Chapitre trente-six

NB: Désolée du retard, merci de votre patience et de vos votes/commentaires/follow, etc. vous êtes les meilleurs du monde <3 Encore une fois, pas de relecture, hésitez pas à me taper sur les doigts et m'indiquer si y a de grosses fautes, je relirais et recorrigerais de toutes manières l'intégralité de l'histoire une fois que le dernier chapitre sera traduit et posté <3 Ce qui est bientôt, plus que deux chapitres après celui là, aaaaah ! Enjoooooy! 

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Deux jours. Deux jours étaient passés, et je n’avais eu aucune nouvelle de Vic. Il n’était pas venu en cours hier, ce qui ne m’avait pas surpris du tout. Aujourd’hui cependant, j’avais entendu dire qu’il était de retour, mais je ne l’avais pas encore croisé. Il y avait tellement de rumeurs qui courraient sur lui. Quelques personnes avaient pensé au début qu’il avait tué quelqu’un, mais rapidement, les gens avaient appris qu’il s’était en réalité battu avec mon père. Je ne savais pas comment ils avaient eu vent de cette histoire. Et maintenant, tout le monde me demandait pourquoi, et je me contentais de les ignorer. Mais ils avaient tous leur propre théorie. La plupart d’entre eux pensaient simplement que Vic avait juste défendu un ami, mais quelques autres personnes avaient réalisé que c’était ridicule, puisque la plupart des gens savaient que Vic et moi n’étions plus amis. Je me fichais bien de ce qu’ils pouvaient penser, de toutes manières. Ils pouvaient se lâcher et élaborer leurs propres théories. Je me sentais totalement perdu depuis que j’avais quitté l’hôpital. J’étais perdu sans Vic, et j’étais perdu parce que mon père n’était toujours pas rentré à la maison. Je devais vivre avec moi-même, et cela me perturbait. Je n’aimais pas être seul. Même quand mon père était là, j’avais au moins des émotions me parcourant, comme la colère ou la haine, mais là que je ne pouvais concentrer mon énergie sur rien, et cela me dérangeait.

A cet instant, c’était l’heure du déjeuner, et je considérais sérieusement l’idée de ne pas aller à la cafétéria, mais j’avais envie de voir Vic, même si c’était à l’autre bout de la pièce, sans lui parler. Je voulais savoir comment est-ce qu’il allait. Je voulais voir s’il était content que mon père n’ait pas porté plainte. Je voulais comprendre pourquoi est-ce qu’il n’avait pas essayé de me parler. Cela ne lui ressemblait pas. Est-ce qu’il avait abandonné ? J’avais l’impression d’être un idiot égoïste. Je ne méritais pas qu’il continue de se battre pour moi, parce que je faisais que le repousser. C’était tout de ma faute, et je devais l’assumer.

 J’allais en direction de la cafétéria, mais je n’arrivais même pas jusque là-bas. Pourquoi ? Parce que Jenna se plaça devant moi, me bloquant le chemin. Elle avait une mine sérieuse collée au visage, j’en déduis donc qu’elle avait entendu les rumeurs courant sur Vic. Il y avait encore quelques élèves autours de nous dans le couloir, alors on attendit qu’ils partent. Je voulais juste la contourner et partir d’ici en l’ignorant, mais je savais que cela ne ferait qu’aggraver les choses. Finalement, les couloirs furent vides, et elle parla enfin.

« Tu sais, tu as une drôle de façon de te tenir éloigné de Vic. Franchement, le fait que Vic aille tabasser ton père ne me donne pas vraiment l’impression que entre vous ‘c’est terminé’ », Me cracha-t-elle. Je levais les yeux au ciel.

« Je ne peux pas contrôler les faits et gestes de Vic. On est toujours séparés. », Lui indiquai-je, tentant de garder mon calme.

« J’espère pour toi que c’est vrai, parce que si je découvre que vous sortez toujours ensembles, j’irais raconter à toute l’école votre petit secret, tu peux compter là-dessus. », Me menaça-t-elle. Sur ces paroles, elle tourna les talons, non sans m’adresser un regard noir. Je détestais tellement cette sale sorcière ! Pourquoi est-ce qu’elle tenait tant à me gâcher la vie ? Je soupirais et fis demi-tour, mais quelque chose m’arrêta dans mon élan.

