Chapitre bonus. (Miranda Carpenter)

HELLOOOOOOO MES BEAUTÉS !

Comment allez vous ? Et bien, moi je vais trèèèèèès bien !

Je vais être honnête, j'avais prévue de rien poster cette semaine étant donner que le 13 je devais commencer à rédiger mon rapport de stage (vu que ma prof me rend visite lundi) et que le 14 Juin (aujourd'hui quoi) c'est mon anniversaire et donc je trouverai pas le temps de passer pour écrire !

Puis, j'ai eu une bouffée d'inspiration et voilà où nous sommes arrivées....

En tout cas, j'espère que ce chapitre vous a plu !

Je sais que certaine ont voulu connaître le pdv de Mindy donc voilà ! Je sais aussi que j'ai dit que pour les Chapitre Bonus je vous laisserai voter entre plusieurs persos, mais bon...

J'avais envie de faire une surprise *vasecacher*

Mindy aka Anna Kendrick niqscnodjvdsovjdsovpdjsovkds j'ai trouvé que cette actrice est PARFAITE pour jouer Mindy va savoir pourquoi.

J'arrive pas à croire que j'ai 21 ans.

Je pleure des bananes.

Et je me sens vieillir.....

Oh ?

Si l'une/l'un de vous souhaite me faire un joli cadeau d'anniversaire et bien c'est facile => manifestez-vous (je parle pour les personnes qui ne commente jamais, tout comme pour les personnes qui commente) en m'écrivant un joli et long commentaire ou juste en commentant entre les lignes c'est pas grave ! Tant que vous vous manifester ça ne me dérange pas **

C'est la seule chose que je demande, sinon d'habitude vous avez bien vu que je ne demande jamais rien...

Je vous aimes fort.

Je remercie celle/celui qui prend le temps de lire mon histoire + mes NDA !

Passez une bonne semaine et une bonne lecture, mes chatons **

_____________

12 février.

Je regarde pour la cinquième fois mon reflet à travers le miroir. Je pivotai mon visage à ma droite, puis à ma gauche, pour vérifier que rien ne soit arrivée à mes profils entre maintenant et la dernière fois que je me suis regardé dans la glace : c'est-à-dire, il y a même pas une minute.

Je pris une profonde inspiration, rassemblai en une queue-de-cheval haute ma chevelure châtain, avant de glisser quelques mèches rebelles derrière mes oreilles. Je décide d'appliquer uniquement de la BB cream, de l'anti-cerne et de la poudre pour rendre mon teint frais, avant de sortir de la salle de bains.

Je roulai des yeux quand je retrouvai Harry, allongeait parterre et nu sur le ventre. Je prend un oreiller et le tape pour l'obliger à se réveiller : il gémit, grogne, enfouissant son minois sous mon lit simple, pour esquiver mes coups à la tête. Certainement pas vaincue par son geste, je lâche le coussin et lui attrape les chevilles pour le sortir de là.

« Harry, lève-toi putain ! » Ses mains tiennent le pied du lit, refusant catégoriquement de m'obéir.

« Va te faire foutre, Carpenter ! » Grogna-t-il, mécontent, en me donnant un coup de pied au sein.

« Aie, mais putain ! » Hurlai-je hystériquement, en lâchant sans ménagement ces pieds. « Mais t'es un gros malade ! » Je masse mes pauvres seins.

Non, mais il est fou ?

Cet enfant a besoin de se faire soigner.

« T'a dit que si je te baisais, je pouvais dormir tranquille ! »

La partie inférieure de son corps heurte brutalement le tapis, mais je m'en fiche, ce n'est pas mon problème. Harry m'insulte une nouvelle fois, avant de me lancer en pleine poire un canard en peluche. Je roule des yeux, me maudissais intérieurement de lui avoir fait une telle promesse.

J'aurais dû le laisser sous la grêle.


Quelques heures plus tôt...

