[ Attention, long chapitre en vu, lisez le bien du début à la fin et prenez vous un temps pour le lire correctement, merci de votre compréhension et pardonnez moi de mon excès d'écriture ! ]

...

Donghyuck cligna des yeux plusieurs fois pour s'assurer qu'il n'était pas face à un mirage créé par son cerveau pour combler le manque qu'il ressentait, à contrecœur, au fond de son cœur.

Cheveux noirs.

Orbes noires.

Visage de dieu grec.

Minhyung.

Lee Minhyung.

Son Minhyung.

Il désirait voir son aîné depuis qu'il l'avait quitté sur ce fameux second baiser dans cette nacelle à la Grande Roue.

Second ?

Peut-être devrait-il dire deuxième baiser.

En effet, on utilisait le mot second lorsque l'on savait ou espérait qu'il n'y aurait pas de troisième fois, or il espérait grandement qu'il y ait un troisième baiser, même un quatrième jusqu'à l'infini.

Il l'aimait tellement.

Et il était là devant lui, à le fixer de manière incomfortable, jonglant entre son propre jean et son visage.

À croire qu'il hésitait entre parler avec son jean ou avec lui ?

< Je me moque mais je suis heureux qu'il soit là... > pensa Donghyuck en arrêtant de se moquer mentalement des actions du plus grand.

Il ne l'avouerait jamais à voix haute mais il était vraiment très heureux de voir Minhyung en face de lui...

...plus que du bonheur, c'était un soulagement.

Avec le temps, il commençait presque à penser qu'il était le seul à se préoccuper de la situation dans laquelle ils étaient.

Oui, il était vrai que le jeune homme aux cheveux gris s'était attendu à ce que son prince charmant lui court après au milieu de la foule comme une scène forte d'un film hollywoodien.

Mais ce n'était pas arrivé.

Et même dans sa colère, Donghyuck s'était senti vexé.

Alors même s'il ne voulait le dire à voix haute, il était rassuré de voir que son aîné tenait à lui et à leur relation.

Quelle que soit la nature de leur relation d'ailleurs.

Il avait du mal à cacher le petit sourire qui commençait à se former sur ses lèvres, alors il baissait un meximum sa tête pour que le plus grand ne le remarque pas.

Il ne voulait pas que ce dernier se fasse des illusions.

Il lui en voulait toujours terriblement.

Mais il n'arrivait pas à lui en vouloir maintenant.

Pas tout de suite.

Il allait peut-être lui laisser une chance...peut-être bien que oui.

Minhyung, quand à lui, avait toujours le regard perdu entre son jean et le visage de son cadet qu'il n'arrivait qu'à apercevoir qu'à moitié.

En quittant la Grande Roue sous les cris du vieux propriétaire, il avait établi un plan qui lui permettrait d'arranger les choses avec Donghyuck.

Étape 1 : Trouver Donghyuck.

Ce qu'il avait réussi à faire avec succès, grâce à Jeno qu'il ne manquerait pas de remercier à l'occasion.

Étape 2 : Arranger les choses avec Donghyuck.

Et là, c'était le ponpon parce qu'il ne savait pas du tout comment s'y prendre.

Quelle idée d'avoir mis une étape aussi vaste dans son plan du même titre ?

Son cerveau devait vraiment partir à la case < Réparation >, enfin, lorsqu'il aurait fini de se sortir de cette journée qui se terminait déjà dans deux heures.

Il ne lui restait que deux heures ou alors il était persuadé qu'il devrait attendre encore un mois avant de pouvoir espérer de nouveau sortir avec Donghyuck.

Et il ne le supporterait pas.

< - On part sur une tentative de communication de type 1 ? demanda Joie toute enthousiaste à l'idée de s'adresser à Donghyuck.

- Je ne penses pas que— tenta de protester Colère avant que Joie en se décide quand même à appuyer sur l'interrupteur enclenchant la salutation de type 1. On ne m'écoute jamais de toute manière. disait-il simplement en jetant sa tasse au sol. >

Et s'il tentait de l'approcher simplement ?

Alors qu'il le regardait déjà depuis plusieurs minutes, ce qui était extrêmement gênant rappelons le, Minhyung avait cru bon de commencer cette conversation par un—

- Salut...déclara t-il presque à moitié sûr de lui alors qu'il ne l'était pas du tout.

Donghyuck fit un simple mouvement de tête tout aussi étrange pour lui...répondre ?

Mais alors pas du tout.

C'était vraiment tout ce que son cerveau lui avait envoyé comme idée ?!

Il s'énervait presque contre lui-même et contre sa connerie sans limite.

Vous vous en doutez certainement mais il semble de mise de vous informer qu'un silence, encore plus gênant que le premier, suivit cette salutation des plus gênantes...

...< salut > sérieusement ?

