Chapitre vingt-et-un

NB : Désolée pour l'attente plus longue que d'habitude x_x Cette semaine a été assez chargée, puis j'ai enfin fini de traduire le chapitre à l'instant, donc je le poste sans relectures, je verrais plus tard, désolée pour les fautes ^^' Bonne lecture !

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Le lendemain matin, je me réveillai sans me souvenir que Vic avait dormi avec moi, enfin, jusqu’à que je sente son parfum familier. Je m’assis et regardai autours de moi dans la pièce, mais il n’y avait aucune trace de lui. Je soupirai et me laissai retomber sur le lit, repensant à la soirée parfait que j’avais passé. Chacune de ces expériences étaient nouvelles pour moi, mais le meilleur moment, je pense, était celui où nous nous étions blottis l’un contre l’autre avant de se rendormir. Jamais dans ma vie je ne m’étais senti autant en sécurité que dans ses bras.

J’avais envie de le voir, alors je m’extirpai de mes couvertures et cherchait dans mon sac de quoi m’habiller. J’enfilais des vêtements simples, mon habituel slim accompagné d’un T-shirt simple. Je quittai la pièce, traversai la courte distance entre ma chambre et celle de Vic. Je tapai à la porte, mais n’eus aucune réponse. Je tournai lentement la poignée et ouvris la porte jetant un coup d’œil à l’intérieur de la chambre.

« Il est sous la douche. », M’indiqua une voix dans mon dos. Je sursautai et me retournai pour faire face à Mike.

« Oh, salut. »

« Petit déjeuner ? », Demanda-t-il d’un ton enjoué.

« Hm, non merci, mais je veux bien un verre d’eau si ça ne te dérange pas. », Répondit-je.

« Bien sûr que non, suis-moi. », Me rassura-t-il et il traversa le couloir en sautillant. Oui, en sautillant. Parfois, je me demandais qui était vraiment le frère gay ici… Je repoussai les pensées stupides de mon esprit, et le suivi jusqu’à la cuisine.

« Où sont tes parents ? », Questionnai-je lorsque je remarquai leur absence.

« Ils sont allé au marché ou un truc du genre. Je sais pas trop. », Répondit-il. Il me lança un verre vide et je l’attrapai, manquant de le faire tomber, puis il versa de l’eau glacée dedans.

« Merci. », Lui dis-je avant d’en prendre une gorgée. Il se contenta de me sourire.

« Alors, vous vous êtes bien amusé avec Vic, hier soir ? », Demanda-t-il d’un ton moqueur. J’hésitai un instant avant d’avaler ma gorgée. Oh mon dieu, est-ce qu’il m’avait entendu ? Vic m’avait dit de me taire, j’aurais dû me taire, bon sang !

« Hm, ça… Ca allait. », Répondis-je finalement.

« Ca allait ? C’est tout ? Vic était de super bonne humeur ce matin, ce qui ne lui ressemble pas. Cela devait être bien plus que ça. », Répliqua-t-il en remuant les sourcils de manière suggestive. Je rougis en terminant mon verre, pour le placer ensuite sur la table.

« Conversation terminée. », Annonçai-je et je quittai la pièce rapidement. Je montai les escaliers quatre à quatre pour m’échapper de cette situation gênante. Sa famille était si ouverte d’esprit. La différence avec la mienne était immense.

Je retournai dans la chambre de Vic, sans prendre la peine de taper à la porte avant d’entrer, parce que j’entendais encore le bruit de la douche. Je m’étalais sur son lit en attendant qu’il sorte. Je me surpris à sourire comme un idiot en repensant à ce qui c’était passé dans cette chambre la veille. Maintenant, je comprenais pourquoi il voulait aller plus loin. Il avait été tellement doué avec moi la nuit dernière, et je prévoyais de lui rendre l’appareil. Je voulais qu’il se sente aussi bien qu’il m’avait fait sentir, du moins je l’espérais. Il ne fallait pas que je foire cela, comme je foirais tout le reste.

