Chapitre 17

#PDV Nick :

Dring, dring !

J'éteins mon réveil. Tiens, c'est la première fois qu'il me réveille... D'habitude, je le mets seulement par précaution mais je me réveille toujours avant. 

Il faut dire que j'étais fatigué hier. J'ai pensé à ma mère toute le journée, et je n'ai pas pu me reposer une seule fois. Je suis très calme d'habitude, mais mon père a réussi à me faire sortir de la routine.

Je me lève rapidement, fais ma toilette, et m'arrête devant le miroir. Maman, qu'est-ce que j'aurais donné pour que tu sois là avec moi... Es-tu fière de moi ? 

***

Quelques minutes plus tard, j'arrivai à l'hôtel dont j'étais l'heureux manager. Je sortis de ma voiture bleue nuit, et confiai les clés à un majordome.

— Ne la garez pas trop loin s'il vous plait, dis-je. Merci.

Il les prit, et j'entrai dans l'hôtel. L'intérieur était très luxueux, la réception était grande avec un grand comptoir blanc, où travaillaient quatre employés. Un petit salon composé de deux fauteuils beige et caramel était occupé par deux popstars très connues, le plafond était orné d'un énorme lustre de diamants et des escaliers effet marbre étaient sur ma droite.

— M. Anderson. Bienvenue ! me salua une réceptionniste, en venant me serrer la main.

— Merci. Puis-je savoir où est mon bureau s'il vous plait ? demandai-je.

L'hôtel n'est pas seulement un hôtel : il est doublé des bureaux de l'entreprise. De cette façon, en cas de problème, les employés et directeurs sont juste à côté.

— Je vous y emmène, me répondit la femme, tout en m'intimant de la suivre.

Elle me guida dans cet hôtel titanesque, nous passâmes par une porte, et nous nous retrouvâmes du côté "bureaux". Nous marchâmes dans de longs couloirs aux murs transparents, à travers un open space, et des bureaux vitrés. Autant, dire que personne n'a d'intimité ici...

La jeune femme s'arrêta devant une porte en bois foncé. C'était le seul bureau non-transparent. Sur la porte, une inscription que je m'empressai de lire brillait sur sa plaque dorée. 

M. Nick Anderson.

— Voici votre bureau Monsieur, déclara la réceptionniste avant de me quitter.

— Merci.

Je poussai la porte et découvris un bureau soigné, un petit salon avec un fauteuil et une petite table basse sur le côté, et une petite bibliothèque. Derrière le bureau se trouvait une grande baie vitrée avec vue sur la ville.

J'étais émerveillé. Ce bureau était vraiment magnifique, et à mon goût. 

Je m'approchai du bureau, et m'assis sur la chaise avec empressement. Je consultai les dossiers posés soigneusement sur la table, et quelques instants plus tard, j'étais plongé dans les affaires.


#PDV Léa :

Le vol s'est très bien passé, hormis quelques turbulences. 

J'ai eu la peur de ma vie, et je me suis accrochée au siège aussi fort que je le pouvais, comme si cela allait changer quelque chose... Les hôtesses ont été apeurées, à croire que je suis la seule à avoir une peur phobique des turbulences en avion ! Et dès que ça s'est calmé, elles sont venues me voir, inquiètes. 

Quand j'y repense, je souris malgré moi. Je suis désormais à l'aéroport, et je dois prendre un taxi pour aller à mon appartement. Et oui, je vais vivre dans un appartement ! Mon oncle en avait un en tant que second lieu de résidence, et il a gentiment accepté de me le prêter...

Je prends mes deux valises, et sors afin d'attendre mon taxi. Dehors, le temps est plutôt bon, il ne pleut pas, c'est déjà ça...  Le taxi arrive une dizaine de minutes plus tard, et je m'empresse d'entrer dans le véhicule, tandis que la conductrice met mes valises dans la coffre.

