Chapitre bonus. (Harry Styles)

Bonsoooooooir, comment allez-vous ? *.*

Héhé, vous avez vu ? Cette semaine, je l'ai vite posté le chapi... Bon ok, je me tais. Si je l'ai fait c'est bc TODAY, c'est l'anniversaire de ma Coco aka Coline (alwayscommelamarque) auquel je dédie évidemment ce chapitre. Et comme je l'aime fort ondnopqjs,c,s et que je fangirl sur sa cutance intérieure et extérieure (et surtout que je savais pas quoi lui offrir pour son anniversaire) bah je lui ai laisser choisir le chapitre bonus. Alors c'est normal, si vous n'avez pas à voter sauf elle voilà, voilà **

SO.....

JOYEUX ANNIVERSAIRE COCOOOOOOO J'ESPÈRE QUE LE CHAPITRE SERA A LA HAUTEUR DE TES ESPÉRANCES !

PASSEZ UNE BONNE LECTURE :D

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Harry Styles

13 février.

« Hé, Malik ! » Interpellai-je Zayn, alors qu'il semblait perdu dans ces pensées. « Il faudrait qu'on demande à Adriana comment elle a fait pour dompter le capitaine, non ? »

« Encore ? » Se moque-t-il. « La dernière fois que les garçons et toi avaient essayé, vous avez fini... »

« Punie, oui. » Soupirai-je, en levant les yeux au ciel. « Bordel ! Comment il fait pour savoir toujours tous et dans les moindres détails ? » Je secoue désespérément la tête. « Ce n'est pas normal ! Ce gars est un cybor... »

« L'idée qu'il puisse peut-être bluffer ne t'a jamais traversé l'esprit ? » Me coupe le basané, me faisant aussitôt froncer les sourcils. « Avoue que tu n'y avais jamais pensé à cette solution. »

« No-non. » Admettais-je. « Il faut dire que je suis toujours parti avec l'idée qu'il puisse être un cyborg. » Je hausse mes épaules. « Adriana est le logiciel qui lui a permis de développer un minimum de sentiment envers son proch... »

« Styles ? » M'interpella sur un ton las le basané. « Arrête de regarder Terminator. » Il lève sa main. « Non, plutôt : arrête de regarder les films de science-fiction tout court. » Je frappe gentiment le volant, inspirant bruyamment.

« Tu sais ? Tu n'es pas obligé de continuer à faire semblant de le défendre. Louis n'est pas là et il n'y a - enfin, je l'espère - aucune caméra dans ma voiture. » Il roule des yeux. « Non, mais c'est vrai ! Tu es toujours là à le défendre pour au final quoi ? » Il ne dit rien, je poursuis. « Oui, exactement ! Rien. »

« Laisse tomber. » Me donna-t-il pour seule réponse. « Tu ne peux pas compren... »

« Sérieusement ? » Je lâche un rire sans humour. « Mais qu'est-ce qu'il y a entre vous ? » J'arque un sourcil, interrogateur. « Pourquoi il ne te punit pas aussi souvent que nous ? Oh, je sais ! » Je le pointe du doigt. « Tu es son favo.. »

« S'il ne me punie pas, c'est surement peut-être parce que je fais moins l'idiot que vous tous ? » Cracha-t-il sèchement, en faisant valser ces mains en l'air. « Maintenant laisse tomber, d'accord ? » Je soupire bruyamment pour lui faire comprendre mon agacement.

« D'accord, d'accord ! » Essayai-je de calmer le jeu, penchant sur mon siège pour allumer la radio.

- à l'écoute - Enrique Iglesias ft Nicky Jam - El perdón

'Te estaba buscando por las calles gritando. Eso me está matando, oh no.'

Je tapote mes doigts contre le volant de ma voiture, remuant mes épaules au rythme de la musique. Ce n'est pas ce petit accrochage qui va me faire perdre ma bonne humeur en tout cas. Lorsque je m'arrête à un feu rouge, je profite de cette courte pause pour me pencher derechef pour monter le volume. Puis, je fis descendre la vitre de ma portière à moitié.

Je laisse la brise fraîche d'hiver s'écraser à mon visage, inspirant à pleins poumons ce nouvel air, que j'expire lentement. Remarquant qu'un autre véhicule se place à mes côtés et que mon voisin a également descendu sa fenêtre, je me mis à chanter faux au refrain et à modifier les paroles. Mais ça c'était parce que je n'étais pas très à l'aise avec l'espagnol.

Ça a donné du n'importe quoi.