Quelques minutes plus tard, Vic se glissa par la porte ouverte. Il s’arrêta, n’ayant qu’une serviette nouée autour de la taille. Ses cheveux étaient humides, et son corps… Mon dieu, son corps… Il me sourit quand il remarqua que j’étais là et s’avança dans la pièce, verrouillant la porte derrière lui.

« Bonjour, beauté. », Me souffla-t-il, me faisant rougir encore plus.

« Hey, hm, je peux partir si tu… veux. », Dis-je lentement. Je n’avais pas vraiment envie qu’il me dise de partir.

« Non, je suis bien dans ma peau, ou plutôt dans mon corps sexy. », Plaisanta-t-il. « Attend une minute, je vais m’habiller. »

Je sautai du lit et l’arrêtai.

« Non, hm… Tu n’as pas besoin de t’habiller. », Annonçai-je nerveusement. Il haussa un sourcil, intrigué. Je pris une de ces mains et le guidai jusqu’à son lit, le poussant dessus. Il se laissa tomber facilement, ne résistant pas un instant. J’étais moi-même surpris de mon propre courage. Mais je pense que je voulais qu’il sache que j’étais capable d’être le parfait petit ami. En plus, j’avais envie d’essayer ça depuis un moment.

« Qu’est-ce qui te prend ? », Me demanda-t-il, même s’il avait l’air de savoir ce qui se passait. Je m’installai à cheval sur lui, et me penchais sur ses douces lèvres. Elles s’entrouvrirent, et j’y glissai ma langue, mais Vic ne cherchait pas à reprendre le dessus et me laissait faire ce que je voulais. Être aux commandes, pour une fois, était assez agréable. Je voulais lui faire ressentir ce que j’avais vécu la nuit dernière : sans défense, et totalement sous son contrôle. Sauf que c’était moi qui avait le contrôle de la situation, cette fois-ci. Mes lèvres quittèrent les siennes, et je lui adressai un sourire joueur.

« J’ai une dette envers toi, n’est-ce pas ? J’ai envie d’essayer quelque chose. », Proposai-je.

« Je ne vais pas t’en empêcher. », Répondit-il. Je souris avant de l’embrasser brièvement et déposer des baisers le long de son torse. Je lui jetai des regards pour observer ses réactions. Il me souriait en se mordillant la lèvre. J’arrivai finalement à la serviette, l’observant un instant avant de relever le regard vers Vic, comme pour lui demander s’il était d’accord.

« Comme si t’avais besoin de me demander la permission. », Répondit-il à ma question non formulée. Je remarquai que sa voix était un peu plus grave que d’habitude. Je lui souris une nouvelle fois avant de retirer sa serviette d’une main tremblante. Je détournai le regard de son… hm… membre, pour le regarder dans les yeux, et je me sentis rougir. Il avait un regard fier. Connard.

/ ! \ Je refais l’avertissement pour les âmes sensibles ;) / ! \

Je le pris dans ma main et pressai légèrement mes lèvres contre son extrémité. Vic prit une profonde inspiration. Ah, je n’étais donc pas le seul à avoir du mal à respirer. Je faisais semblant d’être confiant à cet instant, mais bon, c’était la seule chose que je pouvais faire, hein ? Je fis glisser ma langue autours de son gland, avant de le mettre dans ma bouche. Je relevai le regard vers lui juste à temps pour le voir gémir, basculant sa tête en arrière. Je devais être en train de bien faire les choses… Je m’écartais légèrement, le retirant de ma bouche.

« Je te jure que si tu t’arrêtes maintenant, je ne t’adresserais plus jamais la parole. », Menaça-t-il. Je rigolais légèrement et le glissai de nouveau entre mes lèvres, commençant à faire un mouvement régulier de va et viens. Il arquait le dos, donnant de légers coups de bassin quand j’allais en arrière. J’étais en train de comprendre que s’il avait toujours l’air de tout dominer, il était en fait très demandant une fois au lit. C’était assez sexy, surtout quand il me murmurait d’aller plus vite. Ses doigts se glissèrent dans mes cheveux, mais il ne me força pas la main. Je me surpris à me sentir franchement satisfait quand je l’entendais gémir ou respirer bruyamment.

