Moi: AAAAAAAAH BORDEL DE MERDE. OU EST CE CONNARD D'ANESTHÉSISTE ? C'EST QUOI QUE VOUS COMPRENEZ PAS DANS JE VEUX LA PÉRIDURALE.

Colin: Chaton calme toi il arrive.

Moi: TOI FERME LA PARCE QUE JE TE JURE JE VAIS TE TUER. TOUT SA C'EST TA FAUTE. TA PUTIN DE FAUTE.

Je suis actuellement en salle de travail. Et bordel les contractions sont de plus en plus forte et de plus en plus rapprocher.
Le temps passe est toujours pas d'anesthésiste outre le fait que je perds patiente, la douleur est de plus en plus forte jamais je n'aurais pensé avoir autant mal....
Je me dirige vers un des murs de la chambre et me tape la tête dessus tout en pleurant en espérer moins sentir cette douleur dans mon bas ventre. Puis je sens deux mains se posaient sur le bas de mon dos tout en me massant.

Colin: Laisse moi t'aider chaton laisse moi être la pour vous. N'affronte pas encore ça toute seule. Je suis la je ne t'abandonnerai plus jamais. Alors laisse moi te soulager.

Je me retourne et me mets face a lui. Il essuis délicatement mes larmes avec son pouce puis pose un chaste baiser sur mes lèvres.

Moi: Je n'en peux plus... J'ai trop mal je ne sais pas si j'arriverai à tenir... C'est trop dure...

Colin: Chaton tu es plus que forte et tu vas mettre nos enfants au monde aujourd'hui. Tu ne t'en crois pas capable ? Mais moi je suis certain que tu l'es tout comme tous nos amis qui attendent l'arrivée de Rosa et Lucas dans la salle d'attente. Regarde moi mon amour je suis fière de toi de tout ce que tu as accompli jusqu'à aujourd'hui et maintenant tu vas t'allonger pendant que je vais chercher une infirmière.

J'acquiesce et Colin m'accompagne jusqu'au lit puis il sort de la chambre. J'essaye de respirer comme je peux mais je crois que l'angoisse et la douleur m'ont envahit et je me sens suffoquer. Je n'arrive pas a respirer correctement. J'essaie de trouver rapidement le bouton d'appel d'urgence des infirmières. Une fois avoir appuyer je n'attends pas très longtemps avant de voir Colin arrivé avec une infirmière. Je vois très bien qu'il ait autant affolé que moi et je n'arrive pas à détacher mon regard de lui.

Infirmière: Ne vous inquiétez pas ce n'est rien qu'une simple crise d'angoisse. Regardez-moi dans les yeux et prenez de longue inspiration.

L'infirmière me tient les deux mains tout en les massant et après quelques minutes je reprends mon calme. La douleur est toujours aussi intense Colin est à mes côtés et je vois bien qu'il n'est pas rassuré.

Moi: Ou est Kévin ? Il a suivi ma grossesse depuis le début pourquoi n'est-il pas encore là ?

Infirmière: Il est en salle d'opération mais ne devrait pas tarder à finir

Colin: Et l'anesthésiste ? Ça fait bien plus d'une heure que nous sommes là personne n'est encore venu s'occuper de ma femme.

Infirmière: Je suis désolé mais nous sommes en sous-effectif... Nous n'avons aucun anesthésistes de libre pour le moment...

Moi: C'est décidé je fais un meurtre avant de sortir de cet hôpital.

L'infirmière part presque en courant de la salle. Et moi je fais les cent pas je crois que c'est encore le seul truc qui me calme. Après 20 bonnes minutes à tourner en rond dans ma chambre la douleur devient de moins en moins supportable. Je suis pas du style à craindre la douleur mais je peux vous garantir que cet instant je n'ai qu'une envie sauter par la fenêtre pour abréger mes souffrances. Je sens une drôle de sensation au niveau de mon entrejambe comme si j'étais humide instinctivement j'envoie ma main et lorsque celle-ci remonte je découvre que du sang coule de mon entrejambe. Je relève mon regard totalement apeuré vers Colin qui comprend tout de suite que quelques chose ne va pas.

Colin: Ne t'inquiète pas c'est sûrement rien...

Moi: Maintenant ça suffit. Sors de cette chambre hurle crie mets leur même le feu mais trouve-moi un médecin compétent qui puisse venir m'osculter

Puis sur ses paroles la porte de ma chambre s'ouvre sur Kévin.

Kévin: Mettre le feu à mon hôpital franchement Lou tu m'as habitué à mieux.

Moi: Je peux te dire que je vais te les faire payer les quelques heures que je viens passés dans ton hôpital.

Je me stoppe net sous l'arrivée d'une violente contraction qui m'oblige à m'accrocher à Colin.
Kevin se retourne s'adresse à l'infirmière qui s'est occupé de moi depuis mon arrivée.

Kévin: L'anesthésiste n'est pas venu pour la péridurale ?

Infirmière: Non depuis l'arrivée de Madame fiorenti je les ai appelé au moins une dizaine de fois mais apparemment personne n'est disponible....

Kevin se retourne vers moi et je vois bien à son regard qu'il est contrarié. J'ai envie de lui dire "pas autant que moi."

Kévin: Bon écoute on va regarder un peu ou le travail en est et après on verra....

Moi: Je perds du sang Kévin ça m'inquiète...

Je viens m'allonger sur la table d'accouchement. Une fois en position, j'entends Kevin étouffer un juron. Ce qui n'échappe pas à Colin et a moi.

Colin: Qu'est-ce qui se passe ?

