Chapitre bonus. (Mama Tomlinson)

Coucou, comment allez-vous ?

Vous avez passé une bonne semaine ?

=> Héhéhéhé vous avez peut-être TOUTES cramé la Mama Tomlinson dans le précédent chapitre, mais vous vous attendez pas à ce que j'écrive sur PDV hein ? HEIN ? HEEEEEIN ? *va se cacher*

*hum, hum* Je profite d'avoir qu'un DS d'anglais lundi (espérons que j'ai que ça ptn déjà que j'ai le BTS blanc en fin du mois.... osef u.u) pour vous poster ce petit bonus !

Désolée pour celle qui n'aime pas les chapitres bonus, mais la Mama Tomlinson m'a trop inspirée PTDRRRRRR

Merci beaucoup à alwayscommelamarque et @fantasy_writter qui ont participées à mon défis de malade PTDRRRRKSD,V, vous êtes des warriors sérieux je pensais même pas que des gens auraient vraiment été cap d'y participer :o Je vous dédie ce chapitre les filles ♥

Bonne lecture, mes amours !

Ps : Promis, je vais rapidement répondre à vos commentaires. Merci pour tous ♥

Ps2 : KLAROLINE AND STYDIA ARE REAL ♥

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Mama Tomlinson

« C'est la blonde là ! » M'indique du regard Harry, lorsqu'une silhouette aux boucles blondes sort de l'espace réserver au personnel de Victoria's Secret. « C'est elle Adriana Rocchietti. » Me confirme-t-il avec conviction. 

« Cette fille me dis quelque chose... »

Je fronce les sourcils, essayant de me concentrer sur les traits de son visage. Ma tête valse de gauche à droite, de sorte à l'observer sous plusieurs angles. Oh, mince ! Cette fille me dit vraiment quelque chose. Sa démarche et sa manière de communiquer avec son prochain, me rappelle une personne que j'ai rencontré. Peut-être en un coup de vent ? Probablement. Elle n'a pas l'air d'une innocente en détresse qui a été victime d'un litige ou encore d'une coupable qui a les moyens de se payer une avocate renommée pour se sortir de l'impasse, non.

Où l'ai-je vu auparavant ?

Je ne sais pas.

Quand ?

Il y a un moment.

Un long moment même.

Peut-être que si j'allais l'aborder, mes souvenirs reviendront ?

« Ne sois pas méchante avec elle quand tu iras l'aborder. » Je hausse un sourcil, surprise qu'il se range de son côté.

« Je pensais que tu ne l'aimais pas ? » Il hausse ses épaules.

« Elle est gentille. » Il se gratte la nuque. « C'est tout de même grâce à elle, que nous arrivons à fuir de justesse les dictatures de Louis. »

« Oh, je t'en prie. » Je lève les yeux au ciel.

« Je ne te mens pas ! » Il pouffe. « Louis est... » Il cherche ses mots. « Est vraiment quelque chose, quand il est éner... » Je le coupe en saisissant son poignet, où j'exerce une pression dessus.

« Je sais où je l'ai déjà vu ! »


Trois ans plus tôt.

- à l'écoute - Matt Hires - Honey let me sing you a song

« Es-tu sûr de vouloir rester ici, mon chéri ? Je n'aime pas cette université. » Je jette un oeil sur la vitre du café, contemplant les rues d'Albuquerque. « Il y en a tellement qui peuvent te correspondre en Angleterre. Je ne comprends pas pourquoi tu veux t'éloigner de nous. » Soupirai-je, en jetant mes mains en l'air. « Le point positif au moins, c'est que Tony et Zayn n'ont pas bronché, lorsque j'ai modifié leur contrat en incluant la possibilité d'être mobile en dehors du pays. »

Louis ne bronche pas.

