Chapitre bonus. (Harry Styles)

HEEEEEEY ! Comment allez-vous ? BON CHUT, HEIN. Pour celle qui sont en week-end depuis jeudi soir. MOI. Je suis une worrior, j'ai eu cours aujourd'hui (ou plutôt hier, vu qu'il est un peu 1h56 du mat), mais bon j'ai fini à 11h donc ça va (a)

J'espère que vous avez passé une bonne semaine ?
JOYEUSE PÂQUES, MES AMOURS !

Alors comme vous avez pu le voir, le gagnant du point de vue bonus est..... MISTER HARRY STYLES ! Avec plus de 20 votes je crois ! La bataille été serré en tout cas entre Harry, Louis et Avery (oui, vous avez bien lu Avery) :')

Bonne lecture

______________

Harry Styles

- à l'écoute - David Rolfe - Something for you

Mon sang se glace.

Et j'étais presque sûr, que j'étais devenu aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. C'est immobile, assis en position indien sur le carrelage, que je laissai mes prunelles émeraude balayaient la pièce. Le silence lourd et pesant, renforcer l'idée, que j'allais bientôt passer un sale quart d'heure, voir même plus. Connaissant Louis, je savais qu'il était de nature rancunière. Il ne m'épargnera pas. Ami ou pas, la sanction est la même pour tous.

J'observai toutes ces paires de yeux me fixaient, ébahis, par mon juron. Je ne l'avais pas fait exprès. J'avais juste tendance à marmonner - un peu - trop fort à mon goût ce que je pense tout bas. Ma voix rauque et cassante résonnait, d'ailleurs, encore bruyamment dans mon esprit, que je n'ai pas hésité, à m'envoyer une centaine de gifles virtuelle pour me punir de mon idiotie. Je ravalai avec difficulté la bille qui venait de se coincer à ma gorge, passant nerveusement mes doigts dans mes boucles brunes.

Mes prunelles s'arrêtèrent finalement face à une paire de yeux glaçaient, Louis. Comme à son habitude, l'expression faciale qu'il démontrait envers nous était impassible, froid, à classer dans la catégorie du 'Je m'en foutiste'. Celui-ci me foudroyait du regard que ça en devenait effrayant. J'avais l'impression d'avoir assassiné un des membres de sa famille. On pouvait d'ores et déjà tous sentir nos corps frémirent, quand il nous fit signe de la main de nous relever.

Oh non, c'était pas bon.

Pas bon du tout.

« Debout. » Avait-il soufflé sur un ton à peine audible. « Tous. » Ajouta-t-il, beaucoup plus ferme cette fois.

Personne n'a osé le contredire.

Comme toujours.

Sans attendre une seconde de plus, on s'exécuta et nous relevâmes maladroitement sur nos jambes. Quant à Louis, il n'avait pas bougé de son emplacement. Il saisit au sommet du crâne de Jason son verre de jus d'orange, bu une gorgée, avant de le reposer aussitôt sur sa tête. Il inspira profondément, leva son bras gauche en l'air et déboutonna les deux boutons de la manche de sa chemise.

Chacune de ces actions, alourdissaient la pesante tension, qui est devenu maître malg.. Ou plutôt, à cause de moi et de mon stupide juron. Je mordillai l'intérieur de ma joue, coupable comme jamais. Louis avait pris le temps de remonter la manche de sa chemise, dévoilant une montre en argent qu'il planta sous ces yeux. Je remarquai ces lèvres remuaient, ce qui me fit comprendre qu'il était en train de faire le décompte.

« Le premier qui m'attrape Harry en moins de cinq minutes trente, est déchargé de toutes mes sanctions jusqu'à la fin de l'année. »

Oh non...

Il n'a pas osé ?

Chacun des membres de cette fraternité, ainsi que moi-même bien sûr, savons que Louis est un homme de parole. L'idée de trahir la personne, avec qui il a effectué un marché ne lui a jamais traversé l'esprit. Louis est quelqu'un de logique et psychologiquement ordonné. Quand une personne lui rend service, il se doit d'être récompensé. Selon lui, c'était un échange juste et équitable.

Et je peux vous dire, qu'il se fiche complètement que cela donnait un effet 'chantage'. En ce qui me concerne, j'avais cette impression de faire partie d'un de ces des animaux de basse-cour, qui le sert de distraction, avant qu'il ne devienne quelqu'un. Je ne pus m'empêcher de pousser nerveusement un petit rire, en voyant à tour de rôle, le visage de mes confrères se tourner à ma direction.

