Chapitre 17 Trahison

A bout de souffle et légèrement tremblante face à ce baiser, j'observe un instant Peter. Ses yeux sont assombris par le désir et ses cheveux totalement décoiffés.

Je prends une grande bouffée d'oxygène et m'écarte de lui avec douceur laissant quelques centimètres nous séparer.

Mes mains s'empare avec lenteur du bas de mon haut mais au moment de le remonter la peur me submerge et me tetanise. Mon regard rivé vers le sol se brouille rapidement et un sanglot m'échappe.

Que va t-il penser de moi ? De mon corps meurtri par tant de combats ? Des cicatrices laisser par cet homme désireux de vengeance ?

Mes blessures. Mon corps. Ma faille.

Perdue dans mes pensées, je ressens la présence des mains de Peter sur les miennes. Il décroche mes mains fermement agrippé sur mon tee-shirt où il les remplace par les siennes.

Mon regard totalement perdu remonte alors jusqu'au sien, déterminé.

Peter: Laisse moi faire...

Sa voix n'est qu'un murmure qui m'apaise instantanément, totalement hypnotiser, je lâche prise et me laisse guider.
Avec précautions, il remonte mon haut, ces doigts effleurant chaque parcelle de mon ventre. Un frisson trahi l'effet qu'il me procure par ce simple touché.

En soutien-gorge face à lui, j'observe Peter détailler chacune de mes anciennes blessures.

Il touche du bout des doigts la première visible celle située au-dessus de mon seins gauche. Puis remonte son touché jusqu'à mon épaule gauche où se situe les vestiges d'une balle perdue lors d'un échange un peu animé avec des italiens.

Sans relâcher la pression de ses doigts, il me contourne pour se placer dans mon dos. Mais à peine a-t-il quitté mon champ de vision, que je me crispe comme si je comprenait seulement maintenant de ce qu'il va voir sur celui-ci.

Un long moment se passe dans un silence aussi lourd que pesant puis soudain je sens les lèvres humides de peter qui se pose sur l'une de mes cicatrices puis sur une autre et encore.

C'est la que je comprends que Peter les couvrira toutes, pour me soigner, pour les effacer, pour me rassurer, pour me les faire oublier.

Mon angoisse s'est effacé laissant place à un tout autre sentiment qui ne cesse de grandir en moi.

Désir. Besoin. Amour.

Ne pouvant plus attendre, je me retourne et me jette sur les lèvres de Peter tout en agrippant sa nuque.

Sans plus attendre il me rends mon baiser et d'un geste vif attrape mes hanches pour me soulever et me rapprocher encore bien plus de lui. Mes jambes s'enroulent rapidement autour de sa taille sans que nos bouches ne se quittent et je le sens bouger pour me déposer sur mon lit.

Notre baiser devient de plus en plus sauvage et les mains de Peter bien plus entreprenante. Je me laisse alors succomber à se désir bien plus puissant que ceux que j'ai connu. Les lèvres de Peter quittent les miennes pour se réfugier dans mon cou l'embrassant, le lechant, le mordillant. Je gémis et déclare dans un souffle près de son oreille.

Moi: Je te fais entièrement confiance...

*******

La sonnerie du réveil de mon téléphone me sort de mon sommeil. D'un geste approximatif presque maladroit je l'éteins et me retourne pour faire face à mon amant qui me couve déjà du regard.

Peter: Bien dormi ma douce ?

Sa voix légèrement rauque dû à son sommeil ne manque pas de me faire frissonner. Je me rapproche encore plus de lui collant mon corps encore nu au sien et dépose un chaste baiser sur ses lèvres qui m'ont rendu folle plus d'une fois cette nuit.

Moi: Peu mais je ne regrette absolument pas et toi ?

Peter: Cela faisait bien quelques décennies que je n'avais pas aussi bien dormi. Dit il tout en replacant derrière mon oreille une mèche folle qui tomber sur mon visage.

Je rougis tout en enfouissant mon visage dans son cou où j'y dépose quelques baisers avec une lenteur calculée. Rapidement j'entends un grognement franchir les lèvres de Peter et à une vitesse surnaturel, il se retrouve au dessus de moi me surplombant de toute sa hauteur, ses yeux assombrient par le désir.
Il se penche alors vers moi et me susurre à l'oreille.

Peter: Ce n'est pas l'envie qui me manque de te reprendre encore et encore comme la nuit passée mais ma chère tu es attendu pour prendre le petit déjeuner.

Je n'ai pas le temps de répondre que Peter est déjà debout entrain de se rhabiller. Je m'assois sur le lit tenant le drap pour cacher ma nudité sans pour autant manquer une miette du spectacle que m'offre Peter.

Une fois prêt, il se penche vers moi, m'embrasse avec légèreté et me demande tout en posant son front sur le mien.

Peter: Je t'attends en bas si ça te dit nous pourrons aller à l'université ensemble ?

J'acquiesce et attend de le voir quitter ma chambre pour me préparer.
Je sors de mon lit en étant encore sur mon petit nuage. Malgré les révélations de la veille, je me sens détendu, je dirais même heureuse. Peter à su trouver les mots et les gestes pour m' apaiser. Sa présence, sa tendresse, son regard ont été remotivant voir même salvateur.

