Thème : Présumé mort 

Participant : SDFirst

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- Elle est partie, monsieur Stark. Pleurer le pauvre Peter sur l'épaule de son mentor qui se contentait de le serrer dans ses bras, le réconfortant face à la tragique perte de sa tante, May.

- Je sais, chut. Ça va aller. Dit-il en lui frottant le dos.

Le gamin dans ses bras mit quelques minutes avant qu'enfin ne cesse ses larmes, tout était très calme, seuls de petits hoquets occaionels de la part de l'araignée brisait le silence apaisant qui s'était dors et déjà installé dans le cimetière vide.

- Rentrons. Ordonna le plus âgé tandis qu'il entraînait le jeune homme à sa suite.

Peter se laissa guider vers la voiture qui les amènerait à la Tour Stark, sa nouvelle demeure. Sa tête contre la vitre, il profita du départ de la voiture pour contempler le paysage aussi mélancolique soit-il. Les tombes défilaient et de savoir que sa tante était enterrée ici, prisonnière sous une épaisse couche de terre, lui filait la nausée.

Arrivé dans leur logis, les deux mâles rentrèrent et tout deux, dans un accord silencieux commun, décidèrent que pour aujourd'hui chacun s'éloignerait de l'autre, replongeant dans la solitude quelques heures, le temps de réorganiser leur esprit de toutes pensées envahissantes.

Tony Stark, accablé de la nouvelle responsabilité qui le rongeait, se décida à faire un dernier adieu à l'alcool qu'il chérissait tant, pour pouvoir plus tard se concentrer uniquement sur l'adolescent à sa charge. Ainsi il se retrouva dans son bureau, une bouteille à la main, un choix cornélien jaillissant, il soupira résolut, et but une première gorgée de la liqueur qu'il se promit de ne plus jamais, après cette seule et unique fois, s'enivrer tant que son jeune stagiaire logerait sous le même toit. Pas question pour Tony Stark de le decevoir une seconde fois, lui qui n'avait rien put faire à la mort de la tante de son jeune protéger qui à son tour, la considéré plus comme une mère qu'autre chose.

Peter Parker, de son côté, s'allonga sur son lit, et libéra le tempétueux flot de larmes qu'il s'était jusqu'à présent accumulés au creux de ses yeux, refusant de céder sous le regard compatissant de son mentor, par peur de se rendre encore plus pitoyable à la vue d'un homme qu'il respectait plus que tout au monde.

À présent il vidait son corps de toute énergie, et une fois eût-il pleurer jusqu'à tomber d'épuisement, il s'endormie, l'air presque paisible mais d'horribles stries au dessus des paupières.

Tout ceux qui connaissait l'être formidable qu'avait toujours été May Parker pleuraient cette personne formidable qui avait tout fait pour élever son neveu avec amour surmontant la doléance du deuil de son mari et du reste de leur famille, travaillant coûte que coûte, et qui savait malgré tout conserver un esprit féroce dont elle aurait usé sans vergogne si elle avait du défendre sa famille et ses valeurs.

Oui, May Parker était un exemple de la société. Et aujourd'hui hélas, elle était fortement attachée à de solides liens rouillés qui lui déchirait les poignées, hurlant jusqu'à ce qu'on doivent lui injecter de puissants sédatifs, seules, sous terre et retenu détenu ici afin de participer à la décadence de ce monde.

- Madame Parker, veuillez cesser de vous agitez, s'il vous plaît. Ordonna un vieil homme en blouse blanche.

La femme n'en fit bien sûr qu'à sa tête et grogna de rage, malgré le vieux haillons de linge qui lui avait été enroulé autour de la bouche. Agacé l'homme la gifla sans retenue, et enchaîna d'une suite de coups, tous plus terrible les uns que les autres, mais d'une douceur presque enviable vis à vis de ce qu'aller bientôt endurer cette pauvre quarantenaire éreinté.

Le scientifique sortit de son coffre une seringue d'où émaner une étrange lueur violette, le liquide à l'intérieur lui fut injecté et instantanément ses yeux se révulsent et elle s'évanouit alors qu'au même moment, ceux de son cher et tendre neveux s'ouvrait vivement.

Peter se réveilla la nuit déjà bien entamer, l'âme déchirer par la peine et le chagrin, il n'avait pas sommeil. Sûrement pas après s'être réveillé, une image de cette douce femme qui l'avait accueillit plus jeune, mourante, le suppliant de l'aider tandis que le gouffre de la réalité, revenait tel qu'il l'entraîna, et l'extirpa de son rêve, le laissant dans une incompréhension et un désarroi des plus totale.

Alors il se leva, enfila son précieux costume à un million, et sauta par dessus la fenêtre de sa chambre à la recherche d'un crime à combattre pour se vider la tête de toutes ses pensées sinueuses qui s'immisaient dans son pauvre esprit d'adolescent tourmenté tandis que les coups s'enchaînaient au rythme des heures defilants pour la pauvre May Parker.

Harnaché, et battue de tous les côtés, cette dame n'en pouvait plus, voilà pourquoi les sbires de Hydra s'acharner encore plus. Il voulait des gens forts parmis leur troupe, des gens comme May Parker, brisé et à qui ils donneraient une raison de vivre.

Mais la réalité était tel que la raison de vivre de May, n'était autre que Peter lui-même.

