t-il.
« Oh, d'accord. » J'acquiesce. « Hey, Styles ? » Je fais pivoter ma chaise tournante vers lui. « T'aurais pas un petit remontant ? » Demandais-je, en faisant indirectement référence aux 'pilules magiques' qu'il vendait en début d'année.
« Non. Je t'ai dis que j'avais arrêté d'en vendre. »
Je sais que je suis en train de l'agacer avec mes question.
Je décide de m'arrêter.
Je contemple son dos dans le silence, faisant parfois valser mon visage sur ma gauche, puis sur ma droite, afin de voir s'il est réellement en train de réviser ou bien s'il fait semblant. J'arrive à voir, qu'il est en train de jongler entre sa feuille d'exercice et sa calculette : aucun doute là-dessus, il est sérieusement en train de réviser.
Toc ! Toc !
J'oriente mes orbes caramel vers la porte d'entrée, en entendant toquer à deux reprises. Je n'eus pas le temps d'annoncer à mon interlocuteur d'entrée, qu'une silhouette masculine blonde et décoiffé entra en trombe. Il dégage ces mèches lisses et rebelles, en y passant vivement sa main derrière son crâne, dévoilant ainsi son piercing au niveau de l'arcade.
Jackson.
« Surtout fais comme chez toi ! » Ironisai-je, en jetant mes mains en l'air.
« Ta gueule. » Je lui balance mon stylo quatre couleurs à la gueule, qu'il évite de justesse, en ricanant.
« Qu'est-ce que tu veux ? » Il fronce le bout de son nez.
« Je suis venu vous rappeler que c'est ce week-end qu'on part faire du camping ! » Je roule désespérément des yeux.
« Merci pour cette information inutile qu'on sait dé... »
« Et qu'on partait vers dix-neuf heures. » Il ajoute rapidement.
« QUOI ?! » Criai-je sous l'étonnement.
« Hé ! Les gars ? » Pour la première fois depuis le début de la conversation, Harry pivote sa tête vers nous. « Vous ne pouvez pas parler ailleurs ? Il y en a qui essaie de bosser-là. »
« On peut savoir ce qu'il t'arri... »
Je me lève de ma chaise et pousse Jackson à l'extérieur de la chambre, avant qu'il n'achève sa phrase. Il ne se débat pas et se laisse faire sans un mot. Je ferme la porte derrière moi et commence à m'éloigner de lui.
J'adresse un signe au blond de me suivre jusqu'à la cage d'escalier, haussant mes épaules quand il m'interroge du regard. Je n'ai pas envie d'ébruiter la raison de sa mauvaise humeur, surtout que je ne connais pas toute l'histoire.
« Il y en a marre de sa mauvaise humeur ! Qu'est-ce qu'il lui arrive à la fin ? » Ronchonne mon frère, en se grattant la nuque. « Son but est de devenir un Louis Tomlinson 2.0 ou quoi ? » Je m'adosse contre la rambarde, posant mes coudes au sommet.
« Abuse pas non plus. » Marmonnai-je, en jetant un rapide coup d'oeil aux escaliers pour vérifier que nous sommes bien que tous les deux.
« Il casse les couilles quand il agit comme une meuf en plein milieu de sa semaine sensible ! » Il rajoute en ne décolérant pas, j'éclate bêtement de rire. « Essaye de lui parler. » Je me tut brusquement et me met à le fixer avec de gros yeux.
Qui, moi ?
Jamais de la vie !
« Et pourquoi t'essaierais pas de lui parler ? » Il me pointe du doigt.
« Tu es son colocataire de chambre, je te signal ! » Il gronde, accusateur.
« Et alors ? Tu sais bien que c'est pas mon truc de parler 'sentiment' ou de je ne sais pas quoi là. » Il pouffe amèrement de rire.
« Ah ? Parce que c'est mon truc peut-être ? » Je hausse mes épaules.
« Il faut croire que oui puisque tu l'as suggéré. » Me défendis-je.
'J'a-do-re ! C'est dingue à quel point vous êtes des SUPERS AMIS, fidèles, complices, toujours dévoués l'un à l'autre : de vrais frères quoi !'
Chantonne sarcastiquement ma conscience.
Oui, bon ça va toi !
