Mercredi 10 août, 3:17pm, jardin des Delgado.

J'étais chez moi, seule avec Tic et Tac, bien sûr, mes parents savaient qui ils étaient et m'avaient juré de ne rien dire à personne.
Josh le moche était je ne sais où avec sa délicieuse petite amie, et Plouf se roulait à mes pieds.

Je déclarais dans un soupir, posant trois mugs de tisane sur la table de jardin : " Alors, qu'est ce que j'ai raté ?"

Ils se sont regardés et Tic a commencé : " Shawn t'as cherchée partout hier matin, il avait l'air grave dépité. Taylor lui a même sorti un truc genre ' je croyais que t'avais arrêté le crack frère ', du coup, il a perdu toute crédibilité et Cameron a passé la mâtinée à tirer la tronche, d'après tout le monde."

- Ouais, parce que tu m'as lâchement abandonné, disons le franchement, enfin bref. J'ai parlé avec Hayes de ce que tu m'as exposé dans la voiture avant hier soir, et il est chaud." Poursuit Tac.

Tic sourit : " Qui ne suivrait pas une occasion aussi drôle de faire tomber cette pute de Mahogany ?"

Je l'écoute avec un petit sourire satisfait : " On est un trio de choc quand-même."

- Tu nous as trop manqué espèce de sac à putes." Tente Tac en français.

Je glousse : " On dit sac à puces frère, mais c'est plutôt pas mal, digne d'une de mes insultes bricolées."

Tic allait ajouter quelque chose quand j'ai entendu une voiture se garer dans l'allée. Mon sourire est retombé, et j'ai ordonné : " Restez la, au cas où ça serait quelqu'un d'autre que mes parents."

Arrivée à la porte, j'ai ouvert sur un Matthew un peu perplexe, et aussi un peu véner, je dois dire : " Où ils sont ?"

Je l'ai regardé bizarrement : " Qui ça ?"

- Ne me le fait pas répéter Danila ! " Fait il en rentrant, non sans m'avoir légèrement bousculée.

Je marmonnais : " Entre, je t'en prie." Avant de lui demander clairement : " Si tu cherches mon pseudo frère et sa copine, ils sont pas la. J'suis toute seule."

Il s'est tourné vers moi : " C'est pas Joshua que je veux, je viens de sa part. Je veux savoir où sont Nate et Taylor."

J'ai haussé un sourcil : " Attends, t'es en train de me parler de deux vieux mecs que j'ai pas revus depuis un an la ? Mais Matt, je croyais avoir été claire avec toi hier soir, la seule personne du magcon que j'ai revues depuis un an, c'est toi, excepté pour Bart et Rudy qui m'ont ramenée. C'est tout."

J'ai soupiré : " Ecoutes, j'ai aucune idée de pourquoi mon frère t'envoie ici, surtout pour chercher Malopied et Caniff, mais dis lui de se mêler de ce qui le regarde d'accord ? J'suis sûre qu'il s'imagine encore que je couche avec l'un d'eux. Voire les deux."

Il se frotte le menton, un peu gêné, avant de m'informer : " Dani... Bon, j'devrais pas te le dire, mais je peux pas m'empêcher de te faire confiance tu vois ? Demain soir, y aura une grosse soirée, dans l'genre mondaine, avec plein plein de beau monde si tu vois ce que je veux dire. Bart envoie un mail à tout le monde pour qui il aura réussi à obtenir les places.. J'voulais juste m'assurer que tu viendrais."

J'ai fait un sourire super enthousiaste avant de retomber et de lui signaler : " C'est super intéressant ça ! Sauf que je vois pas en quoi  ça me concerne, viens en au fait s'il te plaît."

Il s'est léché les lèvres avant de m'expliquer : " Et si c'était l'occasion pour toi de revoir tout le monde ?"

Du tac au tac, je répondis : " Et si je n'avais pas envie de revoir tout le monde ?"

Il parut surpris : " Comment ça ?"

J'ai haussé les épaules : " Tu crois pas que j'aurai déjà manifesté ma présence si j'avais voulu tous vous revoir ? Pourquoi tu crois que je te demande de garder mon retour pour toi ? Non, j'préfère rester discrète pour le moment."