Comme à mon habitude à chaque fois que je le rends visite, je parle seule. Parfois, j'arrive à obtenir deux ou trois mots de sa part, voir deux phrases quand il est de bonne humeur. Louis se contente de me fixer avec ces grands yeux bleus similaire aux miennes, comme si je parlais une autre langue. Mon regard tombe sur ces mains, où il s'amuse nonchalant, avec sa cuillère. Il a réduit en miette le gâteau aux fruits sans sucre que je lui ai commandé plus tôt sans le toucher, cognant minutieusement le fer de son couvert contre l'assiette en porcelaine toutes les quinze secondes tapantes.

Je connais mon fils.

Je sais qu'il est mentalement en train de compter les secondes.

« Stop. » À bout par ce bruit, je pose ma main au sommet du sien.

Incrédule, il bat des cils.

Il ne comprends pas pourquoi je l'arrête.

Ou plutôt, il ne comprends pourquoi je lui dis 'non'.

C'est l'un de nos défauts à Mark et moi...

Nous lui refusons rien pour pas le voir plus malheureux qu'il ne l'est déjà.

Mon pauvre enfant.

J'aurais tellement voulu qu'il s'accepte tel qu'il est.

« Je suis bien ici. » Admit-il, mais son expression impassible ne me donne pas la confirmation qu'il est vraiment heureux ici.

« Harvard est la meilleure école pour toi. » Il se détache de mon emprise, soupirant.

« Albuquerque propose un meilleur programme de soccer qu'Harvard. »

« Est-ce vraiment pour le soccer ? » Le défiai-je, en croisant mes bras contre ma poitrine. « Ou plutôt ton envie désespérante d'avoir une vie normale qui t'a amené ici ? » Je soupire longuement. « Tu sais ? Ton père et moi avons acceptés ton caprice de poursuivre comme un étudiant normal tes études sans sauter aucune classe. Maintenant que tu as grandis, je pense qu'il est temps pour toi de te prendre en main et de te diriger vers une filière où tu seras sûr de pouvoir exploiter toutes tes capacités intellectuelles. Et non pas un dixième, un huitième ou un quart de ton cer... »

« C'est là où tu te trompes, maman. » M'interrompt-il d'une voix las. « Je n'ai pas besoin de réfléchir pour trouver une solution. »

« M-mais... »

« Ah, j'adore cette robe, Min' ! » S'écrie une jeune fille à l'accent très prononcé avec enthousiasme.

Par réflexe, mes orbes dérivent sur la vitre du café, qui me permet de voir deux jeunes étudiantes s'approcher du local. L'une est châtain avec des mèches caramel aux cheveux plaquées, tandis que la seconde est blonde aux cheveux ondulées. Au vu du comportement enjoué de la jeune étudiante blonde, je suppose que c'est elle qui s'est exclamée ainsi de bon coeur. Un sourire s'étire au coin de mes lèvres en la voyant tournoyer sur elle-même, faisant légèrement virevolter sa robe d'été à fleur au gré du vent.

Bien que son comportement à l'air enfantin, je trouve ça adorable.

Ça fait longtemps que je n'ai pas été heureuse de la sorte.

« Merci, merci, merci, merci ! » S'exclame-t-elle en se tournant vers son amie.

« Ravie qu'elle te plaise. En tant qu'amie, jamais je ne t'aurais laissée partir avec les vêtements de Gwen sur le dos ! » Elle rit. « Mais tu me remercieras plus tard, quand tu auras obtenu le poste de vendeuse à Victoria's Secret. »

Et juste au moment où je pensais qu'elle allait simplement passer à côté du café, cette même blonde se tourne complètement face à nous, nous dévoilant ainsi ces perçants yeux verts qui pétillent de joie et de bonne humeur. Heureusement pour elle, elle ne peut pas nous voir grâce à la vitre teinté. Quelle gêne ça aurait été ! Par contre, ce n'est pas le cas pour nous, qui voit absolument tous qu'elle fait. S'en est même d'autant plus gênant, lorsqu'elle se penche légèrement vers la vitre, pour se recoiffer, vérifier si elle n'a pas une salade coincée entre ses dents ou encore que son maquillage n'a pas coulée.