« Attend, c’est pour ça que tu as rompu avec Vic ? » Je sursautai à l’entente de la voix de Mike. Je me retournais, pour le voir sortir des toilettes des garçons. J’en restais bouge bée, ne sachant pas quoi lui dire. Il avait entendu la conversation ? J’avais passé tout mon temps à cacher cette histoire, et il avait tout entendu parce que Jenna et moi avions été trop stupides pour parler si fort ?

« Mike, ne lui dis pas, s’il-te-plaît. », Le suppliai-je sans lui donner plus d’explications. Je ne savais pas quoi dire. Tout ce que je savais, c’était que je devais l’empêcher de parler à Vic. Il ne me répondit pas, se contentant de m’adresser un regard curieux, avant de partir en direction de la cafétéria. « Non, non, Mike, s’il-te-plaît ! Ca lui gâchera la vie ! » Je le suivis à travers le couloir, continuant de le supplier d’oublier toute cette histoire, mais il faisait comme s’il ne m’entendait pas.

On arriva à la cafétéria, et Mike alla directement voir Vic, et commença à lui parler. Vic, il avait l’air d’aller bien pour quelqu’un qui avait passé une nuit dans une cellule de prison. Il avait toujours l’air bien, de toutes manières. Je commençais à flipper sérieusement à présent. Je m’arrêtais en pleins milieu de la cafétéria, ne sachant pas vraiment quoi faire. Vic releva le regard vers moi. Ouais, ils étaient définitivement en train de parler de moi. Oh merde. Cette histoire sentait mauvais. Vraiment mauvais. Je portais mon regard sur Jenna, attendant qu’elle m’aide. Et bien sûr, elle me regardait aussi. Elle se leva aussitôt et se précipita vers moi.

« Qu’est-ce qui se passe ? », Me murmura-t-elle d’un ton paniqué.

« Je… je ne… Hm. Mike. Il nous a entendus. », Lui répondis-je en reportant mon attention sur Vic. Il s’était levé et se dirigeait vers nous.

« Et bien, c’est dommage pour la réputation de Vic, n’est-ce pas ? », Annonça calmement Jenna. Elle releva le regard vers Vic juste avant qu’il n’arrive à notre hauteur. Elle s’enfuit rapidement, probablement effrayée à l’idée de ce que Vic était capable de faire. Mais il ne regardait même pas Jenna. Il n’avait même pas l’air d’avoir remarqué sa présence ou qu’elle se soit enfuit. Son regard était rivé sur moi.

« Est-ce que ce que dit Mike est vrai ? Est-ce que Jenna t’a fait du chantage pour que tu rompes avec moi ? », Me demanda-t-il. Il avait l’air vexé. La seule chose que je pensais faire à ce moment, c’était mentir.

« Non. », Répondis-je, paniqué, mais n’importe qui aurait pu deviner qu’il s’agissait d’un mensonge. Il ne me crut pas, bien évidemment.

« Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas dit ce qu’elle faisait ? », Me demanda-t-il, furieux. Bon, il était temps de lui dire toute la vérité, de ma propre bouche et pas celle de Mike. Pour être parfaitement honnête, une partie de moi voulait réellement qu’il sache la vérité, même si cela voulait dire que Jenna allait raconter notre secret à tout le monde.

« Elle a menacé de dire notre secret à tout le monde si je ne rompais pas avec toi. Je me fiche de ce que les gens peuvent penser, mais je sais que ce n’est pas ton cas. Ta réputation serait totalement fichue si je n’avais pas fait ce qu’elle disait. », Expliquai-je. Il m’adressa un regard confus.

« Ma réputation ? C’était juste pour ma réputation ? Kellin, je suis amoureux de toi. Je me contrefous de ma réputation ! », Cira-t-il. Tout le monde dans la cafétéria se tut, et mon cœur s’arrêta de battre. Est-ce que cela venait réellement de se passer ? Est-ce qu’il avait vraiment dit ça devant tout le monde ? Oh, merde, il m’aimait ? Il venait juste de le dire, n’est-ce pas ? Oh mon dieu.