« Les gars.. » Je reculai discrètement d'un petit pas, levant mes mains en l'air comme signe de paix.

« Désolé, mec, ça va être chaud pour toi. » Rétorqua Ethan, je remarquai alors qu'une grimace s'est formée sur chacun des visages de mes camarades. « Et puis ? Vois le bon côté des choses.. » Il haussa ces épaules, cognant à plusieurs reprises son poing droit contre la paume de sa main.

« Tes longues jambes de cinq mètres peuvent enfin te servir. » Termina son collègue, Nathan, en l'imitant.

« Louis ? » Criai-je d'une voix suppliante, dans l'espoir qu'il vienne à mon secours et qu'il retrouve enfin la raison.

« La vengeance est une justice sauvage. »

Il appelle 'ça' une réponse ?

Quel sale fils de...

« TOUS SUR LUI ! »

J'émis de nouveaux pas à reculons et profitai d'être près de la grande table de séjour, pour saisir une chaise et les pousser avec, lorsque ces sauvages se jetèrent tous sur moi pour m'attraper. J'eus juste assez de temps pour les écarter de la porte-fenêtre qui menait au jardin, ce qui me permettait de la faire, coulisser et me glisser à l'extérieur. Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, lorsque certains d'entre eux, s'écrasèrent contre la vitre au même moment de la fermeture.

Ahaha.

Quelles bandes de cons !

Je leur tournai le dos et remuai avec provocation mon postérieur dans tous les sens, avant de leur gratifiai de mon majeur. En les voyants se précipiter sur l'ouverture de la porte/vitre, je m'échappai aussi rapidement que je le pouvais de cette fraternité de fou. Dieu merci, Louis était que président de notre fraternité et non des États-Unis ! Pour être honnête, je n'osai même pas imaginer ce qui se passera pour ma personne s'il avait été le président du pays entier.

« Je te tiens ! » Surgit de nulle part Adrien en m'attrapant une jambe.

Pris au dépourvu, je tombai brutalement sur le ventre sur l'herbe verdoyante. Au grand jamais, je ne remercierai assez mon père de m'avoir inscrit en cours de boxe dès mon plus jeune âge. Les 'coups' minimes, tels que celle-ci, ne me provoquer plus autant de douleur qu'auparavant. Mon visage se tord en une grimace, tandis que mes doigts agrippèrent les herbes à la racine, lorsque ce connard d'Adrien tira sur mes longues jambes pour me traîner de force jusqu'à la fraternité.

J'essayai de rouler sur le côté, afin d'avoir la possibilité de l'infliger de coup de pied. Mais Adrien ne semblait pas avoir dit son dernier mot. Il réussit à s'agripper à mes chevilles, pour une meilleure emprise de ma personne et continua à me traîner de quelques centimètres vers la maison. On se débâta ainsi un instant, mêlant nos cris de fillette à l'unisson. Inconsciemment, je finis par le gratifier d'un coup de pied dans le nez.

« Bordel, t'es sérieux, Styles ?! » J'ignorai sa plainte et me relevai du sol. « Je n'en ai pas fini avec toi ! » Grogna-t-il, en attrapant le bas de mon jean, jusqu'à complètement me descendre le pantalon.

« Mais dégage ! »

Mes autres camarades que j'ai réussi à semer plus tôt, s'ajoutèrent à ce chaos en s'agrippant à tour de rôle également à mon jean. Alors qu'à l'inverse, je gesticulai dans tous les sens pour me sortir de ce pétrin. Tous que je gagnai fut le retrait complet de mon jean, me retrouvant ainsi en boxer à motif mouton, en échange de ma 'liberté'. Sans regarder derrière moi, je me précipitai sur la route, sprintant en poussant un cri de guerre.

- à l'écoute - The Offspring - Coming for you

Plusieurs hurlements ne tardèrent pas à accompagner le mien, suivi de près par des lourds pas, qui se sont rapidement transformé en sprint. Au fur et à mesure, que nous passons devant les autres maisons de fraternité, les garçons et moi devinrent l'attraction de la minute. Filles, comme garçons, nous regarder avec curiosité. Aucune surprise n'a pu se lire dans leurs yeux, chose que je peux comprendre parfaitement.