« Je m'appelle Miranda Carpenter, mais les intimes m'appellent Mindy. J'ai vingt-deux ans. Vingt-trois, le vingt-huit avril. J'ai déjà jonglé avec trois petits boulots différents : la restauration, l'hôtellerie et en tant que vendeuse de parfumerie. J'étudie l'économie à la faculté d'Albuquerque, qui se trouve à douze kilomètres d'ici. Je souhaiterais devenir alpiniste, voir, peut-être faire le tour du monde, si j'arrive à faire une réelle épargne. » Je ris nerveusement. « Parce que, entre nous, c'est pas ce que je fais de mieux... » Je mime des guillemets à l'aide de mes doigts. « Épargner. » Je hausse mes épaules. « Après tout ? J'ai encore toute ma vie devant moi, non ? Autant vivre et dépenser sans comp... »

« Donc vous n'y connaissiez rien aux poissons ? »

« Pas vraiment, non. » Je me tus, grimaçant. « Les poissons, ce n'est pas vraiment mon tru... »

« T'es vraiment à chier dans les entretiens. » Se moque Tyler. « Tu le sais ça ? »

« Oui, bah excuse-moi si ça ne me réjouit pas de bosser dans un parc zoologique ! » Je soupire bruyamment pour lui faire comprendre mon agacement.

« Tu n'avais tout simplement pas qu'à être virée de tes autres travails ! » Me reprocha-t-il aussitôt.

« Est-ce de ma faute si j'ai dû gifler trois patrons différents à cause de leur perversité ?! » Rétorquai-je au tac-au-tac.

« Je suis sûr que si t'éviter de t'habiller comme une traînée pour avoir plus de pourboire ça ne serait jamais arrivé ! » Cracha-t-il d'une voix amplis de venin.

Mes lèvres s'écartent en un parfait 'o', surprise par son audace. Je lève les yeux au ciel, retire ma ceinture et ouvre précipitamment la porte, lorsque Tyler s'arrête devant ma maison de fraternité. Sans prendre le temps de le remercier, je saisis mon sac et claque la porte, ignorant les insultes à mon égard.

J'arrive pas à croire qu'il a osé me dire ça.

Il connaissait ma situation financière.

Il savait que j'étais dans l'obligation d'octroyer des crédits pour pouvoir aider mon oncle à payer ces factures et ces autres crédits qu'il a dû accumuler après la mort de son épouse. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, car après tout ?

Sans lui, j'aurais fini orpheline à l'âge de cinq ans.

Je poussai un cri strident, lorsque de larges doigts agrippent soudainement ma cheville. Par réflexe, je fis valser mon pied en l'air et mon talon heurte brutalement une mâchoire robuste et structurée. J'eus un hoquet de surprise, quand une voix familière gémit mon nom, laissant mes prunelles chocolat tomber au sol.

Harry.

Caché sous une ligne de buisson.

Et seigneur, il est nu.

« Bordel ! » Il rampe un peu hors de sa cachette. « Tu m'as fait p-peu... » De petits rougeurs couvrent son corps, où j'en conclu que c'était dû à la grêle. « Qu'est-ce que tu fous là ? Et nu en plus ? »

« Arrgh, juste parce qu'Adriana a eu le malheur de tomber sur un de mes textos, qui lui prévenait de faire attention de ne pas se tromper de trou, car elle pourrait mal le prendre ce monstre m'a encore puni ! » Marmonne-t-il comme un enfant, en essayant de se relever. « Pfft ! En plus, il a même pas voulu m'ouvrir, quand les grêles s'est abattu sur moi ! Ces autres fils de pute se sont contenté de rire. » Je suppose alors qu'il doit parler de ses frères. « Comme toujours. » Ronchonna-t-il sur un ton peiné, en tapant sa main contre une masse de feuille. « J'espère quand même que son italienne a été assez bonne pour le rendre de meilleur hume... Aoutch, putain ! »

Je ne m'étais même pas rendu compte que je venais de le gifler.

Oups ?

« Oups ? » Lâchai-je innocemment dans un petit sourire.

« Qu'est-ce qui te prend ? » Gronda-t-il, en massant sa joue. « T'es vraiment qu'une salo.. »

« Personne n'insulte, Adriana. » Je me lève, rejetant ma chevelure derrière mes épaules. « Bon, allez ! Dégage avant qu'Abby ne te trouve et finisse par péter les plo.. »

« Je n'ai nulle part où aller. » Admit-il, en jouant avec ces doigts.

Je croise mes bras contre ma poitrine et le considère un long moment. Je me gratte la nuque, fis claquer ma langue contre mon palais, cherchant une quelconque excuse pour le laisser dehors. Mais je ne pouvais pas faire ça. Car après tout ? Même s'il agissait souvent comme un imbécile et un enfant, Harry est de bonne compagnie.

« Très bien. » Soupirai-je, vaincue. « Mais à une condition. » Il lève la tête et mes yeux bruns rencontrent instantanément ces scintillantes iris émeraude.

« Laquelle ? » Mes lèvres s'étirent en un sourire coquin.

« Tu veux un dessin ? »

Les hommes.