Visiblement déçu, il finit par partir après m'avoir prise dans ses bras : " Content que tu sois de retour Dani. Si jamais tu changes d'avis, envoie moi un message."

Bien sûr, en ayant quitté les réseaux sociaux, changé de téléphone et de numéro, compte la dessus.

Une fois sa voiture disparue au bout de la rue, je retrouvais Tic et Tac planqués dans le laurier de mon père. Avant qu'ils ne disent quoi que ce soit, je les devançais : " Non, je n'irai pas avec vous demain soir."

Ils ont rouspété, Tic a protesté : " Pourquoi ?! Allez, tu vas foutre le bordel, ça sera cool !"

- Non. J'veux me faire désirer." J'ai dis fermement.

- Comme tu voudras." Boude Tac.

C'est comme je le décide.

Jeudi 11 août, 11:03am, domicile des Delgado.

Je traînassais en tongs et peignoir-éponge rose affreux ( aka PERA mais que j'aime tout particulièrement pour ça ), ignorant mon frère qui larvait sur le canapé devant un épisode des Simpson, lorsque je décidais d'aller m'habiller. Malheureusement, ce matin, d'épais nuages venaient jouer sur mon humeur maussade. Déjà que je suis pas déter le matin, alors s'il fait pas beau quand je me lève.. Bref.

Après m'être douchée, je suis sortie de la douche en sous-vêtements, histoire de chercher des fringues à l'aise pour glander toute la sainte journée. Je ne comptais pas sortir, mais peut-être inviter Mackacey, si elles n'avaient rien de prévu.

Sauf que, telle ne fut pas ma surprise que de découvrir un certain Uriah Delon debout devant les volets fermés. J'ai sursauté en m'apercevant de sa présence : " Putain de merde !"

Voir le frère de mon ex en vrai face à face ça m'a retourné la tête, pis j'étais en sous-vêtements aussi. Oui, je suis devenue beaucoup plus pudique, et alors ?

J'ai attrapé un pantalon, l'ai enfilé alors qu'Uriah se retournait froidement. Toutes fois, une expression douloureuse était empreinte dans ses yeux. Il n'ouvrirait pas le débat, je le savais, je le voyais, alors je l'ai fait : " Quel bon vent t'emmène ?"

Il me fixa pendant que j'enfilais le premier t-shirt venu, j'ai alors réitéré ma demande, voyant qu'il ne me répondait pas : " Uriah ?"

A deux mètres de moi, je pouvais voir son corps trembloter, un frisson l'avait parcouru sans doutes.

Les fantômes du passé nous hantent chaque jour, et Uriah ne le savait que trop bien, mieux que moi peut-être même. Après tout, chacun ses blessures, et l'une des nôtres était, et est à jamais, commune, et malgré l'année écoulée sans le moindre contact entre nous, nous possédions dés lors un lien nous reliant à jamais.
La mort est éternelle, les liens qu'elle tisse de sa toile inébranlable sont alors intemporels.

Les larmes aux yeux il s'approcha de moi, je le pris dans mes bras au moment où il enfouit sa tête dans mon cou. Son souffle s'accrocha à ma peau et je sentis une larme rouler dans mon t-shirt.

- Ça fait un an que j'en ai besoin." Fit-il au bout d'une éternité.

Son parfum est le même que celui de Pierce. Je revois l'image du corps de mon ex se faire heurter par le range rover noir et propulser plusieurs mètres plus loin.

Mon cœur se fend littéralement, je plante mes ongles dans le dos d'Uriah.

Le voila le contre-coup.

J'ai évidemment pensé à le rejoindre, peu après son accident, mais heureusement pour moi, Sarah a eu la présence d'esprit ( si je puis dire ) de me hurler dessus : " Espèce de sale petite conne, mais t'as rien dans ta grosse tête ? C'est plein de vide ma parole, mais qui m'a refourgué une abrutie pareille ? Écoute moi bien, couille de bouc, si quelqu'un doit mettre fin à tes jours ici, c'est moi, vu ?"

Paroles qui m'avaient donc aidé à me secouer. Par ailleurs, c'est juste après cet épisode que j'ai pris mes cliques et mes claques et que je me suis barrée au Mexique, chez le contact de mon père. Longue histoire, en effet.

