Chapitre 6 Pulsion Meurtrière
Une semaine est passés depuis ma dernière crise, Drogo et moi ne nous sommes pas reparlé depuis mais aussi très peu recroiser. Je l'ai simplement vu quelque fois à l'université mais rien de plus.
Avec Peter c'est différent, nous ne nous parlons pas mais je surprends souvent son regard sur moi lorsqu'il pense que je ne le vois pas. Cet homme m'attire, m'intrigue et je ne sais si j'arriverai longtemps à garder mes distances avec lui.
À mon arrivée à l'université, j'ai pris un temps pour analyser ce qui m'entoure. Moi qui m'attendais à un changement radical avec la Bella Muerte, j'ai été bien déçu. Même si les enjeux ne sont pas les mêmes, l'université reste un lieu de pouvoir, de vice et de méchanceté. Au final l'université n'est pas si différente du milieu dans lequel j'ai évolué.
La violence et les meurtres en moins.
Comme un vieux cliché qu'il lui colle a la peau, l'université est répartis en deux camps bien distincts. Les populaires et les nons populaires.
En arrivant j'ai tout misé sur ma discrétion, ce que je rêvais en venant vivre ici, une vie d'étudiante normale. Mais ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était que ce trait de personnalité aussi simple soit-il, me ferait faire partie des "faibles".
Fragment d'âme: Pauvre commun des mortels ils ne savent pas à qui ils ont affaire... L'ange de la mort frappera t-il a nouveau ?
Mais je dois admettre que cela me combler, j'étais invisible et je pouvais faire ma vie comme bon me semble.
Malheureusement j'ai eu aussi l'immense joie de me retrouver face à Samantha et sa clique. Elles marchent dans l'université comme si elles en étaient les reines et Samantha la première. Comme je disais le cliché parfait. Capitaine des cheerleader aussi prétentieuse que débile mais un physique tout droit sorti d'un magazine et la cerise sur le gâteau la demoiselle sort avec le quarterback de l'équipe de foot de l'université. Ne vivant que pour le nombre d'abonnés sur Instagram ou Twitter.
Comme si tout ça avait une importance une fois notre curcus terminé...
N'étant apparemment pas assez bien pour faire parti de son rang de garce mais aussi pas assez invisible pour qu'elle me laisse tranquille, Samantha m'a donc pris pour cible. Et comme tous les petits roquets qui se prennent pour des Rottweiler quand ils se sentent en danger ils aboient même si il aurait été plus efficace pour elle de pisser dans les coins du campus pour marquer son territoire.
La pauvre elle ne sais pas dans quoi elle s'est embarqué mais elle reste très distrayante.
J'ai aussi retrouvé Sarah qui a réagi comme si rien ne s'était passé et j'ai fait de même. Cette fille est la gentillesse incarnée malgré sa popularité elle ne m'a pas lâché pour autant et passe toute ses journées avec moi. Les cours sont réellement intéressants. Je m'étonne des fois d'être autant captivé par eux sous le regard amusé de Sarah. Nous avons aussi fait la rencontre du docteur Sebastian Jones, professeur de mythes et légendes. C'est un très bel homme. Brun, des yeux ambrés presque jaune, un sourire éclatant et une carrure très athlétique. Nous qui nous attendions à un vieux monsieur cheveux gris ventre tombant, la surprise fut de taille quand nous avons vu arriver cet homme d'une trentaine d'années. Ces cours sont aussi agréable à regarder qu'à écouter.
Je ne suis toujours pas à l'aise en société et j'ai toujours besoin d'avoir une arme avec moi même si j'essaye au maximum d'éviter de prendre mon Beretta et me rabats sur mes lames. Bien plus discrète qu'une arme à feu.
Le seul point négatif que je vois à cette université ce sont les uniformes qui nous oblige à porter. Chemise blanche, un pull et une cravate bordeaux avec le sigle de l'université sur le côté droit et la jupe volante noire. Ce qui fait que mes arrivées en moto se sont très vite fait remarquer mais peu importe.