En omettant le fait qu'ils étaient déjà face l'un à l'autre silencieusement depuis plusieurs minutes.

En omettant le fait qu'il n'y avait aucunement besoin de salutation.

Et puis s'il voulait vraiment le saluer correctement, pourquoi ne pas le faire dans les règles de l'art ?

Pourquoi ne pas simplement dire < salut, je sais pas si tu te rappelles de moi, ton meilleur ami qui est apparemment ton crush mais je pensais que tu étais amoureux d'un autre du coup j'ai fait un peu n'importe quoi parce que je pensais te respecter mais je sers qu'à te faire pleurer apparemment mais hey tu sais quoi moi aussi je suis amoureux de toi, on sort ensemble ? > tant qu'on y était.

À croire que rien ne s'était passé entre le moment où le plus jeune était arrivé à la gare et maintenant.

À les voir ensemble sur ce banc, on aurait juste pu se dire que Minhyung était simplement parti aux toilettes et qu'ils allaient reprendre leur discussion, certainement anodine, maintenant qu'il était de retour.

Absolument pas.

Ce n'était pas une situation catastrophique...

...c'était la définition même de catastrophique.

L'aîné ne savait pas où commencer toute cette histoire d'excuses, parce que oui il devait forcément y avoir une histoire d'excuses pour pouvoir accéder à une possible réconciliation.

C'était toujours comme ça dans les dramas à l'eau de rose, je suis désolé, tu es désolé, depuis si longtemps je— et on zappait souvent cette partie parce qu'elle était beaucoup trop longue et inutile.

Les excuses n'étaient pas inutile, mais nécessaire.

Le drama ne l'était pas, nécessaire.

Minhyung n'avait jamais eu de relation sérieuse de toute sa jeune vie de jeune homme de vingt ans, mais c'était ce qu'il pensait de ce genre de situation.

Il ne savait rien, il interprétait juste.

Tout ce qu'il savait c'est qu'il voulait de nouveau embrasser les douces lèvres sucrés de son cadet et lui murmurer encore et encore à quel point il l'aimait.

Il voulait l'enlacer dans ses bras et poser sa tête sur son épaule en lui répétant qu'il avait été qu'un imbécile mais qu'il allait mieux maintenant.

Le raccompagner chez lui et lui faire promettre d'être son petit-ami jusqu'à ce que la flamme qui anime leur cœur ne s'éteigne complètement.

Jamais.

< Ça sonne encore plus drama...il faut vraiment que je demande à Yuta d'arrêter de m'entraîner dans ses soirées nunuche... > pensa Minhyung en se sentant bien embarrassé d'avoir ce genre de pensées enfantine comme s'il était encore au collège face à son premier crush.

En parlant de premier crush, le pauvre malheureux croisa le regard à la fois gêné et embarrassé de Donghyuck qui n'avait pas encore parler depuis qu'il était arrivé à ses côtés.

En même temps, ce n'était pas comme s'il avait été préparé à la situation.

Plus il essayait de retracer le cours des derniers événements dans sa petite tête grise, plus il se faisait la remarque mentale que tout s'était joué beaucoup plus vite que la musique.

En quelques heures, il avait vécu plus de choses que certaines personnes en vingt-cinq années de relation, sans être dans une quelconque relation, rappelons-le.

Jeno et Jaemin lui avait ouvert les yeux sur une possibilité.

Une possibilité qui pouvait expliqué le sens de toute sa vie depuis ses sept ans.

Une possibilité qui expliquerait bien des choses passés ces derniers mois, peut-être ?

Et voilà qu'en deux secondes l'objet de ses pensées et de ses désirs se retrouvait devant ses yeux, le saluant et le fixant de temps à autre comme s'il attendait quelque chose de sa part.

Sauf que Donghyuck aussi se comportait de la même manière.

Il attendait quelque chose de sa part...

...ils n'étaient pas sortis de l'auberge.

Pourtant, il fallait relativiser les choses comme on pouvait, la situation aurait pu être pire.

Les deux jeunes hommes pouvaient se rassurer en se disant que dans d'autres circonstances, les choses se seraient passés autrement.

Pour le pire.

Si Minhyung avait décidé de courir après Donghyuck sans réfléchir, il aurait fini par le rattraper beaucoup trop tôt.

Le jeune garçon aux cheveux gris aurait toujours été pris dans ce magma d'émotions de merde.

Colère.

Déception.

Tristesse.

Minhyung n'aurait rien compris et le plus jeune aurait commencé à se libérer de son emprise en se débattant comme un fou ne voulant rien écouter.

En ce moment même.

Ils seraient certainement en train de crier, en se hurlant dessus mutuellement à quel point ils détestaient les agissements de l'un et de l'autre.

Donghyuck aurait certainement laisser une claque se perdre sur la joue de Minhyung.

Consciemment.

Comme à cette soirée.