'Pauvre garçon ! Je comprends mieux pourquoi Louis est aussi désagréable avec vous !'
Et allez !
Elle en rajoute une couche cette salope.
Bon j'avoue, elle a un peu raison.
On est en train de faire nos fils de putes, alors qu'Harry, il a toujours été là pour nous.
Et c'est injuste pour lui.
« Je pense qu'il lui faut une approche plus douce et plus compréhensive. » Suggéra le blond, j'acquiesce, absolument d'accord.
'Comme celui d'une femme, par exemple !'
Suggère ma conscience.
Et il faut avouer qu'elle n'a pas tort.
Les femmes sont plus tendres et plus compréhensives que les hommes. Elles sont à l'écoute, essaient d'aider du mieux qu'elles peuvent son prochain. Même si la plupart d'entre elles, souhaitent changer qui nous sommes vraiment, je sais que parmi elles, nombreuses ne le feront pas et nous aimera tels que nous sommes.
La preuve !
Il n'y a qu'à prendre comme exemple la relation amoureuse du capitaine.
Louis est horrible avec tout le monde.
Et pourtant ?
Adriana l'aime tel qu'il est !
« ... C'est bien connu, les garçons en général sont des sauvages ! » Affirme Jackson.
« Yep ! Totalement d'ac... Hé ! » J'arrête d'agiter la tête. « On est pas si 'sauvage' que ça ! » Objectai-je dans le déni.
« Un peu quand même, non ? » Je tire une petite grimace. « Pourquoi t'assume rien ? » Je soupire longuement.
« Bon, un tout petit peu alors. » Il poursuit.
« Et c'est pour ça qu'il lui faut une approche plus... »
On fut interrompu par un fou rire.
Un fou rire féminin.
Nous nous tournons vers elle et tombons face à des prunelles vertes à la silhouette blonde : Adriana. Cette dernière plaque ces mains contre sa bouche, quand elle constate que nous venons de la repérer.
« Je n'aie rien vu et entendue ! » Chantonne-t-elle innocemment, en passant rapidement à côté de nous. « C'est pour cela que je vais rapidement m'éclips... »
« Pas si vite, toi. » Jackson l'a rattrape par l'avant-bras, qu'il tire, pour l'attirer jusqu'à nous.
Dans un battement de cils, je remarque que son pantalon de jogging, ainsi que son haut sont biens trop grand pour elle. Il n'est pas difficile de deviner que ce ne sont pas ces vêtements, mais ceux de son anglais qu'elle porte-là.
Ces cernes et ces rougeurs sont apparentes : uniquement ces cheveux n'ont pas été négligé, puisqu'elle les as attachés en une queue-de-cheval haute. Même si c'est trop tard, Adriana essaie de se faire discrète.
« Qu'est-ce qu'il lui ai arrivé ? » Soufflai-je à mon camarade qui lui libère son avant-bras.
« Elle s'est réveillée en retard. T'aurais dû la voir ce matin crier de partout... » Il marque une pause et se mit à imiter la voix de l'italienne. « 'AHHH MAIS C'EST PAS POSSIBLE ! POURQUOI LOUIS NE M'A PAS RÉVEILLÉE ? JE VAIS ÊTRE EN RETARD !' » Il agite ces mains et ces hanches dans tous les sens, provoquant mon fou rire.
« Tu sais que je ne suis pas sourde et que je peux entendre tes moqueries ? » Grogne-t-elle en tapant ces petits poings contre son bras.
Puis, elle s'est mise à parler en italien.
Je ne suis pas sûr de la traduction, mais je crois bien que ça doit être des insultes.
Je me mets à le suivre dans sa connerie et me met aussi à agiter mes fesses de partout, imitant ainsi mon aîné. La jeune blonde s'empourpre de gêne et s'est mise à cacher une partie de son visage sous son pull. Elle nous tape à tour de rôle, avant de brusquement s'arrêter et de nous pointer son index en direction de la cage d'escalier.
« Louis !? Mon amour, tu vas bien ? » Le ton de sa voix est enjouée, comme si elle se trouve devant la huitième merveille du monde.
Oui, bah en tout cas, il n'y a qu'elle qu'est contente de le voir !
Nos corps se figent.
Putain, sérieusement !?
C'est un ninja ou quoi ?