Au manoir j'ai commencé à m'occuper de Lorie. Cette petite fille de 6 ans est vraiment... Particulière. Elle a des jeux très spécifique à elle. Nous pouvons donc jouer a décapité toutes ses poupées tout comme avoir des conversations très mâture sur les époques qui nous ont succédé. J'ai essayé d'en parler avec Nicolae. Pour moi tout ceci n'est pas sain pour une enfant de 6 ans mais il m'a dit que c'était sûrement dû au fait qu'elle n'aille pas à l'école et qu'elle ne soit pas en contact avec d'autres enfants. Je n'ai rien rajouter à ça. C'est sa sœur en même temps je n'ai rien à dire. Moi je suis simplement la nounou.
Il est presque 13h et avec Sarah nous marchons dans l'herbe profitant de l'air frais avant la reprise de nos cours.
Je remarque automatiquement Peter adossé sur un arbre un livre à la main isoler des autres étudiants. Je ne peux m'empêcher de l'admirer et de me dire que même avec cet uniforme il reste magnifique. Ses yeux vert légèrement plissés concentrer sur sa lecture et ses lèvres légèrement entrouverte sont de toute évidence un appel au péché. Sarah me parle mais il m'est impossible de me concentrer sur autre chose que lui.
Soudain je remarque l'équipe de football s'approcher de lui et leurs regards plein de mépris et de méchanceté ne me disent rien de bon. Je les vois alors se poster devant lui et essayer de lui prendre son livre des mains. Peter ne réagit pas se contentant de garder son livre contre sa poitrine en leur demandant de le laisser tranquille le plus calmement possible mais pour moi ça en est trop. Je me retourne et me dirige rapidement vers lui.
Sarah: Mais qu'est-ce qui t'arrive Roxane ? Attends-moi.
Je n'ai pas le temps de répondre à Sarah que j'arrive déjà à leurs hauteurs.
Moi: Tiens donc mais voici une belle brochette d'abruti. Vous avez besoin de quelque chose messieurs ? Dis-je avec un sourire hypocrite
???: Voici la nouvelle. Ce ne sont pas tes affaires ma belle. Va voir ailleurs si on y est. Et qui s'est je m'occuperais peut-être de toi après. Me répond t-il en ajoutant un clin d'œil
Le grand brun qui vient de prendre la parole rigole avec toute sa troupe pensant certainement que je vais lâcher l'affaire mais c'est mal me connaître.
Moi: Pourquoi après ? Pourquoi pas t'occuper de moi maintenant ?
Peter et le quaterback me regardent stupéfaits. Les amis bas de plafond de se dernier sifflent et beuglent comme des animaux.
Leur chef se détache de sa cible première avec un air suffisant.
???: Tu proposes quoi ma jolie ?
Moi: Oh! Un petit jeu, que tu vas adorer Cabron... Taillé comme tu es tu dois savoir te battre. Et ça tombe bien ça fait longtemps que j'ai pas tapé dans un beau sac de viande comme toi... alors ça te tente un petit mano à mano ?
???: Laisse tomber je frappe pas les filles. Je préfère leur faire des choses bien plus agréable si tu vois ce que je veux dire.
Je pars alors dans un immense fou rire et reprends mon discours en essuyant la larme qui perle au coin de mon œil.
Moi: C'est tout à ton honneur. Mais tu sais pas ce que j'aime... tu te sens pas à la hauteur de me satisfaire ?
Hein le quaterback de mes deux ? Rien que toi et moi ? T'aurais quand même pas peur d'une fille, si ?
???: Ok j'accepte et je gagne quoi si je remporte le combat ? Dit-il avec un sourire plus que sournoi.
Moi: Qui a dit que tu allais gagner ?
Il regarde ses potes qui rigole comme des imbéciles. J'enlève alors mon sac à dos et ma veste les tendant à Peter. Il me regarde bouche ouverte ne sachant pas comment réagir face à ce que je viens de dire et je lui lance un clin d'œil qui se veut rassurant. Sarah a perdu de sa couleur et j'aperçois Drogo s'approchait de moi et me murmurant à l'oreille.
Drogo: Tu n'auras pas beaucoup de temps avant l'arrivée des profs. Je les retiendrai le plus possible mais tu as à peu près 4 minutes 30 avant leur arrivée.
Moi: On aura même le temps de boire le café après. Lui dis-je avec un sourire aux lèvres
Drogo rigole puis s'éloigne. Je me mets donc en position de combat, de nombreux étudiants se sont placés autour de nous et moi je rentre dans ma bulle.
