60 : l'élu

Il y eu un très bref retour à Poudlard. Les examens étant finit, la plupart des élèves avaient quitté le château ou ne profitaient des cours inutiles pour déambuler librement entre les murs en pierre. Harry, Ron, Drago et Hermione continuèrent comme tout les ans d'assister aux cours jusqu'à la fin -surtout parce que Hermione les forçait- mais iels ne songèrent même pas à conserver le cours d'Ombrage dans leurs programme. 

Après l'année terrible qu'elle avait fait passer à tout le monde, même sa fameuse brigade inquisitoriale devait avoir déserté ses cours. 

On ne la vit pas partir, seulement durant la fin de la semaine, Harry ne put plus trouver son nom sur la carte du maraudeur et elle n'apparu pas au banquet de fin d'année. Dumbledore était de retour sur l'estrade, comme s'il ne l'avait jamais quitté. La Gazette du Sorcier avait informé le monde magique du véritable de retour de Voldemort, ce qui rendait les visages du adultes plus sombre, mais au moins plus personne n'accusait Harry de mentir. 

Durant la dernière journée qu'iels passèrent à Poudlard, sur ce qui était anciennement l'horaire du cours d'Ombrage, Harry les fit s'assoir dans un couloir, prêt du parc et du terrain de Quidditch pour leurs parler. 

Il leurs raconta en détails la conversation qu'il avait eu avec Dumbledore, au sujet de la prophétie. 

On lui avait expliqué qu'avant sa naissance, c'était une prophétie qui avait temporairement sauvé ses parents. Elle disait, qu'un couple ayant vaincu le Seigneur des Ténèbres deux fois, donnerait naissance à un enfant à la fin du mois de juillet et que cet enfant serait celui qui vaincrait Lord Voldemort. C'était Sybille Trelawney qui avait fait cette prédiction, ce qui expliquait la raison pour laquelle elle avait été embauchée comme professeure malgré le niveau de ses cours. 

Le plan de Voldemort, à la fin cette cette année, avait été de récupéré cette prophétie que seul Harry pouvait retirer du Département des Mystères. 

« Dumbledore a dit aussi que Voldemort m'avait transmit certains... pouvoirs, la nuit où il m'a fait cette cicatrice. Il a implanté cette vision de Sirius. Il partage des pensés avec moi, je partage des pensées avec lui. 

- Vous devez pas partager grand chose alors, avec ton cerveau de troll. titilla Drago. 

- Hé ! » rigola Harry. 

Mais il perdit son sourire une seconde plus tard, visiblement frappé par un éclair de peine. 

« La prophétie dit aussi qu'aucun de nous ne peut vivre tant que l'autre survit.»

Cela jeta un froid. Les quatre adolescent∙es se regardèrent. Drago tandis sa main vers Harry qui prit la sienne très rapidement. 

« Il a déjà essayé de te tuer cinq fois, maintenant, c'est pas toi qui mourra, ne t'en fait pas. 

Harry émit un rire cassé par la tristesse mais qui restait un éclat de joie, puis Hermione ajouta :

- De toutes façons, t'es plus seul maintenant, on fera notre maximum pour gagner, on se battra à tes cotés. 

- Oui, lui, il n'a personne. »

En disant cela, il sembla à Drago que Harry le regardait, mais il n'en était pas sur. 

Un adieu à Myrtle, un sourire aux professeur∙es qu'il aime bien, un regard reconnaissant à Luna, Ginny et Neville, et puis il monte dans le train. 

Il se souvint d'une lointaine époque durant laquelle il était emplit d'excitation à l'idée de rentrer chez lui... mais ce n'est plus le cas. Plus le bruit du wagon contre les rails retentissait, plus son coeur battait fort. Il avait peur de ce qu'il trouverai dans l'endroit maudit. Il savait que son père ne serrait plus là, mais il savait aussi que sa tante ne serait pas partie, elle. 

Il secoua la tête pour ne pas penser à tout ça et se préoccuper plus tôt de savourer les dernières heures passées avec Harry, Ron et Hermione. Il se lança dans une grande partie l'échec. Plus Ron et lui grandissaient, plus leurs parties étaient impressionnantes car ils devenaient de plus en plus forts et leurs stratégies de plus en plus affinées. cette fois-ci, une seule partie dura près de la moitié du trajet. Ron et Drago se laissèrent emporter, tandis que Harry et Hermione, d'abord spectateur∙ices du jeux, s'était mis∙es à parler de totalement autre chose. 

Ron finit par remporter la partie et Drago, dégouté, n'eut pas le temps de débuter sa revanche car ils ne leurs restaient que quelques minutes, ce qui n'était à leurs gout pas assez pour faire une partie interessante. 

Ils laissèrent donc pions, roi, reine, cavalier ou fou pour se lasser tomber sur les banquettes du train. Drago échangea un sourire avec Harry. La présence du brun l'apaisait pour le moment, mais il avait peur de l'instant où il se retrouverait chez lui. Harry était surement dans le même état. 

Dans son charabia, Dumbledore avait aussi expliqué à Harry qu'il se trouvait autour du 4 Privet Drive, là où il vivait avec des Dursley, un contrat de protection magique qui abritaient Harry des potentielles attaques de Voldemort. Il était donc essentiel qu'il reste là bas jusqu'à ce que l'homme soit vaincu. Drago n'avait pas bien comprit ce qui empêchait plutôt Harry de vivre chez Sirius mais il fit comme si sa compréhension de la situation était limpide.

« J'irai surement chez Sirius à la fin des vacances.» annonça-t-il tout de même à Ron et Hermione, quand leurs séparation fut imminente.

Drago tarda à sorti du train pour s'aventurer dans le quai grouillant de monde. Les différents profils de la foule peignaient comme de petits points de couleurs bariolés dans la gare. Comme toujours, Harry fut le dernier de ses ami∙es qu'il vit avant de se détourner pour le manoir Malfoy. Le garçon à la cicatrice lui souffla un bon courage, effleurant sa main, et Drago lui en rendit un en retour.

Puis la joviale foule en dérive fut balayer d'un coup et l'une des femmes qui servaient de servante aux Malfoy transplanna avec Drago devant une baisse plus sombre que jamais. Si sombre, si contrastée avec la gare et si menaçante qu'il peina à reconnaitre l'endroit qu'il avait habitué toute sa vie. C'état étrange. C'était là où il devrai passer l'été, et pourtant il avait la sensation d'être entrer dans un hiver éternel. Sensation qui se renforça quand on lui ouvrit la porte de ce qui était jadis sa maison et qu'il tomba nez-à-nez avec sa tante. 

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