Ils ne comprennent jamais rien, ne sont jamais attentif pour quoi que ce soit, mais lorsqu'on glisse le mot 'plaisir' dans une phrase, tout semble soudainement s'éclairer.

Quel bande de porc sur patte !

Maintenant.


« T'es vraiment désagréable le matin. » Crachai-je sèchement, en sortant de ma chambre.

Je descends les marches de la cage d'escalier et me rends compte que je suis la première à m'être levée. Et instantanément, je maudissais la règle numéro deux qu'Abby nous a imposées : la première levée prépare le petit-déjeuner. Et comme je ne suis pas de mauvaise foi et que j'étais bien contente que la première levée de d'habitude fasse le mien, je m'exécute.

Contrairement aux autres maisons de fraternité, nous n'avons pas beaucoup de règles.

Nous en avons exactement six.

Règle n°1 :Ne jamais contredire la présidente

Règle n°2 :La première levée prépare le petit-déjeuner

Règle n°3 :Respecter le sommeil des autres

Règle n°4 :La dernière à vider les placards ou le frigo s'occupe des courses

Règle n°5 :Chaque membre de la fraternité doit contribuer à une activité sportive ou extra-scolaire

Règle n°6 :Les étudiants qui appartiennent à aucune fraternité ne peuvent pas coucher dans la maison.

Je ne pus m'empêcher de soupirer d'agacement, quand je repense à la dernière règle, qui a été ajouter en faveur d'Adriana. Il faut dire qu'Abby n'est plus la même, depuis le jour où elle lui a cogné le nez. Elle sort peu, exceptée pour ces entraînements de cheerleading. Elle est devenue parano, a brisée trois miroirs, quand Avery lui a annoncé qu'il arrêtait tout et préférait faire connaissance avec Adriana.

Mais ma petite voix intérieure me dit qu'il a certainement dû finir par tomber pour elle.

Un sourire ne put s'empêcher de s'esquisser au coin des lèvres à cette pensée. Adriana a attendu si longtemps pour qu'il pose ces yeux sur elle et la remarque, que ça a fini par payer. Et moi, qui lui a maintes fois encouragé à ne pas perdre espoir, est plutôt fière de la chance qui lui sourit enfin. Je pense qu'Avery s'est finalement rendu compte qu'elle est parfaite pour lui.

Et pas pour Louis.

Je n'ai jamais été quelqu'un de bien méchant.

Mais Louis, ce n'était tout simplement pas possible qu'elle finisse avec lui.

C'est un sociopathe, qui ne sait même pas faire la différence entre le bien et le mal.

Mais encore ?

Savait-il seulement ce que c'est que le bien ?

- à l'écoute - New Politics - West end kids

J'allumai la radio et me dirigeai jusqu'au comptoir de la cuisine. Entraînée par l'ambiance musicale des New Politics, je me déhanche, chantant faux, mais je m'en fiche. Cette musique me donnait le courage de préparer un petit-déjeuner potable au moins.

Au fur et à mesure que les minutes passent, les filles commencent à se lever de leur côté, envahissant ainsi la cuisine pour se servir un verre de jus d'orange ou bien de café. Je les salue d'une bise sur leur joue et remercie celle qui prennent le temps de m'aider à dresser la table.

« Attention la sorcière aux cheveux rouges veut son déjeuner ! » S'écria avec toute la discrétion du monde, Amy.

C'est avec précipitation qu'on se mit à accourir dans tous les sens. Pendant que Tania et Amy essuyaient la table, où les filles et elles ont déjeuners, moi ? Je plaçai trois pancakes sans dessus-dessous de l'autre, créant avec perfection une colonne. Je plaçai du sirop d'érable dessus, puis quelques fruits rouges au sommet.

Je sors en trombe hors de la cuisine, remarquant que mes soeurs de fraternité sont déjà en ligne, debout, propre, maquillée et habillée impeccablement, derrière la long table rectangulaire. L'organisatrice au nom de Nancy, qu'Abby a désigné se tenait près d'elle, me souriant dans une grimace quand elle remarque ma tenue.

Nancy s'est tut à mon arrivée.

Oh, je crois que je viens d'interrompre ma conversation.

Je déglutis quand mes yeux chocolats tombent sur mes vêtements, recouverts la plupart par la farine, s'ensuit de même pour mes cheveux. Dans un mouvement de la main, je dégage mes mèches rebelles qui couvrent mon front et m'avance jusqu'à ma présidente. La tête haute, je plaçai l'assiette de pancake et des couverts face à Abby.