« On y est presque, Kels », Me prévint-il finalement. J’allai un peu plus vite, utilisant mon autre main pour le caresser. Finalement, sa respiration se fit plus légère et se transforma en des gémissements plus bruyants. Il marmonnait des jurons incompréhensibles en s’agrippant plus fermement à mes cheveux, et il éjacula finalement dans ma bouche. J’étais satisfait d’avoir visiblement réussi mon coup. Lui aussi, avait franchement l’air satisfait, au vu du sourire qu’il m’adressa quand je relevais le regard vers lui. Ses yeux brillaient de luxure.

« Putain, Kellin, où est-ce que tu as appris ça ? », Demanda-t-il.

« Internet. », Répondis-je en haussant les épaules et je laissai retomber sur le lit, à ses côtés. Il enroula son bras autour de moi et m’embrassa sur le front.

« Dommage qu’on ne puisse pas passer la journée ensembles. On aurait pu essayer quelques-unes de ces positions du Kama Sutra. », Me taquina-t-il. Je levais les yeux au ciel au souvenir de son cadeau de St-Valentin.

« Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas passer la journée ensembles ? », Questionnai-je, un peu gêné. Je ne voulais pas passer pour un pot de colle.

« J’ai des courses à faire. », Répondit-il en se détachant de moi. Il se leva du lit, replaçant sa serviette autours de sa taille, même si je n’en voyais pas l’intérêt. J’étais déçu qu’il soit occupé, mais peut-être que c’était une bonne chose de passer un peu de temps seul, surtout après avoir passé la nuit ensemble pour la première fois.

« Je te conduis chez toi ? » La voix de Vic me ramena à la réalité.

« Bien sûr. », Lui répondis-je en souriant. Est-ce que j’avais une autre option ?

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Après avoir dit au revoir à Vic, je rentrai dans ma vide silencieuse maison. J’étais pourtant sûr que mon père serait là, puisque sa voiture était encore garée dans l’allée. Je me rendis dans la cuisine et jetai un coup d’œil au frigo, où il y avait un post-it jaune fluo. C’était comme ça que mon père et moi communiquions, parce que c’était franchement mieux que se parler.

‘Je passe la nuit chez Joanne.’, Indiquait le papier, écrit d’une écriture à peine lisible. Ils avaient dû prendre la voiture de Joanne. Cela ne pouvait que m’avantager. Je commençais à apprécier beaucoup plus cette salope… - pardon, demoiselle –. Je décrochais le post-it et le chiffonnai avant de le jeter à la poubelle. J’avais envie d’appeler ou d’envoyer un message à Vic pour savoir s’il pouvait venir passer la nuit ici, mais je n’avais pas envie d’être trop collant. Je ne voulais pas qu’il en est assez de me voir, surtout pas après ce week-end, même si j’avais du mal à imaginer en avoir marre de lui.

Je passai quelques heures à trainer dans la maison, regardant la télévision, écoutant de la musique et écrivant n’importe quoi dans mon carnet de paroles. Je n’arrivai pas à me souvenir depuis combien de temps je n’avais pas été aussi heureux. Mon père était plus rarement à la maison, et j’avais un petit-ami génial. Je n’avais plus envie de me rouler en boule pour supplier de disparaître de ce monde. Maintenant, j’avais une raison de me lever le matin.

C’était seulement en fin d’après-midi que je commençais à avoir faim. Je me levai du canapé, et abandonnai mon épisode passionnant de Bob l’éponge, pour aller dans la cuisine. Je fouillai dans les placards et le frigo, mais il n’y avait pas grand-chose à manger par ici. J’étais celui qui était de corvée de courses habituellement, mais je n’y étais pas allé depuis un moment. J’avais vraiment faim. Je remarquai les clefs de mon père qui trainaient sur le plan de travail de la cuisine. C’était probablement une mauvaise idée parce que je n’avais pas le permis, mais je savais conduire, alors tant que je ne me faisais pas attraper, cela devrait aller.