Je ravale avec difficulté ma salive.
Les paupières à demi-clos, Jackson et moi, tournons lentement la tête pour se regarder droit dans les yeux. On s'encourage par la pensée et prie surtout pour que ce soit l'autre qui en paie le prix fort. Quand nous nous sommes complètement tournés face à la cage d'escalier, il n'y avait personne.
PERSONNE.
« Pouaaaaaah, vous avez eu peur hein ? » Cette fois, c'est à son tour de se foutre de notre gueule.
« Pfft ! De toute façon ? Les femmes elles sont toutes vicieuses. » Ronchonne Jackson sous sa barbe.
Ayant eu soudainement une illumination, j'oriente brusquement ma tête vers lui.
J'adore mon cerveau.
« Mais aussi douce, compréhensive, aimante et affectueuse envers l'autrui. » Énumérai-je, en lui tapant à plusieurs reprises son bras, le faisant signe de regarder Adriana.
« Oh putain ! » Jura le blond en réalisant mon message. « Mais oui ! Bien sûr ! » On la pointe du doigt.
« Toi. » On s'écrit en choeur, Adriana nous imite, un sourcil arqué.
« Moi ? » Elle semble amusée par ce nouvel échange.
Mouais, c'est ça !
Amuse-toi bien, parce que dans pas longtemps, tu ne vas plus tellement rigoler.
« Il faut que tu parles à Harry. » Elle tire sur le pull pour extirper son visage, toussotant.
« Quoi ? » Elle s'étouffe presque sous le choc. « Et pourquoi ? »
« Parce que plus personne ne supporte sa mauvaise humeur. » Répondis-je honnêtement.
« Et qui a dit que je la supporterai ? » Sauf qu'elle enchaîne avec une autre question.
« Parce que tu es le genre de personne qui sait comment 'calmer' ce genre d'individu... » Poursuit Jackson, en laissant volontairement sa phrase en suspend.
« Harry n'est pas Louis. »
Ce fut là sa seule réponse.
Elle ne comprend rien.
Mais quelle idiote cette fille !
« Harry, Louis, Carl, Rick, Daryl ou Jason c'est pareil ! » Je gagne une expression d'incompréhension de sa part.
« Pourquoi ne pas demander à Louis dans ce cas ? » Je lève les yeux ciel, grognant.
« Parce que les garçons en général ont tous mauvais caractères, c'est pour ça que les femmes existent ! » Argumentai-je. « Si elles n'existeraient pas, nous serons toujours ces sauvages qui ne savent pas faire la différence entre le bien et le mal ! Et puis ? Vois le bon côté des choses ! Tu aimes le contact avec les gens, non ? Et bien, là ! Ça sera l'occasion de le connaître en profondeur. »
« Prenons exemple sur le capitaine. » Intervient Jackson. « Si tu ne serais pas à ces côtés, tel le barbare qu'il est ! Il aurait continué à nous bombarder de ballons en cuir ! »
« Louis continue de faire ça ? » Elle porte sa main contre sa poitrine, entrouvrant ses lèvres en 'o'.
« Quelque... » Je lui lance un coup de coude aux côtes. « Toujours ! » Le blond se corrige aussitôt. « Il le fait même constamment. C'est le genre de punition qu'il adore nous infliger ! J'ai même un bleu qui refuse de partir... » Il essaie maladroitement de remonter son jean de sa jambe droite. « Tu veux le vo... »
« Non ! » S'écrie-t-elle, presque apeurée. « Non merci, ça ira. Je te crois, Jackson. »
« Du coup ? » Elle fait une petite moue, hésitante.
« Et bien, j-je... »
« S'il-te-plait ? » On chantonne en choeur en nous avançant vers elle.
« Mais... »
« S'il-te-plait ? » On recommence, en assemblant nos mains l'un contre l'autre.
« Sérieusement, les gars j-je... »
« S'il-te-plait ? » Cette fois, on lui adresse notre 'coup fatal' qu'est notre célèbre moue de chien battu.
Elle va céder.
Les filles ne résistent jamais à ça.
On le sait et on ne s'en cache pas.
C'est le désavantage d'en être une : elles sont trop sensibles.