Je ne perdis pas une seconde de plus. Sans vraiment réfléchir, je me jetais dans ses bras, plaquant mes lèvres contre les siennes. Le goût de ses lèvres m’avait manqué. Etre si proche de lui m’avait manqué. Tout mon désir et toutes mes angoisses se fondirent dans ce baiser. Il passa ses bras autours de moi et répondit à mon baiser, ne se souciant pas du fait que tout le lycée avait les yeux rivés sur nous. Je n’entendais même pas leurs réactions. Je ne m’en souciais même pas, parce Vic m’aimait et tenait à moi plus que sa stupide réputation. Tout ce qui m’avait inquiété ses derniers temps s’était évaporé.

Finalement, on cessa de s’embrasser, sans pour autant se lâcher. On se regardait l’un et l’autre, et je ne pouvais m’empêcher de sourire. « Je t’aime aussi. », Murmurai-je. Il me sourit, me caressant la joue. Il posa ses lèvres contre les miennes une nouvelle fois, m’embrassant délicatement. On entendait toute sorte de murmures et cris autours de nous, mais je m’en fichais. Certains d’entre eux criaient « tapettes », et par ‘certains’, je voulais dire Josh. Vic s’écarta de moi une nouvelle fois. Je regardais nerveusement autours de nous. Tout le monde observait notre échange. Vic me releva le menton, pour que je le regarde. Il ne semblait pas préoccupé par tous les regards portés sur nous.

« Écoute-moi bien. Je vais te ramener à la maison, et je vais te faire l’amour. Compris ? », Me demanda-t-il. Je hochais simplement la tête, parce que pour être honnête, c’était tout ce que je voulais faire avec lui à cet instant. Je le voulais, j’avais besoin de lui. Mon corps réclamait d’être plus proche de lui. Il glissa sa main dans la mienne et on se dirigea vers la sortie de la cafétéria, mais on fut arrêté dans notre chemin. Josh et tous ses amis se tenaient en face de nous, une mine dégoûtée collé au visage.

« J’espère que tu as conscience que tu es fichu, à présent. », Cracha Josh avec son accent anglais. Vic me lâcha la main, fit un pas en avant et envoya son poing en plein visage à Josh. Je glapis et fis un pas en arrière. Le Vic violent venait de refaire son apparition, sauf que cette fois je m’en fichais. Cette fois-ci, je trouvais même cela terriblement sexy.

« Maintenant que je me suis bien fait comprendre, allons-y. », M’annonça Vic. Il prit de nouveau ma main et on contourna Josh, étendu au sol. Je laissais échapper un rictus en le regardant, et suivis Vic. Il s’était bien fait comprendre, en effet. Alors que nous sortions, plus personne n’osait croiser le regard de Vic, pour ne pas le rendre furieux. Ils avaient toujours peur de lui.

On courra presque jusque sa voiture, sautant dedans et il démarra rapidement pour nous conduire loin d’ici. J’avais l’impression qu’on avait retiré un poids de mes épaules. Je n’arrivais pas à croire que tout ce que j’avais eu à faire, c’était de tout lui dire, et qu’il irait bien, et qu’il se moquerait totalement du fait que l’école connaisse notre secret. J’aurais pu nous épargner toutes ces peines de cœur, mais bon, comment aurais-je pu savoir que les choses se passeraient si bien ?

« J’aurais vraiment aimé que tu me fasse un peu plus confiance. Tu comptes bien plus pour moi que cette stupide réputation. », Soupira Vic. Je me tournais pour le regarder. J’avais seulement envie de lui sauter dessus, ou quelque chose du genre.

« Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire de mal. », Répondis-je.

« Et j’apprécie cela. », Répliqua-t-il en prenant ma main. « Mais la prochaine fois qu’il y a quelque chose qui ne va pas, j’aurais besoin que tu me le dises directement, d’accord ? Plus de secret entre nous. »

Je hochais la tête, me penchant pour déposer un baiser sur sa joue. Je ne m’arrêtais pas là. On avait été séparé tellement longtemps, du moins, trop longtemps pour un adolescent comme moi, et j’avais envie de le toucher, de l’embrasser pour rattraper le temps perdu. Je détachais ma ceinture, me rapprochant plus de lui pour déposer des baisers le long de son cou.