Omega est la fraternité mâle la plus bruyante et extravagante du campus. Nous sommes connus pour nos profils sportifs, pour l'originalité de nos recrutements et de nos party sans limite, sans paraître pour autant des imbéciles sans jugeote. Je dois admettre que l'image que les personnes extérieures ont de nous, nous le devons à Louis. Sans lui pour nous guider et psychologiquement nous former pour l'avenir, personnes ne prendraient notre maison au sérieux.

La respiration saccadée, les muscles de mes jambes commencèrent à fatiguer par cette course folle. Parfois, je n'hésitai pas à me tourner de temps à autre, pour vérifier qu'il y ai toujours plusieurs mètres de distance entre eux et moi. Pour faire court, si je m'arrêtai de courir maintenant, je me ferais manger tout cru. Je ne pus m'empêcher de maudire Louis, d'avoir recruté uniquement les élites sportives, marmonnant entre deux souffles des insultes à son égard.

Les yeux fixaient désormais à l'horizon, j'essayai de trouver une cachette potable, qui me permettrait de me reposer quelques minutes. Mais, c'est en faisant l'erreur, de vérifier une dernière fois derrière moi, que je marchai sur l'un de mes lacets défaits, tombant ainsi à plein ventre sur le goudron. Je jurai entre mes dents à la douleur, me relevai maladroitement du sol et décidai de me cacher derrière une haie d'une des maisons de fraternité en attendant que ça se calme.

« Où est-ce qu'il est passé ? » Je reconnaissais la voix de Robin résonnait dans les airs, qui été un acheteur habitué de mes pilules magiques.

« Allons voir du côté de Sigma, il a dû prendre le raccourci ! » Suggéra Liam, un autre acheteur habitué.

Je repris progressivement ma respiration et me redressai doucement en tailleur. Je m'étais carrément allongé sur l'herbe par peur de me faire repérer. Mes doigts s'engouffrent dans mes boucles brunes et les empoignes à la racine pour les maltraiter sans retenu. Je constatai que mes genoux avaient viré au rose, dû à mon léger accident de tout à l'heure. Et c'est en regardant d'un peu plus près, que je remarquai qu'ils étaient légèrement égratignés.

Rien de bien grave, heureusement.

« Tiens, tiens. »

Je pourrais reconnaître cette voix féminine entre milles. Instinctivement, je relevai ma tête, croisant une paire d'orbes brune me fixait. Nul besoin de posséder le même quotient intellectuel que Louis, pour comprendre qu'une lueur d'amusement illuminait ces pupilles. La jeune femme, que je connaissais par nos amis en commun, l'association de nos deux maisons de fraternité pour des party et de nos nuits intimes, semblait avoir fait son sport de la matinée.

En effet, elle était vêtue d'un legging de sport noir, d'un débardeur de même couleur, ainsi que des chaussures de course. Ses cheveux châtain étaient relevé en une queue-de-cheval haute, tandis que son corps fut en sueur. De plus, je pouvais entendre la sonorité musicale des Bravery émettre de son casque, qui été lui, relié à son iPod. Mes prunelles vertes dévièrent sur le côté, repérant l'inscription des Gamma en lettre capitale au sommet de la porte d'entrée.

« Si ce n'est pas Harry Sty... » Par réflexe, je saisis son poignet et tirai dessus pour la contraindre à me rejoindre par terre. « Mais ça va p... » Je plaquai ma main contre sa bouche, posant mon index au creux de mes lèvres pour lui faire comprendre de se taire.

« Ferme-là, Mindy ! » Lui chuchotai-je sur un ton autoritaire, celle-ci leva innocemment ces mains en l'air et poussa ma main.

« Qu'est-ce que t'a encore fait ? »

Tout de suite !

Je roulai des yeux et tournai ma tête sur le côté, l'ignorant.

« Joli boxer, au passage. » Se moqua-t-elle, en voyant les motifs moutons. « Même si tu m'as habitué à mieux. » Ricana-t-elle.

« Ha, ha, ha. » Marmonnai-je sous ma barbe. « Comme tu es 'amusante' dis donc ! Je suis mort de rire ! » Je fronçai les sourcils, quand elle me pinça le menton pour m'obliger à la regarder.

