97 : lycanthropie

Tw : Mort, deuil, cicatrices, mention de guerre / bataille

Média : pestoprongs (instagram)

La mort du mage noir laissa place à un grand silence, du doute, puis une effervescence de joie. Du coté des mangemorts, la plupart des personnes s'était échappées par peur d'être arrêté par le ministère qui n'était plus de leurs coté. On courut vers Harry, mais celui-ci avança à contre courant pour rejoindre Drago, Ron et Hermione, sans lâcher des yeux le premier cité. Il le serra fort, Drago ne songea pas une seconde à le repousser. Il était tellement soulagé, tellement encore choqué qu'il en était muet. 

Le quatuor entra dans la Grande Salle qui était vide de tout meubles et servaient d'infirmerie temporaire. Dans l'action vue seulement en détail, Drago ne s'était pas rendu compte que cette nuit et ce début de journée avait été un tel massacre. La salle était bondée de personnes. Les blessé∙es d'un coté, les mort∙es de l'autre. Il y en avait énormément. 

La famille Weasley entourait un corps que Drago ne pouvait pas voir de là où il était, mais quand il s'approcha il peina à y croire. Fred Weasley, la personne si vivante qu'on ne l'avait quasiment jamais vue sans un sourire aux lèvres, était allongé sur le sol, les yeux clos, rangé du coté des mort∙es, et son souffle ne faisant par soulever sa cage thoracique. Georges pleurait contre Lee, totalement effondré. Lee regardait son ami avec les sourcils en accent circonflexe tout en serrant  son jumeau. Ce dernier, ne regardait même pas, il avait la tête baissée et était secoué de sanglots. Ron se précipita, il regarda le corps de son frère, puis ses autres frères. Il ne pleura pas tout de suite à cause du choc, mais après quelque minutes il s'effondra à son tour. Drago était sincèrement désolé pour Fred Weasley. 

Il détourna le regard, laissant les gens les plus proches du mort faire leurs adieux. Il tomba sur Blaise et Théo, assis par terre. Théo avait les yeux totalement vides, Blaise regardait Drago. Celui-ci lui fit un bref sourire de remerciement pour les avoir sauvé∙es dans la Salle sur Demande. Il songea un moment à aller lui parler mais ce rendit finalement compte qu'il n'en avait pas envie, pas maintenant, du moins. 

Tout près de là, Remus caressait Patmol le chien sans lâcher des yeux le spectacle morbide. Drago fut très heureux de voir Sirius et Remus sain∙es et sauf∙ves, il se précipita vers elleux puis interrompit son mouvement en se rendant compte qu'il ne savait pas vraiment quoi leurs dire. Et il n'était pas du genre à prendre dans les bras quelqu'un d'autre que Harry. Harry, justement, fut celui qui le sauva en engageant l'échange. 

« Vous allez bien ? 

Patmol aboya. 

- S'iel pouvait parler sous cette forme iel te dirait qu'iel est très fièr∙e que tu nous ai "enfin débarrassé de ce salopard de Voldemort". traduit Remus en tirant la langue à sa∙on partenaire qui restait métamorphosé∙e en chien pour ne pas risquer de se faire prendre par des aurors, maintenant que la bataille était finie. 

Harry sourit et offrit une caresse à Patmol. 

- Moi aussi, répondit-il, je suis tellement content que ce soit finit. 

- Ouais tu vas pouvoir reprendre tes études en paix. ironisa Drago. 

Harry grimaça. Même s'il avait quitté Poudlard un an trop tôt et qu'il adorait cette école il n'avait vraiment aucune envie de refaire une année encore d'études et Drago le savait très bien.

- Tu ne vas pas reprendre tes études, Harry ? s'inquiéta Remus dont l'ancien instinct de premier de la classe se réveillait soudainement, attirant l'attention de Hermione. 

- Vraiment, Harry ? s'écria-t-elle. Mais tu as besoin d'avoir tes A.S.P.I.C si tu veux faire le métier que tu veux ! 

- Ok, ok, calmez-vous, souffla Harry, je viens de tuer le tocard qui m'a pourri toute ma vie est-ce qu'on pourrait me laissez tranquille juste pour aujourd'hui ? On en parlera plus tard !

Patmol hocha la tête et Remus cessa de le∙a caresser pour la peine, ce qui lui valut un jappement indigné. 

- Ne vas pas l'influencer, toi, espèce de flemmard∙e. » Lui dit Remus. 

Ron s'approcha du groupe mollement et Hermione lui fit un sourire triste en lui disant qu'iels allaient peut-être bientôt manger ce qui ramena un léger réconfort au coeur de Ron. 

« Excusez-moi ? » demanda timidement une voix. 

Tout le monde se tourna en direction de la personne qui avait parlé et Parvati, car s'était-elle fit un pâle sourire gêné d'être ainsi dévisagée. 

« Miss Patil ? demanda l'anciennement professeur Lupin, encourageant Parvati à parler. 

- Bonjour M. Lupin, excusez moi de vous déranger... commença la jeune fille. Ma... eu... meilleure amie a été mordue par un loup-garou pendant la bataille. Je suis désolée de vous demandez ça mais j'aimerai que vous alliez lui parler, s'il vous plait, elle se sent vraiment mal. »

En disant cela, Parvati se tourna vers Lavande, dont on ne distinguait que les longs cheveux bouclés. Sur ses mains, pourtant, on distinguait de très nombreuses cicatrices dues à des griffures, encore rouges et fraiches. 

Remus se leva sans hésitation et suivit Parvati jusqu'à Lavande qui s'adoucit au contact de son amie mais fit la moue en voyant le loup-garou. Le visage de la jeune fille avait été écorché à quelque endroit, mais ce serait des cicatrices qui partirait vite. La jeune Patil lui ordonna gentiment de rester calme en jouant avec une mèche de ses cheveux pendant que Remus lui expliquait comment gérer la vie de lycanthrope et tentait de la persuader que cette malédiction n'était pas une tragédie... même si lui même avait du mal à le croire. Parvati écoutait avec intérêt prenant intérieurement des notes de tout les conseils donnés mais Lavande gardait seulement le visage détruit par la tristesse, comme si elle était condamnée. 

« J'avoue que même si je n'aime pas vraiment Lavande, dit Hermione, j'ai envie de tuer la personne qui lui a fait ça. »

Patmol aboya puis tient son buste fièrement. On se tourna vers la direction que son museau montrait, l'air de rien. Fenrir Greyback était du coté des morts, non loin de Bellatrix Lestrange. On dévisagea Sirius avant des regards qui disaient "Vraiment ? C'est toi qui l'as tué ?". Même si tuer quelqu'un ne devrait jamais être une fierté ni une joie. Iels apprirent plus tard que la mort du loup-garou avait été un accident, que celui-ci s'apprêtait à tuer Remus mais que Sirius l'avait protégé et sauvé juste à temps. C'était surtout de ça qu'iel était heureux∙se, pas d'avoir tué quelqu'un, mais d'avoir sauvé la personne qu'iel aimait. 

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