« Hum, hum. » Je tousse exagérément. « Ne m'en veux pas mon chéri, il est vrai que j'aurais dû choisir une autre place que celle-ci. Mais tu me connais, tu sais à quel point j'adore être près de la fenêtre ! » Je reporte mon attention sur Louis, qui semble avoir été hypnotisé par cette créature.

Tiens ?

C'est nouveau ça.

Curieuse, j'agite ma main à plusieurs reprises sur ces yeux : il n'a pas bougé d'un poil.

J'entreprends de pivoter ma tête vers mon fils, puis sur cette mystérieuse inconnue à l'accent prononcé. Cette dernière replace correctement ses mèches rebelles à leur place, râlant à cause du vent en nous offrant, une moue enfantin. Tout en scrutant le moindre de ces fais et gestes, Louis l'étudie. Et cela en partant de la racine de son cuir chevelu jusqu'à son buste. Ses orbes curieux en deviendraient presque gênant. Surtout pour une mère qui voit son fils reluquer une femme aussi intensément. Je secoue la tête, chassant ces images obscènes de mon esprit. Si je ne le connaissais pas aussi bien, j'aurais pensée comme toutes les autres mères qui viennent rendre visite à leurs fils :

'Mon fils est un tombeur et cette fille va devenir sa prochaine victime.'

Mais là ?

Je n'ai pensée à rien de tout ça.

Je sais que Louis n'est pas comme ça.

Mon pauvre enfant n'a jamais porté le moindre intérêt par la gente féminine. Certes, il n'a jamais eu de succès auprès d'elles, mais pour moi, il est le plus beau au monde. Quelle fille ne souhaiterait pas finir à ces côtés ? Excepté les anglaises, apparemment. Peut-être préférait-il les hommes ? Avais-je pensée un long moment. Mais il n'est jamais venu se confesser de vive-voix, alors j'en ai conclu que non. Non, en effet. Tel que je connais Louis, il est en train de chercher le secret de sa bonne humeur. Je sais que ça l'a rendu curieux et que s'il n'était pas d'une nature aussi silencieux, il aurait été prêt à la questionner.

« Allez magne-toi, Rocchietti ! Tu vas être en retard pour ton entretien ! » Gronda son amie, en lui empoignant par l'avant-bras pour la forcer à avancer.

« Oh, merda ! » La blonde la suit sans broncher. « Hé, Mindy ! Tu crois que cette robe pourra plaire à Avery ? » Ce fut les derniers mots qu'elle a prononcée, avant qu'un bruit sourd me fit sursauter de surprise.

« Lo-Louis ? » L'interpellai-je, inquiète par sa réaction brutale.

La main plaquée contre mon coeur, mes paupières s'écarquillent à la vue de ce dernier qui vient de jeter son assiette de gâteau contre le mur. Sans un mot, il se lève de sa chaise. Il s'accroupit pour ramasser son sac, plonge ses doigts dans ses poches pour jeter quelques billets verts sur la table, en guise de réparation et de pourboire avant de s'en aller sans un revoir. Pivotant ma tête vers son garde du corps Tony, qui se trouve à l'opposer du café, je lui fis signe de la main de le suivre, chose qu'il fit aussitôt ordonné.

Encore sous le choque, je me repasse les dernières événements.

Ô seigneur.

Qu'est-ce qui vient juste de se passer ?

Aujourd'hui.


« Et où est-ce que tu l'as vu ? » M'interroge curieusement Harry, je ris.

« Nulle part, oublie ça. » Je fis valser ma main derrière mon épaule.

« Que comptes-tu faire Mama Tomlinson ? » Je roule des yeux à son surnom ridicule, il éclate bêtement de rire.

« Je vais tester sa patience. »  


**

- à l'écoute - Michael Silverman - About distant lands and people

« Je vous remercie d'avoir accepté mon invitation. » Je tapote ma cuillère au bord de ma tasse, que je place ensuite sur le dessous en assiette.