« Moi qui allais jeter ton jogging... » Stoïque, j'observai son minois se pencher à mon oreille, où elle me susurra d'une voix sensuelle, voir provocante. « J'ai bien fait de le garder au compte fait. » Mes lèvres se tord en un sourire malsain, au contact de sa langue, qui se mit à délicatement explorer mon oreille.

Sacré, Mindy !

Elle était le rêve de tous les mecs.

**

« L'objectif de ce dernier semestre, c'est d'effectuer pour vous, en tant que futur psychologue, une approche psychosociologique de la communication. » Commence mon enseignante, en nous projetant un schéma au tableau. « Comme vous pouvez le voir sur ce schéma, il existe deux approches de communication. » Elle désigna du doigt la première approche. « La première approche se nomme l'approche techniciste. Il consiste à transmettre une information d'un point à un autre. C'est la transmission d'un message entre deux particuliers : un émetteur et un récepteur.. »

Bzzzz.. Bzzzz....

Je ne pus m'empêcher de bâiller comme un porc, sentant mes lourdes paupières se refermaient sur elle-même. J'étirai mes bras, puis écarquillai les yeux, luttant bec et ongle contre le sommeil. Mon regard se porta à mon cellulaire, situait au coin de ma table, qui venait de vibrer deux fois, me signalant ainsi que des messages textes m'ont été envoyés. Je passai mes doigts contre mes tempes, les masses, avant de saisir mon téléphone pour le déverrouiller.

De Minou la chatte aux petits seins - 9h56 :
FDP ! FDP ! FDP !

De Minou la chatte aux petits seins - 9h57 :
T'es vraiment qu'un connard d'avoir mis ton préservatif usé dans la poche de mon pantalon !

« La seconde approche se nomme l'approche psychosociologique. » Je pinçai ma lèvre pour ne pas éclater de rire. « Il s'agit d'un ensemble de processus par lesquels s'effectuent des échanges d'informations et de signification entre des personnes dans une situation sociale donnée. » Je décidai de l'énerver encore plus en ignorant ces textos.

De Minou la chatte aux petits seins - 9h59 :
Je sais que tu as lu mes messages ! Je peux voir le mot 'lu' à côté de chacun d'entre eux ! T'es vraiment qu'un connard ! J'aurais dû te dénoncer à Louis ce matin !

« Les processus de communication sont donc des processus sociaux déterminés par des processus d'nterract.. »

Sauvé par le gong !

La sonnerie qui nous annoncer la fin du cours venait enfin de retentir. N'ayant pas eu la possibilité de retourner à la fraternité ce matin, je n'ai pas pu prendre mon trieur, voir même de quoi écrire mon cours. Mais je ne m'inquiétai pas pour ça. Je savais que mes professeurs mettaient toujours toutes les leçons en ligne, je n'avais donc qu'à me diriger à la bibliothèque de la faculté pour tout imprimer. Après avoir glissé mon téléphone dans la poche de ma veste, je sortis de l'amphithéâtre.

Une fois dehors, je m'arrêtai en plein milieu du couloir. Mentalement, je mettais en scène ma destinée, qui pourrait se jouer selon le chemin que je prendrais, soit le couloir de gauche ou de droite. Si je tournai à gauche, j'étais sûr de tomber dans le bâtiment économique. Ce qui n'était pas du tout bon. Louis risquerait de psychologiquement me traumatiser, tandis que Mindy me baisera brutalement, avant de minutieusement me disséquer.

En effet, elle avait un penchant pour le sadomaso.

Pourquoi je trouvais ça excitant ?

« Baiser avec cette fille t'a fait perdre la tête, Harry. » Me susurrai-je, en m'envoyant mentalement une gifle.

Inconsciemment, je tournai dans le couloir de droite. De ce côté-là, je serais, certes, contrains de faire un grand détour, mais au moins je resterai en un morceau. Les scènes choquantes de mon futur décès jouaient encore dans mon esprit. Ainsi, au lieu de prendre mon habituel raccourci, en passant par le bâtiment économique qui menait au pont en ciment, je traverserais le bâtiment des scientifiques. Je ne tardais pas à arriver aux escaliers, que je descends avec précipitation.

Je me stoppai en milieu de chemin, quand j'entendis les timbres graves familiers de mes camarades de maison. Rapidement, je me baisse et me cache derrière le mur, qui servait de rambarde aux escaliers en ciment. J'attendais plusieurs secondes avant de sortir de ma cachette et de pousser un soupir de soulagement. Leurs allures sportives me fit oublier, parfois, qu'il possédait eux aussi, un cerveau.