« Es que ya son ti y tú sin mi. » Je claque des doigts et tape mes mains. « Dime qui es puede ser felidarezooo. » Je pris un air dramatique, hurlant comme un fou. « Esto nooooo me gusta. » Ma voisine qui s'avère être une vieille dame lève désespérément les yeux au ciel. « Esto no me gustooooooo ! »

« Non, mais ta fini oui !? » Grogna Zayn à mes côtés, en m'envoyant une claque derrière la tête.

« Ow, on peut même plus rigoler ! » Je fis la moue, passant mes doigts dans mes boucles pour soulager ma tête de la douleur. « Allez, souris un peu Malika !! » Criai-je en le gratifiant d'une tape contre son épaule.

« Bordel, tu me fais honte ! »

Il baisse la tête, puis se masse doucement la tempe. J'éclate de rire, portant ma main contre mon ventre. Zayn baisse le volume de la radio et j'en profite pour jeter un oeil au feu qui vient juste de passer au vert. Je regarde le véhicule voisin rouler à mes côtés, souriant angéliquement en voyant une jeune étudiante me saluer à l'arrière de la voiture de - ce je suppose être - ces grands-parents.

« Très belle voix ! » Me cria-t-elle en me saluant d'un mouvement de la main. « Mais s'il-te-plait, à l'avenir évite de déformer l'espagnol. » Mes rires redoublent face à son 'conseil', je la salue également de la main.

« Merci, ma jolie ! » Je remonte la vitre, jugeant que je me suis assez rafraîchi.

« Oh non. » Soupir Zayn en se gratifiant d'une tape. « Pourquoi elle lui a dit qu'il avait une belle voix ? » Marmonna-t-il sous sa barbe ensuite.

« Parce que c'est le caaaaaaaas ! » Je m'attarde sur le dernier mot, montant dans les aiguës bien que mon timbre reste, au final, très rauque.

« Crétin va. »

Il lève les yeux au ciel et j'étais sûr qu'il était en train de regretter de n'être pas venu au point de rendez-vous que Louis a désigné pour nous par ces propres moyens. À chaque fois que Zayn regardait ailleurs, j'en profite pour lui faire des grimaces, jetant bien entendu une fois de temps à autre un oeil sur la route.

Ça serait malheureux qu'on ait un accident tout de même. Arrivé au lieu du rendez-vous, je me gare au parking le plus proche possible de l'entrée du café. Je sors de la voiture et Zayn m'imite, prenant soin de bien claquer la porte derrière lui. Scandalisé par son acte, je n'hésite pas à le réprimander, donnant un bisou contre la vitre de ma portière.

Je n'aime pas qu'on maltraite ma voiture.

« Hé, hé ! » L'interpellai-je pour avoir son attention. « Je comprends que tu sois énervé, mais ma précieuse Jane ne t'a rien fait, ok ? » Il roule des yeux, m'adressant pour seule réponse son majeur.

« Et si tu allais te trouver une vraie copine ? »

Je ne dis rien et marmonne des jurons à son égard. Je récupère mon sac en bandoulière à l'arrière de mon véhicule et ferme les portes. En entrant au café, je pu percevoir Louis au loin à travers la vitre près du comptoir. Tout de suite, la chaleur de l'établissement me frappe, ainsi que la douce odeur du café mêlait au cacao.

Un mélange de saveur étrange, mais délectant quand même pour mes narines. La musique habituellement forte été basse aujourd'hui. Je n'ai donc pas pu reconnaître le groupe ou l'artiste qui est en tain d'interpréter le titre. Zayn et moi marchons jusqu'à Louis, avant de nous installer de chaque côté de sa personne.

Le basané commande un café noir et moi une bière.

« Vous êtes en retard. » Nous fîmes remarquer le capitaine.

« Seulement de deux minu.. » Je me tus quand mes yeux émeraude rencontre les siens, laissant immédiatement tomber ma tentative de défense. « On est en retard. » Admis-je en levant mes bras en l'air.

« Je te rappelle que tu es encore punie. » Me rappelle Louis. « Ce qui veut dire qu'il vaut mieux pour toi que tu fasses taire ton côté insolent. » Le ton calme de sa voix, me provoqua des frissons d'horreur à travers mon échine.

« Pardon... » Marmonnai-je en faisant la moue.

« Voilà vos boissons, les garçons ! » Lança le serveur en posant notre commande face à nous à tour de rôle.

« Merci ! »

On le remercie dans un mouvement de la tête. Il sourit et s'empresse de relever les autres commandes des nouveaux clients, qui venaient de pénétrer dans l'établissement. Quant à moi, je saisis ma boisson fraîche, que je porte à ma bouche pour y boire quelques gorgées. Posant ma bouteille de bière sur la table, je pointe mon index en l'air.

