Chapitre 14

#PDV Léa :

Je relevai la tête et vis un jeune homme devant moi. Beau et sexy qui plus est. Je sentais sa main qui s'était placée sur mon ventre lorsqu'il m'avait rattrapée. 

Je me redressai rapidement, cela reste un inconnu après tout. 

— M... Merci, dis-je, en bredouillant.

Je sentis mes joues se colorer, et je fus contente qu'il faisait sombre. Malgré la rue sombre faiblement éclairée par la lumière de la lune, je pus distinguer qu'il avait les cheveux blonds, et les yeux noisette. Il était vraiment beau... 

— De rien... ? demanda-t-il.

— Léa. Je m'appelle Léa, dis-je.

Il sourit et je pus voir des fossettes se creuser dans ses pommettes.

— Moi c'est Jake. Tu veux que je te raccompagnes ? me demanda-t-il, en posant sa main sur la voiture juste à côté de lui.

C'était une voiture de course rouge pétante très luxueuse.

— Je... Je ne peux pas accepter voyons ! Vous avez sûrement d'autres choses à faire, je peux rentrer seule ne vous en faites pas, dis-je.

— Oh tutoies moi s'il te plait. Et je ne te laisserai pas rentrer seule. Il y a plein de gens louches à cette heure-ci, me dit-il.

J'hésitai encore, et il m'offrit son plus beau sourire digne d'une grande star hollywoodienne, qui acheva de me convaincre. Je sais, je suis très naïve. Je ne le connais pas, et je monte quand même dans SA voiture... Mais bon, il est vrai que je n'ai pas du tout envie de rentrer seule, et qui sait ? Peut-être pourra-t-on faire plus ample connaissance...

— Bon, d'accord, cédai-je.

Il m'ouvrit la portière avant passager, et je m'engouffrai dans la véhicule tout en le remerciant. 

Dans la voiture, nous discutâmes, et j'appris que Jake avait un an de plus que moi, et qu'il faisait des études en médecine. Je lui parlai un peu de moi aussi, et nous nous trouvâmes quelques points communs. 

J'avais enfin fait une connaissance depuis le départ de Nick. J'étais heureuse, j'avais enfin réussi à tourner un peu la page.

***

Nous étions arrivés devant chez moi. Je l'avais guidé jusqu'ici, et j'espérais sérieusement qu'il n'était pas un psychopathe. Je ne voulais pas qu'un jour il débarque chez moi et m'enlève. 

Il stoppa la voiture, et je sentis son regard sur moi. Moi je fixais mes pieds, trop timide pour le regarder. Il prit mon menton et releva mon visage avant de le tourner vers lui. Puis, ses yeux rencontrèrent les miens et un frisson me parcourut de haut en bas.

— Voilà, c'est mieux. Je peux enfin voir tes yeux magnifiques, me complimenta-t-il.

Mes joues s'empourprèrent encore plus et il esquissa un sourire, faisant apparaitre ses petites fossettes.

— Bon, je dois y aller..., demandai-je.

— À bientôt sûrement, me salua-t-il.

J'ouvris ma portière et sortis en lui adressant un signe de main. Puis, je rentrai chez moi.


#PDV Nick :

Kate s'avança et me prit par le col avant de poser délicatement ses lèvres sur les miennes. Je fus surpris, mais ne la repoussai pas pour autant. Son baiser était doux, passionné, et plutôt agréable... 

Elle s'écarta lentement quelques secondes plus tard, et ouvrit les yeux. 

— Je peux t'aider à l'oublier Nick, me dit-elle.

J'étais choqué. Elle cachait bien son jeu cette Kate ! Je ne la pensais pas comme ça. Je la croyais timide, fragile et plutôt innocente, mais là, elle me montrait tout le contraire. Avait-elle joué un rôle dans le but de m'attirer dans son jeu ? De me faire tomber sous son charme ? 

Je dois avouer que cette facette de Kate ne me déplait pas... Peut-être qu'une relation amoureuse me ferait réellement oublier Léa ?

— Tu penses trop mon coeur... Embrasses-moi plutôt, me dit-elle, voyant mon incompréhension.

Je ne bougeai pas. Il me faudrait du temps pour m'y habituer... Je n'avais jamais eu de relation comme celle-ci et j'aurais préféré que ce soit avec Léa que je la partage.

Kate s'approcha encore de moi et pressa ses lèvres sur les miennes, cette fois-ci sauvagement. Le baiser précédent était plus timide, plus hésitant, celui-là était plein de sous-entendus. 

Mais je ne ferai pas ça. Pas avec elle. Une partie de moi, de mon coeur, veut encore Léa. Cette partie refuse Kate et a besoin de Léa. 

Malheureusement, je ne peux pas la lui donner.