Quoique ce n'était pas vraiment une invitation.

Je ne leur ai pas donné le choix.

Je lève mes yeux au plafond, appréciant ces quelques fractions de secondes la meilleure partie d'un des meilleurs artistes du classicisme allemand : Ludwig Van Beethoven. Cette reprise au piano est tout simplement sublime. J'inspire doucement, avant d'expirer. Mes prunelles bleus se reportent sur mes deux interlocuteurs aux iris similaires. Leur seule différence sont le sexe et la couleur de cheveux. L'un est brun avec des énormes boucles, tandis que la seconde est blonde avec des cheveux ondulées. Alors qu'Harry m'observe, interrogateur. Adriana, elle, fixe sa tasse de thé qu'elle n'a pas touchée. J'en conclu donc qu'elle n'a pas osée rencontrer mon regard.

Harry ne m'a-t-il pas informé qu'elle aimait le thé ?

Pourquoi ne buvait-elle rien ?

« Allons, ma chère, buvez avant que votre thé ne refroidisse. » L'encourageai-je, en accompagnant mes paroles par mes gestes.

Je pose ma main contre sa cuisse, pour lui faire comprendre d'arrêter de s'agiter. Adriana se stoppe et plonge pour la première fois son regard dans les miennes, depuis que nous avons franchis le seuil du Lady Mendl's Tea Salon. Ainsi, il m'est possible de lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle est stressée et appréhende notre rencontre. Ce que je peux comprendre. Tout le monde ne prend jamais son thé avec une avocate renommée sans raison. En général, hormis ma famille et mes collègues des oeuvres caritatives dont je suis soit présidente ou vice présidence, jamais je ne prends le thé avec le peuple. Enfin, sauf s'ils ont besoins de mes services bien entendu. 

« Pourquoi Hannah Baker ? »

Question pertinente, je le reconnais.

D'habitude, les 'belles-filles' essayent de faire bonne appréciation, en acquiesçant sans broncher la demande de la mère de son copain, fiancé ou je ne sais quoi, mais elle non. Elle a choisie d'être directe en me posant une question que peu de personne ose me demander : pourquoi avais-je choisie mon nom de jeune fille et mon second prénom pour me présenter au peuple ? Je lui offre un maigre sourire, retirant ma main de sa cuisse. Je saisie ma tasse de thé noir aux agrumes, bois une gorgée, faisant mine d'être pensive.

« Avant que je ne connaisse mon mari, mes clients m'ont connue sous ce nom. » Lui expliquai-je. « Pourquoi changer mon nom ? Alors que tout marche à merveille avec mon second prénom et mon nom de jeune fille ? » Je bois une autre gorgée de ma tasse. « Vous feriez exactement la même chose à ma place, non ? » Elle hausse simplement ces épaules. « D'autres questions ? »

« Moi j'ai une question. » On se tourne toutes les deux vers Harry, qu'a levé la main, comme s'il se trouvait dans une salle de classe.

« Nous t'écoutons, Harold. » L'encourageai-je d'un signe de la main de poursuivre. « Pourquoi je suis là ? »

« Tu es ici en tant que témoin de notre échange. » Je pose ma tasse sur le dessous en assiette. « Ainsi, aucune de nous deux ne pourra déformer ce que l'une aura dis à l'autre, si jamais Louis décide de nous interroger sur notre rencontre. »

« Et si au final, c'est lui qui déforme notre échange ? » M'interrogea la blonde italienne, je lève mon index et leur indique les caméras de surveillance du salon.

« C'est pour ça que nous avons cinq témoins de plus autour de nous. » Elle écarquille ses paupières, ébahie par mes mots.