« Hé, capitaine ! J'ai un cadeau pour toi ! Sachant que tu adores lire... » Je sors de mon sac un livre de couleur rouge que je pose sur le comptoir. « Et que je t'adore. Tu le sais que je t'adore, hein ? Hein ? » Je ris bêtement en lui donnant des coups de coude, poussant le livre face à lui où on pouvait lire comme titre 'Kamasutra' inscrite en lettre capitale en dorée. « J'ai pensé que celui-là pourrait te porter chance à l'ave... »

« Qu'est-ce que.. ? » Se questionna le concerné, confus, dans un froncement de sourcil.

« Tu veux mourir ? » S'écria avec horreur Zayn, en descendant de son tabouret pour arracher le bouquin des mains de Louis avant qu'il ne puisse l'ouvrir. « Comment peut-on être aussi crétin putain ? » Il ne ménage pas sa force, quand il me tape avec le livre.

« Aie-aie-aieeeeeuh ! » Je protège mon sublime visage à l'aide de mes bras. « Mais quoi ? Tu préférais que je lui offre du porn.. Aouille, merde ! Bon ok, ok ! Je voulais juste lui donner un coup de pouce. Lui qui souhaite que tout soit parfait, c'est le bouquin idéal pour éviter les erreurs, non ? Je ne pensais pas que c'était inter... Bordel, aie ! »

Je pousse un cri de fillette en danger, quand il cogne le livre contre mes parties génitales. Dieu merci, le café n'était jamais rempli à cette heure-ci. Je viens d'esquiver un nouveau moment humiliant dans ma vie universitaire. Je m'écroule de mon tabouret, tombant maladroitement sur le carrelage. Légèrement recroquevillé sur moi-même, je plaque mes mains contre mon bijou pour doucement le masser afin de soulager la douleur.

Bordel !

Mais quel fils de pute ce Zayn !

Louis ignore nos disputes enfantin, préférant terminer son café d'un trait. Pourquoi sa réaction ne m'étonne même pas ? Il a installé son coude gauche contre le comptoir, pour pouvoir loger une partie de sa mâchoire contre sa paume. Ses doigts pianotent contre le marbre, démontrant son impatience à notre égard. Observant Zayn lui chuchoter quelque chose à l'oreille, je déglutis difficilement la bille qui venait de se coincer, en le voyant tourné la tête à ma direction.

Il est si innocent...

Il n'a même pas reconnu le 'livre de l'amour'.

D'ailleurs, connaissait-il au moins son existence ?

« Est-ce que tu pleures ? » M'interrogea-t-il, en arquant un sourcil.

« Huh ? » À vrai dire, ce n'était pas la question à laquelle je m'attendais. « No-non.. » Je secoue négativement la tête, essuyant la petite larme qui a perlé le coin de mon oeil dû à la douleur.

« Tu as mal, alors ? » Je m'efforce de lâcher un petit rire.

« Nan ! » Je me lève d'un bond sur mes jambes, ignorant cette douleur qui parcourt mon entrejambe, en inspirant et expirant profondément. « Tu me conna.. » Je m'arrête en milieu de phrase. « Il faut que j'aille pisser ! » Je lui tourne le dos, heurtant de pleins fouets une serveuse.

Ne s'attendant pas à ce que je lui fonce la tête la première dessus, cette dernière perdit l'équilibre de son plateau. Elle pousse un cri ampli de surprise, lorsque les verres s'entrechoquent en masse contre le carrelage. Coupable, je pince ma lèvre, passant mes doigts contre ma nuque. Je lui marmonne quelques excuses, avant de disparaître comme un voleur aux toilettes pour pouvoir pleurnicher comme bon me semble sur mon ami.

« Sache qu'on ne paiera pas pour tes conneries ! » Avais-je entendu Zayn chantonner à mon dos.

Crétin va !


Cinq minutes plus tard...

Je sortis des toilettes pour homme, réalisant - bon, certes, beaucoup trop tard - que je suis allé trop loin en offrant un livre 'érotique' à mon président de maison. Je savais qu'il était très pudique dans ce genre de 'chose', mais comme à mon habitude, je n'en ai fait qu'à ma stupidité. Même si ça partait d'une bonne intention, je voulais indirectement l'aider à ce qu'il pourrait appeler 'le moment parfait' quand il se décidera à passer le cap.

Pfft !

Il a même voulu garder mon cadeau.

J'ai dû mettre cinq bonnes minutes pour me remettre de mes émotions. Croyez-moi, si on avait également tapé vos parties génitales, vous aurez pris autant de temps que moi pour vous remettre de la douleur. Évidemment, par fierté, il a fallu que je montre à Louis et Zayn que je pouvais résister à cette souffrance. Alors qu'en réalité, tous que je voulais faire, c'était pleurer et prier que rien ne soit casser.