Les événements seraient revenus à leur mémoire d'une manière beaucoup trop violente.

Tout les non-dits.

Tout les mensonges.

Toutes les promesses brisées.

Les reproches auraient fusés.

Aucune explication n'aurait été donné.

Ils seraient sans doute aller trop loin dans leur parole.

Et quelque chose se serait probablement définitivement brisé.

Heureusement que Minhyung avait décidé de rester dans la navette pour réfléchir consciencieusement.

Heureusement que Donghyuck s'était arrêté pour jouer à l'attrape pigeon.

Sans cela, l'aîné n'aurait rien pris le temps de comprendre.

Sans cela, le cadet ne serait pas tombé sur Jeno et Jaemin, et n'aurait pas envisager une autre version de son histoire.

Son histoire qui était en fait la leur.

Finalement, ils n'avaient pas fait que de mauvais choix.

Ils étaient loin d'avoir fait de bons choix, l'un comme l'autre, mais ils étaient loin d'avoir pris toutes les mauvaises décisions.

Ils avaient simplement emprunté un petit détour.

À la place de cette après-midi mouvementée se trouvait maintenant un milieu de soirée bien entamé, et le calme qui régnait autour de nos deux protagonistes ne les aidait pas à se détendre.

L'ambiance était à la fois pesante et pesante, même si des lucioles venaient se mettre en forme de cœur autour d'eux, cela ne rendrait pas le moment plus romantique.

Et quand la situation était ainsi, c'était un réel problème.

Ils étaient dans un cadre de rêve pour se lancer dans des tirades pleines d'excuses, d'explications et d'amours, alors pourquoi est-ce que tout cela ne sortait pas ?

Au bout d'un moment, le garçon aux cheveux noirs soupira fortement.

Il n'allait pas rester là devant le garçon qu'il aimait sans pouvoir lui dire trois petits mots de rien du tout, c'était complètement ridicule.

Donghyuck l'avait déjà vu dans de pires situations que cela.

Il l'avait connu bourré à de multiples soirées.

Désespéré après plusieurs résultats décevants.

À deux doigts de tuer quelqu'un après qu'un con ou une conne lui ait touché le cul.

En train de pleurer dans les toilettes du lycée après le divorce de ses parents.

Au bout de sa vie lorsqu'il avait dû se séparer de lui au debut de l'année dernière.

Et Donghyuck l'avait connu, vu et soutenu toutes ces fois.

Maintenant que Donghyuck avait souffert par la faute de sa connerie, il pouvait bien le dire.

Ces trois mots.

Il fallait bien commencer quelque part avant que les douzes coups de minuit ne résonnent.

Lee Minhyung, candidat numéro 1, planta son regard le plus sérieux dans les orbes tremblantes de son cadet Lee Donghyuck, candidat numéro 2, et se lança :

- Je suis désolé. déclara Minhyung d'une voix grave et inhabituellement cassé.

C'était beaucoup plus dur que ce qu'il avait imaginé.

Pas de s'excuser, mais de commencer et continuer la discussion avec le jeune homme aux cheveux gris.

Tout cela sonnait extrêmement faux aux oreilles de l'un comme de l'autre.

Devait-il réellement commencer par s'excuser ?

Pas qu'il ne voulait pas, il devait des excuses à Donghyuck pour avoir été aussi stupide, il n'y avait aucune questions à poser à propos de cela.

Pourtant, le plus grand sentait qu'il y avait un moment pour tout, et que ce n'était pas le moment de s'excuser.

Il sentait qu'il avait besoin d'autre chose en ce moment-même, que Donghyuck avait besoin de quelque chose d'autre en ce moment-même, qu'ils avaient besoin de quelque chose d'autre, et maintenant.

Il y avait un < eux > et ils le ressentaient au plus profond d'eux-mêmes.

Cette sensation qui titillait leur bas-ventre depuis le départ, elle était revenue plus forte que jamais.

Minhyung savait que Donghyuck l'aimait, ou alors c'était juste que ce dernier aimait embrasser ses amis et qu'il n'en avait eu vent que maintenant.

Donghyuck était presque sûr que Minhyung avait des sentiments à son égard, mais il n'en était pas totalement certain...il voulait juste y croire pour une fois.

Au-delà de tout, au-delà de cette après-midi un peu hasardeuse, au-delà de toutes ces paroles balancés en l'air, au-delà de tous ces signes manqués et inmanquables, ils s'aimaient...

...et ils étaient d'en prendre pleinement conscience à cet instant précis.

Assumer ses propres sentiments étaient déjà une lourde tâche à accomplir, surtout lorsque l'on était l' un de nos deux protagonistes.

Pourtant, assumer les sentiments que la personne que vous aimez a pour vous est un poids encore plus conséquent à encaisser.

Vous regardez la personne en face de vous d'un regard aussi similaire que différent.

