Thème : "Présumé Mort"

Participant : hinatadesbois

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- Comment ça introuvable ? hurle Tony.

Son armure porte les traces de la bataille que lui et les Avengers ont menée il y a quelques heures maintenant.

- Nous ne savons pas où il est ! répète Clint depuis le poste de pilotage, alors que Black Widow à ses côtés, lance encore un appel radio.

- Cette forêt n'est pas si grande, reprend le génie alors qu'il essaie une fois de plus de retrouver le signal grâce à FRIDAY.

- Tony, souffle Captain America. Le gamin a disparu.

Il pose une main sur l'épaule du milliardaire et le regarde avec tristesse.

- On ne peut plus rien faire, finit-il par dire.

Tony se dégage avec rage et rétracte son masque. Le regard qu'il lance à son coéquipier est plus noir que le ciel de l'espace.

- Je ne vais pas rester sans rien faire, dit-il d'un ton dur. Je refuse de rentrer à la base alors que Peter est là quelque part et peut-être blessé, lance-t-il avec colère, son doigt ganté de fer planté dans la poitrine du héros au bouclier.

Anthony Edward Stark n'est pas un homme qui a pour habitude d'abandonner sans rien faire. Et encore moins abandonner un des leurs et qui plus est, le seul qui ne devrait même pas être ici. Non ! Tony ne peut pas faire demi-tour et partir loin d'ici, rentrer au complexe et décompresser après ce combat alors que Peter est perdu dans cette satanée forêt. Non, jamais.

- Cela fait quatre heures qu'on survole cette forêt et qu'on le cherche sans relâche, rajoute Rhodey d'une voix amère de culpabilité. La nuit tombe Tony, on doit rentrer.

- Non, non..., s'indigne le milliardaire alors que sa raison lui crie d'écouter les autres. Mon Dieu, c'est un cauchemar..., souffle-t-il pendant que son cœur se serre d'effroi à l'idée que le petit soit bien plus que blessé.

Épuisé il se laisse tomber sur un fauteuil. Comment va-t-il annoncer ça à May.

Hawkeye prend donc le chemin du retour non sans un dernier regard en contrebas, l'espoir fou de voir apparaître sur le radar le signale du costume de Spider-Man.

Un espoir de fou mais un espoir quand même.

Tous les héros sont réunis ici et luttent chaque jour contre le crime et protègent la terre mais, aujourd'hui, ils n'ont pas su protéger l'un des leurs.

Tous ont le cœur lourd et l'âme en peine. Tous ont dans leur mémoire la voix enjouée du petit dernier. Tous ont au fond d'eux, l'impression d'avoir échoué. Tous s'en retournent chez eux sans rien pouvoir faire pour sécher les larmes piquantes qui brûlent leur cœur.

Le vol se fait dans un silence de plomb. Tony reste en retrait, ne voulant se mêler à la conversation qu'il entend sans l'écouter. Il a échoué. Il a rompu la promesse qu'il s'était faite.

Protéger le petit quoi qu'il en coûte.

Quel imbécile il est. Quel piètre héros il fait. Incapable de ramener l'enfant avec lui.

Le génie est sorti de ses sombres pensées par Steve. Ce dernier l'informe qu'ils sont arrivés. Il ne s'en était même pas rendu compte.

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Deux jours de plus se sont écoulés. Deux jours de recherches infructueuses. Deux jours d'angoisse et de frustration. Deux jours de déni. May a téléphoné et Tony a été obligé de lui dire la vérité.

Présumé Mort.

Deux mots qui brillent sous sa photo sur l'écran du labo. Tony n'ose y croire. Qui ? Qui a eu l'idée de ces mots ? Comment la photographie de Peter Benjamin Parker et ces deux mots peuvent être liés. C'est une aberration.

L'homme n'est plus que l'ombre de lui-même. Assis devant cette cruauté assassine. Chaque heure qui passe le tue un peu plus. Son satellite Stark scanne la zone sous toutes les visions possibles. Infrarouge, thermique, chimique, gamma ... Ne sait-on jamais.

Peut-être que le gamin est en vie.
Peut-être est-il simplement inconscient.
Peut-être qu'il a marché et qu'il est ailleurs ou peut-être...
Peut-être est-il mort.

Cette dernière pensée finit d'enfoncer un clou rouillé dans le cœur du milliardaire. Ses yeux sont secs mais sa peine est immense.

- Tony, entend-il quand les portes du laboratoire s'ouvrent sur Captain America.

Iron Man ne se retourne pas. Les yeux fixés sur l'écran, il arrive, la gorge serrée, à articuler ces quelques mots.

- Tu sais ce que m'a dit Peter la première fois que je l'ai rencontré ?