L'air de rien, je voulais avoir des enfants plus tard.

Peut-être cinq ou neuf, qui sait ?

« ... Écoute, c'est tout de même pas de ma faute s'il est tout le temps scotché à elle ? » Je stoppai mes pas, quand je reconnais ce timbre de voix familière : Mindy. « Je n'allais tout de même pas lui dire devant son copain : 'Au fait ! Je t'ai inscrite au stand des baisers dans le but de nous aider à récolter des fonds ! Et par la même occasion faire plaisir aux non-désireux et non-désireuse de la faculté, qui ont certainement dû se choper toutes les maladies salivaires du monde !' » Déclara-t-elle sur un ton faussement dramatique.

« T'es plutôt gonflé de dire ça ! Je te signale que vous n'êtes que six, enfin sept si on compte la présidente, à éviter les 'maladies salivaires' demain. » Rétorqua sa consoeur.

« Je t'aime aussi, chérie. » Dit-elle sur un ton moqueur.

« Tu comptes lui dire quand ? » Je me glisse derrière une plante pour pas me faire repérer.

« Cet après-midi, normalement. » Répond Mindy. « Mais je pense que je vais changer mes plans. Je n'ai pas envie que son copain se mette à examiner tout mon stand, comme s'il s'apprêtait à disséquer une souris en cours de science. Donc, je vais juste lui dire que je n'ai plus besoin d'elle pour monter le stand et lui demander de me retrouver directement là-bas à une heure précise. »

« Il est assez glauque son copain... »

« Si tu savais ! » Lâcha sur un ton désespéré Mindy.

« Tant de mystère pour 'ça' ? » Crachai-je dans un murmure à moi-même en roulant des yeux.

Moi qui pensais qu'elles parlaient de quelque chose d'important !

Mais non, elle parlait juste de leur stand.

« Pfft, un 'stand de baisers' ! » Me moquai-je en secouant la tête. « J'ai jamais entendu quelque chose d'aussi con ! » Riais-je, en immergeant de ma cachette pour partir.

« Adriana sait-elle que les fonds vont servir à renouveler la salle de séjour des Gamma ? » Le prénom de l'Italienne de Louis sonna tel un 'tic' dans ma tête.

Ah non !

Au compte fait, je vais rester.

« Non, t'es folle ?! » Mindy pousse nerveusement un rire. « Je lui ai dit qu'Abby reversera tout à une association pour les enfants malades. Donc t'a pas intérêt à lui dire ! »

« Et elle t'a crue ? » Sa voix est partagée par la surprise et le choque.

« Bien sûr ! » S'exclama fièrement Mindy, comme si ce fut la chose la plus évidente au monde. « C'est mon amie, bien sûr qu'elle m'a crue. Je connais Adriana, elle ne me refuse jamais rien. »

« Tu vas la laisser embrasser tous ces garçons et ces filles à ta place ? »

« Yep. »

« Quelle salope ! Tu parles d'une amie. » Marmonnais-je, en lâchant amèrement un rire discret.

Je crois que je n'ai jamais été aussi ravi d'être un homme. Contrairement aux filles, nous au moins, nous sommes honnêtes. Certes, c'est 'l'amour vache' entre nous, mais nos taquineries ne restent jamais bien méchantes. Personne est épargné. Bon d'accord, sauf Louis, mais lui, c'est un cas particulier. Mais ce qui est sûr, c'est que l'intimidant peut passer du jour au lendemain à la victime. Alors que les filles ? Elles n'hésitent pas à planter un couteau dans le dos de leur amie la plus naïve.

Et dans ce cas-ci, il s'avère que l'amie naïve est Adriana.

Je comprends mieux maintenant...

Je comprends pourquoi Louis est aussi protecteur envers Adriana.

Cette idiote est tellement est naïve.

« Carpenter !? » Mindy et son amie eurent un sursaut, quand elles me voient immerger de ma cachette. « Grâce à toi, je n'aurais pas à dormir dehors cette nuit. » Lâchai-je, tel une bombe qui aurait explosé avant de m'éclipser.

Je l'ai ignoré quand elle a hurlé mon nom.

Je ne donne pas cher de sa peau.


**

14 février.

- à l'écoute - Kygo ft. Conrad Sewell - Firestone

« T'a le briquet ? » Je fouille dans mon sac pour vérifier si j'en avais bien un.

« Yep ! »

« Les cordes ? »

« Yep ! »

« Les rouleaux de papier d'alu et de plastique ? »

« Ah non, c'est Zayn ! » Dis-je en faisant glisser la fermeture de mon sac, que je jette ensuite derrière mon épaule. « T'a la caisse de nourriture moisie ? » Vérifiai-je à mon tour auprès de Peter.