Vous avez l'impression de re-découvrir chacun de ses traits tout en vous rappelant de ce qui vous attire le plus chez cette personne.

Vous avez envie de parler, vous ouvrez la bouche mais aucun mot ne sort, vous êtes simplement bouche bée.

Vous retombez amoureux tout simplement.

Et l'un comme l'autre était en train de revivre cette sensation aussi douce que tranchante.

Lorsqu'ils se regardaient de cette manière, directement dans les orbes foncés de leur vis-à-vis, c'était comme s'il n'y avait aucun filtre.

Comme s'ils n'avaient même pas besoin de paroles pour communiquer ce qui avait été si évident depuis le départ.

Toute la colère.

Toute la tristesse.

Toute la déception.

Tout les doutes.

Tout disparaissait en une seule seconde.

Et ça leur faisait presque peur.

De s'abandonner comme ça dans le regard de quelqu'un à en plus vouloir en sortir.

Y plonger pleinement, s'y noyer et apprécier l'eau s'emparant de nos pauvres petits poumons manquant d'air.

Apprécier ce manque d'air juste pour profiter de la clarté de cette vue un peu plus longtemps.

Donghyuck était magnifique.

Minhyung l'avait toujours su mais là, c'est comme s'il avait été paralysé par l'innocence que reflétait les yeux de son vis-à-vis.

C'était magnifique.

Il était magnifique.

Et il avait envie de lui dire.

Peu importe si les conventions l'obligeait à s'excuser plusieurs fois, s'expliquer, recommencer encore et encore jusqu'à ce que le plus jeune lui fasse comprendre que tout n'était pas aussi simple, qu'ils se disputent et qu'ils attendent au moins trois jours avant de retomber dans les bras de l'un et de l'autre.

Il voulait que Donghyuck retombe dans ses bras maintenant, il en avait besoin plus que tout.

Il venait de se rendre compte que ses sentiments étaient réciproques et il devait se permettre d'attendre convenablement que tout ne se tasse à cause de cette après-midi ?

Jamais.

Si Donghyuck voulait bien de lui maintenant, alors ce serait maintenant.

Ou jamais.

- Tu es magnifique Hyuck. lui disait-il simplement les joues un peu rougi par la gêne avant que le susnommé ne baisse son regard embarrassé sur ses baskets, rompant tout contact visuel.

Rompant le sortilège étrange dont ils étaient victime, leur faisant oublier tout ce qu'il s'était passé plus tôt...

...comme s'ils pouvaient reprendre du début ?

Était-ce réellement possible ?

Peut-être qu'il n'aurait pas dû ?

- Désolé ! Je sais que ce n'était vraiment pas le moment de sortir ça mais...tenta t-il de reprendre toujours aussi gêné avant de se rendre compte qu'il n'avait pas de suite à son < mais >.

< Mais quoi ? > pensa le plus grand soudainement en se demandant ce qui le retenait de dire cela.

< - Bon, on a une question de la plus haute importance à résoudre, qu'est-ce qu'on fait là maintenant ? demanda le chef de contrôle en observant ses collègues.

- On continue. Pourquoi est-ce qu'on devrait rester bloquer sur une ou deux erreurs ? Continuer de rabâcher cette histoire serait une erreur de plus ! répondit Joie d'un air passionné.

- Je suis d'accord, pou l'intérêt de la vie sentimentale du gamin. la suivit Dégoût.

- Si ça peut nous permettre d'arrêter ce chagrin d'amour...continua Tristesse en se rangeant du côté de Joie et Dégoût.

- Moi je dis que la probabilité que les choses se passent bien est de...il tapa des chiffres sur sa calculatrice, 51 % ! C'est un pourcent qui change tout, je vous suis ! déclara Peur.

- Votre plan implique bien de se lâcher hein ? Parce que si c'est ça, c'est mon heure de gloire, j'ai de la rage à décharger, peu importe la forme que ça prends. rétorqua Colère avant de rejoindre ses collègues sous le regard satisfait de leur supérieur.

- On part sur une opération honnêteté totale. conclua ce dernier avant de lancer l'information jusqu'aux connections cérébrales du jeune homme. >

Depuis le départ, Minhyung avait dissimuler ses sentiments, se mentant à lui-même pendant des années, cherchant des prétextes pour expliquer toutes ces choses qu'il ressentait vis-à-vis de son meilleur ami.

Il n'avait jamais été honnête avec lui-même, mais il se devait d'être honnête avec Donghyuck.

C'était grâce à lui qu'il se levait tous les matins avec l'espoir de passer de meilleurs journées.

C'était grâce à lui qu'il se donnait à fond dans ses cours, pour d'être un bon exemple.

C'était grâce à lui qu'il se réveillait tous les week-ends pour faire ses footings, afin de rester en forme juste pour ses beaux yeux.