Une fois douchée et habillée, je descends rapidement rejoindre Nicolae à la table du salon pour prendre mon petit-déjeuner. Les discussions sont légères et sans prise de tête comme si les révélations de la vieille n'impacte pas sur cette routine que nous avons mis en place depuis mon arrivée au manoir.

Je suis en train de nettoyer ma tasse de café dans la cuisine lorsque deux mains gelées viennent se poser sur mes hanches.

Peter: Tu es prête ma douce ?

Je ferme rapidement l'eau et me sèche les mains sur la serviette poser à côté de l'évier. Je me retourne alors vers lui et place mes bras autour de son cou.

Moi: Avec toi ? Toujours.

Peter dépose alors un baiser sur mon front et attrape ma main pour me guider jusqu'à sa voiture.

Enfin arrivé à l'université main dans la main, nous nous dirigeons vers l'entrée de mon bâtiment de cours.

Peter se place devant moi me chuchotant quelques cochonneries à l'oreille qui ne manque pas de me faire rire. Je l'observe avec attention tout en remarquant ce fin sourire qui ne le quitte plus depuis notre rapprochement de la veille. Je découvre encore une nouvelle facette de lui. Joueur, tendre et un amant hors pair.

Plus je le regarde, et plus je ne peux m'empêcher de le trouver de plus en plus beau. Il est fou comme un simple sourire peut embellir une personne.

Peter place ces deux mains sur chacune de mes joues, et dépose un tendre baiser sur mes lèvres que je m'empresse de lui rendre avec ferveur tout en m'accrochant avec force à son t-shirt pour approcher au plus près son corps du mien. Il sourit contre mes lèvres et me laisse, haletante devant mon bâtiment avant de me chuchoter à l'oreille.

Peter: Je n'en ai pas fini avec toi. À ce soir ma douce.

C'est avec un sourire niais coller au visage que j'observe Peter partir.

Je me dirige d'un pas lent vers ma salle de cours. Lorsque je sens le poids d'un regard dans mon dos. Je me retourne à la recherche de la personne responsable et trouve Sarah le regard noir et les poings serrer.

Elle a vraiment l'air tendu.

Je m'approche d'elle le sourire aux lèvres en espérant que ma bonne humeur soit contagieuse mais à peine suis-je devant elle,qu'elle me demande avec dureté.

Sarah: C'est quoi ce spectacle de merde que tu viens de nous offrir avec Peter ?

Moi: Je te demande pardon ?

Sarah m'attrape le poignet et me tire vers un coin de l'établissement à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes.

Sarah: Je t'avais pourtant dit de te méfier et toi le premier truc que tu fais c'est de t'afficher avec l'un d'entre eux ! À croire que tu aimes te foutre dans la merde... Dit elle dédaigneuse.

Moi: Je ne savais pas qu'il fallait que je te consulte pour valider mes fréquentations. Lui craché-je.

Sarah hausse un sourcil et me regarde de la tête au pied, hautaine. Jamais je n'aurai cru Sarah capable d'un comportement si méprisant à mon égard et malgré la peine de la voir réagir ainsi le sentiment le plus fort qui me submerge est beaucoup plus néfaste et dangereux. La colère.

Sarah: Ne te méprends pas Roxane. Tu peux faire absolument tout ce que tu veux de ton cul mais de là à être avec ces... Monstres. Je trouves ça écœurant. Répond t-elle avec dégoût.

Et c'est à cet instant que je comprends. Tout ces mises en garde contre les Bartholy, ces questions sans queu ni tête, cette manière d'avoir toujours contact avec moi,... Elle savait. Elle savait depuis le début.

Moi: Tu sais. Tu sais qui ils sont. Affirmé-je. Et tu as osée me mentir tout ce temps ?

Sarah palit tout à coup et reculer de quelques pas quand elle comprend où je veux en venir.

Sarah: Je ne t'ai pas menti, je ne t'ai tout simplement rien dit. Je n'avais pas le droit. Répond t-elle en baissant la tête.

Je rigole d'un rire sans joie avant de répondre d'une voix dure et sans appel.

Moi: Tu oses dire que les Bartholy sont des monstres alors que toi qui te prétends être mon amie, tu m'as laissé vivre chez eux alors que tu me pensais en danger. C'est l'hôpital qui se fou de la charité Sarah. Tu n'es pas quelqu'un de bien et encore moins mon amie. Et comble de tout tu oses les juger sans même les connaître mais qui fait ça de nos jours ?

Sarah: J'ai mes raisons Roxane.

Moi: Tu as tes raisons ? Très bien. Alors quand tes raisons auront évolués nous pourrons nous reparler en attendant je ne veux plus rien avoir avec une traidora comme toi ! Craché-je.

Les yeux de Sarah deviennent brillant et je la sens légèrement trembler face à mes propos mais ma colère est trop immense et je décide d'aller encore plus loin que je ne le devrai.

Je m'approche d'elle et parle encore plus doucement que nous l'avons fait jusqu'à présent.

Moi: Si tu penses que les Bartholy sont dangereux c'est alors que tu m'as vraiment sous-estimée Sarah !





Coucou mes chatons d'amour j'espère que vous allez bien ?

N'hésitez pas à commenter et si le cœur vous en dit de me laisser une petite étoile. Ca ne vous coûte rien et bordel qu'est ça peut faire plaisir.

N'oubliez pas de venir jetez un coup d'œil sur ma page insta 📷 Vikki_j_romanoff 😘

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