« Évidemment. »

Peter et moi avons attendu qu'un garçon de notre maison de fraternité, prenne le relais de notre stand de nourriture pour nous diriger vers celle de Mindy. Cette année, nous avons voulu faire simple pour la Saint-Valentin. De toute manière, la plupart d'entre nous étaient en relation libre. La fête des amoureux n'était pas une priorité. Sachant que Louis en a complètement rien à faire de ce genre d'événement, j'ai été chargé de faire le sale boulot à sa place, soit réfléchir à un concept original pour les couples. Mais ne voulant pas me prendre la tête pour les préparatifs, j'ai choisi de faire un stand de nourriture. Arrivé au stand de baiser, je remarque un long fil constitué pratiquement d'hommes.

Ils sont tous excités de pouvoir participer à cet échange de salive. Au loin, je repère Mindy qui a la tête enfouie dans un bloc-notes, près d'une petite boite en métal. À côté d'elle ? Se trouvait deux de ces consoeurs qui étaient en train de se remettre du rouge à lèvres. Peter m'indique d'un mouvement du menton, l'arrivé de Louis et Zayn que nous rejoignons de ce pas. Sans un échange verbal, nous marchons jusqu'au stand. Peter pose la caisse de nourriture moisie à nos pieds, avant de disparaître aider notre frère de maison. Instinctivement, je me tourne vers Louis, scrutant ces traits faciaux : son visage et neutre et impassible.

Le connaissant et surtout après l'avoir longtemps analysé au cours de ces années, je sais qu'il n'est pas content. Il n'aime pas qu'on touche à ce qui lui appartient tels que sa collection de vinyl, ces affaires de soccer, ces vêtements, ces trophées, sa trousse médicale, par exemple. Et voir pire maintenant, qu'il a officialisé sa relation avec son Italienne. Le problème avec Louis, c'est qu'il prend trop à coeur nos taquineries et nous punis souvent pour nos bêtises. Et sachant de quoi il est capable, lorsqu'on dérange seulement son placard, il sera intransigeant envers ceux qui oseront ne serait-ce qu'effleurer Adriana.

Non de dieu...

Décidément, il ne peut jamais réagir comme tout le monde.

« Hey ! Pour un baiser ? Il faut faire la queue comme tout le monde. » Lança sèchement Mindy à Louis, en pointant le bout du fil du doigt.

« Tu sais ce que j'ai ressenti quand j'ai su que ma copine allait te servir de... » Évidemment, Louis l'ignore, mon regard croisa instantanément celle de Mindy que je remarque noir et meurtrier.

« Parce que tu ressens quelque chose toi ? » Le coupa-t-elle sans gêne en croisant ces bras contre sa poitrine, un ton moqueur sonnant clairement dans sa voix.

« Carpenter. » L'interpellai-je pour essayer de la raisonner.

« Oh, toi ! » Elle me pointe du doigt. « Ne me parle pas, d'accord !? »

Silence.

Une foule s'est réunie autour du stand, comme s'il s'agissait du dernier jeu télévisé en vogue et que les acteurs principaux allaient se bondir dessus. Ce qui est, en repensant au contexte, un peu le cas. Je passe ma main à mon visage, où je masse distraitement ma tempe en inspirant profondément. Mindy ne connaissait pas Louis. Si ça avait été le cas, jamais elle n'aurait réagi de la sorte.

« T'es qu'une salope. » Jetai-je finalement, sous les acclamations de notre public.

« OUUUUUUH ! »

« Qu-quoi ? » Cria-t-elle scandalisé. « Comment ça une salo... »

« Tu sais ce qui est formidable quand tu es président d'une fraternité ? » Mindy se tut en milieu de syllabe, fronçant les sourcils quand elle fut interrompue par Louis.

« Non. Mais je suppose que tu vas me le di.... »

« Ça. »

Louis tape une fois dans ces mains.

C'était le signal.

Sans attendre une seconde de plus, je sors de mon sac les cordes et en tends une à Zayn. Zayn et moi emprisonnons une des soeurs de Mindy dans nos bras avant de les ligoter. Elles ont beau se débattre, mais rien y fait, nous étions trop fort pour elles. J'eus le réflexe de me placer derrière Mindy, lorsque celle-ci tenta de s'évader de notre emprise. Son regard chocolat ne cesse de m'envoyer des éclairs, quand je l'attache au même titre que ces soeurs de maison. Sans un mot, j'observe Louis entrer dans le stand, puis contourner la table de sorte à se retrouver face à une boite métallique.

« Question numéro un. » Commence notre capitaine en ouvrant la boite, rassemblant dix billets d'un dollar dans ces mains. « À quoi va servir ces fonds ? » Il saisit le briquet que Zayn lui tend.

