Chapitre 7 Mythes et Légendes

Un sifflement me ramène sur terre. Je tourne la tête et Drogo me fait un signe de tête me montrant que le corps enseignant ne va pas tarder. Je me penche alors vers son oreille et lui dit.

Moi: C'est la dernière fois que je te vois, toi et ton équipe tourner autour de Peter. La prochaine fois je serai beaucoup moins gentille. Entiendes?

Je le pousse alors vers l'avant et il tombe face contre terre toussant légèrement à cause de la pression un peu trop longue que j'ai maintenu sur sa trachée.

Je me dirige alors vers Peter récupère mes affaires et c'est sans un mot et sans un regard que je me retourne. Je n'aurais jamais dû me battre même si la cause en valait la peine. Je ne peux pas me laisser envahir par mon instinct comme ça. La violence a toujours engendrer la violence et je la connais assez pour dire qu'elle n'a jamais rien arranger... Le pire dans tout ça c'est que si la doyenne m'avait surprise c'était un retour imminent pour New York...

Adieu normalité et vie tranquille d'étudiante lambda.

Il faut absolument que je me reprenne en main. Plus de bagarre et il faudra que je fasse aussi un énorme travail sur moi pour ne plus emmener d'armes dans l'enceinte du campus.

Et trouver aussi une putin de solution en ce qui concerne ce fragment d'âme bien décider à me pousser à la faute.

C'est d'un pas rapide que j'attrape le bras de Sarah et remonte jusqu'au bâtiment où sont situé les toilettes.

Une fois devant le lavabo, je rince ma bouche avec de l'eau puis Sarah s'avance vers moi avec un mouchoir, tapote délicatement ma lèvres et prend enfin la parole.

Sarah: Tu as été impressionnante. Je ne t'aurais presque pas reconnu. Même si je suis totalement contre la violence, je dois avouer que de voir Loan Huxley se prendre une telle déculottée a été très jouissif. Dit-elle en rigolant.

Moi: C'est donc son nom ? Dis-je d'un ton détaché

Sarah: Oui c'est le capitaine de l'équipe de football de l'université mais aussi occasionnellement le copain de notre chère Samantha.

Moi: Qui se ressemble s'assemble paraît-il.

Nous partons alors toutes les deux en fou rire et regagnons notre salle de cours.

Hormis mon altercation avec Loan, la journée a été relativement calme. Je n'ai revue ni Peter ni Drogo.

Je viens d'arriver au manoir et croise Nicolae dans la cuisine. Après avoir échangé quelques banalités sur nos journées respectives et être resté très évasive sur le pourquoi de l'état de ma lèvre même si je me doute que Nicolae n'est pas stupide non plus quand à l'état de celle-ci, je prends une pomme sur le comptoir et pars me changer dans ma chambre.

À peine arrivé dans celle-ci, je range directement mes lames dans leur boîte sous le lit. J'enlève rapidement cet uniforme que je ne supporte déjà plus et enfile un bas de survêtement large gris avec un débardeur noir. Je passe par la salle de bain pour examiner l'état de mon visage. Ma lèvre est légèrement gonfler sur son côté gauche mais rien de bien trop visible.

Je retourne rapidement dans ma chambre et enfile un pull cachant ainsi au maximum les marques sur mon corps mais particulièrement celle laissé lors de mon kidnapping. Malgré le fait de les avoir recouvert par un immense tatouage, j'ai toujours cette impression de ne voir que ça... Je souffle et essuis rapidement l'unique larme qui s'est échappé de mon œil sans même que je m'en rende compte.

Putain de mauvais souvenirs.

Mais je n'ai pas le temps de reprendre mes esprits, que quelqu'un toque à ma porte.

Je me dirige alors vers celle-ci et lorsque je l'ouvre, la surprise est de taille. Son regard est légèrement plus dur que d'habitude et moi je suis totalement figé.

Peter.

Peter: On peut discuter ? Dit il d'un ton sec

Moi: Bien sûr quand c'est si gentiment demandé.

Je me decale légèrement pour le laisser entrer et referme la porte. Je m'adosse à celle-ci et l'observe faire les cent pas.

Peter: C'était quoi ce que tu nous as fait tout à l'heure au campus avec Huxley ?

Au moins il est direct.

Moi: Euh... Une humiliation publique, une correction bien mérité, une remise en place nécessaire,...? Je ne sais pas trop. Appelle ça comme tu veux.

Peter: Roxane ne te fous pas de ma gueule. Je ne t'ai rien demandé. Tu n'avais pas à venir te mêler de cette situation.

Je le regarde abasourdi par cette dernière phrase. Je ne comprends absolument pas son comportement peut-être est-ce une question de fierté finalement. Mais je décide à garder contenance et lui répond de manière presque hautaine.

Moi: En temps normal une personne saine d'esprit et bien élevé serait venu me remercier. Mais non pas le grand Peter n'est pas ? Tu sais quoi je crois qu'il y a rien d'autre à rajouter.

Je me dirige vers la porte de ma chambre, l'ouvre et d'un geste très théâtral lui montra la direction de la sortie.

Moi: Tu as raison je n'aurais jamais dû me mêler de tes histoires et je n'aurai plus à le faire maintenant. Le problème est réglé.

Il s'avance rapidement vers moi me faisant face et lorsque je pense qu'il va enfin sortir de ma chambre, il claque la porte tout en se positionnant devant moi. J'ecarquille les yeux ne comprenant pas ce qu'il est entrain de se passer.

