7. BLACKMAIL.

Connard.
Connard.
Connard
.

Le sourire de ce trou du cul s'est élargi : " Salut Dani !"

Oh, Shawn, tiens, vous ici. Quelle aubaine. Non vraiment, notre rencontre m'enchante au plus haut point.

- Menteuse." Ricane Sarah dans ma tête.

Il m'aide à me redresser, je romps le contact : " Merci."

Il m'offre de m'installer près ( en face ) de lui, tout guilleret, après une courte hésitation, je me dis que ça ne peut pas être plus mal que ça non plus.

Il me commanda un jus d'oranges pressées, connaissant mes goûts et s'en souvenant. Note ça, Sarah.

- T'as cru quoi toi ? A sifflé ma connasse de conscience.

Shawn me sourit : " Je t'offre à boire, si ça ne te déranges pas trop.."

Au contraire.

Je tente un sourire mi-faux, mi-gentil : " Que me vaut cet honneur ?"

- Souvenirs de notre complicité passée ?" Tenta-t'il.

Bien essayé.

- Assassin !" S'accorda Sarah.

Je lui fis signe que je n'étais pas dupe, il sourit, comme vaincu : " Bon ok.. Alors j'ai quelque chose à te proposer.."

Je te jure que si cette discussion prend une tournure sexuelle, je lui fait bouffer la table et je me casse. Salope de canadien va.

- Je t'écoute, Grincheux." Fis-je.

Danila, la vraie, l'ancienne, le retour.

Il sourit en reconnaissant le surnom dont je l'affublais auparavant, et m'expliqua : " Tu te souviens d'Andrew Gertler, mon boss ? Eh bien, il souhaiterait un autre duo de notre part. Le premier a tellement bien marché qu'il en a toujours eu l'envie, et puis maintenant que tu nous sers ton prompt retour, il a pensé que c'était l'occasion idéale !"

Je hochais la tête, attendant la suite.

- Vu son air d'espoir, c'est lui qui attend la suite. " Observa Sarah dans un souffle.

Bon. 

Alors je prends une légère inspiration, réfléchissant : ou ça m'est profitable, ou c'est une perte de temps.

- Allez vaï, ça te fera des occasions pour passer du temps avec Shawnita la puta." A finalement tranché ma conscience, et je m'étonnais qu'elle soit encore la.

Elle grommela dans son coin : " N'empêche que j'ai raison grosse conne."

Alors j'ai acquiescé, les yeux perdus dans le vide, puis j'ai focalisé mon attention sur Shawn : " Très bien."

Il commença : " Mais allez, tu-- Quoi ?"

Je haussais les sourcils en articulant de façon exagérée : " J'ai dis que c'était d'accord."

Il parut surpris : " Oh. Ben moi qui me préparais au parcours du combattant pour pouvoir te convaincre.. Je suis super content que tu acceptes !"

Tu ne crois pas si bien dire, petite ordure.

- Ce fils de pute aurait mérité de mourir à la place de Pierce. Il doit payer pour ce qu'il a fait." Me murmurait Sarah derrière l'oreille, et je sentis mon éternel sourire narquois prendre possession de mes lèvres.

Mardi 18 août, 8:19am, domicile des Delgado.

Je me réveillais doucement, dérangée par ces putains de merles, nichant dans le coin de toit extérieur du côté de ma chambre, et je ne pus m'empêcher de râler en m'apercevant de l'énorme filet de bave dégoulinant le long de ma joue.

Dégueu.

Je me tournais après m'être essuyée du revers de la manche, avant de sursauter et de hurler de surprise en m'armant de ma lampe de chevet lorsque je me suis aperçue de la présence d'un individu non identifié, au parfum pourtant familier, à ma gauche.

Il se redressa comme un beau diable à ressorts et cria de surprise comme une fille.

- Guillaume Florot, espèce de trou du cul d'homosexuel, qu'est ce que tu branles en slip dans mon pieu ?!

Il porta la main à son cœur : " Espèce de sale truie, putain, plus jamais tu me fait ça grosse cave. Non mais t'as vu l'heure qu'il est sans déconner ?!"

Je m'emparais de mon coussin pour le frapper avec.

Non mais, je me retrouve avec un mec au fond de mon lit, en slip, alors que je m'étais endormie seule hier soir, j'ai la peur de ma vie, et encore c'est moi qui me fait engueuler ?

Couillon de la Lune et de tes morts.

C'était parti pour une bataille mémorable quand mon frère et Plouf le chien patapouf ont fait irruption, Josh beugla : " C'est pas bientôt fini oui ?!"

