Plusieurs années plus tard.

PDV de Harry Potter.

Je me prends des coups, tout comme d'habitude. Je me mets à cracher du sang, j'ai mal, starfoula. Je me recroqueville, pour me protéger du mieux que je peux.

-Vernon : Sale montre, je t'avais dit de rester dans le placard.

Je rampe vers le placard qui me fait office de chambre, ils ont mis un panier pour chien pour que je dorme dedans. J'ai mal, pourquoi est-ce que vous m'infligez cela ? Tout ce que je veux s'est que l'on m'aime et de ne plus souffrir, est-ce trop demandé ?

Pourquoi dit-il que je suis un monstre ? Quand je me suis regardé dans un miroir, j'ai bien vu que je ressemblais à n'importe qui d'autre. Qu'est-ce qui peut bien clocher chez moi ?

Je me place dans mon lit, j'ai mal, je sens que je vais avoir plein de bleus demain, pour ne pas changer.

J'entends un gros boum, mais je n'ai pas la force de réagir. Vais-je mourir ? Si une fois mort, je n'ai plus à souffrir, je suis prêt à l'accepter.

Je sens quelque chose me prendre, je crois que c'est dans des bras, pourtant il ne me fait pas mal, cela ne doit pas être des bras.

Les bras quand ils te portent, ils te font toujours du mal.

Je m'évanouis, j'ai l'habitude maintenant.

Je me réveille, je pense quelques heures plus tard.

Je suis dans un lit, comme celui qu'à Dudley. Je vois une photo posée dans un cadre avec trois hommes. Je le prend et je regarde à l'arrière de la photo. Fabien et Gidéon Prewett sont les deux seuls noms sur les trois qui sont encore lisible. J'entends du bruit, je n'avais peut-être pas le droit de toucher à la photo. Je la remets bien dans le cadre.

Je vois un enfant qui a l'air plus jeune que moi, il a des cheveux roux.

-Gamin : T'es qui ?

-Harry : Je m'appelle Harry Potter et toi tu t'appelles comment ?

Le gamin me regarde un peu avant de ce décider à me répondre.

-Gamin : Xavier...

-Harry : Ton nom de famille ?

-Xavier : Je ne le connais pas.

Il me sourit. C'est étrange, jamais personne ne m'avait souri, ils ont tous des mous dégoutés en me regardant. Attends, je ne sens pas la même chose que d'habitude.

Je suis me regarde, je suis dans une sorte de pyjama rose.

Il est tout doux, c'est agréable.

- ???: Xavier, tu vas arrêter avec tes bombes de peintures, c'est la seizième tenue que tu me gâches.

-Xavier : *Chuchote* Est-ce que je peux me cacher sous ton lit ? Le temps qu'il m'oublie un peu...

Je fais un rapide oui de la tête.

Il se cache sous mon lit.

Je vois la porte de ma chambre s'ouvrir. Je vois un type avec des gants, une robe tachée de rose, un masque de fer sur le visage, il n'a pas l'air non plus d'avoir beaucoup de cheveux.

- ???: Bonjour, tu es réveillé, as-tu bien dormi ?

-Harry : Oui, qui êtes-vous ?

-Iron : Tu peux m'appeler Iron. As-tu faim ?

Mon ventre se met à crier famine.

-Iron : Bon ton ventre vient de me donner la réponse, tu as envie de quoi ?

-Harry : Je veux bien des tranches de pain....

Le type semble étonné.

-Iron : Tu ne veux pas autre chose, cela me semble un peu léger.

-Harry : On ne donne rien d'autre au monstre.

Je sens qu'il vient de se mettre en colère. Je me prépare à encaisser les coups.

Il semble s'arrêter et il met sa main sur mon crâne au niveau de mes cheveux. Il me les caresse, mais je ne suis pas Dudley, je n'ai pas le droit.

-Iron : Je vais t'apporter d'autres choses à manger, d'accord ? Je te demande juste d'essayer.

-Harry : Oui, monsieur.

Il va me donner des déchets, c'est ce qu'ils me donnaient parfois.

Il part et revient avec des choses que Dudley, lui avait le droit de manger, mais pas moi.

-Iron : Essaye.

Il me fait peur, je m'exécute.

-Iron : Peux-tu me donner ton nom ?

J'ai peur de lui, je n'ose pas répondre.

-Xavier : Il s'appelle Harry Potter.

J'entends un bong, l'ambiance change, le type est dans l'incompréhension avant d'être de nouveau en colère.

J'ai peur.

Il se recalme, il prend Xavier avec lui.

-Iron : Désolé, je te laisse ici, si jamais tu as besoin de moi, appelle-moi. Je dois envoyer quelques lettres.

Il part. Je mange un peu avant de mettre le plateau repas par terre.

Je me recouche, je me sens bien pour une fois.