Elle me fixe comme si je la prenais pour une criminelle, alors que de mon côté, je lui réponds avec un simple sourire. Que croyait-elle ? Avant mon arrivé à Albuquerque, j'ai absolument tous planifiés en plusieurs phases. La première, ça a été la récolte d'information que ce soit par Zayn, par Harry ou encore par mes soins. Plus j'en avais, plus j'avais matière à exploiter. Cette fameuse Adriana m'a intriguée, depuis le moment où Louis l'a déshabillé du regard, il y a trois ans de cela. Je ne connaissais peut-être pas son nom à l'époque, mais aujourd'hui je la tiens.

Pourquoi elle et pas une autre ?

C'est bien ce que je m'efforce de comprendre.

Adriana est une fille de tout à fait banale. Indépendante, elle a choisie de poursuivre ces études à des kilomètres de sa grande famille. Avant de venir en Amérique, elle vivait avec eux dans une maison modeste en Italie. Ma seconde phase fut le tri de ces informations, de sorte à constituer le profil de cette fameuse petite-amie, qui a volé le coeur de mon fils. Et enfin, la vérification de ces données en allant directement à la rencontre de cette dernière. Je pose mes coudes sur la table, croise mes doigts, avant d'y déposer mon menton au sommet.

« Comment vous vous êtes connus ? » Elle racle exagérément sa gorge, jouant avec la nappe en coton de notre table.

« Je lui ai accidentellement donné une lettre d'amour destinée à quelqu'un d'autre. » Elle marmonne timidement, je porte mon attention sur Harold pour confirmer cette version.

« Faux. » Admit-il, en jetant innocemment son regard sur le côté. « Ils ce sont rencontrés à une party qu'une fraternité a organisée au jeu des sept minutes au paradis. »

« Une party ? » Répétai-je avec étonnement.

Depuis quand mon fils participait-il à ce genre d'événement ?

Dans un battement de cils, j'interroge le bouclé brun, incrédule.

« J'ai forcé Louis à venir avec moi. » Il avoue, les lèvres pincés.

« Oh. J'ai bien failli ne plus reconnaître mon fils. » Ironisai-je en portant ma main sur mon coeur. « Et à quoi consiste le jeu des sept minutes au paradis ? » M'enquis-je avec curiosité.

« Un groupe d'étudiant sont assis autour d'une bouteille. On l'a fait pivoter et la pointe désignera deux personnes au hasard. En général, c'est souvent une fille et un garçon. Et pendant sept minutes, les deux 'couples' choisis par la bouteille reste enfermé dans une chambre à l'abri des regards... »

Harry laisse volontairement sa phrase en suspens, ce que je ne tarde pas à tout de suite comprendre qu'une fois seul la chambre, ces jeunes ont carte blanche pour faire ce qu'il souhaite. Je trouve ça répugnant. Sachant qu'en moyenne quatre vingt-dix pourcent sont saouls et peuvent profiter de la situation. Je soupire désespérément, reportant mon attention sur l'italienne.

« Quant à nous, si vous voulez que notre relation débute sur de bonnes bases, il faudrait peut-être que vous commencez par être honnête avec moi, vous ne pensez pas ? » Elle acquiesce. « Donc, si j'ai bien compris votre petit manège, ce que vous venez de me dire sur la lettre est un mensonge ? »

« Non, ça s'est passé en automne dernier. » Elle torture la nappe de notre table entre ses doigts. « Nous nous sommes rencontrés en première année de fac, sauf que j'avais bu... » Elle marque une pause. « Beaucoup bu. » Elle reprit, honteuse. « Au point de ne plus me souvenir de lui. » Dit-elle en toute honnêteté. « À vrai dire, je ne me suis jamais intéressée à lui jusqu'à maintenant. Je ne connaissais pas son existence, je n'ai même pas essayée à savoir qui il était après que nous sommes sortis de la chambre. Disons que mon coeur était pris autre part. Enfin, du moins.. » Elle grimace. « C'est ce que j'ai pensée. Et il m'a fallu un peu plus de trois ans pour comprendre mon erreur. »

« Votre premier 'prétendant' a-t-il pris conscience de vos sentiments ? » Elle hoche positivement la tête. « Que s'est-il passé ? »

« Il a joué avec mes sentiments en échange d'un revenu dont je ne connais pas le montant. » Je dévie mes yeux vers le bouclé, cherchant à obtenir une confirmation de ce dernier.