Ma foi, revenons donc à notre troupeau de brebis galeuses et égarées.

Quoi ?

Chut. 

Je disais; Uriah est resté un bon moment avec moi, et nous nous étions assis ensemble sur le bord de mon lit, la majeure partie du temps silencieux, nos mains serrées l'une dans l'autre. Il avait cette coiffure et cet air de celui qui se tourmente chaque nuit depuis ce qui paraît être une putain d'éternité.

Je connais ça, des nuits entières de torture cérébrale, des putains d'insomnies à s'en retourner l'esprit, et des heures complètes à tourner et se retourner dans sa tête.

On était étalés sur le canapé en bas en attendant que mes parents rentrent, Joshua était parti chez Mary, et franchement, j'étais bien contente qu'il se casse.
On racontait n'importe quoi, nous déclenchant parfois un fou rire, ce qui faisait un bien fou. Alors que je saisissais mon téléphone, je supposais : " Imaginons, cinq secondes, que je me remettes à twitter."

Il a eu un sourire et s'est moqué : " Bien sûr, sauf que t'aurais pas les couilles, madame le fantôme."

J'ai haussé les épaules : " Après tout, j'ai plus grand chose à craindre."

Alors, sous le regard curieux et sceptique d'Uriah, j'ai ouvert l'application pour la première fois depuis un an. Bon, il fallait bien que j'y retourne un jour ou l'autre de toutes façons, non ? Uriah s'est redressé afin de s'asseoir à côté de moi, observant mes faits et gestes à travers l'application.
- Sympa la nouvelle version." Commenté-je.

J'ai commencé à tweeter, sous le regard d'Uriah.

" @danidlg : Bittersweetness. "

Laissant l'émoi de mon retour médiatique se faire, je me baladais dans ma tl, redécouvrant le monde virtuel. J'aurai peut-être mieux fait de me limiter à tweeter. En effet, dans ma tl je suis tombée sur un super truc, j'ai vraaaiment beaucoup apprécié.

" @ShawnMendes : @camilacabello97 ahah, garde nous une place à ta table ma belle !"

" @camilacabello97 : @ShawnMendes avec plaisir mon petit cœur, et puis je suis ta cavalière, je reste à ton bras ce soir ! "

Je sais pas ce qu'il s'est passé dans ma tête.
Mais je crois que j'ai pas trop trop keaffé.

Et puis après, comme j'ai pas du vraiment réfléchir, j'ai eu la riche idée d'aller visiter mes notifications.

Insultes, insultes, fan, fan, fan, insultes, pub, soutien, insultes, insultes, fan, projet, bla bla bla.

Vous voyez le topo. J'avais tout un tas de tweets me priant de revenir, d'autres de m'enterrer vivante, certains me demandaient de leur donner signe de vie, pourquoi j'étais partie, me disant que je leur manquais, d'autres disaient me comprendre et me soutenir quoi qu'il en soit, j'avais aussi un nombre incalculables de follows, de tweets d'insultes, etc.

Mais je ne sais vraiment pas ce qu'il m'a pris d'aller checker mes DM. Mais alors la, vraiment pas. J'ai commencé à lire à voix haute, pour Uriah.

"@camilacabello97: Merci pour Shawn, grâce à tes conneries j'ai enfin pu le récupérer ! je dois avouer que je t'applaudis d'avoir réussi à te le mettre aussi profondément dans la poche, parce que franchement, jamais personne ne m'as résisté comme il l'a fait. Enfin, maintenant que t'as viré ton gros cul de mon chemin toute seule, j'ai plus qu'à le repêcher dans son malheur. Oh, et au fait, au cas où tu aurais l'audace de screener ceci, et de le publier malencontreusement je publierai ce genre de choses."

J'ai grincé des dents : " Et c'est suivi de screenshots de certaines discutions assez vieilles."

J'ai pesté, enfin, crié, après mon téléphone des insanités en français, suivies d'interjections espagnoles, puis j'ai regardé Uriah qui avait haussé un sourcil d'un air de dégoût : " Je déteste cette petite pute, elle m'insupporte. Et puis elle a pécho ton frère devant Mary, il a même pas eu le temps de réagir elle avait sa main dans son pantalon."

