Chapitre 2

 Je me contenta d'hocher la tête. Karma s'approcha de moi et me tendit la main. Je jetait un œil a la femme, hésitante. Je ne voulais pas qu'elle se fasse de film.


– Je...


J'entendis un glapissement. A mon pied, Fengari se tenait a ma jambe. Je le prit dans mes bras mit mon nez dans ses poils. Mon visage devait être aussi rouge que les cheveux de son fils. A mon grand étonnement, un petit rire secoua ses épaules. Je tournait la tête vers Karma en entendant les filles rirent a leurs tour. En voyant que je le regardais, il se remit a sourire mais j'avais eu le temps de voir sa mine déçu. Je ne comprenait pas.


– Ton chiot est mignon.

– Ce... C'est pas un chiot...


Je n'étais pas très sur de ce que j'avançais, ayant des doutes sur ce qu'était un « chiot ». Rio, comprenant mon désarroi, me montra un vrai chiot qui se promenait avec son maître.


– Ce n'est pas un chiot, repris-je avec un air plus sûr.


En voyant le regard surpris de la femme, je m'empressais de la rassurer.


– Mais il saura être sage.

– Je ne veux pas qu'il fasse ses besoins sur le parquet.

– Il ne le fera pas. Avançais-je sans vraiment savoir ce qu'étais le parquet. Il est... propre. Hasardais-je. Il m'écoute au doigt et a l'œil, je suis sa... maîtresse.


J'allais dire chaperonne. Mais chez les humains, ça ne serait pas bien passer.


– De quel pays viens-tu ? Tu as l'air japonaise mais tu semble avoir des difficultés pour le parler.


J'allais parler mais mon protégé se mit a se tortiller. Je grognais des jurons grecs et il se calma. Je le posait par terre.


– δεν μπορείτε προειδοποιώ νωρίτερα ? (Tu peux pas prévenir plus tôt ? )

– C'est quel langue ça ? S'étonna la femme.

– Grec ! S'empressa de répondre Karma. Elle parle couramment le grec, parce que ceux qui l'ont élevé ne comprennent que cette langue. Elle n'as pas de difficultés à parler le japonais mais a le comprendre. C'est pour ça qu'elle est aussi hésitante.

– Je vois. Il faudra que j'en parle a tes parents.


Je levais un sourcil et me tournait vers Rio. Celle-ci grimaça.


– C'est compliqué d'expliquer ce qu'est un parent. Dit elle a mi-voix.

– Comment ça ? Demanda la femme.

– N... Non rien.


Je comprit alors que pour eux, le terme parent était naturel. Comme le grec pour moi. A ce moment, la différence de nos deux mondes me mit une grosse gifle. Et si je n'étais pas faite pour la société ? Mais j'avais atteint le point de non-retour. Mon nez commença a me piquer mais je retins mes larmes. Comment expliquer a cette femme qu'elle allait hébergé une sauvageonne sous son toit ? La voix de Karma eut l'effet d'une douche froide.


– Maman je te l'ai dit, elle as grandi dans la forêt et ne connais pas encore nos codes.


C'était... direct ! Mon regard se posa sur lui. Je le détaillait un peu plus. J'avais l'impression d'avoir été insulté mais en même temps, il avait totalement raison. Sa mère sourit.


– C'est vrai, ça m'avait échapper. Mais dans quelle forêt a t-elle vécu au juste ?

– Celle de mon collège.

– Je comprend mieux. C'est donc toi qui as demander a ton camarade de m'envoyer la vidéo.

– Il s'appelle Mimura et oui.


Je ne disais rien. Après quelques mots échangés dans une langue étrangère avec Irina, la femme nous fit signe de la suivre. Je prit les quatre poches que portaient Irina et Rio tandis que Karma prenait les deux poches de chaussures, en plus de la cinquième poche de vêtements. La maison de Karma m'apparut chaleureuse. Je restait un moment a la contempler avant que mon hôte, hilare, ne me demande si je préférais camper dehors. Je lui lançais un regard désabuser en souriant mais sans lui répondre. Il ouvrit la porte et avant que j'ai pu faire quoi que ce soit, se retrouva avec un chat dans les pattes. Déséquilibré, il tomba sur le cul. Un fou rire incontrôlable me prit. Il me lança un regard noir en se relevant.


– Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle !

– Nous oui. Répondit sa mère a ma place. Ta tête valait vraiment tout l'or du monde.

– Je sais pas ce que c'est l'or mis je suis d'accord avec elle ! Rajoutais-je entre deux rires.

– L'or est le métaux le plus précieux du monde. Me sourit-il. Il est aussi le plus beau. Un bijoux en or véritable vaut très très cher.


Je ne comprenait pas tous les mots mais je lui souris en retour, faisant comme si. Cette journée m'avais éprouver.


