95 : expecto patronum

Média : @cecilesansart (Instragram)

Oui, ce fanait vous promet un soupçon de linny. On a tous∙tes besoin de Linny dans notre vie. (je vous jure, j'vais en faire une citation)

Il retrouva le bruit incessant de la guerre et cela ne fit qu'aggraver son humeur. Hermione et Ron étaient au moins ensemble pour se battre, lui se sentait seul sans Harry dans un moment pareil. Bien sur, il pouvait survivre sans Harry, il n'en était pas à ce point, mais l'avoir à coté de lui en pleine bataille aurait surement apaisé l'angoisse et l'inquiétude qui lui tordait le ventre. 

Il suivit Ron et Hermione pour se cacher d'un géant. Luna et Ginny les rejoignirent à un moment. Iels étaient cinq derrière une ancienne colonne de pierre reconvertie en mur surement après un violent coup de géant.

« En fait, je sort avec Ginny. s'écria Luna. 

- Tu es sur∙e que c'est le bon moment, Lun' ? demanda avec indulgence sa petite-amie à laquelle elle se cramponnait à chaque nouveau bruits d'explosion. 

Hermione et Drago adressèrent leurs félicitations avec un sourire sincère. 

- Je crois que oui. réponds Luna. 

Hermione se tourna vers Ron. Luna avait eu juste, cette annonce avait apporté du baume aux coeurs des autres. Le blond en avait même oublié ses tourments vis-à-vis de Harry. 

- Tu ne les félicites pas, toi ? demanda Hermione en se tournant vers le frère de l'un∙e des concerné∙es. 

- Je le sais depuis longtemps. rigola Ron. Ginny me l'as dit dès le premier jour. 

Tout le monde regarda la jeune fille rousse, étonné∙es.

- Il fallait bien que j'en parle à quelqu'un ! » se justifia-t-elle. 

Luna répondit d'un sourire. Il était sur que leurs couple serait durable, il était bien difficile de se fâcher avec Luna Lovegood, c'était une personne très pacifique. 

À quelque mètres de là on vit Neville trancher la tête de Nagini avec une épée qui semblait être celle de Gryffondor. 

Tout en pensant à cela un froid commença à naitre tout autour d'elleux et iels comprirent trop tard qu'il s'agissait de l'approche d'un groupe de détraqueurs.

Dans leurs longues capes noires en haillons, semblables à des faucheuses, ils flottaient à quelque centièmes du sol et glaçait au sens propre comme au figuré ce qui croisait leurs chemin. Nul doute qu'ils étaient leurs ennemis et appartenait au camps de Voldemort. Drago sortit sa baguette. Ils étaient trop proche pour qu'il puisse s'enfuir avec succès mais encore assez loin pour qu'il n'ait le temps de lancer le sort des repoussant... en théorie. 

Il n'avait toujours pas réussit à lancer ce sort. Il n'avait pas ré-essayer depuis la cinquième année pour la simple et bonne raison qu'aucun souvenir n'était assez heureux pour alimenter l'enchantement. 

Il fouilla vite dans sa mémoire et tandis sa baguette devant lui une première fois. Les autres avaient déjà accomplit la tâche. Un chien, une loutre, un cheval et un lièvre courraient s'opposer aux créatures morbides qui leurs faisaient face mais ils étaient tellement face aux petits animaux argentés... 

Drago dit le sort à voix basse, pour ne pas avoir à hurler, il se concentra sur Harry. Le sourire de Harry, le rire de Harry, les taquineries, les jeux, la joie, la peine, l'amour, la nuit dans la Chaumière aux Coquillages... mais rien n'était suffisant. Le blond ne comprit pas pourquoi. Sa confusion gâcha encore plusieurs secondes cruciales. 

Tu ne peux pas compter que sur Harry pour t'apporter de la joie. Si ta joie n'est construite que sur une personne, elle est bien trop fragile.

L'été. C'était à l'été d'avant la sixième année qu'il fallait penser. Au soulagement de ne plus avoir à supporter sa tante ou ses parents, aux moments avec Sirius, Remus, Hermione et surtout Harry. 

Cette fois, le bref filet argenté grandit, suffisamment grand pour repousser quelque détraqueurs mais encore trop faible pour gagner une forme animale. Il se sentit néanmoins très fier de lui. Les créatures se tenaient bien plus loin et il eut hâte que tout cela soit finit pour pouvoir tout raconter à Harry... 

Harry. 

Ça faisait bien trente minutes qu'il était partit. Il était difficile de ne pas se soucier de son sort étant donné que la guerre était en partie centrée sur lui. 

À ce moment là, un bruit qui lui fit oublier tout le reste s'incrusta. C'était terrible, car la voix grave semblait venir directement de sa tête. Il appuya ses mains contre ses oreilles mais rien n'y fit. C'était la voix de Voldemort.

« Harry. Je m'adresse à toi directement, maintenant. Rejoint-moi dans la forêt interdite. Sinon je tuerai chaque personne qui aura tenter de te protéger. »

Drago n'eut pas la force d'écouter la suite. Parce qu'il n'y avait pas de doute que Harry irait dans cette foutue forêt. Qu'il se sacrifierait pour les autres. 

Et Drago aurait voulu que son copain soit bien plus égoïste. Peut-être même qu'iels perdent la guerre, car, à ce moment précis, tout ce qu'il voulait c'était voir Harry en vie et rien d'autre. 

Même si la guerre était remportée par leurs camps, si Harry y mourrait, ce serait une défaite. 

Il jeta un regard paniqué à Ron et Hermione. Iels parvinrent à l'empêcher de courir vers la forêt mais

tout était tellement flou, et confus, ce soir là. 

Une fausse paix était revenue, on ne se battait plus, mais les survivant∙es restaient sans rien faire dans des endroits isolés, n'osant même pas encore ramasser les corps. Ce n'était pas encore finit, de toute évidence. 

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