C'était grâce à lui qu'il ne se sentait pas emprisonné dans cette ville où la plupart du temps il se sentait étranger.

C'était grâce à lui qu'il arrivait à vivre d'une meilleure manière en général.

Donghyuck le motivait à donner le meilleur de lui-même dans tout ce qu'il faisait.

Il voulait se prouver à lui-même qu'il méritait peut-être un garçon aussi incroyable que le garçon aux cheveux gris.

Il voulait être à la hauteur.

Aujourd'hui il ne l'avait pas été.

Mais alors pas du tout.

Du début à la fin, il s'était demandé qui avait pu vouloir creusé sa propre tombe, sans se rendre compte qu'il était celui en possession de la pelle.

Alors il se devait d'être honnête.

Il en avait envie.

En comprenant cela, Minhyung sentit comme une vague de soulagement lui traverser le corps, comme s'il venait de comprendre le sens de toutes ses erreurs basés sur une seule de ses fautes.

Le manque d'honnêteté vis-à-vis de ses sentiments.

Il regarda le beau visage de son ami d'enfance couvert de légères rougeurs, le même visage qu'il y a douze ans lorsqu'il pleurait dans cette cage d'escalier, ce même visage qu'il avait envie de voir tous les jours de sa vie pour les prochaines années à venir.

Il ne voulait plus être son ami.

C'était définitif.

De son côté, Donghyuck ne comprenait pas vraiment ce qu'il se tramait dans la tête de son aîné.

Est-ce qu'il ressemblait aussi à cela lorsqu'il était lui-même plongé dans une réflexion intense ?

Plus important.

Est-ce que le plus grand l'avait vraiment qualifié de < magnifique > ?

Dieu que c'était embarrassant, le plus jeune aurait tellement aimé pouvoir se cacher dans un trou et ne jamais ressortir de là.

Pas qu'il n'avait pas apprécié le compliment, c'était juste qu'il ne s'était pas préparé mentalement à en recevoir un aussi soudainement.

Qui plus est de la part de Minhyung et de son mode romantique.

Malheureusement, au cours de sa petite vie, Donghyuck avait eu l'occasion d'observer le plus grand draguer un bon nombre de demoiselles au cœur fait en sucreries.

Il le savait car en tant que Lee Donghyuck, il était certifié avec un cœur tout sucré depuis sa plus tendre enfance.

Minhyung leur jetait des mots doux à la figure et elles accouraient dans son lit.

Le plus petit ne voulait pas être une de ses filles.

Trop bonne.

Trop conne.

- Je n'ai pas envie de me retenir. commença Minhyung en retenant le regard curieux, mais méfiant, de son interlocuteur. Je n'ai plus envie de retenir tout ce que je ressens par peur de je ne sais quoi en fait, parce que c'est en enfouissznt tout ça au fond de moi que je vais finir par te perdre. Il fit une légère pause. Et je ne supporterais pas de te perdre Hyuck, pour rien au monde.

Minhyung regardait son cadet avec tellement d'intensité que ce dernier se sentait presque mit à nu devant tant d'honnêteté et de passion.

Trop bon.

Trop con.

Il venait de se faire avoir, sans même avoir résisté une micro seconde histoire de se dire qu'il avait fait de son maximum.

Est-ce que c'était bien son Minhyung qui se tenait devant lui ?

Ça se trouve le véritable Minhyung s'était fait enlever par des extraterrestres et ces derniers l'auraient remplacés par l'un des leur pour pouvoir infiltrer— Stop, il allait trop loin.

Était-ce réellement si compliqué d'accepter le fait que le plus grand puisse avec des sentiments à déclarer ?

Oui.

Parce que le garçon aux cheveux noirs n'était pas un romantique mais un conquérant, il l'avait vu de ses propres yeux.

Donghyuck porta une de ses mains à son cœur battant la chamade.

Son cerveau savait, mais son cœur avait envie de croire que Minhyung pouvait être romantique avec lui tout en étant sincère...

...parce qu'il était spécial ?

Il voulait se croire spécial.

Après avoir retiré la main de sa poitrine, le jeune homme reporta de nouveau son regard sur son vis-à-vis qui semblait sur le point d'exploser de manière complètement imprévisible.

Et il ne pouvait pas avoir plus raison, car quelques secondes plus tard, le plus vieux reprit son discours toujours aussi passionné.

- Hyuck, je sais que je devrais être actuellement en train de te supplier pour avoir ton pardon, je devrais certainement m'excuser encore et encore de t'avoir si peu considéré toi et tes sentiments...mais je n'ai pas envie de perdre plus de temps que je n'en ai déjà perdu. Ça fait déjà trop longtemps et je ne veux pas perdre une seconde de plus à déblatérer des conneries même si c'est ce que je suis en train de faire...termina t-il par réaliser dans une voix légèrement moins forte.