Oops.

Donc, pouce, une seconde, mon cher ami Guillaume ici présent apparaît chez moi du jour au lendemain, comme si c'était mon voisin de pallier, à la différence près, qu'il n'habite même pas sur le même continent que moi, et que, putain de bordel de merde, j'ai pas de voisin de pallier.

J'en ai marre, j'ai pas envie de comprendre maintenant.

- J'ai faim." Signalé-je en me levant promptement, suivie d'un Guillaume déjà sapé et tout guilleret.

J't'en foutrais des guillerets moi.

Au moment où j'atteignais la dégustation de toute la quintessence suprême de mon super bol de céréales avec des copeaux de chocolat, crunchy muesli, je fus interrompue par un con qui frappait à ma porte.

Connard. Connard. Connard. Super connard.

- Arrête de penser et va ouvrir, du con." Me fait Guillaume, la bouche pleine.

- Cave à merde, va.

Je me suis donc levée pour aller voir qui m'importunait dans mon digne repas de princesse des connasses.

- Les mots doux dans la poche ! " Hurla mon frère depuis le canapé où il comatait.

- Tiens, t'es la toi." Me suis-je faussement étonnée.

- Ferme ta gueule et va ouvrir." Fit-il sans m'accorder un seul regard.

Gna gna gna gna gna gna.

Je me suis donc exécutée.

- C'est pourquoi ?" Demandé-je au livreur face à moi, une fois la porte ouverte.

- Mademoiselle Delgado ?

J'acquiesçais, il me tendis un papier muni d'un stylo, puis quand j'eus signé, il me donna un paquet et me souhaita la bonne journée avant de s'en retourner à son office.

Vous aimez quand je fais ma Littéraire à parler comme ça ?

- C'était qui ?" Gueula Joshua.

J'ai crié en commençant à déballer mon colis, qui d'après l'étiquette venait du Mexique : " T'avais qu'à ouvrir, gros tas ! "

- Face de verrue !

Je ne répondis pas.

Je venais de tomber sur le contenu du paquet.

Tout un tas de résultats d'hôpitaux. Des radios. Des échographies, des tests, des recommandés.

Mais pas les miens.

Une enveloppe contenant une lettre attira mon attention.

" Sarah, ma chère Sarah,
Je ne me présente pas, ça serait absurde. Sache seulement que j'agis pour le bien et dans l'intérêt de la communauté. Je vais alors essayer de la faire brève : je suis sur tes traces, et je sais tout. T O U T.
De ton adoption à ton avortement, de ta vie privée à tes petits arrangements médiatiques. Je suis au courant de tout, et pas seulement pour ton cas. Je sais également tout sur tes petits camarades tels que Shawn Mendes ou encore sur les espèces d'enflures de ton genre, comme cette saloperie de raclure de Lucie Collins, aussi dite
BEE, et ainsi donc, tu veux reprendre une ascension médiatique, apparemment, mais es-tu seulement au courant des risques que tu encours ? Des personnes à qui tu te frottes ? Méfie toi aussi de cette salope de Cabello, elle n'est peut-être pas nette ni très fut-fut, mais elle est têtue et capricieuse. Stupide et bornée, mauvais mélange, n'est-ce pas ? Je ne suis pas la pour t'aider, ni te guider ou quoi que ce soit, ne t'imagine rien, je suis seulement la petite voix de ta conscience qui te rappelle que tu n'es rien d'autre que quelqu'un de banal, d'insignifiant, d'ordinaire, tu n'as aucun petit intérêt réel pour qui que ce soit. Tu es pitoyable, tout comme le reste de ce monde, de cette société bafouée par le paraître. Tu n'es que de passage, tout comme chacun de nous. Ne l'oublie jamais, Sarah Danila Grisenti, fille de Gaëtan Grisenti et de Clémence Sobell. Je te connais, je connais Quentin, sa copine, sa fille, et Juliette. Je connais tout, et tout le monde. Je ne cherche pas à t'effrayer, mais fait bien attention à ton comportement, j'ai la certitude que tu ne voudrais pas que, sur un malentendu, ton illégitimité et ton intimité ( ne serait-ce que familiale ) ne soit révélée au grand jour.

Je te donnerais prochainement de mes nouvelles, si ton comportement est trop proche de l'inadéquation.
Je t'embrasserais, si j'en avais envie, mais ce n'est pas le cas.

XX . "

Un frisson parcours toute ma colonne vertébrale. Je manque d'air, je me sens épiée.