« Rho, bon d'accord ! » Elle lève ces yeux au ciel. « Je vais voir ce que je peux faire. » Je mords l'intérieur de ma joue, pour m'empêcher de faire une connerie. « J'y vais maintenant, où vous allez me mettre en retard au boulot. » Elle nous salue d'un geste de la main, avant de disparaître dans la chambre de Louis.
Et elle a cédée !
On s'adresse fièrement d'une tape amicale de la main.
« C'était trop facile ! » On crie à l'unisson.
Les femmes, alors !
Qu'est-ce qu'on ferait sans elles pour parler à notre place de sentiments ?
**
00h35.
« Quel est l'imbécile qui a eu la 'merveilleuse' idée de nous conseiller de laisser nos téléphones à Omega ? » Nous questionne Louis.
Évidemment, ça ne serait pas drôle, s'il avait gardé sa bonne humeur durant tout le séjour. Moi, qui vient de le voir pour la première fois sincèrement rire, trouve ça dommage qu'il agit comme si rien ne s'était passé. Au moment où nous nous sommes garés à cette aire de repos, il est redevenu exactement comme avant.
Quel gâchis !
Tous ça c'est de la faute de ces abrutis de Joe et Justin !
Eux et leur putain de carte routière des années 2000.
Les garçons et moi, nous nous regardons brièvement dans les yeux. On ose pas dire un mot. Pour être honnête, c'était l'idée de tout le monde de garder nos cellulaires sur place, ne souhaitant pas être dérangés. On ne pensait pas que le week-end se passerait de manière aussi catastrophique.
Après avoir pris le fuite, nous nous sommes arrêtés à cette aire de repos, situait deux heures plus loin de notre précédent emplacement. Nous avons profité de la négligence d'un camionneur, pour dérober dans sa boite à gant une nouvelle carte routière. Je la fixe, dérivant ensuite mes yeux vers mes frères, qui sont tous rassemblés autour de la table de pique-nique.
Une carte de l'année 2006 c'est déjà mieux que l'année 2000, non ?
Non, effectivement.
En dix ans, les autoroutes peuvent changer.
Quel poisse !
« C'est m... » J'adresse un coup de coude contre les côtes de Justin, qui pousse un mini râle de douleur.
« Adriana ! » Lâchai-je innocemment, gagnant un regard interrogateur de l'anglais.
« Elle est celle qui vous a 'conseillé' ça ? » Interroge-t-il pour s'assurer de notre accusation, j'acquiesce. « Et vous ? Vous avez été assez bêtes pour suivre son conseil ? » J'entends certains garçons exagérément toussoter.
« E-et bien... »
« La ferme. » Il fait furieusement valser sa main en l'air. « Dégagez de ma vue, vous me déconcentrer. »
Au moment où cet ordre tombe de sa bouche, nous cherchons pas à le contredire et nous nous exécutons. Mon attention se pose sur Justin, quand ce dernier m'adresse un léger coup de poing contre mon épaule. Il grimace, secouant son minois de gauche à droite, comme pour me faire comprendre que je n'aurais pas dû accuser Adriana.
« Quoi ? Tu veux finir la tête à l'envers et les pieds suspendus en l'air ? » Lui chuchotai-je/criai-je presque agressivement.
« T'a déjà 'oublié' ? Nous sommes tous au même niveau ce week-end. » Me rappelle-t-il et je hausse mes épaules.
« L'habitude. » Marmonnai-je tout bas pour piètre excuse.
Je stoppe mes pas et me tourne à demi en direction de Louis, qu'est en train d'éplucher minutieusement les routes de la carte. Je ne pense pas que les personnes qui l'entourent puisse - réellement - le déconcentrer. Personne même. J'ai l'impression que ce n'est qu'une excuse, pour ne pas passer du temps avec nous.
Je reporte mon attention sur les garçons, qu'ont commencés à ouvrir quelques bouteilles. Moi qui m'apprête à les motiver, pour qu'on aille aider le capitaine à retrouver notre chemin, c'est malheureusement mal parti. Surtout, quand je vois Parker et Joe débuter un concours de celui qui boira cul sec sa bouteille de bière en premier.
« Hé ! Vous savez pourquoi Styles est pas venu ? » Demande curieusement Adam.
« Parce qu'il est indisposé ! » Se moque gentiment Jackson, gagnant les éclats de rires de mes autres frères.