Oui, je sais.

Un véritable cliché.

« Alors tu as réfléchi à ma proposition ? »

« Oui. » Mon corps se fige instantanément à la reconnaissance de ces nouveaux timbres de voix.

« Bordel de merde ! » Grinçai-je entre mes dents, en me rattrapant juste à temps à la rambarde, avant que mon postérieur ne rencontre le sol. « Ils se sont tous passé le mot ou quoi ? » Soufflai-je agacé, et penchai ma tête sur le côté pour voir de qui il s'agit. « Oh non. » Un sourire narquois se dessina au coin de mes lèvres, lorsque je repérai au loin des boucles blondes et une tête de turc familier. « Bella italienne, hier encore, je serais contre pour ce que tu es en train de faire... » Je m'installai à l'avant-dernière marche des escaliers, pariant sur le fait que leur discussion allait certainement être longue. « Mais là ? Je n'en ai rien à foutre. Je te remercierai même jamais assez, pour me sauver la peau malgré toi. »

« J'avoue que je n'ai pas été très juste envers toi. » Expliqua Avery dans une grimace. « Je n'ai pas pris le temps de te connaître, je ne t'ai pas laissé le temps de me connaître et.. »

« Je pense que, en effet, il vaut mieux qu'on reprenne tout à zéro et qu'on apprenne à se connaître. » Le coupa Adriana. « Je vais faire comme si je n'étais pas au courant de toutes ces images négatives, que tu as montré de toi ces derniers temps. Connaître Louis m'a fait comprendre qu'il faut creuser au-delà des apparences. L'image extérieure de toi est peut-être parfaite, mais à l'intérieur ? Qui es-tu vraiment ? » Elle marqua une courte pause. « C'est ce que j'ai envie de savoir en tout cas. »

« Bah voyons ! Vas-y, continue ! » M'exclamai-je, sarcastiquement discrètement dans mon coin. « Je suis sûr qu'à ce rythme-là, Louis va finir par t'envoyer en un aller simple en Italie avant la fin du semestre ! » Me moquai-je, en fronçant le bout de son nez.

« Donc, si j'ai bien compris.. » Demanda hésitant, Avery. « Tu viens à mon match ce week-end ? »

« Et bien, pourquoi pas ? » Mes yeux s'arrondissent en deux grosses soucoupes, lorsqu'il se pencha à sa hauteur pour embrasser sa joue.

« Il déteste tant que ça sa vie pour se jeter ainsi dans la gueule du loup ? » M'interrogeai-je bêtement, en fronçant les sourcils.

« Merci » Il lui sourit chaleureusement, alors qu'à l'opposé, les joues d'Adriana avaient rosi. « Je vais te laisser, mon cours de biométrie va bientôt commencer ! » Il a salua d'un mouvement de la main. « À plus tard ! »

Je me levai de mon emplacement, pensant qu'il était temps pour moi d'émerger de ma cachette. De plus, Adriana venait de m'offrir malgré elle sur un plateau d'argent, ma liberté. Grâce à elle, je vais pouvoir dévier la colère de Louis autre part que sur moi. Avec un peu de chance, je serais peut-être gracié de toute punition. Je glissai mes mains dans les poches de mon jogging et m'avancer à pas de félin jusqu'à elle. Celle-ci dos à moi, ne remarqua pas encore ma présence. Elle leva sa main en l'air pour imiter Avery, le saluant timidement à son tour.

« À plus ta.. »

« Petit quizz de dernière minute. » Adriana eut un hoquet de surprise, elle pivota sur elle-même, les yeux ronds. « Louis Tomlinson, grand sportif de haut niveau, doté d'une intelligence hors pair et solidaire et compréhensif envers l'autrui à ces heures perdus, voir.. » Je marquai une pause, pouffant. « Jamais, en fait, va-t-il apprécier ce nouveau rapprochement entre son Italienne et sa tête de turc fétiche ? » Je secouai négativement la tête. « Réponse A : il va devenir fou et il va s'en prendre à Avery. » Elle battit, confuse, des cils, mais ne dit rien pour autant. « Réponse B : il va devenir fou et va s'en prendre à toi. » Je fis valser ma main en l'air. « Et enfin, réponse C : il ne sait pas trop et va donc s'en prendre à vous deux. » Je haussai mes épaules. « Louis peut être parfois 'un peu' rancu.. »

« Qu'est-ce que tu veux ? » Me questionna-t-elle, sèchement.

