92 : affrontements

J'ai BEAUCOUP de mal à écrire comme vous pouvez le constater. Je suis vraiment vraiment désolé, j'espère que je saurai me débarrasser de mes déprimes pendant les vacances et que je vous offrirai des chapitres de meilleures qualités. Pour l'instant je veux avancer parce que je crois que cette partie là ne m'inspire pas trop (ça fait deux fois, je crois, que je dois écrire la bataille de Poudlard. C'est un peu lassant). Désolé, encore. Et désolé de raconter ma vie, je sais que c'est pas intéressant et que vous êtes pas là pour ça. Passez une bonne soirée. 

En sentant qu'il entrait dans Poudlard et en jetant un coup d'oeil à Neville qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps, Drago se rendit compte à quel point cette école lui avait manqué. Dormir sans abris fixe avait déréglé tout ses repères, une vague de nostalgie le submergea en sentant l'odeur du château faite de bois, de feu et de nuit. Tout lui avait manqué, peu de choses avaient changés, finalement. Lorsqu'iels finirent de traverser le passage qui déboucha sur une pièce inconnue et qu'il vit les sourires de ses ancien∙nes camarades, il se sentit... chez lui. Exactement chez lui. C'était le mot. La guerre importait peu à cet instant, il se sentait comme il aurait du se sentir devant ses parents : acceptés et aimer, acceptant et aimant en retour. Comme dans une chaleureuse famille. Il reconnu Ginny collée à Luna, Dean et Seamus, il eut même une pointe de joie en retrouvant Parvati Patil et cette idiote de Lavande. 

Il dut s'éloigner de Harry quand tout le monde lui fit un accueil grandiose. Il fut carrément applaudit. Drago leva les yeux au ciel et Harry lui adressa un sourire moqueur qui disait "Tu es jaloux ?". 

Au bout d'un moment, Drago comprit que la salle dans laquelle il se trouvait était la salle sur demande. Elle ne ressemblait bien sur en rien à la dernière fois qu'il y était venu, en cinquième année, mais elle avait la même taille et quelque chose qui la faisait sentir familière. 

« On cherche un objet. annonça Harry, coupant Drago dans ses tergiversions. 

- Ok, c'est quoi ? demanda Seamus. 

- On ne sais pas. répondit Harry. 

- C'est où ? 

- On ne sais pas non plus... j'ai conscience que c'est pas beaucoup comme indice...

- C'est rien comme indice. 

- Redescend, Finnigan. intervint Drago. C'est pour vous qu'on fait tout ça !

- Toi aussi redescend ! protesta le dit-Finnigan, T'es loin d'être un héros, malgré ce que tu penses.

Harry attrapa le bras de son petit-ami avant qu'il ne déclenche une bataille et soupira :

- Je sais seulement que ça a un rapport avec Serdaigle. »

Ça, il ne l'avait pas mentionné quand il en avait parlé à Drago, Ron et Hermione. Le blond se mit de nouveau à s'inquiéter du nombre de fois où il laissait Voldemort aller dans sa tête. Déjà en cinquième année cela les avait emporté∙es et iels avaient tout juste évité la mort de Sirius. Le Seigneur des Ténèbres pouvait encore user sa ruse et Harry tomberait dans le panneau. Il risquerait de le convaincre de ses pensés, de le faire plonger dans ses idées obscur et Harry se laisserait avoir. Certes, Harry paraissait bien plus fort que ça, mais Drago savait bien que n'importe qui pouvait changer, un ange pouvait devenir un démon en une seule mauvaise journée, ou l'inverse. 

Il ne se rendit même pas compte que toute parole s'était suspendue depuis un moment. Un objet en rapport avec la maison Serdaigle ? Il était peu nombreux. Les Serdaigles, contrairement aux Serpentards ou Gryffondor, ne revendiquait pas leurs maison haut et fort la plupart du temps et ne débordait pas de symbole. En voyant des adultes anglais∙es du monde sorcier, on remarquait immédiatement s'iels avaient été dans la maison verte ou rouge, mais il était difficile de deviner si une personne venait de Serdaigle ou même de Pouffsouffle. 

« Il y aurait le diadème perdu de Rowena Serdaigle. suggéra une voix que dont Drago n'eut même pas besoin de regarder la provenance pour savoir qu'elle appartenait à Luna. 

Le diadème disparu, il en avait entendu parler à cause de Hermione et des trois fois où elle avait tenté de lui résumer l'Histoire de Poudlard (sans jamais réussir à aller jusqu'au deuxième chapitre car même pour un littéraire comme Drago, il y avait des limites à la littérature et il exigeait d'elle un minimum de distraction ce que l'Histoire de Poudlard était très loin de pouvoir lui offrir.). Cependant, il se souvenait que ce diadème était plutôt un mythe qu'un véritable object. Raison pour laquelle, comme toujours, personne ne croyait encore en sont existence excepté Luna. 

Mais Luna avait été seul∙e à croire aux sombrals. Et ils existaient. 

Dans un rang monotone, de nouveau dans un uniforme qu'il aurait cru ne jamais ré-enfiler mais malheureux malgré tout, Drago se tenait droit. Il ne lâchait secrètement pas la main de Harry. 

Poudlard avait changé au delà de la salle sur demande. L'école était sage à en devenir froide. Son coeur se brisa en constatant que la guerre avait osé toucher à ça aussi. Deux mangemorts du nom de Carrow -selon Neville- était placé aux cotés de Rogue, sur l'estrade. Ce dernier n'avait pas bien changé. Ses émotions sous un masque, quelque chose que lui et Drago partageaient. Il portait son éternelle longue cape noire et devait avoir gagné quelque rides. Drago était loin de lui en vouloir d'avoir tué Dumbledore, mais il lui en voulait d'avoir privé Harry de quelqu'un qu'il aimait comme un père et de ne pas avoir trahi Voldemort. Si une personne pouvait le faire, c'était bien lui. Mais il c'était laissé entrainer dans le coté obscur. Quels avantages pouvait-il bien tirer de ce parti là ? 

De sa voix sèche, il annonça que Harry Potter avait été aperçu dans le village avoisinant et que qui que ce soit qui avait connaissance de l'endroit où il se trouvait devrait lui en faire part. 

Drago sentit Harry lâcher sa main. Il sortit du rang d'élèves et s'avança, regardant Rogue droit dans les yeux. 

Il l'accusa de la mort de Dumbledore, puis tout s'enchaina. Quand Rogue leva sa baguette pour affronter Harry, McGonnagall et Flitwick se mirent en travers de la route des potentiels sorts. Un affrontement bref mais impressionnant débuta. La puissance de tout les professeurs que Drago était loin d'imaginer dut exposée. McGonnagall sut manier de longs nuages de flammes et Severus, en voyant le reste de l'Ordre du Phénix apparaissaient dans la grande salle devant les larges portes de bois, prit la fuite en volant. En volant, sans balais, sans créature. À part Voldemort et peut-être Dumbledore, Drago n'avait jamais entendu parler de quelqu'un qui puisse faire ça. Il fallait de grands pouvoirs pour acquérir de telles capacités, même les membres de l'Ordre en furent impressionné∙es. Dommage que Rogue soit leurs adversaire. 

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