Aucune réponse.

Ce qui fut la plus belle erreur de leur vie, puisque sous les yeux choqués de tous, Louis brûle les billets d'un dollar sans ciller. Il ignore les protestations des filles, balançant les dollars enflammaient au centre dans la table. Puis, comme si ne rien était, il rassemble dix nouveaux billets d'un dollar entre ces doigts, reportant ces prunelles glaçaient vers elles.

« À quoi va servir ces fonds ? »

Voyant qu'aucune réponse ne daigne sortir de leur bouche, il fait rouler la roulette du briquet contre son pouce pour faire naître une flamme. Et juste au moment, où il s'apprête à tendre les billets, Mindy hurle.

« Pour la cause des enfants malades ! » Elle ment, en le regardant droit dans les yeux.

« Oh ? » S'étonne faussement Louis. « Dommage qu'ils ne verront jamais la couleur de cet argent. » Chantonne-t-il, en brûlant les dix nouveaux billets. « Je répète ma question. » Il se racle la gorge, saisissant cette fois toute la caisse de la récolte. « À quoi va servir ces fonds ? » Il joue avec le briquet. « Je vous préviens, cette fois, je brûle tout le conte... »

« À renouveler notre salle de séjour ! » Jeta une étudiante aux cheveux blonds.

Enfin, ce n'est pas trop tôt !

Sans la confirmation d'une d'entre elles, je passerai - une fois de plus - pour l'idiot de service au regard de Louis.

« Pourquoi ? »

« Abby souhaite attirer en automne prochain, les héritiers des autres maisons à Gamma. Et pour cela ? Elle a décidé de moderniser notre entrée pour effacer notre image de 'fêtarde et casse-cou' pour paraître plus sophistiqué. » Poursuis la courageuse étudiante, qui fut mitraillée par ces deux soeurs de maison.

« Que vient faire Adriana là-dedans ? » La jeune blonde jette un oeil à Mindy, qui agitait son visage de gauche à droite.

« Elle est là en tant que remplaçante d'une de nos soeurs qui est souffrante. »

« Non, mais quelle idiote ! » Grogna Mindy à cette dernière, mais Louis lui fait signe d'un mouvement de la tête de poursuivre.

« Étant donner que Mindy devait uniquement que superviser les stands, Abby lui a laissé le choix de prendre sa place ou bien d'inscrire Adriana en tant que participante. Et comme elle ne voulait pas attraper des microbes salivaires.. »

« Elle a préférée inscrire mon Italienne dans ce putain de stand. » Termina-t-il, en expirant bruyamment pour montrer son agacement.

Silence.

Les hues de nos spectateurs envers les filles l'ont rapidement couvert.

« Hey ? Étant donner que j'ai été la plus honnête.. » Elle rit dans un battement de cils exagéré. « Tu vas me relâ... »

« Suspendez-les à la poutre de leur stand. » Nous ordonna-t-il sur un ton las.

« QUOI ? » Crièrent les filles, les yeux ronds comme des soucoupes.

« C'est ça que tu voulais nous montrer ?! » La seconde soeur de Mindy qui est restée jusque-là muette, finit par s'exprimer, méprisante et haineuse. « Que tu avais le pouvoir ? » Elle pousse amèrement un rire, alors que Zayn coupe un filtre plastique pour le rouler en boule. « Merci de nous faire réaliser ce qu'on sait déjà, conna... » Il a bâillonne avant qu'elle n'achève son insulte, avant de la suspendre au sommet de la poutre de son stand.

Mais la boule de plastique finit par tomber au sol, permettant à la jeune étudiante de hurler comme si elle était réellement victime d'une maltraitance. Après avoir suspendu Mindy et son autre camarade à la poutre, j'écrase une aubergine en pleine poire de celle qui vient de hurler comme une banshee.

Pendant que Louis semblait en pleine lecture du bloc-notes de Mindy, je coupe du papier d'aluminium, le froisse en boule, juste assez pour bâillonner la banshee - il faut vraiment que j'arrête de regarder Teen Wolf - pivotant ensuite sa tête dans tous les sens, pour vérifier qu'il ne tombera pas comme le filtre plastique.

« Ah, dieu merci ! » M'exclamai-je, soulagé. « Avec le papier alu ça marche mieux ! »

Je fis taire la seconde soeur de Mindy, en la bâillonnant à son tour avec une boule de papier alu. J'échange un regard avec Zayn qui se contenta d'acquiescer d'un mouvement de la tête, avant de marcher jusqu'à Mindy. Alors que je déroulais une bonne grande feuille d'aluminium, elle me fixe de ces grands yeux chocolat, suppliant de l'épargner. Même si je le pouvais, je n'avais pas le pouvoir de décolérer Louis. Je ne suis pas ces parents et encore moins Adriana.