Steve ne dit rien, il sait que Tony n'attend pas de réponse concrète.

- Il m'a dit : « quand vous pouvez faire les choses que je fais, mais que vous ne les faites pas. Et que pleins de mauvaises choses se passent, elles se passent à cause de vous. »

Steve sourit malgré la situation. Ça ressemble bien à Peter de dire une chose pareille.

- Et tu sais ce qu'il m'a dit aussi ?

Comme la première fois le soldat attend.

- « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. »

- Tony, souffle Steve sans vraiment quoi dire de plus.

- Et tu sais quoi ? demande Tony une fois de plus. J'ai le pouvoir de le rechercher, dit-il. Et il est de ma responsabilité de le retrouver, finit-il avec détermination.

Non ! Non ! Ces deux mots, présumé mort, ne seront jamais associés à Peter.

Pourquoi ?

Parce que Anthony Edward Stark n'est pas un homme qui baisse les bras, il n'abandonnera pas le gamin à son triste sort.

Et ça traverse son cerveau comme une décharge, comme un éclair. Pourquoi n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? Il se redresse sur son fauteuil, un léger vertige se fait sentir, qui passe comme il est venu.

Steve sursaute quand Tony se lève d'un coup et se précipite hors du laboratoire. Le soldat le suit, il veut garder un œil sur lui. Tony hâte le pas et court presque jusqu'à l'extérieur. À peine est-il sur la pelouse verte et humide qu'il appuie sur son réservoir de nano-robot, son armure high-tech le recouvre entièrement en moins de dix secondes.

- Tony qu'est-ce que tu fais ? lui demande le blond.

Mais Iron Man a déjà décollé et lui seul sait où il va.

Le milliardaire ne répond pas. Il n'a pas envie de s'expliquer.

Il ne lui faut qu'une poignée de minutes pour parvenir à destination. En armure, c'est bien plus rapide qu'en voiture. C'est indéniable.

Iron Man se pose, pas très délicatement, sur le trottoir, surprenant quelques passants. Mais il n'en a que faire. Une seule idée l'obsède, retrouver le gamin et si pour ça il doit mettre un instant sa fierté de côté il le fera.

Son cœur battant la chamade, il appuie sur le bouton, la sonnette retentit et il attend.

Quand l'homme ouvre sa porte, Tony voit immédiatement la stupéfaction dans ses yeux.

- Stark ? dit-il. Je dois bien avouer que c'est une surprise.

- Strange, répond le milliardaire avec une légère grimace. Bien qu'il me soit difficile de l'admettre, j'ai besoin de vous.

Le docteur regarde son interlocuteur, un sourcil levé. Il s'interroge mais comprend immédiatement que si l'homme vient ainsi lui demander son aide c'est certainement que la situation est grave.

Il se pousse et invite silencieusement le milliardaire à entrer.

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins, commence Tony.

- Je vous écoute, l'encourage le maître mystique.

- Spider-Man a disparu et je dois le retrouver.

Cette simple phrase est comme une lame chauffée à blanc qui lui poignarde le cœur.

- Que voulez-vous que je fasse ?

- J'ai tout essayé, mais rien n'y fait, je ne le trouve pas, se résigne à lui dire le génie. Ne pouvez-vous pas le chercher autrement ? demande-t-il alors, s'accrochant à ce dernier recours.

Ce dernier espoir.

Le chirurgien comprend immédiatement ce que veut dire Iron Man par autrement.

- Rechercher quelqu'un sur son plan astral n'est guère facile, lui explique Strange.

Il va s'asseoir sur un fauteuil et invite Tony à en faire de même.

- Pouvez-vous me donner plus de détails ?

C'est donc presque trente minutes plus tard que le milliardaire finit ses explications. Il n'a rien laissé au hasard, il a tout dit, jusqu'aux coordonnées géographiques de la forêt ainsi que celles du dernier endroit où se trouvait Peter avant que son costume soit endommagé et que tout contact soit rompu.

Tony déglutit nerveusement, il espère de tout cœur que l'homme pourra le retrouver. Que bientôt Peter sera là et en bonne santé, c'est indéniable, c'est une réalité, le jeune homme est vivant, vivant et c'est tout.

Présumé mort.

Le maître en pouvoirs mystiques fait donc ce pourquoi l'homme est venu. Il ne peut pas vraiment dire qu'ils sont amis, mais la panique et l'angoisse dans la voix de Stark ont été suffisantes pour le convaincre d'essayer. De plus, il doit avouer que le gamin est vraiment incroyable. Il ne l'a pas connu beaucoup mais il sait que les liens qui unissent Iron Man et Spider-Man sont bien plus étroits et solides que ce que le plus âgé des deux a bien voulu laisser entendre.