– Va te changer, nous allons chez le médecin.

– Médecin ?

– C'est celui qui soigne.

– Oh ! Non non, vraiment ! Ça va cicatrisé tout seul ! Dis-je en tapotant la blessure a travers la robe. J'ai l'habitude, c'est rien.

– L'habitude ? Relevèrent-ils.

– Oui, je fais souvent face a des braconniers qui en veulent a ma meute. Ce n'est rien, vraiment !


La mère et le fils se regardèrent d'un air entendus. Karma traîna plus qu'il ne porta les poches dans une grande pièce. Je détaillait la salle. C'était petit, traditionnel mais joli et chaleureux. Sa mère sortit tous les vêtements des poches et les plias un a un en faisant différents tas. Elle en mit finalement 4 d'un coté avant de regarder les différentes paires de chaussures et d'en choisir une. Elle prit le tout et me demanda de la suivre. On arriva dans une pièce plus petite que la première où se trouvait une sorte de... bac blanc qui sortait du sol. La femme mit un petit truc noir sur un trou qu'il y avait au fond du bac et tourna un truc gris. Le machin a coté cracha de l'eau. Je la regardais faire avec de grands yeux, ne comprenant pas ce qu'elle faisait. Elle ouvrit le tiroir d'un des meubles a coté et en sortit deux bouteilles avec d'étranges cailloux dedans. Elle les ouvrit et me les fit sentir. Si l'un d'eux sentait merveilleusement bon, l'autre m'agressait violemment le nez. Elle me demanda lequel je préférait. Je ne cherchais plus a comprendre, je lui faisait confiance. Elle mit quelques cailloux dans l'eau et cette dernière se mit a mousser. La magnifique odeur que j'avais sentit plus tôt envahi la pièce. Elle se mit derrière moi et m'attacha les cheveux. Elle se retourna vers Karma, adosser au mur et il mit un petit instant a comprendre qu'il devait sortir. Son éternel sourire insolent s'élargit et il ferma la porte, sans partir de la pièce. Sa mère croisa les bras. En ce qui me concerne, son attitude me contraria.


– Karma, veux-tu bien sortit de la salle de bain s'il te plaît ? Demanda aimablement l'adulte.

– Et si je n'en ai pas envie.

– Tu préfère être castré ? Lui demandais-je presque automatiquement sur un ton de défi.

– Tu ne le fera pas. Dit il en s'approchant de moi.

– Tu veux parié ? Répondis-je alors qu'il s'arrêtait a tout juste quelques centimètres de moi.


Le sourire insolent devint un sourire provocateur malgré la légère perte d'assurance... qu'il regagna bien vite quand ses yeux s'illuminèrent. Il se pencha et mit sa bouche a coté de mon oreille.


– Vas y !


Il sursauta quand je posais une main sur ses parties intimes, les prenant entièrement. Il ne s'attendait sûrement pas a ce que je le fasse.


– Je l'ai déjà fait chez un loup et c'est pas bien différent chez un humain. Tu es sur de toi ?


Le rire de sa mère m'interrompit et elle mit une main sur mon épaule. Je lâchais les parties génitales de son fils et il se redressa, pâle comme un mort. La femme lui désigna la porte de sa main libre et il sortit. Une fois qu'il eut refermer la porte, la rousse alla la fermer a clé et se retourna vers moi.

Elle me dit de me déshabiller et de rentrer dans la baignoire, en me désignant le bac derrière moi. Je m'exécutait. L'eau chaude était agréable contre ma peau. Elle prit une sorte de bout de tissu râpeux en forme de boule et le frotta contre ma peau. Je grimaçai. Ce n'était pas aussi agréable que mes feuilles préférés, mais je me rendit compte que c'était bien plus efficace. Ma peau, grise a force de ne pas la laver correctement, repris sa couleur blanche. Elle me lava le dos et prit un morceau de tissu, carré cette fois, pour me frotter avec douceur la plaie, enlevant le crasse. Je grimaçai de douleur mais ne fit aucun bruit. Bientôt, les bords de la plaie prirent une couleurs rosâtres bien plus rassurantes que la couleurs noirs et jaune qu'elle avait juste avant. Je sortit du bain après avoir frotter mes jambes avec ce qu'elle appelait « la fleure » (le truc rond). Elle sortit de quoi désinfecter la plaie et des bandages. Je me chargeai de mettre ce qu'elle appela une « compresse stérile » sur la plaie puis de mettre les bandages.

Elle me tendit les sous-vêtements, que je mis, puis le T-shirt et enfin le short. Je sortit et devant la porte m'attendait un paire de chaussure en toile, blanche. J'entrais dans le salon. Karma était allonger par terre devant la baie vitrée, au soleil, a coté de la petite table, un truc bleu a la main. Je me mit a genoux a coté de lui et regardait l'objet. Il se releva et nos tête se rencontrèrent. Je mit instinctivement une main sur mon front, là où nous nous étions cogné. Il en fit de même et on éclata de rire.