Je me donne intérieurement une claque virtuelle.
Décidément, on ne peut pas compter sur eux.
Je fais demi-tour et retourne auprès de Louis, qui ne semble pas avoir remarqué ma présence. Je décide de me placer devant lui, couvrant ainsi volontairement la lumière du lampadaire. Son corps devient immobile. Il lève la tête pour rencontrer mes prunelles camarels. Je lui souris et saisit entre mes larges doigts la carte routière.
« Tu sais, capitaine, t'es pas obligé de nous sortir de cette merde tout seul. » Commençai-je, en jetant rapidement un coup d'oeil sur les noms des routes. « D'ailleurs, tu n'as même pas à le faire ! » Je désigne d'un mouvement de la tête Joe et Justin qui sont en train de faire les idiots plus loin. « Mais eux, oui. »
« Pourquoi es-tu là ? » Je repose la carte sur la table de pique-nique.
« Parce que nous sommes tous au même niveau ce week-end. » Dis-je comme si ce fut la chose la plus évidente au monde. « Tu ne t'en souviens pas ? »
« Oui, je m'en souviens. » Confirme-t-il, je me pousse sur le côté pour que la lumière du lampadaire éclaire de nouveau la carte.
« Tu n'est pas non plus dans l'obligation de tout savoir. » Ajoutai-je.
« Excuse-moi ? » Je me redresse, faisant claquer ma langue contre mon palais.
« Tu viens d'Angleterre, pas d'ici. C'est normal que tu ne connaisses pas toutes nos routes. »
« Et toi ? Tu l'as connais ? » Je pouffe, m'asseyant sur la table.
« Ça dépend où tu... »
« La forêt de Conecuh. »
Silence.
Merde !
Je ne m'attendais pas à cette réponse !
Quel idiot je suis - surtout - pour avoir pensé qu'il prononcerait la ville de Las Vegas !
Pffft !
Louis Tomlinson allait à Las Vegas ?
Et puis quoi, encore ?!
Je toussote pour le briser, mais rien y fais. Louis attend sérieusement ma réponse. Le silence devient lourd, pesant et bien sûr le capitaine ne fais rien pour détendre l'atmosphère. Je détourne mes iris à l'opposé de ces orbes glacés qui me mitraillent le dos.
« Alors ? » S'impatiente-t-il, je me lève de la table.
« Et bien, en f-fait... »
« Dégage. » Lança-t-il froidement. « Tu me fais perdre mon temps. »
« Tout de suite, capitaine ! » M'écriai-je, comme si nous étions en entrainement de soccer.
J'accours pratiquement à tout de vitesse hors de sa vue. Je ne sais pas pourquoi, mais je le fais. J'accuse ces yeux bleus perturbateurs. Ils sont tellement... Vives, profonds et froids, que ça me fout les jetons. Je suis sûr que s'ils les avaient d'une autre couleur, ils auraient été moins impressionnants.
« Bordel ! » Grogna un de mes frères, que je viens de percuter en pleine face. « Fais attention, Regan ! » Je me masse la tempe.
« Désolé, je ne t'ai pas vu. »
« T'es déjà sonné ? » M'accuse-t-il, surpris.
« Même pas ! » Hurlai-je, il me plaque une bière contre mon torse.
« Fais plus chier maintenant ! » Mes iris caramels ce sont mis bêtement à fixer la bouteille.
Une demi heure plus tard...
- à l'écoute - The Phantoms - Nothin' like this.
Mon corps valse au rythme de la musique.
Le son est bruyant, entrainante, camoufle les éclats de rires et les hurlements de mes camarades d'Omega. Je sens un bras ferme s'enroulait autour de mon cou et m'encourager à lever ma sixième bouteille de bière au ciel, avant d'en boire plusieurs gorgés. J'imite sans discuter le geste de mon ami, jetant un oeil au niveau des soutes du car, où je pouvais voir deux de mes frères en train de se battre.
J'ignore le pourquoi du comment, mais je m'approche au même rythme que mon camarade, qui me soutient par l'épaule pour éviter que je ne flanche. Ils étaient cinq à se battre pour la dernière bouteille de rhum disponible. Même si nous n'avons pas d'argent sur nous, notre imagination et notre goût du jeu, nous pousse à parier. J'en suis la preuve vivante, puisque je me mets à pousser tout le monde pour me placer au devant de la scène.