Minhyung ne voulait pas se laisser distraire inutilement.

Pourtant, la vision qu'il avait sous les yeux ne l'aidait pas vraiment à se concentrer.

Un Lee Donghyuck tout entier était face à lui avec une bouille le suppliant de s'arrêter tout de suite dans ses conneries ou de continuer jusqu'au bout, vraiment jusqu'au bout.

Il était irrésistible.

Il sentait qu'il avait joué avec le cœur du plus jeune bien assez longtemps et qu'il était temps de le libérer cette emprise malsaine qui s'était installé dans leur relation < amicale >.

Cette peur de perdre l'autre en permanence parce qu'ils ne s'appartenaient pas l'un à l'autre.

Ils ne s'appartenaient pas l'un à l'autre, et ils ne s'appartiendraient jamais l'un à l'autre.

Lee Minhyung était un être humain et Lee Donghyuck était un être humain, des êtres humains ne pouvaient pas s'appartenir mutuellement comme s'ils étaient de simples objets achetés sur Le Bon Coin.

Mais ils pouvaient être ensemble.

Sortir ensemble et se promettre fidélité et respect dans un consentement mutuel parsemé d'amour dégoulinant comme dans une grande majorité des relations de nos jours.

Le jeune homme aux cheveux noirs se mit à sourire mentalement en imaginant l'après-midi qu'ils avaient passés aujourd'hui en omettant, bien évidemment, la fin catastrophique ; tout avait été si parfait, mignon et amusant comme dans ses rêves les plus fous.

Le sourire de Donghyuck avait été la plus belle chose qu'il avait connu dans sa vie depuis ses huit ans, il considérait d'ailleurs le début de sa vie à ses huit ans.

Et il n'avait fait qu'observer ce rayon de soleil pendant plusieurs heures sans se lasser.

Il voulait que tout cela devienne officiel.

Et il savait ce qu'il lui restait à faire.

Être honnête.

Encore et toujours.

- Tout ce que j'ai pu dire ou faire aujourd'hui n'a jamais été dans un but mal placé de te faire finir avec Jeno, c'était juste pour avoir l'impression d'avoir cette place dans ton cœur, celle d'un homme que tu pouvais aimer, il soupira bruyamment en se rendant compte qu'il ne savait définitivement pas aller droit au but, je m'éternise encore sur cette histoire alors que je devrai simplement te dire que je suis fou amoureux de toi Hyuck, tout ce que j'ai pu dire dans cette navette tout à l'heure, c'était loin d'être des conneries et ce baiser...c'était loin d'être un simple entraînement. termina de déclarer le garçon aux cheveux noirs en faisant de grands gestes incompréhensible dans le vide, il était stressé comme pas possible mais il ne regrettait rien.

Il baissa le regard un peu rouge de honte avant de le relever de nouveau vers son interlocuteur.

- Je n'ai jamais ressenti autant de choses en embrassant quelqu'un, j'ai toujours cherché à ressentir ça toutes ces années avant de me rendre compte que je ne pouvais le ressentir qu'avec une personne que j'aime sincèrement. Tu es la seule personne que j'ai aimé sincèrement et que j'aime toujours aussi sincèrement depuis mes huit ans, je ne crois pas mais je suis sûr à 2 000 % d'être irrémédiablement amoureux de toi et c'est pas prêt de guérir Hyuck...murmura t-il un peu plus bas en comprenant qu'il faisait vraiment dans le long et le cliché et pas du tout dans le court et le direct comme il aurait tant aimé.

Mais que voulez-vous ?

Il avait tellement de choses à dire après tant d'années manquées...

...et c'était peut-être aussi la faute de Yuta et ses dramas.

Toujours la faute à ses amis de toute manière.

Le cliché avait une bien meilleure saveur lorsqu'il était sincère et bien réel, et c'était peut-être bien pour cela que toutes les déclarations d'amour pouvaient sembler nunuche et niaise à souhait.

Parce que l'amour était niais qu'on le veuille ou non.

Même dans le plus dur des cœurs de pierre se trouvait un milieu coulant de chocolat.

Donghyuck faisait dégouliner son cœur de chocolat, à tel point que son pauvre organe n'était plus qu'un fondant.

Surtout en ce moment même.

Le concerné le regardait d'une manière bien particulière qui avait le don de le mettre dans tous ses états.

Il n'avait connu cela qu'une seule fois, il y a quelques heures dans la navette, mais il reconnaîtrait ce regard entre mille.

Le regard de son Hyuckie avec cette lueur, si particulière, brillant dans ses yeux, la même lueur qui brillait dans ses yeux lorsqu'il se déclarait à lui dans la navette.

La lueur de la passion amoureuse.

Donghyuck l'aimait tellement.

Donghyuck le détestait tellement.

De lui faire revivre ce sentiment si fragile d'impuissance face à un amour si grand de nouveau.