– Qu'est-ce c'est ?

– Une DS. C'est une console de j...


Il s'interrompit. Je pense qu'il as comprit que j'étais perdu. Il se redressa et s'assit en tailleur et me montra le devant du machin bleu.


– Ça s'appelle un écran. Là tu as l'écran supérieur, l'écran du haut, et l'écran inférieur, celui du bas.


Il continua ainsi a m'apprendre tout ce qu'il savait sur cette... console. Il me l'as mit finalement dans les mains. Il se mit derrière moi et m'aida au début a jouer, me faisant appuyer là où c'était nécessaire, m'expliquant ses connaissances sur les jeux. Je bougeait pour me mettre en tailleur. C'était une position bien plus confortable, a longue durée. Alors que J'étais sur le point de gagner le premier boss et que Karma allait m'apprendre a passer au niveau suivant, Fen sauta sur la console qui m'échappa des mains. Je regardais mon louveteau. Comme j'étais courbé, je me redressa en m'étirant, mettent un coup a Karma, qui c'était baissé pour ramasser la DS. Je m'excusais et il secoua la main.


– Tu m'en veux ou quoi ?

– Non pourquoi ?

– Ça fait deux fois qu'on se rentre dedans en une demi-heure.

– Je suis désolé. Dis-je, confuse.

– Ce n'est pas...

– Chara, Karma, venez manger.

– Manger ?


A ce moment là, mon estomac se tordit et un bruit horrible en sortit. Mon visage se mit a chauffer. Karma éclata de rire en se levant. Il me tendit la main et m'aida a me lever. On s'assit devant la table et mangeâmes en discutant.

Le lendemain matin, je fut réveillé par un poids soudain sur mon ventre. Je me relevai d'un coup, l'air étant brusquement chasser de mes poumons. Mon regard se posa sur le chat qui s'enfuit puis vers son propriétaire. Je baillait en m'étirant et me levait. Comme il n'avait pas bouger, hilare, je me retrouva a quelques centimètres de lui.


– Tu veux bien sortir ?

– Et si je dis non ?

– Tu as la mémoire courte !


Le sang déserta son visage et il me laissa seule. Je sourit pour moi même, amusée. Je le trouve intéressant. Je m'habillait et sortit de la chambre. Karma leva un sourcil en me voyant en jupe. Il me montra la fenêtre et j'allais me changer. La pluie avait fait son grand retour, pour notre grand malheur. Je revint dans la cuisine en pantalon et attrapa au vol la nourriture que Karma s'apprêtait a manger. Alors qu'il râlait, je croquais dedans a pleine dent. Ma réaction devait être peu commune car il sourit en la voyant. C'était trop bon.


PDV Karma.

Alors que j'allais manger ma tartine de Nutella, elle me l'arrache des mains et croqua dedans. Je râlais avant de sourire en voyant son expression de surprise et de plaisir mêlé. J'ai rarement vu une fille qui n'aimait pas le chocolat, et elle ne dérogeait pas a la règle. Elle me regarda avec des étoiles dans les yeux et mon souffle se coupa. Ses yeux bleu vous absorbaient et je fut pris au piège, tel une mouche dans une toile d'araignée. Le jour où les araignées ont cette apparence, je veux bien devenir une mouche ! Je rougit a ma propre pensée. Mais qu'est-ce que je raconte ? Je revint a la réalité quand un doigt collant s'appuya sur ma joue. Elle me fixait, sa bouche pleine de chocolat articulait des mots que je n'arrivais pas a décrypter et son doigt visqueux me tapotait constamment la joue. Soudain, la voix de ma mère demandant si nous étions tous les deux lever me ramena a la réalité. Je lui répondit a l'affirmative et expliquait a Chara que c'était du Nutella et qu'elle pourrait en avoir autant qu'elle le voudrait si l'on arrivait pas en retard au collège. Je lui essuyas la bouche comme une enfant. Elle alla mettre ses chaussures et nous partîmes.

Fin du PDV de Karma.