« JE PA... »
« Hé ! Faut que vous venez voir ça ! » Parker m'interrompt, attirant notre attention en direction des tables de pique-nique. « Le capitaine s'est endormi sur la table ! » Ajoute-t-il en ricanant bêtement.
« Quoi ? Sérieux ?! » S'écrit un autre de mes camarades, amusé.
« Oui ! » Confirme-t-il tout excité.
Je sens les mouvements de leur pas se précipité jusqu'aux tables de pique-niques, situait à quelques mètres plus loin du car. Leurs épaules me percutent à plusieurs reprises, au point de me faire tomber à genoux sur le goudron.
« Mais ! E-euh... ! » Je me lève maladroitement sur mes jambes. « Attendez-moi ! » Je cours derrière eux pour rattraper mon retard.
On se réunit tous autour de Louis pour en avoir le coeur net. Je me faufile en sandwich entre Justin et Jackson, qui me pousse contre le coin de la table. Je grogne et leur adresse mon majeur, quand je les entends bêtement ricaner comme des enfants.
Je masse mon ventre, battant à deux reprises mes paupières. Je réussis à trouver l'équilibre, en m'agrippant au bord. La tête inclinée sur le côté, je me penche, observant l'expression endormi du capitaine. Il inspire, puis soupire doucement, comme un enfant.
« Ouh, on dirait un enfant. » Commentais-je.
« Ahlala, si innocent. » Susurre Joe pour pas le réveiller.
« Innocent ? » J'arque un sourcil. « C'est Satan incarné, ouais ! » Je reporte mes yeux sur l'anglais.
Ces bras sont croisés l'un contre l'autre sur la carte routière et lui sert d'oreiller. Il émet de petits ronflements, qui nous indiquent, ainsi, qu'il est plongé dans un profond sommeil apaisant. Du moins, je pense ? Ça en a l'air en tout cas. Par curiosité, j'agite à plusieurs reprises mes mains devant son minois : aucune réaction. Je titille le bout de son nez, sa pommette gauche, puis le creux de sa joue : toujours rien.
« Qui a envie de parier ? » Proposai-je subitement en me redressant.
« QUOI !? » Les garçons hurlent sous le choc à l'unisson, je pose mon index sur ma bouche et agite ma main libre en l'air.
« Chuuuuuut ! » Je les fusille du regard. « Vous allez le réveiller, bande d'imbécile ! » Les réprimandai-je.
« Et quel est le défis ? » Demande Jackson, je souris machiavéliquement.
« Lui dessiner un pénis sur chaque joue. » Ils deviennent pâles en entendant ma proposition. « Quoi ? »
« Hors de question que je le fasse ! » Lança un de mes frères.
« Moi non plus ! » L'accompagne un autre.
« Et moi non p... »
« Rho, ça va ! » Je les fais taire. « C'est bon ! J'ai compris, je vais le faire ! »
Et vous appelez ça des 'garçons' vous ?
Quel bande chochotte !
« Il va te tuer. » Me chantonne Justin à l'oreille.
« Mais non, nous sommes tous égaux, tu te rappel ? » Lui fis-je immédiatement rappeler.
« Bordel ! Tu te rends compte que tu veux lui dessiner des bites sur la tronche ? » Essaie de me résonner Jackson. « Il va te tuer ! »
« Merci, j'ai entendu la première fois. » Je grogne, agacé.
« Il va t'ouvrir le torse et t'arracher les organes lentement un par un. » S'empresse d'ajouter un autre de mes frères, Adam, je roule des yeux.
Quel bande de cons !
Toujours dans l'excès.
« Et bien, il n'a qu'à pas être trèèèèès trèèèèès trèèèès trèèèès trèèèèès méchant avec moi ! » J'arrache un marqueur vert des mains de Joe. « Et puis ? Zayn est pas là pour nous empêcher de nous en prendre à lui, donc autant en profiter, non ? »
C'est vrai, quoi ?
Quel rabat joie ce pakistanais !
J'ignore leur grimace et leur expression de fillette apeurée. Je plaque ma bouteille à demi pleine contre le torse de Parker et débouche le capuchon du marqueur. J'incline mon torse en avant, calant mes coudes sur la table en bois.