- Mais quelle grosse pute de merde !

Alors la, si en plus elle a touché à mon frère, ça va absolument pas le faire.

Uriah a pris mon portable en faisant défiler les screenchots. Il a sifflé : " Eh beh, c'est pas joyeux. Je cite ' shawn vraiment comment tu peux avoir des fans ? t'es tellement con, si seulement ils savaient comment t'es en vrai, personne ne te supporterait '. Ah la vache, t'y allais pas de main morte avec lui.."

Je grommelais : " Ouais, bon ça va, je sais, mais ça c'est parce que t'as pas le reste des conversations."

Il a pâlis en arrivant sur un nouveau screen. J'ai haussé les sourcils, ne voyant pas l'écran : " Ben quoi ?"

Il m'a tendu mon portable, l'air pataud : " Tiens, je comprends pas bien le français, mais je me doute bien que c'est pas un truc dont tu te venterais."

En effet.

Enfoiré de Joris de mes grosses couilles de pute. Je vais l'empaler devant la porte de la Maison Blanche, j'vous le promets ça. Putain d'enculé de fils de pute.

Pour le coup, sa mère est une pute, genre une tapin, mais elle est quand même super sympa.
Putain de chiottes. Des messages qui datent de notre relation, donc des choses à caractère et sous-entendu pas très catholique.

Je suis clairement dans la merde.
Parce que croyez moi que je vais la balancer cette grosse folle de Camille Cheveux.

Un rictus se forme au coin de mes lèvres, et je regarde Uriah qui comprend de suite que j'ai une idée derrière la tête, il commence à secouer la tête : " Oh non, non, non, non, non. "

Il insiste : " Non Dani, je connais ce sourire, ça fait peut-être un an mais il a pas changé."

Je fais la moue :" Alleeeez ! "

Il s'obstine alors : " Non Dani, j'ai dit non. Je sais pas à quoi tu penses, mais ça pue la merde."

Je fronce les sourcils : " Tu fais chier, allez s'il te plaît, ça va être super amusant."

- J'ai dis non." Répète-t'il, buté.

Et c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés dans la limousine pour nous rendre à la soirée dont Matthew m'avait parlé la veille.
J'avais imprimé les deux invitations dans l'après-midi, mes parents étaient ravis que je sorte, surtout si c'était en compagnie d'Uriah ( attention, pas dans le sens où ils pensaient qu'on allait se pécho, ils savent très bien qu'Uriah premièrement est le frère de mon ex décédé, deuxièmement le copain de Mackenzie ). Ils l'adorent et s'entendent super bien avec ses parents, de temps en temps Joshua garde Grace, la petite de neuf ans.

Trève de bavardages, je suis donc en compagnie de ce très cher Uriah Delon dans une chouette limousine nous conduisant sur les lieux du drame.
Je n'avais sûrement pas annoncé ma venue sur les réseaux sociaux, j'allais être la surprise de Bart.

Ce dernier était le seul ( hormis Tic et Tac qui feindraient bien évidemment la surprise en me voyant ) au courant de ma présence ce soir.

Arrivés devant la grande propriété au sud de la banlieue la plus riche de LA, le chauffeur coupa le contact, et Uriah descendit de la limousine avant de me tendre son bras avec une grande galanterie : " Milady."

J'ai retenu un gloussement : " Milord."

On a ri, puis nous nous sommes dirigés vers l'entrée de la grande ( immense ) demeure, la musique était de bon goût, et quelques groupes de personnes étaient dispersés dans le parc et devant la bâtisse. Le soir allait tomber, alors que nous pénétrions dans le hall, à l'image du bâtiment.

Après qu'on nous ait débarrassé de nos veste, Uriah m'a pris le bras : " Attends, ta première photo aux Etats Unis !"

Je ris du ridicule, et le laissais sortir son portable, il pris un cliché qui le fit rire : " Allez va, c'est parfait."

- Montre moi ! 

Il s'exécuta avant de demander : " Bart t'a insérée dans le programme ?"

J'acquiesçais : " T'inquiète paupiette, bon, maintenant, allons en coulisses, histoire que personne ne nous voie avant l'heure."