« Pancake aux fruits rouges et avec pour assaisonnement du sirop d'érable. » Dis-je dans un raclement de gorge.

« Qu'en est-il du stand à baiser ? » Poursuit Abby, en m'ignorant complètement.

Après dix jours de lutte contre les autres maisons de fraternité, le verdict sur quelle activité l'université pourrait faire pour la Saint-Valentin est tombé. Les stands de jeux ont remporté sur le bal masqué. Et pour qu'on puisse toute participer, Abby a décidé qu'il y aura six stands à baisers.

Le principe est plutôt simple.

$1 = un baiser.

« Parfaitement bien. J'ai réservé deux stands près du stand à pistolet à eau et du stand de diseuse de bonnes aventures. Un stand près de la fontaine à l'ouest de la fac. Un stand près d'un stand à gâteau. Un stand près des ballons gonflables. Et enfin, un stand près de la machine à barbe à papa. » Renseigna Nancy d'une voix calme et claire.

« Hum et qu'en est-il des filles ? As-tu attribué à Rose, Mindy, Nadia, Stella, Paige et Darcy leur groupe ? » Abby découpe un morceau de mon pancake, qu'elle enfourche dans sa bouche.

Nous serons réparties par groupes de quatre.

Chaque stand aura une animatrice, qui présentera le concept et qui s'occupera de la caisse. C'est elle qui se chargera de regarder l'heure et ordonnera aux filles d'échanger leur place. Et dieu merci, Abby m'a nommée en tant qu'animatrice.

Il manquerait plus que j'attrape des microbes tiens.

Voir pire, des boutons de fièvre.

« Oui. Par contre, Brittany a la grippe et.. »

« À deux jours de la Saint-Valentin ?! » Jeta d'une voix offusquée, Abby. « Oh, putain ! Mais quelle gourde ! Je lui avais bien dit d'éviter de sortir en temps de pluie ! » Elle se masse la tempe, soupirant. « Dans quel groupe, tu l'as attribué ? »

« Celle de Mindy. »

Abby lève la tête et mes yeux chocolat se plongent aussitôt dans les siens. Je déglutis, sentant une boule se former dans mon ventre. Je sais ce qu'elle va me dire. Elle va m'ordonner de prendre la place de Brittany. Et pour être honnête, je préfère encore mes échanges de salive avec Harry, plutôt qu'une dizaine d'un coup.

« Inscris Adriana dans ta liste. » Suggéra-t-elle sur un ton posé.

« Par-pardon ? »

Ma voix est montée dans les aiguës.

Mes paupières s'ouvrent en deux grosses soucoupes, choquées, par ce qu'elle vient de me dire. Quant à Abby ? C'est un sourire malsain qui se dessina au coin de ces lèvres. Non, mais à quoi jouait-elle ? Adriana ne faisait même pas partie de notre fraternité, voir même d'aucune fraternité.

« Tu m'as entendue. » Chantonna-t-elle, en jouant avec ces couverts.

« Elle n'est même pas dans la fraternité ! » Me défendis-je, en jetant maladroitement mes mains en l'air.

« Et alors ? Comme si le garçon ou la fille qui paiera $1 pour l'embrasser va s'en soucier, qu'elle soit ou non dans une maison de fraternité. » Se justifia-t-elle, en levant ces yeux au ciel. « Écoute, chérie, c'est simple. » Elle rejette sa chevelure derrière son épaule, plantant son regard droit dans le mien. « Soit tu fais participer la chica ou soit.. » Elle me pointe du doigt. « C'est toi qui va embrasser tous ces garçons et ces filles à sa place. Enfin, ou plutôt, celle de Brittany. » Elle pouffe, agitant ses doigts manucurés face à son visage. « Mon dieu, j'imagine déjà le nombre de bains de bouche que tu seras obligée de faire pour éliminer tous ces microbes. » Mes doigts se serrent doucement en poing, au point que je puisse sentir mes ongles se planter dans ma peau. « Et crois-moi ? Une bouteille ne suffira pas. Si tu veux mon avis, t'en auras besoin au moins de trois ! »

Dans un soupir, je desserre mes doigts et baisse la tête. Je clos l'espace de quelques secondes mes paupières, que je rouvre, afin de fixer le carrelage que je trouvais soudainement très intéressant. Pensive, je joue avec l'ourlet de mon haut, mâchouillant distraitement ma lèvre inférieure.

Vous ne devinerez jamais ce que j'ai finalement fait...

J'ai écouté ma présidente.

J'ai inscrit Adriana au stand des baisers.

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