Joshua s'approche, inquiet, je relève ma tête et lui souris lorsqu'il me demande si ça va. Je prends un air convaincu : " Bien sûr que ça va !"

Il arque un sourcil : " C'est quoi ça ?"

Je ris comme si c'était une question démesurée : " Une lettre de ma copine mexicaine ! Elle m'a dit que j'avais laissé une de mes plus jolies robes la bas, j'ai du oublier de lui dire que je la lui offrais !"

Il paraît me croire à moitié mais se moque : " Bouffonne."

Et je remballe le paquet pour le monter dans ma chambre avant de redescendre petit-déjeuner. Le sourire aux lèvres, toutes inquiétudes balayées dans un coin sombre de ma tête.
Le coin favori de Sarah.

Jeudi 20 août, 5:30 pm, Café Français, périphérie de Los Angeles.

J'étais avec Shawn et son connard de photographe, qui nous montrait les résultats du shoot que nous avions réalisé hier midi, détail que je vous ai occulté sans raison aucune, mais qui n'était pas vraiment utile pour l'avancée du récit.

En bref, nous avions retenu un cliché au top, exprimant très bien notre futur duo :

Il ne manquait plus que les textes pour en faire une pochette de single.

Nous chanterions notre relation infiniment tumultueuse, de son doux petit nom : TORNADO .
Rappelant nos rapport houleux, à la fois haineux et affectifs.
Chacun de notre côté nous avions commencé à en écrire la trame, il y aurait un chassé croisé entre nos paroles, l'album devrait être enregistré pour la rentrée.

Oui, parce que le single serait une partie d'un album. Mon album.

Oui, je sais, j'ai toujours dis que je ne voulais pas en faire un, que je me sentais pas prête, que ça ne m'intéressait pas, et etc, mais à la réflexion, je me dis que ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça.
Vous savez, je pense que ça peut me permettre certains avantages, disons, voyez, ma vengeance ne va pas se perpétrer toute seule, et j'ai besoin d'un minimum de notoriété pour écraser les parasites qui étouffent mon existence depuis plus d'un an.

- Alors, c'est d'accord ?" Me demande Carlos en me regardant.

Ah, oui, la photo.

J'opte pour une moue indécise : " C'est vous l'artiste."

Il remballa ses affaire et conclut en souriant : " Eh bien, je suis très content de notre collaboration, mademoiselle Delgado. Et puis, vous êtes plus agréable que monsieur Mendes."

N'est-ce pas ?

Ils échangèrent un regard désagréable et je ris en lui serrant la main : " Vous dîtes ça parce que vous êtes un homme !"

Shawn a grogné de suite : " Ouais, surtout qu'il ne te connais pas comme moi je te connais. Et qu'il a pas eu à te supporter, surtout, lui. "

Attends.
Mais tu veux quoi toi, précisément ?

Je l'ai regardé de travers et Carlos m'a assuré : " Ne faîtes pas attention à lui, vous êtes d'un charme absolu, n'en doutez jamais."

- C'est rien, j'avais juste perdu l'habitude." Fis-je, mâchoire semi-contractée.

Il me fit une bise avant de saluer sèchement Shawn et de quitter le café.

Je rassemblais mes maigres affaires et ignorais Shawn du regard, ce dernier s'indigna : " Ben.. Où tu vas ?"

Je me levais : " Quelque part où tu n'auras pas à me supporter."

Il a froncé les sourcils alors que je commençais à partir et me retint par le poignet : " Attends, t'es sérieuse là ?"

Je me suis dégagée de son étreinte et éloignée, l'obligeant à me suivre, après un juron : " Danila.. "

Je poussais la porte et sortis promptement, il poursuivit : " Ecoute, je voulais pa-- "

- T'étais pas obligé, tu sais." J'ai fait en me tournant vers lui. 

" C'est quoi, ton problème ? Tu fais le gentil cinq minutes et après le masque tombe, retour à l'âge de pierre de notre soit-disant relation ? Mais tu sais quoi, Shawn ? Je suis fatiguée, tu me gonfles, j'en ai marre de nous traîner comme des putains de casseroles derrière un vieux tacot tout pourri, j'en ai ras la casquette d'essayer de trouver des solutions pour que ça tourne rond, ou juste pas trop me casser la gueule. Sauf que, c'est con, rien ne change."