***

Kate a presque voulu qu'on se prenne une chambre mais je l'ai arrêtée à temps. Je ne voulais pas que cela aille trop vite entre nous. 

Mon père n'a pas arrêté de me lancer des regards malicieux comme s'il avait compris ce que Kate avait en tête. 

Les autres filles qui m'entouraient m'avaient lâché dès qu'elles avaient vu Kate à mes côtés. Je voyais leurs têtes de jalouses, elles enviaient Kate.
Pourtant, il n'y a pas de quoi : je suis un mec comme les autres, et chacun ses goûts. Je ne peux pas prétendre les aimer, cela les blesserait trop, j'en connais un rayon là-dessus.

— Fiston ! Tu t'amuses ? me demanda une voix que je reconnaitrais entre mille.

Je me retournai pour faire face à mon père, qui tenait un verre de vin, souriant.

— Papa, oui ça va. 

— Je t'ai vu avec Kate..., commença-t-il, avec un sourire en coin.

— Oh, Papa ! m'exclamai-je avant de m'éloigner.

Je ne voulais pas qu'il s'immisce dans ma vie privée. De plus, cela n'allait pas être très sérieux je pense... 

L'avenir nous le dira.

***

La soirée d'hier était vraiment super. Je me suis bien amusé, et cela me touche que mon père ait fait ça pour moi. 

Ce matin, je me lève tôt, comme à mon habitude, et me dit que pour une fois je pourrai essayer de me rendormir. 

Je remue, et touche par inadvertance un autre corps. Je me retourne vivement, et remarque que Kate est dans mon lit.
Merde, qu'est-ce que j'ai encore fait ?! Je fouille ma mémoire. 

Je suis sûr qu'on a rien fait... Mais alors, pourquoi elle est dans mon lit ?! 

Je me lève doucement, et enfile un jogging. Je me fais ma toilette, et sors après avoir pris un verre d'eau. Je me mets à courir, tout en pensant à cette histoire. Et si on l'avait vraiment fait ? Non, impossible... Et un problème de plus, super ! (notez bien l'ironie) 

Je lui demanderai lorsqu'elle sera réveillée, j'en aurai le coeur net.

Je cours, et me libère. Mes pensées et peurs s'envolent. Je me concentre uniquement sur le rythme de mes pieds foulant le béton et de l'air qui me fouette le visage. Je me sens bien, toutes mes réflexions sortent de mon esprit, et je peux profiter pleinement.

***

— Nick ! Tu es enfin là, j'ai eu peur ! me salua Kate lorsque je rentrai à mon appartement. 

Elle vint me voir, et me caressa la joue. J'avais le dos trempé de transpiration, et j'étais essoufflé. j'avais couru plus que d'habitude, car j'avais besoin de me dépenser, d'évacuer. 

— Oui je suis là. D'ailleurs, je peux savoir ce que tu faisais dans mon lit ? demandai-je, glacial.

Elle arbora un visage surpris, puis ses joues s'empourprèrent.

— Tu ne te souviens pas ? demanda-t-elle.

Putain de merde. 

— On a..., commençai-je, avant de m'arrêter n'ayant pas le courage de terminer.

Elle éclata de rire, et dut se tenir le ventre, tellement elle riait. Mais pourquoi riait-elle ?

— Tu y... As... Cru ? demanda-t-elle, en riant.

Je bouillonnais. Cette fille devrait vraiment se lancer dans le théâtre, ou la comédie. Elle ment vraiment bien. Je comprends qu'elle ait peut-être voulu me faire une farce, mais elle est de très mauvais goût. 

— Kate. Je suis sérieux, dis-je, comme pour lui rappeler ma présence. 

Elle s'arrêta de rire presque instantanément, comme si elle m'avait aussi menti pour ça.

— Nick, je suis désolée... Je pensais que ça pouvait être drôle... Et puis, ta tête en valait le coup tu sais ? s'excusa-t-elle, avec une bouille toute mignonne.

Je soupirai. Je n'étais même pas capable de savoir quand elle me mentait ou pas. Et ça allait être problématique dans notre relation.

— Kate. Je ne peux pas fréquenter quelqu'un qui ment comme cela. Tu avais l'air si crédible que je me demande même si tu ne m'a pas menti sur d'autres choses..., expliquai-je.

Elle s'approcha de moi, et enroula ses bras autour de mon cou. Puis, elle déposa un baiser furtif sur mes lèvres et s'écarta doucement.

— Je ne te mens pas Nick. J'ai juste fait une petite blague. Je ne le referai plus, si cela te dérange, m'assura-t-elle avec un sourire.

Je levai les yeux au ciel. Comment pouvais-je lui faire confiance ? 


#PDV Léa :

Étrangement, hier, je ne me suis pas fait gronder par mes parents, et ma soeur n'est pas venue me voir aussi... Je trouve ça louche, étant donné que je suis rentrée à 21 : 00, mais cela m'arrange. 