Un vrai film d'espionnage.

Bras dessus, bras dessous, nous nous rendîmes donc loin de tout public, je passais dans moins de dix minutes. Ah, oui, petite particularité de cette soirée, la plupart des guests faisaient l'animation lors de la soirée.

Devinez qui est-ce qui passait derrière monsieur Mendes ?
Enfin, derrière, vous verrez bien.

Bart nous salua en nous rejoignant, et souriait à pleines dents en me tendant le programme de la soirée  : " Alors, prête à assurer Calie ?"

Je jetais un coup d'œil à l'œuvre de son génie, et en effet, il était inscrit : " PROGRAMME DE LA SOIREE : Ouverture : Nick Jonas, Shawn Mendes, Calie, Alessia Cara " et etc.

J'ai souris : " Super cool le clin d'œil à mon année au Mexique."

Il m'a checké avant de jeter un regard à sa montre : " Avec zizir frère. Bon, tu va voir Polo du staff, il va t'équiper, tu monte dès que tu reconnais ta partie, et tu sors de ta cachette au dernier refrain."

J'acquiesce et fait une bise à Uriah et Bart qui l'emmène s'installer à la table des Magcon, avec Camipute et je ne sais qui d'autre.

Le dit Polo-du-staff m'équipe d'une oreillette, d'un micro sans fil ainsi que de recommandations de sécurité. Ensuite, il me tend un paquet : " Cadeau de Bart, pour après ton show."

Je le remercie chaleureusement lorsque je pars pour me planquer entre un projecteur et le rideau du fond, et d'entamer mon show, direct après les premières notes de Air. Il commença à chanter.

Never thought that we would end up here,
Should've known it from the start
I know you mean it when you say you love me,
But we're trying way too hard

Avant qu'il n'aie le temps d'entamer le second couplet, j'allumais le projecteur et me mis à chanter ma partie.

Used to think that we would last forever,
How could I've been so wrong
Never thought I'd be the one to say this,
What if our time has come and gone?

Il avait paru surpris, mais ne s'était pas arrêté de jouer pour autant, malgré son évidente curiosité pour la forme de je découpais sur le rideau.

[Both:]
You, you don't mean no harm
But you're stringin' me along and I don't have the time to spare
And I, I'm trying hard to breathe
But you're suffocating me, this time I'm coming up for air

Air [12x]

Moi
Always tryna put your two cents in
Then expecting me to change
Tried to fix me up but I'm not broken,
All you do is leave me stained

Lui
Told you not to tie me down too quickly,
Take it slow it's not a race
And you keep on tryna reel me in but,
All I really need is space

[Both:]
You, you don't mean no harm
But you're stringin' me along and I don't have the time to spare
And I, I'm trying hard to breathe
But you're suffocating me, this time I'm coming up for air

Air [12x]
Air [12x]

Lui
Trying to hold me down
But I'm surfacing
It's hard to let you go,
But I gotta leave

Le rideau tomba, et je pus me régaler de la stupéfaction de tout le monde, pas encore celle de Shawn, qui avait les yeux fermés.

[Both:]
You, you don't mean no harm
But you're stringin' me along and I don't have the time to spare
And I, I'm trying hard to breathe
But you're suffocating me, I'm coming up for air

You, you don't mean no harm
But you're stringin' me along and I don't have the time to spare
And I, I'm trying hard to breathe
But you're suffocating me, this time I'm coming up for air

Air [12x]
Air [12x]

Il se tourna vers moi et sursauta alors que son sourire s'effaçait.
Je te promets de t'aimer comme une veuve noire.

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SALUT? WOUH ENFIN JUPDATE EXCUSEZ MOI DE CE TEMPS DATTENTE JMERITE MEMEP AS QUE VOUS ATTENDIEZ APRES MOI JE SUIS DESOLEE

COMMENT ALLEZ VOUS ?

LA SUITE VOUS A PLU ?Donnez moi vos avis, comme d'hab, merci pour les +12K déja! Passez une bonne soirée et bon réveillon !

Demain jvais faire pâquette chez mes grands-parents lel.

Des bisous mes princesses, je vous dirais jamais assez que je vous aime.

Lulu.xx

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