Il me regardait, un peu abasourdi, j'ai eu un rictus et ai baissé d'un ton : " Et à ce propos, si tu y réfléchis bien, pourquoi tu crois que l'an dernier j'ai préféré m'éloigner de toi et me mettre avec Pierce ? Tu n'en as aucune idée bien sûr, non, ça t'ait passé par dessus le fait que tu puisses me plaire et que je sois dans l'attente d'une éventuelle relation avec toi, autre qu'exclusivement sexuelle, bien évidemment. Ouais, t'y as pensé un peu au fait que tu m'aies plu ? Et bien sûr, il a suffi que je tombe amoureuse de Pierce pour que tu te réveilles et que tu reviennes, mais c'était trop tard, et c'est à partir de la que tout est parti en couilles."

https://youtu.be/26WBT1ZdLdc

Il s'est humecté les lèvres, jetant un regard de biais avant de lâcher un fragment nerveux de rire : " Attends, mais pourquoi tu m'en as pas simplement parlé ?"

- Les quelques fois où j'ai essayé tu n'étais pas très enclin à l'éventualité.

Il s'est frotté le menton, là où fleurissait une barbe de deux jours : " Alors c'était parce que j'avais peur que tu ne te moques encore une fois de moi. Tu n'en as jamais raté une pour me jouer des tours Danila."

Ah non mais la c'est beaucoup trop facile.

- Il te mange dans la main, le pleutre." Grince Sarah d'un air faussement attendri.

Il suffit de remuer le passé, sortir deux phrases dignes de séries romantiques et aligner trois conneries (qu'elles aient été vraies ou non ) pour qu'il me revienne, pathétique.

- Toi non plus, je te signale, Shawn." Murmurai-je.

Je mérite parfois des oscars.

Je suis partie, le laissant derrière moi, secoué comme un prunier, et ai rejoint Guillaume.
Je dois avouer que j'étais assez fière de moi, à ce moment là. 

Si j'avais su.

Dimanche 23 août, 9:12pm, chez les Dallas.

J'étais avec Johnson, Cameron, Shawn, Queeny, Stacey et bien sûr j'avais traîné Guillaume avec moi.

J'étais assez contente de revoir Queeny, elle m'avait longuement étreinte après m'avoir frappée parce que je l'avais "oubliée pendant un an, c'est scandaleux petite conne ", mais promis, elle est adorable.

Nous étions assis sur le canapé, buvant l'apéro, et nous avions ( plutôt Johnson et Stacey ) décidé de jouer à un jeu : on te pose une question, si tu ne veux pas y répondre, tu te déshabilles. 

Je sais pas vous, mais moi, j'appelle ça la vérité toute nue.

Et je compte garder un minimum de vêtements pour ce soir.

Stacey décida de partir chercher Guillaume qui était monté avec Cameron pour que ce dernier lui montre sa collection de jeux vidéos, mais elle tomba nez à nez avec mon meilleur ami qui sursauta : " Oh, je t'avais pas vue, désolé, j'ai failli te rentrer dedans. Pas que je veuilles te faire du rentre dedans, hein, non, c'est juste que tu es plus basse que moi.. Enfin, je veux dire, la Terre est basse, mais qu'est ce que je dis moi ? Anyway, Cameron m'a donné une brosse à dents pour ce soir. "

Il eut un rire gêné et ils vinrent se joindre à nous, suivis de Cameron, Stacey avait le regard amusé, et ne pus m'empêcher de sourire à la vue de mon meilleur ami quelques peu intimidé par la jolie Stacey.

Cameron s'assit et le jeu débuta, il posa une question à Stacey qui répondit en souriant, puis elle se tourna vers Guillaume : " Alors, Guillaume, tu as une copine ?"

Guillaume sourit avec son assurance naturelle et la regarda dans les yeux : " Non, et je suis célibataire."

- Joli pléonasme, abruti."  Le repris-je.

- Ta gueule, je vais pécho.

J'ai ris à mon tour avant de l'imiter grossièrement : " Je vois ça, genre ' eh tient, regarde, j'ai une brosse à dents ! super non ? ' "

Il fit mine de grogner : " Jalouse ! "

Puis il sourit : " Danila, ma chérie, dis moi, où en est Dasha ?"

Je le regarde, murmurant un " traître " et répondis :  " C'est quoi ça ?"

- Ouuhhh.." Font Johnson, Queeny et Stacey.

Je regardais Cam : " Tiens, au lieu de rire comme un simplet, Cameron, dis moi plutôt, le Camy, ça s'est arrangé depuis qu'elle a appris ta trahison ?"

- Et toc !" Fait Queeny, qui ne semble pas mal le prendre pour le moins du monde.

Cameron a haussé les épaules : " On est resté amis, disons."

Cette dernière leva les yeux au ciel, et j'ai soupiré : " Trop brave ma pauvre."