- Je vais faire mon possible, répond simplement Stephen.

Une minute plus tard, Strange est assis en tailleur, lévitant à une dizaine de centimètres du sol. Ses doigts sont auréolés d'une lueur verte et ses yeux sont clos.

Alors l'homme se projette hors de son corps et guide son esprit jusqu'à cette forêt. Et son âme, son autre lui, cherche une trace, ne serait-ce qu'infime, d'une seconde personne.

Tony est debout, ne pouvant rester assis ainsi plus longtemps, espérant et priant toutes les divinités possibles pour qu'enfin son enfant lui soit rendu.

Il ne veut pas croire un instant que le gamin ait pu disparaître ainsi. Ce n'est simplement pas possible, il se refuse à l'admettre.

Il inspire profondément et s'oblige à se calmer. Il ne sera d'aucune utilité s'il est en pleine crise d'angoisse quand le maître des arts mystiques aura retrouvé le petit.

Strange parcourt les environs et cherche inlassablement la présence de Peter. Il force ses sens à le sentir, le ressentir, le trouver.

Son esprit se concentre mais malgré tout le mal qu'il se donne, ça ne sert malheureusement à rien. Il n'y a pas de trace du jeune héros. Rien, rien...

Présumé mort.

L'homme ressent une infinie tristesse, comment va-t-il dire à Stark que le jeune homme ne fait plus partie de ce monde ? Que son âme elle-même s'en est allée ? Il veut retourner dans son corps au 177 A, Bleecker Street, quand un léger mouvement retient son attention.

Tony fait les cent pas sur le tapis Persan qui jonche le sol en dessous du corps en lévitation du docteur. S'il continue comme ça, il va l'user.

Il manque de s'écrouler quand le docteur reprend vie d'un seul coup et que son esprit regagne son corps.

- Alors ? l'interroge-t-il avec angoisse.

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C'est une sensation étrange, comme vivre entouré de coton, d'une douce étoffe en soie fine. Il n'a pas mal, il ne souffre pas, ne ressent rien à vrai dire. Juste un incroyable confort.

Que lui arrive-t-il ? Où est-il ? Comment est-il arrivé ici ? D'ailleurs c'est quoi ici ?

Peter n'a jamais, auparavant, ressenti une telle allégresse. C'est incroyablement bien mais en même temps tellement effrayant. La solitude et le silence.

Il est seul, seul, loin de tout et de tout le monde. Personne, pas de bruit, pas de son, rien, seul.

Combien de temps reste-t-il ainsi dans le confort de la douceur des limbes ? Nul ne le sait. Mais il est si bien et pourtant si mal.

L'éternité, ou peut-être juste quelques heures. Et il attend, n'étant plus un corps solide fait de chair et de sang mais bel et bien un esprit qui flotte dans l'absolu néant.

Il attend.

Présumé mort.

Et quand tout espoir semble perdu, il le voit et l'entend le docteur qui fait des étincelles avec ses mains, le magicien.

- Hey ! crie-t-il. Hey, je suis là !

Il fait de grand mouvements et l'homme l'aperçoit.

Le temps d'un battement de cils, l'homme est devant lui et la réalité le frappe, il n'est plus dans le néant.

L'obscurité laisse place à la lumière et le rien, devient une forêt. Cette même forêt dans laquelle il s'est battu avec les autres il y a...

Il y a combien de temps ?

Peter ne saurait le dire. Tout est flou dans son esprit, tout est lointain et indistinct. Comme un rêve que l'on oublie le matin au réveil.

Puis la douceur laisse place à la peur quand il se voit, quand il voit son corps, couvert de sang et de boue.

- N'aie crainte, Peter, lui souffle le sorcier. Tout va bien se passer.

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Il faut environ une demi-heure, après son arrivée en trombe, pour que le jet décolle du complexe, et environ deux heures de vol pour parvenir à l'endroit exact où le corps astral de Strange a retrouvé Peter.

Comment a-t-il fait ? Pour Tony c'est inexplicable, mais il l'a fait et c'est bien plus important. Il l'a retrouvé. Il a trouvé son gosse. Jamais dans l'histoire des Avengers, Iron Man n'a autant remercié quelqu'un. Oh il ne s'en vante pas, non, loin de là. Mais le soulagement de savoir enfin où se trouve son gosse, a un instant effacé sa fierté.

Bien qu'il sache où est Peter, l'idée qu'il ait été presque mort le laisse tremblant. Le seul espoir auquel il s'accroche est que Strange a aidé le gamin à rejoindre son corps et qu'il soit en vie.