Je n'aurais pas à leur dire que quelqu'un m'a fait un croche pied, et qu'un beau gosse m'a sauvée avant de m'accompagner jusqu'ici. D'ailleurs, je pense encore à lui, bizarrement.

Pour la première fois de la journée, ma soeur entre dans ma chambre. Enfin, "entrer" est un grand mot : elle met un pied dans la pièce.

— Léa, Maman t'attends en bas.

— Ben dis donc, c'est la première fois que tu m'adresses la parole depuis... Disons un jour. Un record ! m'exclamai-je, ironique.

Elle ne me répondit pas et sortit sans un mot. Je me sentais mal. Je n'avais pas été trop correcte avec elle, je m'étais mal comportée...

Je sortis quelques secondes après, et descendis au salon, où ma mère et mon père regardaient un film. Lorsqu'ils me virent, ils se levèrent rapidement et vinrent à ma rencontre.

— Léa. Enfin te voilà, commença mon père, visiblement stressé.

J'arquai un sourcil. Mais j'étais là presque tout le temps non ? 

— De quoi voulez-vous me parler ? Si c'est à cause de mon escapade d'hier, je m'excuse pour tout ce que j'ai fait et dit ces derniers jours mais ce n'était pas très gentil de votre part de me prendre pour une folle..., dis-je d'une traite.

Ma mère qui avait entrouvert ses lèvres se stoppa net, ne s'attendant pas à ces excuses.

— Léa, c'est très bien ce que tu nous dis là, et on accepte tes excuses, mais ce n'est pas de cela qu'on doit te parler. Viens t'asseoir qu'on discute, me dit-elle enfin.

Je les suivis jusqu'au canapé, et m'assis doucement, inquiète. Que voulaient-ils me dire ?

— Léa. On voulait te présenter quelqu'un. Pour toi, on veut dire, commença mon père.

— Un de nos amis à un fils et il voulait que vous fassiez connaissance pour peut-être envisager une relation..., termina ma mère, en triturant son haut, gênée.

— C'est d'accord, soufflai-je simplement.

Mes parents écarquillèrent les yeux, incrédules devant ma réponse si rapide.

— Tu es sûre que tu ne veux pas y réfléchir ? insista ma mère.

— Non, ne vous en faites pas. Cela me fera du bien de rencontrer de nouvelles personnes, expliquai-je, calme.

C'était la pure vérité. Peut-être trouverai-je la perle rare, et peut-être que je serai de nouveau heureuse ? 

On ne sait pas tant qu'on n'a pas essayé n'est-ce pas ?

***

Le jour tant attendu était arrivé. 

J'allais enfin rencontrer le fils de l'ami de mes parents. Je stressais à mort, et ils nous avaient invités dans leur grande et luxueuse maison au bord de la mer... J'avais hâte, mais j'appréhendais aussi notre rencontre. 

J'avais ce jour-là opté pour une tenue simple mais très fashion. J'avais mis une sorte de chemise manche courtes blanche en haut et un pantalon rouge pétant. Je ramenai mes mèches brunes en une queue de cheval soignée, et mis des lunettes de soleil sur mon nez. je voulais paraitre cool, et en même temps rester moi-même.

— Léa ! On y va ! m'appela ma mère en bas. 

Je me maquillai légèrement, comme d'habitude, et descendis rapidement. Chloé restait ici, seuls mes parents m'accompagnaient. Je lui dis au revoir et nous montâmes dans notre voiture, en direction de la villa.

***

— Tout va bien se passer ma chérie, me rassura ma mère tandis que mon père toquai à la porte. Ce dernier m'adressa un sourire attendrissant, que je lui rendis puis la porte s'ouvrit.

Une femme nous ouvrit, elle devait avoir la quarantaine si ce n'est moins. Son doux visage était encadré de boucles châtains et ses yeux noisette riaient. Elle portait une robe qui devait avoir couté un bras ! Je l'admirais, c'était un mannequin. Sa carrure, ses formes, sa peau... Wouaah !!!

— Bonjour ! Je suis ravie de vous revoir ! Venez, entrez, ne restez pas dehors ! s'exclama-t-elle en venant saluer mes parents. 

Puis, elle se tourna vers moi, et me sourit. 

— Je suppose que tu dois être Léa, dit-elle.

— Oui. Enchantée, la saluai-je poliment en tendant ma main.

Elle ignora celle-ci et me prit dans ses bras. Puis, elle nous emmena à la terrasse, et autour de la table, il y avait un jeune homme et un homme un peu plus âgé, qui semblait être son père. Dès que le jeune homme leva la tête, je le reconnus.

— Jake ! m'exclamai-je.

— Léa ! s'écria-t-il en même temps.

Il se leva et vint me serrer la main.