Je traversais donc la ville à la recherche d’un endroit où trouver de quoi manger. J’avais juste envie d’un truc sympa à emporter, c’était tout. Je roulais dans une route assez fréquentée lorsque je remarquais finalement un fast-food vendant des hamburgers. Cela ferait l’affaire. Je continuais de rouler jusqu’à une place de parking, le long du trottoir. Je sortis de la voiture et la verrouillai, fier de moi, puisque je n’avais pas été arrêté par les flics, ni abîmé la voiture. Je me dirigeai ensuite vers le restaurant, appréciant le paysage. Je n’étais jamais vraiment allé en ville depuis que j’avais emménagé ici, parce que je n’en avais jamais vraiment vu l’intérêt. Je me trouvais à l’extrémité de la ville, où se trouvaient des immeubles d’un côté de la route, et de l’autre un très grand et joli parc, qui s’étendait jusqu’à une sorte de forêt. J’avais toujours aimé les parcs. Je proposerai bien d’aller se promener dans l’un d’eux un jour à Vic, mais cela nous rendrait trop suspects de se balader tous les deux dans un parc public.

Alors que je me promenais en contemplant les alentours, quelque chose d’étrangement familier m’arrêta dans mon élan. Peut-être que c’était simplement la même marque, ou la couloir, ou quelque chose du genre, mais j’étais certain que la voiture devant laquelle je venais de passer était celle de Vic. Je reculai pour l’observer avec plus d’attention. Sur la porte du côté passager se trouvait une petite rayure que je reconnus aussitôt, puisque c’était la même que la voiture de Vic. Je regardai autour de moi dans la rue, mais ne vit aucune trace de lui. J’oubliai rapidement cette histoire. Après tout, il m’avait dit avoir des courses à faire.

Je continuais donc d’avancer dans la rue, tout en prenant garde à ouvrir l’œil au cas où je le verrai. Je ne raterai pas une occasion de le voir. Peut-être qu’il avait eu la même idée que moi, et qu’il était parti chercher de quoi manger. Alors que je continuais de marcher, mon regard se porta sur le parc, et c’est à ce moment-là que je les remarquais. En face du trottoir, vers un arbre et un banc du parc se trouvaient Vic et Beau. Mon cœur flancha, mais je n’avais pas envie de réagir brutalement. Je savais qu’ils étaient amis, et j’étais totalement d’accord avec cela. Il n’y avait rien de mal à ça. Ils avaient le droit de trainer ensembles… Dans un parc… Rien que tous les deux… En fin d’après-midi, alors que le soleil était en train de se coucher. Le parfait contexte pour trainer avec, hm, un ami. Malgré tout, je m’arrêtai pour les observer. Je devrais lui faire confiance, n’est-ce pas ? Mais non, à la place, je les observai, examinant leur langage corporel.

Vic se rapprocha de Beau. Leur conversation, quel qu’en soit le sujet, avait l’air intense. Bien sûr, je ne pouvais pas les entendre de là où je me trouvais. Peut-être qu’ils étaient en train de se disputer ? Je ne sais pas. C’était mal, ce que je faisais. Je ne devrais pas être en train de les espionner, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Vic se rapprocha une nouvelle fois de Beau, mais ce dernier s’écarta, en faisant un pas en arrière. Mais Vic s’avança encore une fois, et prit le visage de Beau entre ces mains. Mon estomac flancha et j’en eus la nausée. Ce n’était pas comme cela que les amis se comportaient, surtout pas des amis qui sortaient ensembles avant. Cependant, rien ne se produisit et ils continuèrent de parler. Je ne pouvais pas supporter ça. J’avais besoin de savoir la vérité.

Je sortis mon téléphone de ma poche et composai le numéro de Vic. Je l’observai lorsqu’il s’écarta de Beau pour regarder son téléphone. Puis la sonnerie s’arrêta. Il avait rejeté mon appel. J’avais envie de pleurer, mais d’autre part, j’avais aussi envie de partir d’ici et de prétendre que je n’avais rien vu. J’avais envie de prétendre qu’il ne m’avait pas ignoré pour ce type. Je l’appelai une nouvelle fois. Cette fois-ci, il répondit.

« Hey, qu’est-ce qu’il y a ? », Demanda-t-il. Sa voix avait l’air normal, comme si rien ne s’était passé.