Peter s'approche de moi m'obligeant à reculer de quelques pas. Mais je le stoppé rapidement posant une mains sur sa poitrine. Ce simple contact me fait frissonner. Je relève alors à la tête, plongeant mon regard dans le sien. Je l'observe attentivement voyant énormément d'émotions passer sur son visage. La colère, la frustration, le désir,... La peur. Ma main remonte alors doucement de sa poitrine en passant par son cou pour venir délicatement caresser son visage. Cette peau si froide si blanche que je ne peux m'empêcher d'observer, de détailler, d'admirer. Puis soudain je me décide à parler d'une toute petite voix. Fini le sarcasme ou autre débilité. Je laisse place à la sincérité.

Moi: Pourquoi ne t'es-tu pas défendu Peter ? Ils n'ont pas le droit de faire ça. Je ne pouvais pas les laisser faire. Pas à toi.

Peter: Je ne peux pas me défendre c'est bien mieux comme ça. Crois moi. Mais je t'en supplie ne te remet plus en danger comme tu l'as fait pour moi. Je n'en vaut pas la peine.

Je baisse alors ma tête la bougeant de droite à gauche, n'acceptant pas les dernières paroles de Peter. Mais je n'ai pas le temps de la relever, qu'un frisson glacial s'empare de moi. Peter n'est plus là et je ressens déjà le manque de sa peau contre la mienne.

Je me dirige tel un robot vers mon lit et me laisse tomber dessus. Mes pensées sont embrouillé et je n'arrive pas à comprendre ce qu'il vient de se passer avec lui.

Fragment d'âme: Voyons petit ange bien sûr que tu as compris. Tu es simplement en train de tomber amoureuse d'un demon

Roh la ferme toi je suis vraiment pas d'humeur se soir.

Admirant le plafond, mon esprit toujours embrouillé et perturbé par mon altercation avec Peter. Puis sans m'en apercevoir Morphée m'accueille dans ses bras.

Quelques jours sont passés depuis mon altercation avec Loan, et comme tout dans se campus, cette histoire a disparu en laissant place à une autre. Étant réellement soulagée de ne plus être le centre d'attention de l'université de Mistery Spell, j'ai repris mon petit train-train habituel d'étudiante invisible.

Il est 14h et avec Sarah nous nous dirigeons vers la salle de cours du professeur Jones. Je suis autant excité que curieuse de savoir ce que se cours nous réserve. Chacun d'eux est pour moi une découverte formidable. J'ai réellement été fasciné par le cours de la semaine dernière sur les civilisations aztèques. Leurs mode de vie, leurs coutumes mais aussi leurs croyances n'ont plus de secret pour moi. Je pense bien que c'est l'un des cours où je travaille le plus tout y prenant autant de plaisir.

Nous sommes installés comme à notre habitude sur les sièges à droite de l'amphithéâtre et attendons avec impatience l'arrivée de notre cher professeur.

J'aperçois alors Peter et Drogo rentrer dans la salle et s'installer en hauteur. Je croise alors le magnifique regard vert de Peter sans pouvoir le détourner. Depuis cette "mise au point", nous ne nous sommes pas plus reparlé que ça. Mais habitant dans la même maison nous sommes obligés de nous adresser un minimum la parole du moins pour les politesse de base.

Je suis soudainement interrompue dans ma contemplation par la voix rauque de notre cher professeur.

Professeur Jones: Bonjour à tous cher élève aujourd'hui nous parlerons pour la première fois des légendes qui peuplent notre monde. Quelqu'un aurait une idée de ce qu'elles peuvent être ?

Sarah leva rapidement la main et s'empresse de répondre.

Sarah: Les sorcières ?

Je regarde mon ami, ahuri, surprise par sa réponse.

La sorcellerie est-ce vraiment sérieux ?

Professeur Jones: Tout à fait mademoiselle Osborne. Mais encore ? Quelqu'un d'autres ?

Puis un autre élève prend la parole.

Élève: Les loups-garous.

Professeur Jones: Exact, il y en a encore. Qui a une idée ?

Non mais est-ce vraiment sérieux ? Je veux bien que nous attaquons les légendes mais là ça part vraiment trop loin pour moi. Nous parlons actuellement de ce qui se raconte dans les contes de fées, des histoires inventées. Même si avec mon dont j'ai l'esprit très ouvert, je dois avouer qu'aujourd'hui je reste relativement perplexe face au cours que nous propose notre professeur.

Puis soudain une voix masculine que je ne connais que trop bien s'éleve dans la salle.

Drogo: Les vampires. Dit-il avec un sourire narquois sur le visage

Le professeur Jones le regarde sévèrement alors que lui ne cesse de sourire.

Professeur Jones: Tout à fait monsieur Bartholy. Lui répond t-il la mâchoire contracter et les poings serrés.

C'était quoi ça ?

Le professeur Jones et Drogo ce défi du regard un moment. Le regard empli de dégoût de notre professeur ne lâche pas mes deux colocataires, puis il reprend la parole.

Professeur Jones: C'est justement ce que nous allons travailler aujourd'hui. Le folklore autour du mythe du vampire et ses origines.



Salut mes chatons, j'espère que ce chapitre vous aura plu.

N'hésitez pas à laisser un vote et un petit commentaire, ça fait toujours plaisir.

Je vous fais de gros bisous et je vous dis à mardi prochain. 😻😻💘

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top