ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ²⁴ : ʜᴏᴘᴇ
/!\ Ce chapitre contient une scène à caractère sexuelles qui sera marqué de "**" au début et à la fin ! /!\
06 Février 2022, Chambre d'Hope, 08h43
Je me réveille, me tourne et me retourne dans mon lit en repensant à ma dispute avec Connor hier soir...
05 Février 2022, Sortie de la patinoire, 23h02
J'installe mon sac à dos sur mon dos et Connor me prend la main. Il n'y a personne autour de nous, nous sommes dans notre petite bulle, une petite bulle de perdant...
Non seulement j'ai finis cinquième dans les solos, mais je ne suis même pas qualifiée pour les championnats supérieur pour la première fois depuis que je fais du patin.
Peu importe les compétitions, j'arrivais toujours au sommet du podium et ce soir, ma chute a été fatale.
Moi, Hope Smith, la petite prodige du patinage artistique a perdu face à des débutants de l'université publique de la ville voisine. Tout ce pourquoi j'étais connue jusqu'à maintenant n'est plus qu'un vague souvenir et un sujet de raillerie pour les élèves.
— Hope, ça va ? me demande Connor alors que je lâche sa main.
— Comme une perdante, répondis-je froidement.
— On avait dit qu'on se fichait des résultats, on a fait de notre mieux et on s'est amusé, c'est le plus important.
— Parle pour toi, soufflé-je.
Il m'attrape le poignet et me force à le regarder :
— Je ne serais pas celui sur qui tu vas cracher ta colère, je préfère te le dire maintenant. Oui, mon niveau n'était peut-être pas suffisant, mais le jury a été corrompu par ton ex petit-ami ou plutôt ex plan-cul.
C'est quoi cette histoire encore !
— Qui te permet de dire ce genre de chose ?
— Owen m'a tout dit, dit ce que tu ne voulais pas que je sache. Je ne sais rien de ta famille, de toi. En fait, je ne te connais pas.
— Ce n'est pas le moment de parler de ça et n'écoute pas Owen, tu sais très bien comme il est, il invente n'importe quoi !
— Ton père, il parle français ? me demande-t-il un peu en colère.
Il lui a donc tout dit cet enfoiré.
— Non, mais je ne vois pas ce qu'il y a d'important, ce n'est pas comme si tu allais le voir.
Merde, ça peut être super mal interprété ça !
Il me regarde avant de s'éloigner comme si je l'avais brûler.
— Alors, je ne suis qu'un plan-cul, une passade, un divertissement.
— Pour être un plan-cul, il faudrait qu'on couche ensemble et ce n'est pas le cas.
— Alors tu aurais préféré que je te saute contre n'importe quel mur ! On a pas la même vision d'un couple, des sentiments et tout le reste. Chacun rentre chez soi et ça sera mieux pour tout le monde.
C'est maintenant que je me rends compte que j'ai merdé...
Et pourtant :
— Très bien.
— Parfait, dit-il en partant.
06 Février 2022, Chambre d'Hope, 08h45
J'ai envie de lui envoyer un message, j'ai envie de savoir comment il va, ce qu'il fait, de lui dire qu'il me manque et que je l'aime, que toutes les émotions d'hier soir n'ont créées que des problèmes, que je ne pense rien de ce que j'ai pu dire... Mais je ne le fais pas parce que ma fierté a pris le dessus.
Je prends mon téléphone sur la table de chevet et me rend sur le journal de l'université pour voir à quel sauce je vais me faire maudire.
L'article à la une me donne envie de vomir : Smith, la princesse déchue
Je clique sur la page de l'article et commence à lire :
Hope Smith nous a fait part de ses incroyables performances hier soir enfin, ce n'était pas de l'avis du jury.
Hier soir à l'occasion du championnat inter université, Hope Smith nous a fait du grand spectacle ou devrais-je dire, du mauvais spectacle.
Son duo avec notre joueur de hockey préféré Connor Tremblay n'est pas passé inaperçu, une moyenne de huit et demi sur dix au premier tour, une alchimie et une symbiose incompréhensible pour ces deux partenaires et ils ont su conquérir une bonne partie du jury sauf un, ce qui les a fait passer de la première place à la triste troisième place... Une manière de dire qu'ils ne sont rien, ni des gagnants, ni des perdants, c'est décevant. Heureusement pour lui, Connor va pouvoir rattraper ce fiasco grâce au prochain match de hockey avec un retour en force sur la glace. On ne lui souhaite que de la réussite et à toute l'équipe bien évidemment !
Un peu plus tard dans la soirée, pour revenir au patin, Hope nous a fait un solo que l'on aurait pu qualifier de majestueux, j'ai clairement trouvé, qu'il était plus simple que ce à quoi elle nous a habitué, moins recherché, des pas de débutants sur une musique complexe, pas étonnant que le dernier jury ait attribué une note comme ça. Elle ne montera pas sur le podium.
Alors, après cette longue soirée, on peut se demander s'il n'est pas temps pour la princesse de cette glace de laisser de la place ?
Les larmes coulent à flots au fur et à mesure que je lis l'article, tant de méchanceté en si peu de mots...
Malheureusement, ce n'est que la triste vérité.
Con'❤️ : Salut, je voulais juste savoir comment ça allait parce que je me doute que tu as lu l'article sur le journal de l'université.
Je ne m'attendais pas à un message de sa part, à vrai dire je ne m'attends à rien de cette journée.
Hope : Salut, ça va merci et toi ?
Con'❤️ : Ça va.
Je me tire du lit et me dirige dans la cuisine, à cette heure-là, Roxane dort encore et d'ailleurs elle doit être chez les garçons en ce moment même.
Si j'allais chez eux pour faire genre que je viens chercher Roxane, je le verrais et je pourrais peut-être lui parler.