Et puis ?

Mindy l'a cherchée.

Et elle a fini par le trouver.

« Harry ne fait pas ça.. » Supplia-t-elle, apeurée. « Rappelle-toi tous que j'ai fait pour toi ! Je t'ai recueillis pendant les soirs de grêle, voir même les autres soirs, pendant que ton fils de pute de présid... AH ! » Elle hurle de surprise, ne s'attendant pas à ce que Zayn lui balance une tomate moisie.

« Absolument pas désolé. » Chantonne le basané, en s'avançant jusqu'à moi pour m'aider à couper une grande feuille d'aluminium.

« Sérieux Harry !? Tu ne peux pas me faire ça ! » Je plonge mes prunelles émeraude dans les siennes, roulant entre mes larges doigts le papier. « Louis ! » Elle crie désespérément, pile au moment où j'allais la faire taire.

« Quoi ? » Lâcha sans émotion notre président.

« En tant que président d'Omega, tu sais mieux que quiconque que la confiance de tes frères de maison est importante, hein ? » Il ne répond pas, elle poursuit. « Et bien sache que la bouclette, ici, présent, ne te respecte pas. Comment appelles-tu ça toi ? Une personne qui t'humilie et t'insulte à longueur de journée derrière ton dos ? » Cracha-t-elle, en affichant un sourire de satisfaction.

Silence.

Mais quelle salope !

Elle essaye de sauver sa peau en me jetant dans la gueule du loup.

Je connaissais ce sourire de satisfaction. Ça voulait indirectement dire 'T'es pas venu à mon aide ? Alors, tiens Styles, prends-toi ça dans les dents !' Elle a parfaitement conscience, que tous les hommes de ma maison craignent Louis. Elle a donc décidé d'en jouer. Le visage décomposé de toute émotion, j'oriente timidement la tête en direction de Louis qui n'a pas encore dit un mot.

« Un hypocrite. » Je crois que je n'ai jamais été aussi soulagé de toute ma vie. « Mais c'est le dernier de mes soucis. » Il hausse ces épaules, relax. « Je sais qu'il n'est pas le seul à m'insulter derrière mon dos. Et il vaut mieux pour lui qu'il le fasse derrière moi plutôt qu'en face. » Les yeux ronds, elle déglutit avec difficulté la bille qui venait de se coincer à sa gorge. « Finissons.. »

« Adriana aide-moi ! »

Adriana ?

Zayn et moi arquons un sourcil interrogateur, nous questionnant mutuellement. Je tourne sur moi-même pour jeter un oeil derrière mon épaule, remarquant une petite blonde cachait derrière un lapin en peluche vert. Elle lève timidement la tête à l'entente de son nom, contemplant, confuse, ces alentours. Si elle voulait paraître discrète avec cet animal en peluche, c'était mal parti.

« Je croyais que vous vous êtes débarrassé d'elle ? » Mimai-je entre mes lèvres à Zayn, qui hausse ses épaules tout aussi dans l'incompréhension que moi.

« C'est ce qu'on a fait ! » Ses lèvres m'imitent. « Mais je crois que ces crétins ont oubliés de cacher sa pelu.. » Il se tut en milieu de syllabe en voyant Louis immerger du stand en passant devant nous, pour marcher jusqu'à son Italienne.

Il va nous tuer.

Il nous a spécifiquement fait comprendre qu'il ne voulait pas d'elle ici.

« Mindy ? Explique-lui à quel point tu es une excellente amie à moins que tu ne préfères que je le fasse ? » Sa voix me fit revenir à la réalité, mes iris verts se posent sur Mindy qui ne rétorqua pas à sa petite pique. « Très bien, je vais le faire dans ce cas. » Louis hausse ces épaules, nonchalantes.

« No-non ! »

« Elle t'a inscrite en tant que participante dans son stand de baiser, pour l'unique et seule raison qu'elle ne souhaite pas attraper des microbes salivaires. » Jetèrent-ils en même temps.

« No-non.. » Cachée derrière Louis, je l'imagine secouer vivement la tête.

La pauvre innocente me ferait presque de la peine.

Elle a vraiment crue que nous vivons dans un monde de bisounours ?

« Allons, Louis c'est ridicule ! Elle ne me ferait jamais ça. C'est ma soeur ! Elle me connaît par coeur ! Elle sait que je n'aime pas ce genre d-de.. » Elle marque une pause, soupirant. « Chose. »

« Adriana, regarde-moi dans les yeux. » La résonna-t-il. « Est-ce que je t'ai déjà menti en dehors de nos taquineries ? »

« Non. » Son regard s'est posé sur Mindy qui la fixe avec une expression désolée. « Est-ce que c'est vrai ? » Et juste au moment où je pensai qu'elle allait passer aux aveux, elle lâche d'une voix suppliante.