« Hey, hm, où est-ce que tu es actuellement ? », Questionnai-je. Ma voix tremblait… Mais en même temps, quand est-ce que ma voix ne tremblait pas ?

« Je suis juste… à la maison. Ca n’a pas d’importance. Ecoute, je suis un peu occupé en ce moment. Quelque chose ne va pas ? », M’interrogea-t-il.

Il me mentait. Il me mentait, sans aucune honte. S’il ne se passait rien entre lui et Beau, il aurait pu simplement me dire qu’il était avec lui, mais non, il m’avait menti.

« C’est marrant, je ne me souviens pas qu’il y avait un putain d’arbre dans ta chambre. », Répliquai-je avant de lui raccrocher au nez. Je regardai Vic qui avait l’air confus, avant qu’il ne se mette à regarder autour de lui. Finalement, ses yeux se plantèrent sur moi. Il avait l’air choqué de me voir ici. Beau se retourna vers moi et dit quelque chose à Vic en faisant des gestes dans ma direction. Il avait l’air en colère. Vic se retourna vers lui, et lui répondit quelque chose, puis Beau se recula avant de courir dans la direction opposée. Vic me regarda une nouvelle fois, et heureusement qu’il était loin, comme ça il ne pouvait pas voir à quel point il me faisait mal. Il jeta un regard à Beau, puis à moi. Je n’étais pas sûr, mais je pense qu’il avait l’air désolé. Être désolé n’allait rien arranger entre nous, à cet instant.

« Ne fais pas ça. », Murmurai-je, mais il le fit quand même. Il se mit à courir pour rattraper Beau. Il le choisissait, lui.

Je n’étais pas certain de pouvoir expliquer ce que je ressenti à cet instant. Rejeté ? Abandonné ? Brisé ? Je ne savais pas. C’était un sentiment d’engourdissement total. C’était comme si je ne savais plus quoi faire. J’avais perdu tout appétit, alors je retournai à la voiture de mon père la tête baissé, ignorant les gens qui passaient par là. Je devais me retenir pendant encore une minute, au moins. Mais quand je me retrouvai seul dans la voiture de mon père, je ne pleurai même pas. Je continuai de prendre de profondes inspirations, puis je démarrais la voiture et conduisis jusqu’à chez moi.

Il l’avait choisi. Je continuais de me répeter cette phrase encore et encore dans ma tête, mais je ne voulais pas y croire. Alors que je garai la voiture devant chez moi, je repensai à quel point il lui avait été facile de me mentir, et à quel point j’y avais cru facilement. Je tremblai. Cela me paraissait totalement irréel. J’étais sorti de ma coquille pour lui. Je lui avais fait confiance pour faire… des choses… avec moi. Je m’étais senti en sécurité avec lui, mais en réalité il n’était qu’un menteur.

Je me dirigeai dans ma salle de bain d’un air distrait, et fouillai dans le placard, à la recherches de médicaments ou autres, mais je ne trouvai rien. Je ne savais même pas pourquoi je cherchai ça, d’ailleurs. Ce n’était pas comme si j’avais envie de me faire du mal… J’avais juste envie d’avoir cela comme option. Je me résignai finalement, ne trouvant rien, et claquai la porte du placard. Je m’observai dans le miroir, me détestant moi-même d’être tombé sous son charme. Et c’est à cet instant que je craquai. Les larmes se mirent à inonder mon visage, mais je me mis à sangloter, laissant sortir tout ce que j’avais contenu. J’étais en colère, pas seulement contre lui, mais surtout contre moi-même. Je jetai un regard sombre à mon reflet. Mon reflet naïve, stupide et faisant confiance trop facilement.

« C’est pathétique. », Criai-je avant de frapper mon miroir le plus fort possible. Il se cassa et me coupa la main, mais je m’en fichais. J’y sentais à peine. Pourquoi je continuai de faire ça ? Me laisser entraîner dans des situations où je finis par être blessé ? J’étais en train de tomber amoureux de lui, et il m’avait fait ça, et il n’en avait rien à faire. 

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