Kévin: J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.... La bonne c'est que les bébés sont en forme et que le sang est une légère déchirure te concernant, la mauvaise c'est qui sont prêt à sortir....

Moi: Dans ta phrase prêt à sortir, ça veux dire maintenant ?

Kévin: Oui Lou. Désolé mais ça sera sans péridurale aujourd'hui. Prête à pousser ?

Je crois que la peur vient d'envahir mes yeux je regarde Colin totalement désespéré face à la situation qui se présente à moi. Colin attrape mes mains et pose son front sur le mien.

Colin: Tu vas y arriver chaton. J'ai confiance en toi. Tout va très bien se passer ne t'inquiète pas je suis là et je ne bougerai pas.

J'acquiesce et quelques larmes coulent de mes yeux. Il est très difficile de se préparer psychologiquement a un accouchement sans péridurale. Il faut que je sois forte il faut que je le fasse pour mes enfants. Aujourd'hui sera le plus beau jour de ma vie je vais enfin rencontrer mes deux merveilles. Colin attrape fermement ma main embrasse mon front. Et je suis attentivement les directives de Kevin. La douleur est atroce j'ai l'impression qu'un boucher s'amuse avec mon intimité. Je hurle de toute mes forces. Malgré un léger soulagement lors du passage des épaules du premier bébé je ne peux m'empêcher de me dire qu'il en restes une deuxième à sortir...

Kévin: Le premier à sortir est votre petit garçon. Colin tu veux couper le cordon ?

Il acquiesce et écoute les instructions de Kevin une fois les pinces mise au niveau du cordon. J'entends enfin mon fils pleurer. Une fois posée sur ma poitrine Colin coupe le cordon et j'apprécie enfin d'avoir ma petite merveille sur mon ventre. Il est tellement beau tellement petit. Je n'arrive pas à m'en remettre. Les larmes coulent de mes yeux et j'ai l'impression d'être sur un petit nuage mais Kevin me ramène rapidement sur terre.

Kévin: Lou ta fille semble pressé. Il va falloir que tu te remette au travail. L'infirmière va s'occuper de ton fils avec Colin et nous deux on s'occupe de ta fille.

J'acquiesce et l'infirmière enlève Lucas de mon ventre. Malgré le fait que ce soit pour accueillir ma fille j'ai l'impression qu'on me déchire de l'intérieur face à cette séparation... Colin embrasse une dernière fois mon front et suis l'infirmière comme son ombre.

Kévin: Allez ma belle à la prochaine contraction tu pousses de toutes tes forces.

Kévin n'a pas le temps de finir sa phrase que je sens une grosse contraction arrivée. Je pousse alors de toutes mes forces. Kevin m'annonce que la tête est dehors et qu'il ne manque plus que les épaules. Je suis à bout de force mais je ne doit pas flancher. La prochaine contraction arrive et je pousse le plus possible avec les dernières forces qu'il me reste.

Kevin me pose ma fille sur mon ventre place les pinces sur le cordon et rappel Colin dans un coin de la pièce avec notre fils dans les bras. Colin coupe le cordon de notre princesse et elle pousse son premier cri. Je suis à bout de souffle et la douleur est toujours présente mais bon dieu notre famille est enfin réunie. Je ne serai expliquer se sentiment lorsqu'on pose pour la première fois vos enfants sur votre poitrine. C'est comme si vous commenciez réellement a vivre. Je regarde aussi cet homme qui vient de me donner la chance de vivre tout ça. Je suis une femme et une mère combler grâce a lui. Colin embrasse les jumeaux et viens déposer un baiser plein d'émotions sur mes lèvres.

Colin: Je suis si fière de toi. Tu viens de m'offrir le plus beau cadeau qui puisse exister. Bordel qu'est-ce que je peux t'aimer ...

Je suis épuisée j'ai mal, mais je suis heureuse. Heureuse comme je ne l'ai jamais été.
Sentir mes enfants contre moi sont comme une 2e naissance, comme si en leur donnant la vie je me révélais à moi même.

Je lève les yeux vers mon homme. D'habitude si froid, si fort, je le vois devant moi se transformer, devenir père et protecteur. Son beau visage se tend, j'essaie de comprendre.

J'entends des sons discordants, le bip des machines, la voix de Kevin dans le lointain, « trop de sang », « hémorragie »

Je regarde toujours mon homme, comme dans un brouillard, je voudrais lui dire comme je l'aime, de ne pas s'inquiéter, que tout ira bien.

Colin: Mon amour reste avec moi

Je veux lui répondre que oui, je resterai toujours avec lui.
Je dérive, le brouillard s'épaissit, les sons s'atténuent. Je ne vois plus que les yeux de Colin, ses yeux qui percent mon âme.

Écoutes-moi, entends moi...

Dans l'obscurité qui m'envahit à laquelle je m'abandonne je murmure :

Moi: Je t'aime mon amour, tout ira bien.

Tout ira bien...

Voici le dernier chapitre de ma fanfiction "Is It Love Colin". Je tenais a tout d'abord a remercier MaverickHudson qui ma beaucoup aider sur se chapitre. Je voulais aussi vous remerciez a vous toute pour m'avoir suivis depuis le début. Ce fut une aventure exceptionnelle j'ai fait de merveilleuses rencontres et j'ai pu écrire ma vision des choses sur Colin. Malgré que cette fanfiction soit fini je reviens rapidement avec une nouvelle en lien avec celle ci. J'espère vous comptez encore parmis mes lectrices. Je vous embrasse fort mes chatons et je vous dis a très vite

Vikki J. Romanoff