Irina nous attendait devant le collège. Elle était accompagnée d'un homme brun, les cheveux tirés en arrière, le visage sévère. Malgré son air sérieux, il me plut instantanément. Je sentais que malgré les apparences, il pouvait être un papa gâteau comme on les aimes. Derrière eux se trouvait un autre homme, ses cheveux rouges foncés impeccablement coiffés, son regard teinté d'un amusement malsain se posant sur les élèves qui passaient a coté d'eux. Alors que Karma ralentissait légèrement pour me laisser passer devant, j'accélérai le pas. Contrairement a lui, je connaissait Gakuho Asano. Je l'ai rencontrer quand il était encore professeur. J'étais petite a ce moment là et il m'as appris a lire et écrire. Quelques années plus tard, il as disparut avant de faire construire sa fameuse grande école. Il as déjà essayer de me la faire intégrer mais j'ai toujours fermement refuser. Aujourd'hui, ma position est différente. Mais je compte bien rester avec la classe 3-E. Je serrait la main du papa gâteau, Karasuma. Puis celle du proviseur. Il fit signe a son fils, qui s'avança. Karma se mit a coté de moi, les mains dans les poches, toisant l'autre roux d'un air méchant. Asano junior l'ignora et me prit dans ses bras mais je ne lui rendis pas son étreinte. Il as grandi très vite et contrairement a Karma qui possédait un charme presque provocateur, qui vous donnait envie de se rapprocher de lui pour être son ami, Gakushu Asano dégageait un charme écrasant et seule les filles avec une faible mentalité s'y laissaient prendre. Je le trouvait... pas a mon goût. Il n'était pas moche. Mais il ne m'attirait pas. Il se retourna vers une élève visiblement en admiration devant lui et elle lui donna l'uniforme de l'école. Je regardais l'uniforme gris en soupirant. Tant pis, je le customiserait. Il me donna aussi les livres nécessaires a l'apprentissage. Karma me les prit des bras en voyant que ça faisait trop lourd pour moi. Une fois cela terminer, Karasuma s'approcha de moi et me tendit une petite carte en m'indiquant que c'était ma carte d'identité. Chara Ookami. Sympas le clin d'œil a ma meute ! Je la mit dans ma poche arrière.


– Dans quelle classe veux-tu être ? Me demanda le proviseur.

– La classe 3-E.

– Quoi ? S'exclama Gakushu. Mais...

– Il est vrai que ce serait l'idéal pour toi. Le coupa son père.


J'hochai la tête et passait entre les deux Asano sans un autre regard pour le plus jeune, Karma sur les talons. Karasuma et Irina nous suivirent de loin. Nagisa nous rejoint bientôt. On discutas en riant. Je sautillait parfois en parlant, faisant sourire le roux et rire le bleu.


PDV Gakushu (le fils) :

Je la vit arriver au loin. En même temps, qui ne peut pas la voir ? Il manquerait quelque chose, elle est magnifique. Ses longs cheveux bleu comme les cieux volants derrière elle et ses yeux couleurs de l'azur ne manquant rien de ce qui se passait autour d'elle. Elle serra la main de l'homme du gouvernement en lui souriant. Puis elle se tourna vers mon père et recommença. Cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas vu. Mais elle est splendide. Mon père se décala et je la prit dans mes bras. En reculant, mon regard se posa sur cet insolant de Karma. Il me lançait un regard moqueur mais je l'ignorait. Mon cœur rata un battement quand elle annonça qu'elle voulait aller dans la classe E. Je pensait que mon père s'y opposerait mais, au contraire, il sembla approuver cette décision. Elle passa entre nous sans nous regarder, la tête haute. C'est aussi cette fierté qui me plaît. Je vois du coin de l'œil l'élève qui as porter ses affaires lui lancer un regard noir. Je la congédie d'un geste. Karma lui porte ses livres. Au moins, elle as trouver une utilité a ce bon-a-rien. Un petit aux cheveux bleu nous passe en courant a coté et les rejoints. Chara l'accueille avec un grand sourire et un bisous claquer sur sa joue. Ils discutent joyeusement. La nouvelle saute partout en leur parlant. Ils doivent être frère et sœur, je ne vois que ça. Sinon, elle ne l'aurait pas embrasser ainsi. Je la regarde prendre la direction de la colline et c'est tout juste a ce moment là que je remarque le louveteau qui trottine a coté, courant autour d'eux en jappant quand sa maîtresse est joyeuse. Je me dirige vers le bâtiment principal, ne la quittant pas des yeux. De là ou je suis, je peut voir l'entrée de la colline des E. Le louveteau disparaît dans le végétation alors qu'elle se retourne d'un bond vers moi. Deux élèves de la classe E me passent alors a coté en agitant le bras. Elle les salue aussi et elles se mettent a discuter. Rio Nakamura et Yukiko Kanzaki. Trois garçons les attendent plus haut. Sugino Tomohito, Hiroto Maehara et Yuma Isogai. Je les déteste !

Fin PDV Gakushu.


Un frisson me parcouru l'échine. Ce que j'aime pas quand il me fixe avec cet air de prédateur ! Je montait la colline avec les garçons. Arrivé au bâtiment, j'allais me changer. L'uniforme m'allait plutôt bien. Je l'aime pas trop, mais je ferai avec. Le gros poulpe jaune arriva et on s'assit. Le cour commença !

A suivre...

Aucun suspense aujourd'hui ! Bonne journée les louloups ! ;)

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