— Alors Madame ? Je vous emmène où ? demanda-t-elle.

— Heu... À cette adresse merci, dis-je en lui montrant mon portable.

Elle lit l'adresse, et démarre. Nous discutons, et je me rends compte qu'elle est plutôt sympa. Elle m'apprend plein de choses sur ce pays, et me fait même une petite visite. Puis, nous mettons de la musique et nous chantons toutes les deux à en perdre la voix.

***

— Voilà, nous somme arrivées, m'informa la chauffeure.

— Merci beaucoup Madame ! dis-je tout en sortant.

— Oh je vous en prie, appelez moi Camille. Je vais vous aider, dit-elle tout en sortant à ma suite.

Ensemble, nous sortîmes mes valises, et je la saluai.

Je me tournai vers le bâtiment. Il n'était pas très beau de l'extérieur, mais j'espérai que l'intérieur soit plus esthétique... J'entrai, pris l'ascenseur jusqu'au 5ème étage, et je rentrai la clé dans la serrure. 

J'ouvris la porte, et reste émerveillée par la beauté de l'intérieur de l'appartement. Il est très luxueux, et je vois des escaliers sur la gauche, donc c'est un duplex... Ouaaaah ! 

J'esquisse quelques pas, et lâche mes valises. J'admire le mobilier, et la vue. Oui, la vue. Le mur du fond est en réalité composé à 100% de verre... De cette façon j'ai vue entière sur la ville depuis mon 5ème étage.

À ma droite se trouve le salon, avec un canapé en cuir couleur bordeaux, encadré de deux fauteuils blancs. Au milieu de ce cercle se tient une petite table basse design en bois au centre duquel se dresse fièrement une bouteille de vin et une boite de chocolats de marque. 

Décidément, mon oncle sait utiliser son argent... 

Je m'affale sur le canapé, éreintée par ce voyage, et remarque une énorme télé à écran plat sur le mur d'en face. Je trouve la télécommande sur un des accoudoirs et m'empresse d'allumer l'appareil. 

Je tombe sur une chaine d'informations en plein reportage.

"Mesdames, messieurs, aujourd'hui est un grand jour. M. Anderson, le grand PDG d'Anderson Hôtels vient tout juste de laisser son fils prendre la tête d'un des hôtels de la chaine : Sunrise Hôtel. Ce fils en question est très mystérieux, il ne fait pas parler de lui, et de cette manière on ne sait pas grand chose le concernant. Nous n'avons aucune photo de son visage également. Il fait toujours de manière à ne pas le montrer devant les paparazzis." dit le présentateur en montrant des photos du jeune homme. 

Il porte un chapeau sur presque toutes. Bizarre...

J'éteins la machine et m'allonge sur le canapé. Ces histoires vont me travailler, après je vais imaginer des trucs pas possibles, et je vais être fatiguée. Autant m'épargner cela tout de suite.

Je sors mon ordinateur portable de ma valise, et je consulte une plateforme de recherche d'emploi. Il faut que j'en trouve un vite si je veux rester ici.

Je trouve déjà quelques hôtels où je compte postuler, mais je continue ma recherche. Mieux vaut avoir le choix.

***

Quelques heures plus tard, je baille devant mon écran. Bon, je pense que je vais arrêter pour aujourd'hui. 

J'ai essayé de contacter plusieurs compagnies mais aucune ne m'a répondu... Je suis déçue, mais je ne vais pas me laisser abattre. Je sais que ce n'est pas facile, mais il faut persévérer, sinon, je ne trouverai jamais. 

Je veux que ma famille soit fière de moi. Je veux rembourser les personnes qui m'ont aidé financièrement. Je veux être active, gagner ma vie seule. 

Être indépendante.

Je ferme l'ordinateur et le range. Puis, je monte à l'étage et remarque que l'appartement comporte 3 chambres toutes aussi belles les unes que les autres. 

L'une est peinte dans des tons de blanc, blanc cassé et rose et est meublée d'un style assez vintage. 