« Adriana aide-moi, s'il-te-plait. »

Elle venait indirectement de tout avouer en une phrase.

Il vaut mieux tard que jamais, non ?

« Non. » Je fus surprise de sa réponse et surtout de la force de persuasion, que mon président a eu sur elle. « Tu aurais dû savoir qu-que.. » Louis s'avance vers d'elle, enveloppant ces bras autour de son corps pour la serrer contre lui.

« Il ne faut jamais toucher à ce qui m'appartient. »

Sa voix est calme, mais imposante.

On pourrait même dire - presque - menaçante.

Il venait de briser le silence pesant que sa belle a installé. Après ce qu'il venait de faire aux filles, il peut être sûr et certain que dorénavant personne ne voudra s'approcher d'Adriana. Je pouvais même percevoir certains de nos spectateurs mémorisaient le gabarit de son Italienne, pour bien retenir que tant qu'elle fréquentera le capitaine, elle restera un fruit interdit. J'observe bêtement Louis nouer ces doigts à celle d'Adriana et juste au moment où ils s'apprêtent à se frayer un chemin parmi la foule pour disparaitre, je l'interpelle.

« Capitaine ? » Il se retourne, alors que je pointe les filles de mon pouce. « Qu'est-ce qu'on fait d'elles ? »

« Oh ? » Il fronce le bout de son nez. « Vous avez carte blanche. » J'échange un regard avec Zayn, haussant mes épaules en parfaite synchronisation avec lui.

« Harry ? Rien est trop tard ! Tu peux encore me relâ... »

Je soupire, lassé et enfonce la boule de papier alu dans la bouche de Mindy pour la faire taire une bonne fois pour toute. De son côté, Zayn déplace la caisse de nourriture moisie devant le stand. Il sort de son sac un paquet de lingettes pour s'essuyer les mains, coinçant ensuite une cigarette au creux de sa lèvre.

« $5 par tête si vous souhaiter vous venger de leur mensonge. » Cria-t-il, après avoir allumé sa cigarette. « Vous avez le droit de jeter vos propres objets. Et si vous n'en avez pas ? » Il pointe la caisse du doigt. « Vous pouvez vous servir ici. » Les étudiants hurlent de joie, se dépêchent de sortir cinq dollars de leur poche, avant de se précipiter près du stand.

« Du calme, du calme ! » Intervenais-je en tapant dans mes mains. « Il y en aura pour tout le monde. » Je leur gratifie d'un clin d'oeil, esquissant un large sourire. « On sera là toute la journée ! Maintenant ? Placez-vous par colonne de trois, pour que Zayn et moi puisons facilement récolter les fonds. »

Sans discuter, ils s'exécutent.

Je passe mes doigts dans mes boucles, puis pivotai mon corps à demi pour être face à Mindy.

« Oh, et Mindy ? » Elle arque un sourcil, me fusillant d'un regard noir. « J'ai un message du capitaine à te faire passer. » Je m'écarte de son champ de vision, lorsque Zayn a fini de récolter les premiers billets.

« Allez-y ! » Le basané donne le signal de la lancée au même moment, les cris des filles furent aussitôt étouffés par la boule d'aluminium.

« La vengeance est une justice sauvage. »

_________

Comme vous avez dû vous en rendre compte => j'ai fait exprès de couper le chapitre de la semaine dernière pour vous expliquer en détail ce qui s'est passé du pdv d'Harry 

L'espagnol trafiqué => je vous rassure c'est totalement fait exprès MDRRR *sors*

En image => je sais que c'est le pdv de Harry mais cette image était trop hot so voilà ndzonojeofcvondv,dlvc

Je sais que certaines d'entre vous n'aime pas les chapitres bonus, sorry, mais j'ai peur que vous finissez par vous laisser de Loudrina si je me fixe tout le temps sur eux... 

J'espère que le chapitre vous a plu ?

ENCORE UN JOYEUX ANNIVERSAIRE MA COCO NQPOVNDSVOPNCQ *lui fait un gros câlin virtuel de la mort qui tue de l'espace* LOVE YOOOOOOU.

OH ? ET BIEN SUR JE VOUS OUBLIE PAS !

Pour celle qui ont passés les examens cette année => ALORS ? ALORS ??? DITES-MOI TOUT MES CHATONS !

JE VOUS AIMES ET VOUS FAIS DE GROS BISOUS *.*

Passez une bonne semaine !

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