Chapitre 13 Familia

Je relève ma tête et englobe le visage de John entre mes deux mains comme pour être sûr que je ne rêve pas. Je pose alors mon front contre le sien sentant ce lien si fort qui nous uni.

John: Mi Angel! Souffle t-il les yeux fermés.

Sa voix est chargé d'émotions comme la mienne si j'arrivais a ouvrir ma bouche mais impossible j'ai encore besoin de m'imprégner de son odeur, de son contact, de lui...

???: Et nous alors on a même pas le droit à un bonjour ?

Cette voix grave pleine de sarcasme me réveille et redouble mes larmes. Ils sont là. Ils sont tous là.

Mes frères.

John me repose au sol et je me précipite dans les bras de Marlon. Il dépose un baiser sur ma joue et me serre encore plus fort dans ses bras.

Marlon: Coño... Je penserai pas que tu nous manquerai autant Angel...

Je n'ai pas le temps de lui répondre, qu'une main s'enroule autour de mon poignet et me tire. J'atterris sur un torse dure et ferme dont l'odeur ne me laisse aucun doute.

Luis.

Je frotte ma tête contre son torse sans la relever alors qu'une de ses mains me maintient contre lui et que l'autre caresse délicatement mes cheveux retombant de chaque côté de mon visage. Il dépose un baiser au sommet de mon crâne et je relève la tête pour observe ces deux iris noir entouré de légère cerne. Cerne que j'ai eu la chance de porter avant lui.

Le rôle de référent de mission n'est pas des plus facile. Tout doit être organisé, coordonné, élaboré aux millimètres près. Nous sommes le premier debout mais aussi le dernier couché. Lorsque j'étais à la tête de mon équipe, je me souviens du nombre de nuit blanche incalculable que j'ai pu faire. Vérifiant une, deux, trois, dix, quinze, vingt fois les plans établient pour la mission du lendemain pour une simple récupération de marchandises, à l'intimidation d'un fournisseur ou même à l'exécution de connards se croyant tout permis. La mission du référent est simple dans la compréhension mais délicate dans la réalisation. La sécurité de l'équipe avant tout !

Je touche de mes pouces avec tendresse celle ci et un sourire nait au coin de ses lèvres. Je m'écarte alors de lui et me tourne vers le dernier membre du club des cinq comme aime nous appeler Lou...

Mon cœur s'accélère lorsque mon regard percute ses deux grands yeux bleus océan. Il s'approche lentement de moi alors que je reste tétanisé face lui.

Tony.

Malgré la fin de notre histoire je reste totalement interdite face à la beauté qu'il dégage... Ses mains essuyant les larmes sur mes joues me ramène à la réalité et j'enroule mes bras autour de son buste.
Rapidement il me rends mon étreinte et c'est un raclement de gorge derrière moi qui me ramène à la réalité.

Sarah s'est levé de sa chaise et me regarde avec un air totalement perdu sur le visage. Je reprend rapidement contenance et m'apprête à faire les présentations lorsque les frères Bartholy rappliquent à notre table ayant bien évidemment dû observer toute la scène.

Oh bordel.

Drogo: Alors petite chose tu ne nous présente pas tes amis ?

Drogo a, comme à son habitude, un sourire mesquin collé à son visage alors que Peter, qui depuis le début de la soirée semblait totalement serein, est vraiment tendu vue la crispation de sa mâchoire.

Luis: Comment il vient de t'appeler Pendejo ?

Luis glisse sa main dans son dos et je stoppe rapidement son geste en posant ma main sur la sienne.

Moi: Càlmate ! Dis je d'un ton ferme tout en bougeant ma tête de droite à gauche.

Sans même nous en rendre compte nos échanges depuis leurs arrivés se sont toutes fait dans notre langue maternelle. Je me retourne vers mes amis et leur présente enfin mes frères.

Moi: Sarah, Peter et Drogo je vous présente mes frères John, Marlon, Luis et Tony. Dis je en les désignant un à un.

Drogo: Tu nous en a jamais parlé pourtant. Me demande Drogo suspicieux fronçant légèrement les sourcils.

Je soulève mes épaules avec nonchalance et récupère le shooter de tequila que John a posé sur la table à son arrivé. J'ai à peine le temps de laisser couler le liquide à mes lèvres que je m'étouffe rapidement quand Marlon ouvre la bouche.

Marlon: Je ne suis pas sûr que tout le monde couche avec ses frères. N'est pas Angel ?

Il a osé.

Je tousse de toutes mes forces pour essayer de reprendre mon souffle alors que ces quatres cons se marrent comme des estupidos.