La deuxième est plus moderne. Elle contient une télé, des murs gris noirs et blanc, et le sol est orné de parquet. 

La dernière quand à elle est plutôt style gothique mélangé à un style défenseur de la nature. La chambre est tout en noir, et de multiples plantes sont disposées dans tous les recoins. 

Je choisis la première, j'aime tout ce qui est un peu vieillot, sans pourtant collectionner les petites statues et la vaisselle en porcelaine. Je prends mes affaires et les rentre dans le placard. Puis, je vais faire ma toilette, et me glisse sous la couette, heureuse, mais exténuée par cette longue journée.

***

Je me réveille lentement, naturellement. Je regarde l'heure. 11 : 38. Je n'ai pas eu besoin d'être dérangée par un réveil comme je n'ai ni cours, ni travail. 

Ce mode de vie est tentant, mais je préfère avoir un travail. Je souris, et vais dans la salle de bains. New York est un nouveau départ. Je dois me surpasser. 

Je me maquille légèrement, et et enfile un jupe portefeuille rouge foncé accompagnée d'un haut noir manches longues. J'accompagne ma tenue d'une écharpe à carreaux tricolore : rouge, blanche et noire.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir, satisfaite, puis je sors, un petit sac à mains noir sur l'épaule. 

Je descends dans la rue et marche lentement. Je me rappelle avoir vu hier un café sur la route jusqu'ici... Je marche, et observe les enseignes, les petites boutiques. 

Je me cogne soudainement à un passant. Je tombe en arrière, et mes fesses rencontrent le trottoir. Je relève la tête, et vois un homme d'affaires bien pressé devant moi. Il part sans même daigner m'aider ou même s'excuser. Non, mais pour qui il se prend celui-là ?! 

La politesse, c'est pour les chiens ?!

Je me relève douloureusement, et cherche mon sac à main. Il a dû tomber pendant ma chute... Pourtant, j'ai beau chercher, je ne le trouve pas... Oh Merde, si je me le suis fait voler, c'est la fin !!!! J'avais mon portable, mon porte-feuille et des documents importants dedans !!!! Putain !!! Comment je peux être aussi maladroite ?!

Je me retourne, et tombe nez-à-nez avec un homme de grande taille, aux cheveux noirs cachés sous un chapeau. Il est habillé assez chic, et porte des lunettes de soleil. Il est incroyablement beau... Je me perds là. 

Je tourne la tête sur le côté afin de ne pas croiser son regard, et je sens mes joues rougir. Mais pourquoi je réagis comme ça moi ?!

— Vous avez perdu ceci je crois, me dit-il, tout en me tendant mon sac noir. 

Je secoue la tête afin de me reprendre et et je prends doucement le sac.

— M... Merci, bredouillai-je tout en me retournant. 

Je tourne les talons, et pars dans la direction opposée, troublée. Je suis partagée entre le sentiment de colère qui m'envahit peu à peu vis-à-vis de l'inconnu qui m'a bousculé, et la joie d'avoir pu discuter avec un beau gosse. D'ailleurs, il ressemble fortement au fils de M. Anderson... 

Peut-être était-ce lui ?! 

Et merde. Comment ai-je pu laisser passer une chance pareille ? J'aurais pu lui demander un poste dans son entreprise, même s'il aurait certainement répondu non.

Je me retourne, mais ne vois plus l'homme de tout à l'heure. 

Troublante... Oui, c'est bien le mot que j'utiliserai pour décrire cette rencontre.



-------------------------------------------

Hey !

J'espère que ce chapitre vous aura plu, même s'il est un peu plus court qu'en temps normal ^^'

*Comment était-il ?

*Etait-ce bien notre cher petit Nick ?

*Pronostics pour la suite ?

Merci encore de me lire <3

VOTEZ, COMMENTEZ, PARTAGEZ !

Bye❤︎

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top