Cameron se tourna vers Johnson : " Jack, c'est qui Emma ?"

Ce dernier retira son t-shirt.
Intéressant.

- Shawn, c'en est où avec ta chère Camila ? " Fit Johnson.

- Ah oui tiens, comment elle va ?" Renchérit Cameron.

Queeny s'est mordue la lèvre et fit mine de s'étouffer : " La grosse pute."

Stacey et Guillaume ont ri. Shawn a planté son regard droit dans le mien : " Elle rate une soirée très intéressante, mais je la verrai demain."

Puis, sans arrêter de me regarder, il me demanda : " Alors, il paraît que t'as passé du bon temps au Mexique, j'espère que tu t'es trouvé quelqu'un !"

J'ai affiché un sourire vicieux : " Ne t'en fait pas, je passerai tes amitiés à Dante, et avec un grand plaisir."

Puis je me tournais vers Stacey et le tour continua, quand revint mon moment, Johnson me demanda la somme de je ne sais plus quoi et de la puissance treize de 20, et je n'ai évidemment pas su répondre. Alors j'ai rejoint Cameron et Guillaume dans le club des sans t-shirts.

Puis je me suis calée plus dans le canapé en fixant le portugais qui ne me lâchait pas du regard : " Shawn, avec combien de personnes as-tu couché, durant mon absence ?"

Il arqua un sourcil : " Oh, tout plein, ne t'inquiète pas pour ça, j'ai même refait mon retard sur toi, j'ai rattrapé toutes les conquêtes que j'avais de moins que toi, professionnelle."

J'ai eu un petit sourire hypocrite : " Petit veinard."

La soirée s'est ainsi poursuivie, je n'ai rien dévêti d'autre, et j'en étais fière, Shawn et Guillaume ont fini en caleçon, Cameron a du arrêter de jouer pour ne pas finir à poil, et JJ a seulement retiré une chaussette après son t-shirt. Les deux autres filles sont restées habillées, malignes comme tout.

Alors que j'allais me r'habiller, Guillaume s'est barré en courant s'enfermer dans les chiottes à l'étage avec mon t-shirt, et je me mis à lui courir après. Je ne sais pas comment j'ai réussi à me retrouver enfermée dans la chambre d'amis, mais lorsque je me retournais vers la pièce après m'être vainement acharnée sur la poignée et hurlé une bordée d'insultes, je fus surprise de voir Shawn ouvrir la baie vitrée de l'extérieur. 

Il a posé son téléphone sur le meuble à côté en fronçant les sourcils. J'ai devancé sa question : "Ta gueule, je sais pas."

- Ben tiens, nous voila bien." Fait Sarah, dédaigneusement.

Il tira les rideaux et s'approcha de la porte pour essayer de l'ouvrir en criant après les autres : " Vous êtes vraiment trop cons, ouvrez moi ça, to-ut-de-sui-te !"

Cameron éclata de rire à l'étage du dessous et Guillaume se mit à chanter la Boiteuse à tue tête, le volume de la musique augmenta et plus personne ne pouvait nous entendre.

L'histoire semble se répéter, j'ai l'impression de toujours finir enfermée avec ce mec.

" Sans oublier qu'à chaque fois tu couches avec lui." Me rappelle gentiment Sarah.

Putain de Dasha de merde, au fond, notre relation nous fait plus descendre en Enfer que monter au Septième Ciel. Danila et Shawn.
Dawn.

Puisque Dasha n'a jamais eu lieu, autant laisser ses chances à Dawn.

- A quoi tu penses, cave à foutre ?

Je relève mes yeux vers son visage, plus si sévère que la minute précédente : " A ce qu'il va se passer dans moins de dix minutes, fond de capote."

Il garda un air impassible mais baissa d'un ton, rendant sa voix plus grave, résonnant en moi : " Et que va t-il se passer dans moins de dix minutes ?"

J'imitais son ton : " La même chose que d'habitude, je suppose."

- On va faire l'amour, Danila Delgado.

- Plutôt deux fois qu'une.

- Tu as hâte ?

Je me sentis presque frémir lorsqu'il effleura mon menton avec sa main droite, et je me collais au mur, sentant l'adrénaline gagner mes veines.

Oh-oh.

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BOSNOIR LES GUEUX

Alors ce chapitre les loulous ? J'espère qu'il aura été à la hauteur de vos attentes ahah ! J'ai beaucoup d'idées pour la suite, j'ai hâte qu'elles aboutissent ihihi

Des gros bisous qui pètent !
Votre lulu qui vous aime.

💓💘💖🎇✨

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