Moi: Callate la puta boca cabrón avant que je te tue de mes propres mains. Lui dis je en espagnol pour que des oreilles indésirables ne nous comprennent.

Ce qui amplifie les rires des trois autres alors que Marlon deglutit.

Moi: Ce sont des frères de cœur puis j'ai coucher seulement avec un. Répondis-je me sentant dans l'obligation de me justifier.

Une fois mon verre terminé, je retourne rapidement me réfugier dans les bras de John.

Sarah sentant sûrement mon besoin de me ressourcer auprès de mes frères, prend rapidement congé et dépose un baiser sur ma joue tout en me faisant promettre de tout lui raconté lundi à l'université.

C'est ainsi que je me retrouve seule à la table entouré par toute cette testostérone.

Je n'ai toujours pas quitté les bras de John lorsque la voix de Peter me fait relever la tête.

Peter: Et donc vous vous connaissez d'où ? Dit il avec une légère tension dans la voix

Tony: Nous avons fait une partie de nos études ensemble pour nous mais John et Angel ont grandi ensemble.

Son ton est empreint de douceur et de nostalgie.

Peter: Angel ? Demande Peter

Tony: Oh pardon ! C'est le surnom que nous avons donner à Roxane quand on s'est rencontrés. Regarde la. Dit il en me désignant d'un geste du menton. Un ange tombait du ciel.

Je me cache rapidement dans le torse de John gêner par les paroles et les regards de Tony.

Mais qu'est ce qu'il me fait là ?

Drogo: Donc c'est toi ? Dit il en fixant Tony un immense sourire accroché aux lèvres

Tony le regarde en fronçant les sourcils ne comprenant absolument où il veut en venir et Drogo poursuit.

Drogo: Celui qui couche avec elle.

Moi: Qui couchait. Ce n'est plus le cas. M'empressai-je de répondre

Marlon: Ah bon ?

Puta il va toute me les faire lui aujourd'hui.

Je fusille alors Marlon du regard tout en serrant les poings. John passe délicatement la main dans mon dos ce qui a pour effet automatiquement de me détendre.

John: Marlon si tu ne veux pas mourir dans d'atroce souffrance, je pense, le plus sincèrement du monde, que tu devrais te taire.

Marlon marmonne quelques chose d'inaudible dans sa barbe et s'enfonce dans son siège. 

John: Mi angel tu m'accompagne au bar pour une nouvelle tournée. Me demande de John en me tendant sa main.

J'acquiesce tout en attrapant et suis docilement John jusqu'au bar. À peine sommes-nous accoudés à celui-ci que John entame les hostilités.

John: Tu arrives à dormir ?

Je pose alors mes coudes sur le bar et frotte mes tempes en sentant que la discussion qui va arriver ne va pas me plaire.

Moi: John s'il te plaît... Dis je en soufflant

John: Non Roxane il n'y a pas de s'il te plaît.

Moi: Ça peut aller... Si on veut... Je peux dormir 5h d'affilié sans être perturbé par un cauchemard.

John: C'est une bonne chose et les cauchemards tu en fais toujours autant qu'avant ?

Moi: Je sais pas je dirais peut-être un peu moins...

Le barman s'avance vers nous pour prendre notre commande ce qui fait immédiatement cesser notre discussion à mon grand soulagement. Mais le barman a à peine fait demi-tour que John relance ma torture.

John: Et tu sors toujours armé ?

Moi: Oui. Répondis-je d'un ton sec en espérant que celui ci stoppe mon ami.

Mais peine perdue avec John lorsqu'il a une idée en tête impossible de lui enlever...

John: Roxane s'il te plaît. Je veux t'aider. On veut t'aider. Me dit il en me montrant la table ou se situe le reste de notre groupe.

Un rire amer sort de ma bouche pendant que je secoue ma tête de droite à gauche.

Moi: Ça fallait peut-être y penser avant que je me fasse kidnapper et torturer pendant 17 heures non ? Tu ne pense pas ? Crachai-je en me retournant vers lui pour lui faire face.

Mais lorsque mes yeux croisent les siens, je me rends bien compte que je suis allé trop loin... Son regard est rempli de tristesse, de regret mais surtout de culpabilité. Je sais très bien que les garçons s'en veulent énormément pour ce qu'il s'est passer il y a un an... Comme je sais aussi que ce qui s'est passé est la faute à pas de chance, que ça a été moi mais que ça aurait très bien pu être l'un d'entre eux. Et je préfère qu'il m'est trouver moi plutôt qu'eux... Je n'aurais jamais supporté les récupérer dans l'état dans lequel ils m'ont récupérés moi...