C'était à la fois douloureux et merveilleux.

Il l'avait enfin.

Il avait enfin la confirmation que la déclaration de Minhyung quelques heures plus tôt était bien réelle, qu'elle avait été sincère du début à la fin si l'on considère le baiser comme la fin.

Cette après-midi avait été réelle et chaque attention que son aîné lui avait donné n'avait pas été scénarisé ou planifié, juste vécu.

Minhyung avait vécu cette après-midi dans l'appréhension de ses sentiments amoureux à son égard.

Tout comme lui.

Il avait vécu cette après-midi comme une dernière chance de vivre un amour qu'il pensait à sens unique.

Tout comme lui.

Jaemin et Jeno avaient raison.

Il ne lui avait pas menti.

Minhyung ne lui avait pas menti.

Il avait juste tenté de rester la tête hors de l'eau lorsqu'il pensait s'être fait noyé complètement, et même si cela n'excusait rien...

...cela excusait tout.

L'amour.

L'amour qu'il ressentait pour lui pouvait servir à quelque chose de bon pour une fois.

Pas à essuyer ses larmes.

Ni à baver en secret sur ses abdos.

Encore moins à lui crier dessus qu'il était stupide.

L'amour qu'il gardait au chaud au sein de son organe vitale pouvait lui servir à pardonner son aîné, ainsi qu'à se pardonner lui-même.

À les pardonner tous les deux.

Après tout, ils s'aimaient réciproquement.

C'était le plus important.

Alors pourquoi est-ce qu'au milieu de cette joie, Donghyuck se sentait comme bloqué et figé dans une situation qui n'avançait pas ?

Tout avançait, n'est-ce pas ?

< Promets moi que tu parleras calmement avec Mark, que tu seras honnête sur tes sentiments, que tu l'écouteras et qu'il n'y aura plus aucun malentendu entre vous ? > lui avait dit Jaemin avant de l'abandonner à son triste sort qui n'était pas si triste que cela au final.

Il savait pourquoi.

Il ne l'avait pas écouté.

Il n'avait pas parlé calmement avec Minhyung, parce qu'il n'avait pas parlé tout court avec ce dernier.

Le garçon aux cheveux noirs était arrivé de manière si déterminé avec ses belles paroles et son sourire gêné, avec sa propre vérité dont Donghyuck n'avait même pas envie de douter parce qu'il avait envie de le croire.

Il avait raison d'y croire.

Il n'avait pas eu le temps d'être honnête sur ses propre sentiments étant donné qu'il n'avait pas trouvé le bon moment pour sortir un simple < moi aussi je t'aime >...

...peut-être parce qu'il n'avait pas envie de se contenter de cela ?

Il avait aussi des choses à dire, hors de question qu'il fasse pâle figure à côté de la déclaration de son vis-à-vis alors qu'il avait été le premier à vouloir se confesser dans la journée.

Il avait l'impression que rien n'avançait parce que là conversation s'était ouverte d'un seul côté, qui n'était pas le sien.

Il voulait répondre à son tour.

Pourtant, sa bouche et ses cordes vocales n'avaient pas l'air d'avoir envie d'être coopératif aujourd'hui, avant comme maintenant.

Face à un Donghyuck muet et pas si expressif que ça, Minhyung commençait à perdre toute la confiance qu'il avait acquérit entre les quatre vitres de la navette en se persuadant qu'il était le garçon dont son Hyuck était amoureux.

Il commençait à douter, et Donghyuck le voyait bien mais il n'arrivait vraiment pas à lui répondre.

Le garçon aux cheveux gris tentait d'ouvrir la bouche mais il la refermait immédiatement, il initiait des gestes plus qu'étrange avec ses mains et il tentait de communiquer avec le regard, mais il devait s'avouer que tout cela ne devait pas être perçu comme un bon signe de l'extérieur.

Imaginez que vous vous déclariez à la personne que vous aimez et que cette dernière ne vous réponde pas.

Donghyuck n'avait pas envie d'être contaminé par le virus du con ambulant.

< qu'il n'y aura plus aucun malentendu entre vous ? >

< - On s'est fait contaminé par le virus du con, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda le chef de contrôle de manière assez détaché, cette histoire allait beaucoup trop loin pour lui, qu'est-ce que c'était que cette jeunesse de nos jours.

- On lui réponds par notre propre déclaration, si on harcèle les cordes vocales elles finiront par répondre ! s'exclama Joie.

- Je veux juste qu'on sorte avec Minhyung perso, donc je suis Joie sur ce coup là. rétorqua Dégoût en se disant qu'elle voulait juste pouvoir sortir avec un jeune homme du pedigree de Minhyung, en réalité, elle voulait juste que Donghyuck sorte avec la personne qu'il aime.