Je commence presque à regretter.
Oui, j'ai bien dis presque.
Mais, n'étant pas en état de penser droit, je reste sur l'idée que, c'est 'amusant' de lui faire une blague de la sorte. Enfin, tout en sachant qu'une fois réveillé, Louis va être furieux et va me briser le crâne contre le coin de cette table de pique-nique.
J'en ai des frissons rien qu'en pensant à ça.
Je chasse vite cette pensée.
J'essaie de trier mon esprit et de me concentrer pour éviter de trembler. C'est lentement, mais surement, que j'approche la pointe de mon marqueur jusqu'à sa joue pour commencer mon 'oeuvre'. Mes orbes dérivent parfois vers ces paupières pour le surveiller.
Aucune réaction.
Enfin, pas pour l'instant.
Je lâche un long soupir de soulagement, m'éloignant pour admirer mon 'oeuvre' sur sa première joue. J'adresse à mes frères un large sourire de satisfaction pour pas leur montrer, qu'en réalité, je suis à deux doigts de me faire pipi dessus.
Je leur lève mon pouce et change de côté, pour pouvoir dessiner sur sa seconde joue. Les garçons ont décidés de s'éloigner, prétextant vouloir me laisser un peu d'espace, faux. Je sais que de là où ils sont, ils peuvent rapidement disparaître si jamais Louis ouvre les yeux.
Je me sers de l'autre côté du marqueur pour pivoter sa tête sur le côté, en vain. Ça ne marche pas. J'entreprends de saisir son crâne, que je lève lentement, pour doucement le faire rouler à ma gauche : le résultat est beaucoup mieux.
« Hummrf. » Mon corps se fige, immobile. « Adriana, arrête de gesticuler de partout. » Je profite qu'il gesticule un peu, pour lâcher sa tête.
« C'était moins une. » Je me re-saisis et m'adresse deux tapes contre ma poitrine gauche.
- à l'écoute - Royal Deluxe - Dangerous.
Je m'incline en avant et comme exactement précédemment, je cale mes coudes sur la table. Je dirige lentement la pointe de mon marqueur jusqu'à sa joue, entrouvrant mes paupières en deux grosses soucoupes, quand je sens fermement ses doigts enveloppaient mon poignet.
Je me mets à tirer dessus,
Sauf que Louis refuse de me lâcher.
Ma tête pivote en direction de mes frères d'Omega, qu'ont disparus de ma vue comme des voleurs. Sérieusement ?! Je mords l'intérieur de ma joue et reporte mes prunelles en direction de Louis qu'à toujours les yeux fermés.
« Putain ! » J'agite ma main libre devant son visage et claque mes doigts, mais rien y fait.
Rien ne semble le faire réagir.
Merde ! Merde ! Merde !
Qu'est-ce qui m'a pris de me lancer un tel défis ?
Serait-il somnambule ?
Ça expliquerait pourquoi il dort beaucoup.
Ou bien tout simplement, parce que c'est qu'une marmotte ? En prêtant plus attention à son visage, je constante que ses lèvres bougent. Je me penche et place mon oreille au même niveau que sa bouche.
Et vous ne devinerez jamais ce qu'il m'a fait...
Il m'a mordu ma lobe.
Qui est déjà le fils de pute qu'a dit que : « La fierté et la bêtise sont faite du même bois. » ?
_________
Que pensez-vous de Nathan ? :p
Puisque nous sommes en ce moment en plein 'scènes' avec les garçons de la fraternité de Louis, j'ai pensée que c'était sympa de voir un peu un autre point de vue que celui d'Harry, étant donné que Zayn n'en fait pas vraiment parti.
D'ailleurs, en parlant de lui, avez-vous une idée de ce qui arrive à Harry ?
Si vous n'avez pas encore liker et regarder ces merveilles de vidéos, je vous invite fortement à le faire mes chatons aux chocolats !
https://youtu.be/87gWaABqGYs
https://youtu.be/qN4ooNx77u0
En espérant que ce chapitre bonus vous a bien fait rire !
Si c'est le cas, n'hésitez pas à réagir dans les commentaires ♥
Je vous fais des bisous baveux,
Alexia. ♥
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