« Kellin, tu vas nous provoquer un accident. », Plaisanta-t-il, et il laissa échapper un petit rire. Il connaissait ces rues comme sa poche. Il faisait ce chemin tous les jours, et pouvait probablement le faire les yeux fermés s’il le devait, alors je continuais d’embrasser son cou, mordillant même légèrement le lobe de son oreille. Je fis glisser ma main le long de son torse, jusqu’à ses cuisses que je me mis à caresser doucement. On était presque arrivé chez lui, et c’était difficile de se retenir d’aller plus loin. Il plaça sa main sur la mienne, pour m’arrêter. Je soupirais et me laissais retomber sur mon siège. Je ne le quittais pas du regard alors qu’il gara sa voiture dans l’allée, et qu’il arrêta le moteur. J’étais en train de songer à quel point cette journée aurait pu être différente. Mike aurait pu ne pas entendre la conversation entre moi et Jenna, et je serais actuellement en train de lancer des regards d’envie à Vic, et il serait assis à sa table avec ses amis, le cœur brisé.

« Je suis vraiment désolé pour ce que j’ai fait. », Soupirai-je. Il secoua la tête et prit ma main.

« Ne t’excuse pas. Enfin, pas maintenant. La dernière chose que j’ai envie de faire maintenant, c’est de parler de ça. », Répliqua-t-il, d’un ton séducteur. Je savais exactement ce qu’il voulait faire à la place de parler. Je souris, rougis et sortis de la voiture avec lui. On courra à l’intérieur de sa maison vide, et grimpa les escaliers. Je n’arrivais à croire qu’on allait faire ça, enfin, on l’avait déjà fait, mais on s’en souvenait à peine. C’était comme si c’était notre première fois, encore. Je devais bien avouer, j’étais nerveux, mais excité, aussi.

A l’instant où on arriva dans sa chambre, Vic plaqua ses lèvres contre les miennes et m’attira à lui, glissant ses bras dans mon dos. Je glissais mes doigts dans ses cheveux, gardant ses lèvres contre les miennes. Nous bougions en rythme, jouant avec nos lèvres et nos langues. Ses mains se posèrent sur mes hanches, les agrippant fermement, se plaquant contre moi. Je savais qu’il avait envie de moi autant que j’avais envie de lui. Je le dirigeais en direction du lit, le poussant dessus avant de me laisser retomber sur lui. J’étais à califourchon sur lui, et je commençais à déposer une série de baisers le long de son cou.

« Tu m’as manqué. », Je mordillais légèrement sa peau, « Tu m’as tellement manqué. »

« Je vois ça. », S’amusa-t-il avant de me donner un léger coup de bassin. Ses mains remontèrent le long de mon torse, et l’instant d’après mon T-shirt était parti. J’allais l’embrasser encore une fois, mais il tourna sa tête sur le côté. Je lui adressais un regard inquisiteur. Pourquoi est-ce qu’il s’arrêtait ?

« Est-ce que tu es 100% sûr de vouloir faire ça ? », Demanda-t-il. C’était tellement adorable de sa part de s’assurer que j’étais d’accord avec ça. Mais j’avais toujours voulu attendre d’être amoureux de quelqu’un, et que cette personne soit aussi amoureuse de moi, et même si ce n’était pas le cas la première fois, ça l’était maintenant. Il ne faisait aucun doute dans mon esprit que je voulais faire ça avec lui.