Le temps est son pire ennemi.

Présumé mort.

Tony est le premier à s'élancer alors que l'avion n'est même pas encore posé et il est aussi le premier à rejoindre l'enfant, quand il le trouve, son cœur se déchire et sa vision se brouille. Son enfant, ce gosse incroyable est bien plus que blessé. C'est une vision de cauchemar.

Le corps du gamin est blessé, meurtri, à la limite de la mort.

Comment ? Pourquoi ? Tant de questions.

Il faudra plusieurs longues minutes à l'équipe médicale pour rejoindre le jet avec le jeune héros. Tony planant à ses côtés tout le temps. Jusqu'à destination.

C'est un voyage de retour effrayant. Le gamin est livide, exsangue, il a l'air mort. Il était mort.

Mais cette musique qui bipe en arrière-plan empêche le milliardaire de flancher. C'est léger et lent mais c'est là. Son cœur bat. Il est vivant. Couvert de terre et de sang mais vivant.

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La souffrance n'est rien quand on est hors du temps et de l'espace. Peter s'en rend compte à l'instant où la lumière du matin, plante ses yeux encore douloureux de ses aiguilles lumineuses. Il s'éveille comme une fleur au printemps.

Son corps et son âme ne font maintenant plus qu'un et ce n'est pas pour déplaire à Tony.

Dans un gémissement de détresse, le gamin revient vers le conscient et oublie le néant. Le rien.

Son corps est en miettes et son esprit est embrouillé. Il souffre mille maux.

Que lui est-il arrivé ?

- Hey gamin, entend-il au loin ou bien est-ce tout près ?

Il donne pour seule réponse un souffle saccadé qui déchire ses lèvres asséchées.

Avec difficulté il ouvre enfin les yeux, bat des paupières plusieurs fois d'affilée et laisse ses pupilles s'habituer à la clarté.

Le milliardaire est quelque peu émotif à cette action mais il se garde bien de le montrer. Un Peter éveillé est un Peter vivant. Entier, vivant, chaud, coloré, vivant, présent, entier, là, tout à ses côtés.

La vision du gamin blanc, blafard et à la limite de la mort hantera ses nuits pendant longtemps encore.

- Tu es avec nous ? l'interroge le milliardaire, assis sur un fauteuil tout proche du lit.

Sa main chaude posée sur son poignet.

- Hum..., grogne le jeune homme encore un peu patraque. Monsieur Stark ? demande-t-il comme pour en être certain.

- Oui, gamin, c'est bien moi, lui répond Tony, d'une voix douce mais qui cache clairement son angoisse passée.

- Vous êtes venu me chercher, souffle Peter.

Le génie se lève, passe un bras sous le coussin du gamin et le redresse avant de relever légèrement le lit. Ainsi Peter est en position semi-assise. Quand il est certain que le jeune homme est bien éveillé, il lui passe un verre d'eau surmonté d'une paille pour l'aider à s'hydrater un peu. Et enfin, il passe sur ses traits fatigués un linge humide et frais de façon à l'aider et à calmer ses maux. Puis il reprend sa place sur le cuir tanné du fauteuil.

- Le docteur Strange n'est pas là ? demande alors Peter une fois qu'il est certain de ne pas avoir rêvé.

Cette question qui peut paraître bien anodine aux yeux d'autres personnes, laisse une étrange sensation de glace dans l'estomac de Tony.

- Peter ? l'interroge le génie. De quoi te souviens-tu exactement ?

C'est surprenant. Est-ce si important ? Pourquoi Monsieur Stark veut savoir ceci ? Peter fronce les sourcils de concentration. De quoi se souvient-il ?
S'il s'en souvenait ! Rien, il ne se rappelle de rien, le néant.

- Je suis désolé, Monsieur Stark, commence le héros fatigué. Je ne me souviens plus de rien, finit-il alors qu'il cale sa tête dans les coussins moelleux.

- C'est bien ça, tant mieux, lui dit l'homme avec une étrange consonance de soulagement dans le son de sa voix. Oublie tout.

Peter voudrait l'interroger, il sait que son mentor lui cache des choses. Alors qu'il sent de nouveau la fatigue le gagner, il ferme les yeux espérant ainsi s'endormir tranquillement. Mais l'homme à ses côtés rajoute ces derniers mots.

- Finalement, si, dit-il. N'oublie pas ceci. À la prochaine mission, si tu peux éviter de presque te faire tuer, ça m'arrangerait.

Il se lève une seconde fois, tire les draps sur le corps blessé et tourmenté de son gamin et sort, non sans un dernier regard sur le gosse qui malmène son cœur de frayeur dès qu'il en a l'occasion.

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