Moi: Perdón mi mitad... Tu sais très bien que je ne le pense pas. Dis-je en me blotissant dans ses bras.

John embrasse le sommet de mon crâne et me rends mon étreinte.

John: Je sais mi angel je ne t'en veux pas...

Je décide donc de répondre plus docilement à sa question.

Moi: Il est très rare que je sorte avec mon Beretta si tu veux tout savoir... La plupart du temps je prends mes lame mais j'évite de les prendre à l'université.

John semble soulagé , il me gratifie d'un sourire sincère et nous repartons avec notre commande à la table.

Les discussions vont bon train entre les garçons mais je préfère rester légèrement à l'écart sans me décoller de John.

Tout le long de la soirée j'ai senti le lourd regard de Peter sur moi et lorsque je me retourne pour plonger mes yeux dans les siens. Je suis étonné de remarquer à quel point ils se sont assombris. Ce vert éclatant qui les caractérise tant a disparu pour laisser place à un vert obscur qui ferait froid dans le dos. Malgré le fait qu'il veuille paraître détendu auprès de mes amis je ressens à quel point tout son corps est tendu et ses muscles contracter...

Il est 3h du matin lorsque les garçons me préviennent qu'ils doivent rentrer. Les aurevoirs ont été plus douloureux que je ne l'aurais pensé.

Après une dernière accolade à chacun d'eux, je dépose un dernier baiser sur la joue de John qui me promets de revenir me voir rapidement. Je les observe alors me faire un dernier signe de main avant de monter dans leur voiture partant rapidement en faisant grincer les pneus sur le bitume.

J'essuie rapidement les quelques larmes qui ont roulé sur mes joues, souffle un grand coup et me retourne pour faire face aux Bartholy.

Drogo est totalement avachi contre le mur et Peter lui est droit comme un I les bras tendu le long de son corps les épaules contracter et les poings serrer.

Après un petit moment ne voyant qu'aucun des deux se décident à prendre la parole, je me resouds à le faire.

Moi: Bon et bien... Je pense que je vais rentrer au manoir.

Peter: Bien sûr. Tu ne peux plus te moquer de personne maintenant qu'ils sont partie. Ma lance t-il d'un ton acide

Surprise par le ton qu'il a employé et encore chambouler par les retrouvailles avec mes frères, je quitte le bar pour rejoindre ma moto laissée plus tôt quelques rue plus loin.

Je marche d'un pas rapide entendant seulement le bruit de mes talons claquer sur les dalles qui recouvrent le sol. Le froid glacial de la nuit m'englobe entièrement et je sens déjà la chair de poule envahir mon corps. Je ferme rapidement ma veste en cuir et accélère la cadence.

Je ne peux m'empêcher de repenser à cette soirée plus qu'étrange. Je suis parti du manoir pleine d'interrogation au sujet de la vrai nature des Bartholy mais l'arrivé surprise de mes frères m'a totalement détourné de mes investigations. Puis le comportement de Peter, si sure de lui presque charmeur en début de soirée et si irrespectueux et blessant à mon égard en fin me laisse vraiment perplexe.

Fragment d'âme: Il est temps de te confronter aux monstres petit ange... Mais en as-tu le cran ?

Il est hors de question que je me laisse faire par lui. Peter ne cesse de souffler le chaud et le froid avec moi et je ne peux plus l'accepter.

Déterminée, j'enjambe ma bécane et fonce au manoir fulminante et confiante.

Une fois ma moto garée devant le manoir, je constate que les garçons sont déjà rentrés étant donné que leur voiture est garer en pleins milieu de la cours.

Connard.

Je pénètre comme une furie dans celui-ci est monte directement jusqu'à la chambre de Peter que j'ouvre sans même toquer.

Peter est étendu négligemment sur son lit un roman à la main si je n'étais pas aussi en colère contre lui je pourrais même le trouver sexy.

Mais hors de question que mes pensées lubriques enbrument mon esprit. Je reprend rapidement contenance en jetant mon casque dans un coin de sa chambre, claquant fermement la porte et commence dune voix ferme et forte.

Moi: C'est quoi ton problème Bartholy ?






Coucou mes chatons d'amour j'espère que vous allez bien ?

N'hésitez pas à commenter et si le cœur vous en dit de me laisser une petite étoile. Ca ne vous coûte rien et bordel qu'est ça peut faire plaisir.

N'oubliez pas de venir jetez un coup d'œil sur ma page insta 📷 Vikki_j_romanoff 😘

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