« Oui. », Affirmai-je. Je caressais son torse tout en lui parlant. « Il n’y a rien au monde que je désire plus que d’être le plus proche possible de toi. »

/ ! \ Passage hot jusqu'à la fin du chapitre ! (ouais, je tiens encore à prévenir, si certains sont sensibles au contenu explicite :3) / ! \

Il m’adressa un sourire et mordilla sa lèvre inférieure. « Bien, mais si ça ne te dérange pas, je vais prendre le dessus. », Annonça-t-il et dans un mouvement rapide il me coucha sur le dos, attaquant mes lèvres avec hâte. J’avais besoin qu’il retire ses vêtements. Maintenant. Je tirais son T-shirt, détachant mes lèvres des siennes pour pouvoir lui enlever et le jeter au sol. Je glissais mes mains contre sa nuque, et l’attirais de nouveau à moi. Mon dieu, ses lèvres étaient douces, mais la manière dont il m’embrassait était loin d’être douce. Et vous savez ce qui n’était pas vraiment doux non plus ? Je le sentais se frotter contre moi.

« Tu sais ce que je viens juste de me rappeler ? », Me demanda-t-il, à bout de souffle.

« Quoi ? », Soufflai-je.

« A quel point ça, ça t’excite. », Murmura-t-il avant de m’embrasser dans le cou. Mon corps tout entier trembla à ce contact. Il avait raison. Cela m’excitait, et cela faisait trop longtemps qu’il ne m’avait pas embrassé dans le cou. Il le refit, et soudain, je me mis à détester le fait qu’il portait encore un pantalon. Je le voulais, maintenant, plus que jamais. Cela ne devrait pas être légal d’être aussi excité par lui. Il devait avoir la même idée que moi, puisque la seconde d’après, nous étions tous les deux en train de défaire avec hâte le jean de l’autre. Il se redressa un instant pour retirer mon jean et mon boxer, pour les jeter au sol. Je l’observais, l’admirant alors qu’il retirait ses dernières affaires, se retrouvant nu à son tour. Son regard débordait de luxure et il se pencha sur moi une nouvelle fois, et bien évidemment, il s’attaqua à mon cou, y laissant des marques. Il me donna un coup de bassin, nos corps nus se frottant l’un à l’autre. Son érection s’agitait contre la mienne. Au diable les préliminaires, j’avais besoin de lui maintenant.

« S’il-te-plaît Vic. S’il-te-plaît, fait m… moi l’amour. », Glapis-je. Cela faisait bizarre de prononcer ces mots-là, mais lui demander de me ‘baiser’ ne décrivait pas assez ce que je voulais qu’il me fasse. Baiser et faire l’amour était deux choses totalement différentes.

« Je ferais tout pour toi. », Annonça-t-il. « Détend-toi un instant. Je sais qu’on l’a déjà fait auparavant, mais je n’ai pas envie de te faire mal. »

Je fis ce qu’il me demandait et me détendis, devinant qu’il allait sûrement me préparer, ce qui était exactement ce qu’il fit ; il inséra deux doigts en moi. C’était assez inconfortable, mais cela ne faisait pas mal. Dans un sens, j’étais content que notre première fois alcoolisée ait eu lieu, cela voulait dire que maintenant qu’on le faisait vraiment et sobre, cela ferait moins mal et serait plus agréable.

« Dépêche-toi. », Le suppliai-je. Je voulais seulement qu’il soit plus proche de moi.

« Tant d’impatience… », Se moqua-t-il. Il arrêta de me préparer, et se pencha vers sa table de chevet. Il ouvrit le tiroir, et en sortit un préservatif et une bouteille de lubrifiant. C’était bon de voir qu’il était si… organisé. Je me demandais s’il savait que cela arriverait, ou s’il avait simplement espéré que cela arrive. Il devait l’avoir espéré, s’il avait ses choses-là prêtes dans sa table de chevet.

Il se replaça au dessus de moi, et m’embrassa une nouvelle fois, plus lentement cette fois. Ses mains glissèrent le long de mes hanches, jusqu’à mes cuisses. Il les saisit pour me redresser et me rapprocher de lui. J’enroulais mes cuisses autours de lui, me plaquant contre lui, impatient. Je le voulais en moi. Il s’écarta légèrement pour récupérer le préservatif qui trainait sur le lit, et ouvrit le sachet. Je l’observais le glisser sur son membre. Mon désir pour lui ne faisait que s’intensifier encore et encore alors que j’anticipais ce qui allait se passer. Il attrapa la bouteille de lubrifiant, mais je me redressais pour la prendre de ses mains avec hâte. Je lui souris légèrement avant de verser une dose du liquide dans ma main, et le masser avec, le recouvrant du lubrifiant. Je relevais le regard vers lui. Il avait fermé ses yeux et profitait des sensations que je lui apportais. J’adorais le voir dans cet état.