- Si ça nous permets d'arrêter de nous sentir comme un moins que rien...chuchota Tristesse en acquiesçant.

- Étant donné qu'on a dépassé notre quota de mauvaises décisions, je m'en remets à Joie...souffla Peur en espérant faire le bon choix, sachant pertinemment qu'il ne pouvait pas compter sur les probabilités cette fois-ci.

- Non. déclara Colère d'un ton ferme surprenant tout le monde, en général, il se ralliait juste à la cause après quelques plaintes.

- Non ? lui redemanda Joie pour être certaine d'avoir bel et bien entendu.

- Non. Je suis désolé ou en fait non je ne le suis pas du tout, mais depuis le départ on fait que blablater et ça ne nous avance à rien donc je penses qu'on devrait être plus direct, et porter ce qu'on a en bas si vous voyez ce que je veux dire. Donghyuck est loin d'être un jeune homme fragile et effrayé de faire ce qu'il désire, c'est juste qu'aujourd'hui on a dirigé son cerveau comme des merdes ! Moi je penses qu'on devrait revenir au base de ce qu'on est, des chieurs, on assume qu'on aime le gars devant nous et on l'embrasse comme jamais. Après vous faites ce que vous voulez avec vos déclarations à deux balles mais à un moment les actes valent plus que les mots. SURTOUT QUAND ON EST EN TRAIN DE LIMITE RECALER LE GARÇON DE NOS RÊVES ! C'est tout ce que j'avais à dire, faites vos vies mais pensez à celle de Donghyuck. termina Colère sous le regard surpris de la totalité de ses collègues et de son supérieur qui ne savait plus vraiment quoi faire.

- Colère a raison...murmura Joie avant de s'avancer vers son collègue, elle lui tendit une feuille vierge et un stylo. Écris ce que tu veux comme message au cerveau, il s'exécutera. déclara t-elle avant que son vis-à-vis ne s'exécute dans l'écriture de sa requête. >

Soudainement, alors qu'il pensait être perdu inutilement comme un mauvais personnage secondaire dans une série américaine, Donghyuck eu une illumination.

Il était le personnage principale.

< Arrête de te prendre la tête et embrasse-le. > était la seule phrase qui tournait en boucle dans sa tête.

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Hellow ~

Alors tout d'abord je vais commencer softement en disant que ce chapitre a été abominable à écrire et j'ai vraiment l'impression que ça se ressent.

Il est vraiment décousu et je sais que je vais me faire taper mais honnêtement il est vraiment pas terrible, j'aurai pu mieux faire.

Largement mieux faire.

Et pourtant j'ai eu l'impression ce soir d'avoir déjà fait mon maximum pour pouvoir le rendre lisible et compréhensible.

Il est beaucoup trop long, et dites vous que j'ai déjà divisé ce chapitre en deux une fois ( la deuxième partie sort dans deux, trois jours ) et que je n'avais pas la foi de rediviser ce chapitre là en deux car les deux parties séparés sont vraiment ennuyante à lire selon moi.

Je m'excuse envers ceux qui n'aiment pas lire les longs chapitres et qui n'ont certainement pas lu ce chapitre, pardonnez moi.

Ah et j'ai un recueil D'OS NCT qui sort bientôt, ça fait vingt ans que j'en parle mais là c'est vraiment pour bientôt ^_^

Bon maintenant pour faire une grosse parenthèse, je suis dégouté du monde ces temps-ci.

Le racisme est une question de société, il a, est et sera malheureusement toujours présent et ça me rends triste et en colère que certaines personnes ne se préoccupe de ce sujet que maintenant.

Je trouve ce genre de gros mouvement un peu hypocrite sur les bords ( attention je ne dis pas que c'est mauvais du tout, il vaut mieux que ce genre de mouvement massive arrive de temps en temps que jamais ) car dans quelques semaines, plus personne n'en parlera, mais moi je resterais toujours avec la peur qu'il arrive quelque chose à ma mère à cause de sa couleur de peau ou à cause de son genre, comme je suis toujours resté avec cette peur depuis que je suis petite ( ce qui n'est pas normal ).

Bref je ne sais pas vraiment pourquoi je raconte cela ici, mais je tiens juste à vous rappeler qu'on ne peut malheureusement pas éradiquer tous les gros cons / connes de notre société, mais qu'on peut faire de notre mieux pour que la société évolue sans eux et leurs idées de merde qui se répandent beaucoup trop à mon goût.

Ne soyez pas pour un quelconque mouvement, soyez juste pour la liberté, l'égalité et les droits de L'Homme.

Parenthèse terminé ! Désolée de ça, c'est vraiment pas clair, c'est vraiment pas utile, mais j'avais besoin de le dire quelque part.

Merci beaucoup d'avoir lu ce chapitre et si vous lisez jusqu'ici mais que faites-vous ? Merci.

Tchaoooooooooooooooo ~