Mauvaise idée Hope, tu as l'occasion de lui envoyer des messages et tu veux te confronter à lui alors que tu ne sais pas s'il veut te parler, souffle ma conscience.
Pas con.
Hope : Je sais que tu ne veux surement pas me parler, mais je suis désolé, j'ai parlé sous le coup de la colère, je ne pensais rien de ce que je t'ai dit et pour mes parents, je n'étais juste pas prête à en reparler à quelqu'un ni à leur présenter quelqu'un vu comme ça s'est fini la dernière fois. Je suis désolée...
Sa réponse ne se fait pas attendre et elle est surprenante :
Con'❤️ : Viens m'ouvrir la porte si tu veux parler.
Je me lève de mon fauteuil et ouvre la porte, il est là, devant moi, en chair et en os.
Je me pousse et lui fais signe d'entrer, il pose ses affaires sur le canapé et s'appuie contre celui-ci en me regardant droit dans les yeux.
— Je ne suis donc pas un plan-cul ?
— Non, jamais.
— Pourtant je pourrais être le meilleur que tu n'aies jamais connu.
Mes joues s'enflamment alors que très sérieux, il continue en s'avançant vers moi.
Son regard brûlant toujours dans le mien, je fais aussi quelques pas vers lui, sans lâcher son regard dans lequel on peut lire ouvertement du désir.
— Tu ne le sais pas encore malheureusement, mais je compte bien remédier à ça.
Il se penche vers moi et ses lèvres viennent embrasser délicatement mon cou ce qui me procure instantanément des frissons de plaisir. Je me lâche complètement et pousse un soupir totalement incontrôlé quand un de ses mains se perd dans mes cheveux.
Effectivement, il est bien parti pour être le meilleur.
Sa main descends lentement dans mon dos, jusqu'à la lisière de mon bas de pyjama.
Je me détourne de lui et il lève la tête.
— Désolé, je...
**
Je l'embrasse furieusement et en quelques secondes seulement, sa langue et la mienne dansent ensemble, nous faisant haleter et gémir de plaisir alors qu'il m'attrape par les cuisses pour que mes jambes entourent sa taille jusqu'à ce que nous arrivions dans ma chambre où il me dépose sur le lit. Nos regards se croisent et il me pose la question :
— Est-ce que tu es sûre de ce que tu veux ?
— Plus que sûre Connor.
S'il tarde trop, c'est moi qui vais lui sauter dessus.
Il se penche vers moi et m'embrasse délicatement, ses mains sont en appuie sur le lit pour maintenir son corps au-dessus du mien tandis que je passe mes bras autour de son cou.
Ses lèvres lâche les miennes et il fait passer mon tee-shirt au-dessus de ma tête, me découvrant les seins nus avant de reprendre ces baisers de mon cou jusqu'au bas de mon ventre. Il remonte ensuite et embrasse ma poitrine.
— Tu es la plus belle femme que je n'ai jamais vue, dit-il alors que je lâche un gémissement conquise par ses gestes.
Je le fais se redresser et l'aide à enlever son tee-shirt, il le jette par terre à côté du mien et je passe mes mains sur son incroyable torse, sur ses épaules carrées et bien dessinés et les descends jusqu'à son ventre où l'on peut voir le début de la trace de ses abdos, il est juste parfait.
Il fait glisser mon short le long de mes cuisses en les embrassant et je fond. Je déboutonne ensuite son jean que je fais glisser le long de ses jambes non sans lorgner sur la bosse qui déforme son caleçon.
Je relève la tête vers lui, lui fais mon plus beau sourire en coin et pose ma main sur son entrejambe à travers le tissus.
Il me couche sur le lit et revient, son visage au-dessus du mien. Il m'embrasse, une main sur mon sein droit et l'autre à la lisière du dernier sous-vêtement qu'il me reste. Je me cambre contre lui alors qu'il entre un doigt en moi.
Je gémis contre sa bouche et je le sens sourire contre mes lèvres alors qu'il joue désormais avec mon clitoris.
Je le repousse légèrement et inverse les places. Il me regarde les yeux brillants et je l'embrasse tout en me frottant légèrement contre lui, ce qui a le pouvoir de le faire grogner.
— Hope... dit-il d'une voix grave qui me fait craquer.
Il me refait basculer et me regarde intensément.
Pour jouer un peu plus avec lui, je me redresse presque assise sur lui et fait glisser son caleçon sans rompre le contact entre nous, ses yeux sont toujours plantés dans les miens.
— Tu ne sais pas dans quoi tu... Hope... grogne-t-il alors que je prends son pénis dans ma main droite.
Il respire bruyamment et semble se contenir du mieux qu'il peut. Il ferme les yeux alors que je commence lentement les va-et-vient de ma main.
— Hope... bordel.
Il stoppe mes mouvements et me couche sur le dos.
— Si tu continues comme ça, je ne vais pas tenir longtemps, déclare-t-il à bout de souffle.
Il attrape une petite pochette argenté à côté de son short et enfile le préservatif.
— Est-ce que tu as une contraception ? me questionne-t-il doucement.
— Je prends la pilule en cas de cas, ne t'inquiète pas pour ça.
Il m'embrasse tendrement pour me faire taire, enlève ma culotte et entre lentement en moi. Je gémis contre ses lèvres tellement c'est bon.
**
Il arrête tout mouvement et me dit :
— Si jamais tu as la moindre douleur ou si tu ne veux plus, tu me le dis.
— Promis.
— Je t'aime.
— Je t'aime plus que tout Connor.
Et il m'embrasse tout en reprenant ses mouvements jusqu'à nous conduire à l'extase et que le plaisir nous emporte tous les deux dans une vague de joie et d'amour.
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