« Dis donc, tu ne peux pas être plus gentille !? » Elle leva les yeux au ciel. « J'aimerais que tu viennes avec m.. » Elle poussa amèrement un petit rire.

« Qu'as-tu fait pour encore l'énerver ? » Je la regardai bêtement, bien que j'ai compris qu'elle me parlait de Louis. « Oh, arrête ! Tu crois que je ne me suis pas rendu compte, que.. » Je saisis son avant-bras et l'obligeai à me suivre jusqu'au parking. « M-mais.. » Elle tira en direction opposée son bras, gesticulant. « Lâche-moi ! J'ai pas dit 'oui' à ce que je sache ! »

« Ferme-l.. » Contre toute attente, Adriana cogna son genou contre mes parties génitales.

La salope !

Pris au dépourvu, je tombai à genou dans un gémissement de douleur par terre. Je plaquai mes mains sur mes bijoux de famille, la massant doucement dans l'espoir que la douleur s'achève. Je mitraillai le dos de cette maudite italienne, qui n'a pas perdu de temps pour s'échapper. Intérieurement, je l'imaginai déjà au bord de l'avion qui l'emmènera dans son pays, lorsque Louis saura la vérité. Par chance, Adriana ne m'avait pas cogné - trop - fort. J'ai donc attendu que la douleur s'estompe, pour me redresser et me lancer à sa poursuite.

« Adriana revient là, bordel ! » Criai-je d'une voix sévère.

« Non ! » Répondit-elle, bien assez fort pour que j'entende.

« Comment c'est possible de courir aussi vite avec de si petites jambes !? » M'écriai-je, choqué.

Adriana avait fait exprès de prendre un chemin différent de celui du parking, me guidant ainsi à l'entrée de la faculté. Je ne pus m'empêcher de me poser la question : fréquenter Louis l'a-t-elle rendue plus maligne ? Ainsi, je me retrouvais près de la grande statue en fontaine d'Albuquerque et du long sentier d'herbe, qui servait souvent d'emplacement idéal en début d'année pour les recrutements des étudiants dans les fraternités.

Je freinai aussitôt mes pas lorsque mes prunelles vertes croisèrent des orbes glaçaient, dont le corps semblait rester figé au sol : Louis. Je déglutis avec difficulté ma salive, profitai de cette 'pause' pour reprendre doucement mon souffle. J'ai pu remarquer le minuscule corps d'Adriana émergé de sa cachette, qui s'avère être derrière Louis, se penché sur le côté, permettant ainsi à son visage de se glisser entre sa hanche et son bras droit.

En toute discrétion, cette gamine me tira la langue, avant de me gratifier de plusieurs grimaces, me démontrant à quel point elle pouvait se sentir 'puissante' d'être protégée par mon supérieur. Mes iris orientèrent à Louis, qui haussa un sourcil, l'air de me questionner sur l'objet de ma course-poursuite. Je jetai dramatiquement mes bras en l'air pour seule réponse, puis passai mes doigts dans mes boucles brunes, faussement vaincu.

« Je crois qu'il est temps pour toi de.. » Commence-t-il, me faisant de nouveau déglutir, quand je remarquai quelques-uns de mes confrères surgir de tous les côtés.

« Elle a laissé Avery l'embrasser ! » M'écriai-je hystériquement, en pointant du doigt Adriana.

Échec et mat.

Prends-toi ça dans les dents !

_____________

POUR CELLE/CELUI QUI N'ONT PAS COMPRIS :

Ce n'est pas le Chapitre 54, mais juste un chapitre bonus en lien bien sûr avec l'histoire mais vu sur un autre angle : celui d'Harry. Le 'vrai' chapitre arrivera certainement lundi si j'ai le temps, la semaine prochaine j'ai - peu - 5 contrôles. Même si ça ne se voit pas, je suis en train de pleurer là.....

J'espère que de savoir que ce n'est pas le 'vrai' chapitre ne vous a pas déçue et que vous avez tout de passer une bonne lecture.. ^^

PS : THANKS POUR LES 500K DE LECTURES

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top