« Okay, arrête-ça ou je ne vais pas tenir très longtemps. », M’ordonna-t-il, retirant ma main de là. Il me fit basculer sur le dos, et se positionna au-dessus de moi. Je le sentis entrer en moi de quelques centimètres. Une fois de plus, je ressentis ce léger pincement inconfortable, mais dans l’ensemble, cela allait. Il continua, et je retins ma respiration. Quand il fut totalement en moi, je relâchais ma respiration. C’était okay. J’avais un peu peur que cela fasse vraiment mal, mais cela allait, vraiment.

« Est-ce que ça va ? », S’enquit-il.

« C’est parfait. Continue. », Répondis-je. Il sourit et se pencha pour m’embrasser. Il fit un léger mouvement vers l’arrière, avant de rentrer de nouveau pleinement en moi. Cela était… incroyable. Je me sentais accompli, et j’étais plus heureux que jamais en sachant que c’était Vic qui m’offrait cette sensation. Il continua d’aller à une vitesse atrocement lente. Il agissait comme si j’étais une chose fragile sur le point de se briser à tout moment.

« Plus vite. », Quémandai-je. Il m’adressa un regard interrogateur, comme pour demander ‘Tu es sûr ?’, et je hochai la tête. « Plus vite, et plus fort s’il-te-plaît. » Il m’adressa un sourire, avant d’accélérer ses coups de bassin. C’était tellement agréable, comme une extase totale. Ses lèvres revinrent se plaquer contre mon cou, et il y déposa de doux baisers. Je laissais échapper de légers gémissements, ce qui l’encouragea à me mordiller légèrement la peau. Je respirais bruyamment, et laissais échapper de petits cris à chaque fois qu’il rentrait pleinement en moi, touchant le point sensible, celui qui faisait tressaillir tout mon corps.

« Tu es tellement beau. », Me murmura-t-il à l’oreille d’une voix rauque. Le compliment me fit rougir, et le rythme de mon cœur s’accéléra. Je passai mes doigts dans ses cheveux, et ramenai ses lèvres contre les miennes, pour l’embrasser passionnément. Le baiser fut coupé à mainte reprise pour que l’on puisse reprendre notre respiration, mais ses lèvres restaient toujours près des miennes.

« Je t’aime. », Soufflai-je. « Je t’aime tellement, je ne pense même pas que tu puisses comprendre à quel point. »

Il grogna, enfouissant son visage contre mon cou, poussant plus fort en moi.

« Oh, mon… mon dieu Kels. », Gémit-il, allant encore plus vite qu’avant. Je sentais qu’il était sur le point de jouir, et je l’étais aussi. Une sensation familière réveillait mon bas-ventre.

« S’il-te-plaît. », Suppliai-je. Il savait ce que je voulais. Sa main entoura mon membre, et il agita son poignet de haut en bas. « Vic… », Murmurai-je désespérément.

« Oh, ah… ouais… », Gémit-il. Il trembla au-dessus de moi, me donnant quelques derniers coups de bassin, criant mon nom. Je savais qu’il venait de jouir, et après avoir vu son regard plein de luxure croiser le mien, je ne tins pas plus longtemps, me laissant aller contre lui en gémissant. Je ne voulais jamais redescendre de cet état d’extase.

« C’était génial. », Souffla-t-il, tremblant, en se retirant de moi pour se laisser retomber sur le lit. Je ne trouvais pas de mot pour exprimer ce que je ressentais, alors je me contentais de le regarder et hocher la tête. Il m’adressa un sourire avant de m’attirer dans ses bras, déposant un baiser contre ma tempe.

« Je ne te laisserais plus jamais partir. », Souffla-t-il. Cela me convenait parfaitement, puisque je ne voulais plus jamais quitter ses bras. 

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