Elle aurait donné sa vie pour son petit garçon. Et hydra l'avait très bien compris.

- Regarder. Hurla un homme en noir, dans une pièce similaire.

Il gifla la femme sur la chaise et la força à lever la tête, aussitôt les larmes jaillirent. L'image face à elle était pire que tout, son point faible. Un cadavre, celui de son neveu.

Et elle eu beau s'efforcer de croire que cette image avait été trafiquée, elle nen était pas moins persuadée et son cœur se fendait à l'idée que son adorable garçonnet était mort.

Peter était toujours aussi chagriné, bien qu'il ai son mentor pour le soutenir. Et Madame Parker se faisait torturer, hurler et se vidait un peu plus de conscience chaque jour qui passé.

Quand enfin, une autre personne, elle, vêtu d'un costume blanc taillé sur mesure vint se présenter comme étant "Le vautour". Un bref coup d'œil à ses homme de mains, une demi seconde plus tard et la femme était libérée de ses entraves.

Il prononça des mots dans une langue inconnue et les yeux de May delaisserent leur habituelle marron réconfortant et virèrent au rouge carmin. Elle se leva, enfila une combinaison sombre et s'engouffra dans le vide immense du Queens, ne tardant pas à attirer l'attention.

Portée par les serres acérés de l'homme volant, ils atteignirent rapidement le plus haut gratte-ciel de New-York et commencèrent du haut de la grande tour à détruire de leur armes à rayon laser les hauts bâtiments alentours.

Tandis que le jeune Spiderman quitté tout juste une scène de crime résolue, et apercevait les flammes dévastatrices s'abbattant du ciel, tel un châtiment divin venue des cieux.

Prit d'une curiosité fulgurante, il se dirigea vers le bâtiment d'où émanait cette étrange phénomène et du haut de son perchoir, il ne tarda pas à voir ce qui se tramait : une femme et un homme encore inconnu semant le cahot et la panique.

Il ne voyait pas leur visage mais, au vu du raffut qu'ils causaient et des tours qui s'effondraient une par une, il du se hatait de les rejoindre. Et bien que l'ascension fût longue, intrepite et semer d'embûches, il reussi tout de même à atteindre le sommet.

Alors qu'au même moment, Tony Stark se réveillait, encore ensommeillé, et dont le premier réflexe fût d'allumer la télévision, d'une part pour se tenir informer, mais d'un point de vue un peu moins objectif et personnel, le bruit de l'appareil le maintiendrait éveiller, l'empêchant de se rendormir. Il avait du travail à faire voyons !

Mais cela attendrait visiblement car à la une défiler les images de bâtiments s'effondrants et d'une petite araignée amatrice d'escalade.

En à peine quelques minutes s'était formait son costume légendaire d'Iron Man et il voler à toute allure, voulant à tout prix arriver avant son enfant qui, il espérait, ne setait pas déjà blessé.

Malheureusement pour lui, Peter était déjà au-dessus de lui et contempler le dos de deux personnages pour le moins intriguant.

À ce moment Iron Man atterrit devant ces deux comparses et à la vue de la jeune tante de son protégé, il sentit ses yeux le piquaient.

- May. Murmura Peter lorsqu'elle se retourna.

Sans plus attendre, elle fonça sur Peter et le fit basculer à la renverse, s'ensuit un combat acharné de sa part tandis que la jeune araignée était comme paralysée, impossible pour lui de frapper celle qui l'avait toujours accueilli et soutenu dans les pires moments de son existence.

Elle n'en avait que faire, jusqu'à ce que le masque de Spiderman tomba.

Et elle le vut. Son enfant, détruit, l'âme brisé à jamais. Et elle s'en voulut.

Le vautour, lui, avait été mit hors service par les avengers qui se dirigeaient actuellement vers le duo.

La lame de la veuve noir traversa la poitrine de May qui se laissa tomber, face à elle un Peter complètement ravagé.

Iron Man vint près de lui, et le força à détourner le regard d'un spectacle macabre. Celui de la lente agonie de May Parker.

Mais Peter le repoussa et se jeta près du corps de la femme, dont la vie s'éloignait peu à peu.

- Non. Non. Non. Recommença t-il.

- Elle est partit, monsieur Stark. Pleurer le pauvre Peter sur l'épaule de son mentor qui se contentait de le serrer dans ses bras, le réconfortant face à la tragique perte de sa tante, May.

- Je sais, chut. Ça va aller. Dit-il en lui frottant le dos.

Le gamin dans ses bras mit quelques minutes avant qu'enfin ne cesse ses larmes, tout était très calme, seuls de petits hoquets occaionels de la part de l'araignée brisait le silence apaisant qui s'était dors et déjà installé sur le toit ombragé par la haine, la peur et le désespoir.

- Rentrons. Ordonna le plus âgé tandis qu'il entraînait le jeune homme à sa suite.

Ça recommencer encore et encore.

Torturant chaque jour un peu plus l'esprit de la pauvre araignée morte de l'intérieur.

Jusqu'au jour où il n'en put plus.

Et ça recommencer, encore et encore.

Mais cette fois-ci ce fût au tour de Tony Stark de pleurer la mort de son fils... Peter Parker. Alias Spiderman. Etait enfin mort.

Mais pas pour Hydra et le vautour.

Un cercle vicieux sans fin et sans faille.

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