— Vous vous connaissez ?! s'exclamèrent les quatre adultes incrédules.

Jake et moi nous regardâmes, et éclatâmes de rire devant leur réaction. Jake entreprit alors de leur raconter ma mésaventure et je pris plaisir à ajouter des détails par-ci par-là pendant qu'il contait. Puis, Angèle (la mère de Jake) alla chercher le déjeuner, et Henri papota de tout et de rien avec nous. 

Les parents de Jake étaient vraiment très riches, ils avaient réussi leur vie. Leur fils était aussi millionnaire, et je compris mieux le fait qu'il possédait une voiture de luxe.

***

— Le repas était succulent Angèle ! m'exclamai-je à la fin de celui-ci.

— Merci Léa, tu es un ange ! me répondit-elle, contente.

— Bon, les enfants, et si vous montiez ? proposa Henri (le père de Jake). 

Je ne pouvais qu'accepter, mais je jetai quand même un regard à Jake, afin de voir ce qu'il en pensait. Celui-ci se leva et m'offrit son bras.

— Un vrai gentleman ! chuchotai-je afin qu'il soit le seul à m'entendre.

J'acceptai son bras, et il me fit visiter la maison. Elle comportait grand nombre de chambres, et de salles dont je ne retiendrai pas l'emplacement, ni l'utilité d'ailleurs.

Puis, il m'emmena dans un petit salon à l'étage. Je m'assieds sur un sofa, et il se plaça devant moi.

— Incroyable que nos destins soient liés comme cela ! s'exclama-t-il.

— Oui ! renchéris-je.

Je ne trouvai pas quoi dire de plus. Il y avait un gros blanc, et je ne savais pas comment le combler.

— Tu es très belle tu sais ? me complimenta-t-il.

Je demeurai surprise par ce qu'il venait de me dire. Personne ne me l'avait dit auparavant hormis mes proches. 

Et Nick. 

Et voilà, il revenait dans mon esprit, et il allait gâcher ce merveilleux moment que je passais avec Jake.

— Merci... C'est très gentil Jake, balbutiai-je.

— La dernière fois, je n'ai pas pu bien t'observer mais je me rends compte que tu es magnifique, ajouta-t-il.

Je sentis mes joues s'empourprer, et j'essayai de les cacher.

— Ne te caches pas, tu es tellement mignonne comme ça..., dit-il.

— Non, ne dis pas ça..., répliquai-je.

Je relevai la tête, et je vis qu'il avait depuis tout à l'heure son regard posé sur moi. Nos yeux se croisèrent et nos regards restèrent soudés. Je ne pouvais pas m'en détacher, mais j'essayai de le contempler. Il était beau comme un dieu lui aussi, mais je n'oserai jamais le lui dire. Je me mordis la lèvre inférieure, et ne quittai pas ses yeux.

— LÉA !!!! m'appela une voix en bas.

Je me levai brusquement, et rompis le contact visuel. Jake se leva aussi et m'accompagna jusqu'en bas. Avant de rejoindre mes parents, ils s'approcha de moi et me susurra à l'oreille.

— Léa Nivet vous êtes parfaite.

Je frissonnai. Venait-il de m'avouer ses sentiments ? Personne ne m'avait déjà traitée comme cela avant. Cependant, un visage me revenait en tête. Pourquoi maintenant ?! 

Nick.

Je rougis et le regardai. Il m'adressa son sourire habituel et nous rejoignîmes nos parents. 

— Je crois qu'on va y aller..., dit ma mère, en se levant. Ah, tu es là Léa ! 

Mon père se leva aussi, et nous saluâmes nos hôtes. Angèle nous offrit une boite de chocolats de maitre chocolatier, et je fus gênée de ne pas avoir pensé à un cadeau pour eux.

Nous allâmes tous vers la porte et nous fîmes la bise.

Lorsque je m'approchai pour la faire Jake, il ne m'embrassa pas la joue mais la commissure des lèvres. Je rougis instantanément, et essayai de cacher ma gêne, mais de toute façon mes parents n'avaient rien vu, trop occupés à parler avec leurs amis.

— J'espère te revoir Léa Nivet, me chuchota-t-il, en me prenant la main.

Je plongeai mon regard dans le sien, et sentis ses yeux noisette me fixer intensément. Décidément, je ne peux pas nier qu'il me fait de l'effet. 

— Bon, Léa on y va ! s'exclama mon père.

Je lâchai la main de Jake doucement, dégoutée de devoir le quitter, et partis vers notre voiture, tandis que mes parents me suivaient.



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Hey ! Nouveau chapitre, qui montre que nos deux héros réussissent petit à petit à tourner la page...

Bref, les questions habituelles :

*Comment était ce chapitre ? 

*Que va-t-il se passer, selon vous ? 

J'espère qu'il vous aura plu !

Bye❤︎

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