Harry se fige.

Ses paupières sont écarquillés en soucoupe. Il n'a pas l'air au courant de cette anecdote. Serait-il possible que Louis ne l'a connait pas non plus ? J'observe la posture d'Adriana, ainsi que ces mimiques, attendant patiemment le moment où elle flanchera : mais elle ne fut rien de tels. Elle semble dire la vérité. Elle me fait pensée à une cliente que j'ai eu, il y a quatre ans de cela. Lorsque nous nous sommes préparés pour le procès, j'ai eu tellement de facilité à lui tirer les vers du nez en la poussant sans relâche pour qu'elle me donne ces réponses sans une once d'hésitation, qu'elle a finit en larme, clamant son innocence.

Peut-être que je devrais également pousser Adriana un tout petit peu...

« Et c'est la véritable raison du pourquoi vous vous êtes tourné vers mon fils. » Concluais-je, en levant mon doigt pour appeler le serveur. « Il a été votre roue de secours, je me trompe ? »

« Bonsoir, en quoi puis-je vous aider mesdames et monsieur ? »

« Pourrez-vous m'indiquer les arômes qui composent L'attrape-coeur, mon cher ? » Le questionnai-je, en pointant le nom qui se trouve sur une affiche derrière lui.

« L'attrape-coeur ? C'est tout d'abord, un thé que nous avons créé spécialement pour la Saint-Valentin. » Nous expliquent-ils en nous gratifiant un sourire chaleureux. « C'est un mélange de thé noir et de thé vert au litchi, rose, framboise et pêche. Et pour cette même occasion.. » Il m'indique une autre affiche de la main, où le nom de 'Jardin d'Eden' est inscris cette fois. « Nous avons également créé le thé d'Eden, qu'est un thé noir aux fruits jaunes et rouges. » Il rit légèrement. « Tout le monde n'aime pas le litchi et la rose. » Je pince mes lèvres, réfléchissant quelques secondes à mon choix de thé.

« Je vais prendre L'attrape-coeur. » Le serveur sort son carnet pour rapidement noté ma commande.

« Et pour vous ? » S'enquit-il en se tournant vers mes deux interlocuteurs.

« Non, merci. » Rétorquèrent-ils en choeur.

Il acquiesce et s'éclipse jusqu'au comptoir pour préparer ma commande. J'ai volontairement appelé ce serveur pour donner du temps à Adriana pour constituer un 'mensonge' crédible, suite à ma précédente attaque. Si elle est aussi honnête comme elle le prétend, elle ne préparerait rien et m'avouerai en toute honnêteté qu'elle s'est tourné vers mon fils, pour la seule et unique raison qu'il est son second choix.

« Je pense que vous vous trompez. » Dit-elle doucement, mais juste assez fort pour que je l'entende.

« Je vous demande pardon ? » J'arque un sourcil.

« Si Louis n'aurait pas été là pour m'ouvrir les yeux, jamais je n'aurais su que les sentiments amoureux que je portais à l'égard de mon 'coup de coeur' puissent être approfondis, au-delà de l'admiration et de la beauté physique que je voyais en lui. »

« Donc vous admettez avoir été superficielle en regardant, avant tout le physique de ce coup de coeur au lieu de connaître personnellement mon fils ? »

« Quoi ? Non ! » Objecta-t-elle. « Je trouve votre fils très beau ! »

« Mais pas autant que ce coup de coeur ? »

« Louis est d'autant plus beau que lui. » Rétorque-t-elle, sans ciller. « Que ce soit physiquement ou psychologiquement. »

« Mais si votre coup de coeur ne vous aurez fait aucune crasse ? Soyez honnête, est-ce que mon fils aurait autant d'importance pour vous comme aujourd'hui ? » Elle se tend, silencieuse, ces prunelles vertes fixent un point imaginaire.

