ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ¹⁵ : ᴄᴏɴɴᴏʀ
19 Janvier 2022, Aéroport de Miami, 15h20
Je n'ai pas de valise, simplement un sac avec quelques vêtements pour tenir jusqu'au retour.
Si ça se trouve, le retour se fera vers 21h et je n'aurais d'autre choix que de reprendre l'avion.
Je regarde mon téléphone et j'ai un message :
smithope15 : Au parking, sur ta gauche, la voiture rouge. Bouge si tu ne veux pas attendre le prochain avion.
Je prends vite mes affaires et me dirige vers l'endroit qu'elle m'indique.
J'avais raison, il y a quelque-chose entre nous sinon elle ne serait jamais venue me chercher.
Je m'avance vers une voiture rouge et la vois appuyé contre la portière de celle-ci. Je souris et elle me le rend. Elle a l'air heureuse, détendu.
— Salut, lance-t-elle.
— Tu as bronzé, remarqué-je.
— Oui et tu portes un sweat alors que tout le monde est en t-shirt.
Elle me sourit et je me pose pour déposer un baiser sur sa joue.
Quand je me relève, elle me regarde droit dans les yeux, les joues rouges et s'empressent de monter dans la voiture.
— Merci, dis-je une fois installé.
— Merci également.
— Pourquoi tu me remercies ?
— Pour la même raison que toi certainement.
Je la regarde et elle rigole avant que nous partions du parking.
— Ce soir, je te laisse mon lit, commence-t-elle. Comme nous sommes chez mes grands-parents, je n'ai pas d'autre chambres donc je dormirais sur le canapé de ma chambre.
J'acquiesce et nous arrivons devant une petite maison au bord de la plage non loin de l'aéroport.
— Bienvenue, déclare-t-elle en quittant l'habitacle.
19 Janvier 2022, Maison des grands-parents d'Hope, 21h00
— Bonne nuit, dis-je à l'intention de ses grands-parents.
Ils sont vraiment très gentils et drôles, ils lui ressemblent beaucoup. Quant à elle d'ailleurs, elle ne dit pas grand-chose depuis mon arrivée. On a un peu parlé mais sans plus.
Je profite qu'on soit seuls dans sa chambre pour engager la conversation.
— Tu es heureuse de me voir ?
— Mais oui, tu me manquais tellemeeeent.
Elle s'avance et s'assoit par terre à quelques centimètres de moi qui suis également assis par terre contre son lit.
— Bon Connor, on ne va pas passer par quatre chemins, on va faire un jeu. Tu poses une question sur un truc que tu veux savoir sur moi ou sur nous, soit je réponds, soit j'enlève un vêtement. Et inversement.
— Tu joues en ta défaveur, dis-je.
— Crois-moi, je sais ce que je veux faire et je n'enlèverais aucun vêtement. Entre amis, on se fait confiance ?
Elle veut jouer, jouons.
— Parfait, je commence donc : c'était qui Owen pour toi en toute honnêteté ?
— Tu ne te mouilles pas trop garçon.
— Ce n'est pas à moi de faire ça.
Bon j'avoue que celle-là, c'était osé !
— Très drôle Tremblay. Owen, ce n'était pas réellement mon petit-ami, mais ce n'était pas un ami.
— Un plan-cul ?
— Appelle ça comme tu veux, mais c'était vraiment sympa avec lui.
Ok provocation pour provocation. 1-1
— Pourquoi tu ne veux pas de sérieux ?
Merde.
Je n'attendais pas à ce qu'elle tombe aussi vite...
Je ne peux pas le dire, tant pis, c'est elle qui va être déconcentré.
J'enlève donc mon sweat, par chance pour moi, il n'y a pas de t-shirt dessous. Elle baisse les yeux et mate mes abdos que j'ai pris le temps de travailler à la salle. Je ne suis pas un mec musclé, mais j'ai certaines choses développées.
— Tu aimes ce que tu vois ?
— Non, je préférais le sweat.
— Très bien. Pourquoi Austin ?
Question simple.
— Il est beau, drôle et il n'a pas ton caractère.
Réponse simple.
— Tu penses quoi de moi ? demande-t-elle.
Je m'approche d'elle en me mettant à genoux. J'approche mon visage du sien, nos regards ne se quittent pas et voyant sa poitrine se relever de plus en plus vite, je recule et lance :
— Je pense que tu sais ce que je penses et que tu penses la même chose que moi.
— Je ne vois pas de quoi tu parles.
— Si je t'embrasse, là maintenant, ça te ferait quoi ?
— Rien.
— On pari ? questionné-je.
— On met quoi en jeu.
— Si je réussie à te déstabiliser, tu dors avec moi.
— Ok et si je ne le suis pas, tu laisses tomber toute cette histoire.
— Marché conclu.
Je pense que je peux être un très bon joueur de poker. Je sais que je vais gagner. Honnêtement, cette idée me plaît, j'ai envie d'elle, j'ai besoin d'elle.
Je m'approche d'elle, lentement. Je prends le temps de fixer mon regard dans le sien. Je place ma main sous son menton sans rompre le regard et fond sur ses lèvres. Je l'embrasse calmement, mais elle s'approche de moi et me pousse, je me retrouve assis, elle sur moi, une de mes mains sur sa joue et l'autre sur sa hanche tandis que les siennes sont dans mes cheveux.
Alors que j'approfondis notre baiser lorsque nos langues se rencontrent et danse sensuellement ensemble, elle s'écarte de moi, me laissant frustrée et déclare :
— Tu as perdu.
— Tu as cédée en premier, répondis-je.
— Oui, mais je n'ai pas été déstabilisée.
Je me penche à nouveau sur ses lèvres, elle accroche ses jambes autour de ma taille et je me relève sans cesser notre baiser.
Je la dépose sur le lit et me met sur elle. Avant de m'écarter.
— Je pense que nous sommes deux perdants. Alors, tu dors avec moi et on oublie tout, dit-elle.
— Je n'oublierais rien. Tu n'es pas une personne qu'on oublie facilement Hope Smith.
Je quitte la chambre pour aller me changer dans la salle de bain la laissant sur le lit, essoufflée tout comme moi.
Cette nuit va être plutôt drôle je pense.
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