34 : le Tournois des trois Sorcier∙es
Média : blubbytonksart (instagram)
Le train filait direction Poudlard depuis déjà plusieurs heures. Dans un wagon, Potter, Ron, Hermione et Drago étaient assis en attendant que le voyage passe.
Ron, qui s'était à moitié assoupit sur le siège, la joue appuyé contre la fenêtre par laquelle on pouvait voir des kilomètres de paysage se succéder, se réveilla d'un seul coup lorsqu'il entendit le chariot de la vendeuse de bonbon arrivé tandis que cette dernière criait jovialement : « Des bonbons, des friandises !? »
Potter et lui se levèrent et prirent de la monnaie pour acheter ce dont ils avaient envie.
« Un paquet de bulles baveuses et une baguette réglisse... non finalement seulement les bulles baveuses.»
Drago regarda Ron dont le visage était un peu plus blasé qu'avant. Il était rare que le blond y pense, en fait, il l'oubliait souvent. Mais les Weasley étaient pauvres. La plupart du temps Ron faisait probablement en sorte que tout le monde l'oublie mais parfois il ne pouvait s'empêcher d'être en colère contre la vie pour ça. Surtout que Potter et Drago, eux, étaient plutôt riches. Enfin... même si l'argent empoisonné de sa famille, le blond le souhaitait de moins en moins.
Il jeta un coup d'oeil dehors et découvrit Potter en train de reluquer Cho Chang qui venait d'acheter des patacitrouilles. Quand il rentra dans le compartiment et en ferma la porte alors que Le Roux, de son coté, dévorait ses bonbons, le jeune Malfoy lança à Potter un regard suggestif en taquinant :
« Tu baves, Potter.
- Rah ! N'importe quoi !»
Hermione leurs remit les pieds sur terre. Elle était en train de lire la Gazette du Sorcier, journal duquel la une était consacrée à l'attaque des mangemorts lors de la Coupe du Monde. Elle semblait remontée contre un certain nombre de choses, ses derniers temps.
« Ta cicatrice recommence à te faire mal ? demanda-t-elle à Potter alors que Drago aurait juré qu'il n'avait fait que se gratter.
- Non, ça va, pourquoi ?
Après la coupe du monde, il avait raconté à ses trois ami∙es qu'il faisait d'étranges cauchemars qui avaient l'air réel et que sa cicatrice lui faisait mal, comme en première année, lorsque Voldemort était dans l'école.
- Il faut que tu écrives à Sirius, au sujet de ton rêve et de tout ça...»
.
Après l'affaire de la coupe du monde de Quidditch, Hermione plaça sa révolte dans la libération des elfes de maison. Selon Potter, cela durait déjà depuis la première fois qu'iels avaient rencontré Winky, lors du match de la Coupe du Monde.
Elle ne cessa de parler pendant le trajet en diligence qui les emmena au château et Ron ne cessa de répéter que les elfes aimaient être dépendant∙es de sorcier∙es.
« C'est de l'esclavagisme. disait encore le jeune fille lorsque les élèves s'installèrent sur les grandes tables de la grande salle et que la chanson du choixpeau se fit entendre. Je suis noire, Ron, tu sais, mes ancêtres ont été esclaves pendant des siècles et si tu étais meilleur en histoire moldue tu saurai que ça n'a été une partie de plaisir que pour les riches blancs.»
Drago se promit de faire plus de recherches sur ce sujet qui avait l'air horrible et cette remarque eut au moins comme effet de faire en sorte que le roux arrête de contredire Hermione.
« Tu sais que ce sont des elfes de maisons qui prépare les repas de Poudlard. cru bon de préciser le blond à son amie qui jouait avec sa fourchette dans son assiette vide.
- Pardon ? dit-elle, scandalisée. Je suis la seule à trouver tout ça révoltant ?»
Visiblement, elle était effectivement la seule car personne autour d'elle ne réagissait. Elle fronça les sourcils et se jura à voix basse de faire quelque chose contre ça que Drago n'entendit pas car Dumbledore monta sur l'estrade.
« Bonsoir ! Mesdames, mesdemoiselles, messieurs et autres. Bienvenue à Poudlard pour une nouvelle année qui sera un peu particulière. commença le vieux sage. En effet, j'ai le bonheur de vous annoncer que Poudlard à été choisie pour accueillir un événement légendaire : le Tournois des trois Sorcier∙es !»
Des murmures s'élevèrent dans la grande salle. Chacun∙es réagissaient de façon différente à cette annonce. Hermione sembla oublier ses combats un instant, beaucoup se demandèrent simplement ce que cela voulait dire et même Pattenrond miaula comme pour s'étonner avec les élèves.
« Il s'agit d'un Tournoi au cours duquel trois élèves s'affrontent dans une série d'épreuves que nous gardons secrètes pour le moment. Le∙a gagnant∙e remportera 1000 Gallions d'or. Ses épreuves peuvent cependant être dangereuses. C'est pour cela que je me suis mis d'accord avec le directeur du Département de la Justice Magique du ministère, Monsieur Barty Croupton (il fit un geste vers un homme que Drago reconnu comme étant l'homme au chapeau et à la moustache qu'il avait vu à la Coupe du Monde) et nous avons décidé que les élèves de plus de 17 ans seraient les seul∙es à pouvoir soumettre leurs candidatures.»
Les jumeaux Weasley, dont les visages s'étaient illuminés aux mots "défis", "gloire éternelle" et "dangers", se rebellèrent en coeur, lançant des remarques au directeur et ils ne furent pas les seuls ! Plusieurs cris plaintifs se firent entendre et ce fut à ce moment là que Drago, observant la foule, tomba sur des pupilles noires qu'il avait oublié. Blaise.
Le garçon lui fit un clin d'oeil évocateur et le blond resta paralysé. Il dut être dans cet état pendant un bon moment car Potter, assis à coté de lui, suivit son regard et lui rendit le regard suggestif du train.
« Tu baves, Malfoy. dit-il avec un grand sourire.
- La ferme, Potter !»
Hermione avait sortit de nul part une plume et un parchemin et commençait à griffonner quelque chose avec un air réellement déterminé sans même écouter ce que le directeur disait, ce qui était une première pour une personne aussi studieuse.
« Je vous présente également le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, Alastor Maugrey ! Et je vous demanderai quand iels arriveront, dans quelque jours, les accueillir comme il se doit les élèves de Beaubâtons et de Durmstrang qui auront fait un long voyage pour participer avec nous au Tounois. Sur ce, bon appétit !»
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