« Je ne comprends pas votre but de ressasser le passé. »

Bingo !

Elle a évitée la question.

Cela veut-il dire qu'elle n'aurait jamais posée un regard sur Louis, si son coup de coeur ne lui aurait pas tourné le dos ?

« Je cherche simplement à connaître la vérité, ma chère. C'est mon unique enfant et il est tout à fait normal que je veuille qu'il soit heureux. »

« Mitrailler de questions une personne que vous venez de rencontrer n'est pas la solution. »

Son ton est calme et posée.

Cette fille ne manque vraiment pas de toupet.

« En particulier, lorsqu'on se fait passer pour une cliente et fait perdre son temps à une salariée honnête, qui travaille comme une dingue pour subvenir aux besoins de sa famille. » Poursuit-elle amèrement. « Et non pas pour faire bonne impression à l'entourage de son copain, en prétendant travailler car elle ne souhaite pas qu'il subvienne à ces besoins. » Elle me pointe du doigt. « Comme je suis sûre vous avez machinalement pensée ! »

« Mais pas du tout ! » Mentis-je dans un raclement de gorge, je me tourne vers Harry.

« Je t'ai dis que c'était une gentille fille. » Il n'a pas trouvé mieux à dire que ça ? « J'ai été choqué quand j'ai vu Louis sourire sincèrement pour la première fois. » Avoue-t-il, je reporte mon attention sur Adriana.

Non, c'est pas possible ?!

Louis ne sourit jamais, il fait semblant.

Il ne peut pas sourire sincèrement à cette fille, alors qu'il ne l'a jamais fait avec sa propre mère, non ?

« Vous l'aimez ? »

« Comme je viens de vous le dire, ce n'était pas de l'amour, mais de l'admira... » J'agite ma main, secouant négativement ma tête.

« Non, non, je parlais de Louis. » Je reformule ma question. « Vous l'aimez ? »

« Oui. » Elle m'avoue sans ciller et sans aucune hésitation, le visage rouge par la gêne.

Pourquoi cette gêne ?

A-t-elle honte des sentiments qu'elle porte à son égard ?

« Pour être honnête, je ne sais pas comment réagir avec vous. » Soupirai-je d'un air las. « Comprenez-moi, mon fils ne s'est jamais épris de personne. Même avec toute l'affection que son père et moi lui avons apportés, nous n'avons jamais reçus de retour. » Je marque une pause, pensive. « J'espère sincèrement que ces sentiments sont réciproques. Vous m'avez l'air d'une gentille fille, qui semble sincèrement se préoccuper des sentiments de son prochain. Mais... » Je me désigne d'un mouvement de la main. « Voyez-le par vous même ! Louis n'a jamais montré une once d'affection envers sa famille. Ce qui est étrange, vous ne trouvez pas ? Quel enfant ne se montre pas reconnaissant envers ces géniteurs ? » Je pousse amèrement un petit rire. « Alors pourquoi - excusez-moi du terme, ma chère, mais sachez que je n'ai absolument rien contre vous - le ferait-il envers une inconnue ? »

« Parce que je suis tombé éperdument amoureux d'elle. »

____________

Comment avez-vous trouver ce bonus ?

Je veux vos avis, youhouhou !

Que pensez-vous de Mama Tomlinson ? 

De la relation Johannah/Louis ?

Comme vous avez pu le constater, j'avais pas envie de reproduire les clichés des 'belles-mères' chieuses qui aiment pas leur belle-fille au premier coup d'oeil bc soit elle est pauvre, soit elle est superficielle etc... (souvent c'est bc elle est pauvre) bref, celle-là, elle veut apprendre à connaître Ad en 'testant' ces limites => *hum, hum* Tel mère, tel fils hein.

J'ai oubliée quelque chose ?

Je vous aimes,

Alexia


#RIP ALAN RICKMAN

Merci de m'avoir fait rêvée avec l'une des plus belles saga de tout les temps ♥♥♥


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