???: Je te promets de pas taper trop fort. Je te ménagerai le plus possible princesse. Il serait bête que j'abime ce si joli visage avant notre rencard.
Moi: Heureux les simples d'esprits...
???: Une fois ce que j'aurais gagner tu seras obligé d'accepter. Je suis même sûre que tu en redemanderas après.
Je me marre devant la pauvreté de sa répartie...
Moi: Tu plaisantes j'espère ? Rassure-moi ça n'a jamais marché ?
???: Oh si et elles ont toute adoré bébé.
Je l'invite à avancer vers moi.
Conscient que notre duel prend une tournure un peu trop réelle je sens le sportif perdre un peu de sa superbe.
Mais il ne peut plus reculer.
Ses potes l'encouragent et un petit attroupement de curieux commence à se former autour de nous.
Comme je disais, la réputation est plus importante que l'instinct de survie chez ces animaux la.
Il frappe, dans l'air. J'esquive. Facilement.
Il retient ses coups, il pense seulement me faire peur. Ses mouvements sont lourds, maladroits. En vérité il a peur de me toucher.
Je commence à m'ennuyer prodigieusement. Lorsque je vais au contact et lui assène un crochet du droit je vois dans ses yeux l'incrédulité faire place à une vexation sans limite.
Moi: Aller cabron réveille toi, t'es loin de me faire grimper aux rideaux.
Je le vexe encore plus. Il frappe plus fort, toujours aussi lent. Je me moque ouvertement. Les autres commencent à rire aussi. Ça y est les flammes apparaissent enfin dans son regard bovin.
Il reste sur une technique plus que basique. Gauche, droite, crochet puis gauche, droite, uppercut.
Ce combat est d'un ennui mortel.
Je décide donc de baisser ma garde et me prends un crochet en pleine mâchoire m'ouvrant ainsi la lèvres inférieur. J'entends la foule retenir son souffle.
Même le quaterback ne semble plus savoir où se mettre, il n'avait pas prévu ça.
Le goût métallique du sang s'infiltre dans ma bouche et réveille le monstre caché en moi.
Fragment d'âme: Tu ne peux pas laisser ce prétentieux impuni. Il faut que tu lui donnes une leçon qu'il n'oubliera jamais.
Je crache au sol un jet de sang et relève la tête vers son visage horrifié.
Un sourire malsain étire ma bouche ensanglantée lorsque je passe sur mes lèvres la pointe de ma langue avec une gourmandise masochiste non dissimulée.
L'ange de la mort est de retour...
Mon corps est totalement envahi par l'adrénaline. Je me retrouve enfin je suis moi.
Fragment d'âme: Il faut qu'il est mal... Très mal... Comme tout se de son espèce.
Non...
Fragment d'âme: Tu es une déesse. Aucun homme ne dois te manquer de respect. Tue le.
Notre cher quaterback vient d'abandonner sa garde ce qui me laisse alors tout le plaisir de le punir, rapidement et efficacement.
Un coup dans le plexus le plie en deux et d'une balayette rapide je le fais tomber à genoux. Sans même forcer je me place dans son dos et l'étrangle dans le creux de mon coude maintenant fermement ma prise. Je souris comme une folle. La foule à cesser de rire et de crier je n'entends plus que la voix dans ma tête.
Fragment d'âme: Tue le Roxane. Tue le... Tu en as besoin... Tue le... Sens tu se pouvoir ? Sens tu l'adrénaline qu'il coule dans tes veine ? Tue le MAINTENANT.
Je sens alors les pulsions meurtrières m'envahir mais il faut absolument que je garde le contrôle. Je ne peux pas je suis venu pour une nouvelle vie. Je ferme les yeux et respire le plus calmement possible pour reprendre le plus rapidement mes esprits. Mais rien y fait la soif de sang et bien trop forte tout comme mon bras se resserrant un peu plus autour de son cou.
Coucou mes amours alors comment avez-vous trouvés ce chapitre ?
J'espère qu'il vous a plu en attendant n'oubliez pas de voter et de laisser un petit commentaire ça fait toujours plaisir.
Pleins de bisous mes chatons et à mardi prochain 😻 ❤️
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