16. REVENGE.

Penchée au dessus de mes toilettes, prise de nausées, je fermais les yeux, cherchant à faire disparaître Sarah de mon esprit.
Cette salope ne lâchera jamais l'affaire, et nous savons toutes les deux que je serai la première à baisser les bras.

Les hauts le cœur ne venaient pas comme je le voulais, j'étais incapable de les déclencher alors je me mis les doigts au fond de la gorge et j'ai rendu tous les cookies que j'avais ingurgité en compagnie de Dante.

Et je pus reconnaitre le sentiment de satisfaction que Sarah, debout derrière moi, affichait sur son visage.
Sans la voir, je le savais.

- Estás bien? " Me demanda Dante, en toquant doucement à la porte.

Je lui répondis que je faisais une indigestion, et il me proposa de l'aide ( que je refusais ) avant d'aller se coucher à ma demande.

Je finis mes affaires et partis me brosser les dents avant de le rejoindre.

- Tu ne mérites pas un tel étalon. Combien de temps tu crois avant qu'il s'en rende compte et se barre ? " Soupira Sarah, étalée à côté de mon copain, en caressant les draps.

La voix de Dante me ramena à la réalité : " Ça va? Viens là."

Je lâchais un "oui" faiblard en le rejoignant.

Mardi 25 octobre, 6:30pm, Chinatown, LA
POV : SAMUEL WILKINSON.

J'espère que vous vous rappelez de moi, on va partir du principe que oui.

J'étais chez ( la mère de ) Cam, avec lui, les deux Jack, Malotrou et Tez la merguez.
Devinez de quoi nous étions en train de parler.

DELGATRUTHER.

La petite pute du web, aka ma pote.

Oui c'est bien moi la balance, la salope, la fiotte et tout et tout.
Mais j'avais mes raisons

" Ouais gneuh gneuh Sammy y a pas de raison pour faire ça faut être un sacré fils de bla bla bla " je vous entends d'ici bande de chiffes molles.
Je m'en branle de votre avis, je fais ce que je veux. Si je veux me venger de cette pétasse de Danila Delgado deux ans après qu'elle m'ait refoulé, c'est mon problème, pas le votre.

Et puis de toutes façons, c'est une traînée je l'ai mise en cloque et elle m'a lâché comme une merde pour se taper l'autre andouille de Mendes. Alors je fais ce que je veux.

- Jack Gilinsky espèce de trou de balle je sais très bien que c'est pas toi la balance, arrête de nous casser les pieds avec tes histoires ! " S'est énervé Cameron.

Ça devient intéressant.

- Mais je te dis que c'est moi merde on peut passer à autre chose maintenant ? Tu nous pompes l'air Sherlock. " Répondit l'intéressé.

J'ai écrasé mon mégot en me redressant : " Bon on va pas en faire toute un fromage, c'est moi qui ai balancé à Naomi. Maintenant le sujet est clos, G tu arrêtes de vouloir me couvrir et Cam tu la fermes."

Ils se sont tous tournés vers moi, Cam avait l'air désabusé : " Naomi ? Putain mais qu'est-ce que vous avez à tous vouloir vous accuser ?"

Gilinsky a bégayé : " Attend, donc, c'est toi ? Mais pourquoi t'as fait ça mec ?!"

J'ai simplement haussé les épaules : " Question d'orgueil."

- Mais orgueil de quoi ? Ça fait un an et demi que tu l'as pas vue Sam !" Protesta Johnson.

J'ai soufflé: " J'ai pas oublié l'humiliation que j'ai subi."

Gilinsky a soufflé lui aussi : " Non mais tu plaisantes ou quoi ? Tout ça parce que du jour au lendemain t'as plus pu te la taper ? Non mais tu débloques complètement mon pauvre gars."

J'ai tapé du plat de mes mains sur la table, faisant sursauter Johnson et Cam.

- Personne ne me dit non." Fit-je en pointant G du doigt, avant de me barrer de la maison.

Personne ne dit non à Samuel Wilkinson.

Cet enfant, j'aurais pu l'aimer.

7:08pm, Centre ville de LA

POV DANILLA.

Je commençais à ouvrir la portière de la voiture ( de location ) de Dante quand un homme tenant un enregistreur vocal ( magnétophone ? ) m'interpela.

- Mademoiselle Delgado !

Je relevais la tête, souriant : " C'est à quel sujet ?"

Il se positionna de l'autre côté de la voiture, Dante assis côté conducteur le regardait d'un air plutôt méfiant.

- Excusez moi de vous interrompre, Eddie Smith. Je représente le magasine Exclusive LA, je cherchais le bon moment pour vous demander si je pourrais vous interroger, mais il semblerait que le timing soit mauvais. Je lâcherais bien l'affaire, mais mon patron va me tuer si je rate encore un coup...

J'ai soufflé, ouvrant la portière pour m'engouffrer dans la voiture : " Bonne journée, Ed."

Dante m'a lancé un regard curieux quand je refermais la portière.

- Quoi ?

- Vas-y. Écoute ses questions au moins, tu vas pas le laisser se faire renvoyer." Fit mon copain.

J'ai lâché une long soupir avant de ressortir de la voiture et d'interpeler cet Eddie : " Vous avez dix minutes grand maximum."

Je me prends clairement pour Rihanna.

Mais que voulez vous, la vie de star...

Le journaliste s'est retourné, l'air de pas comprendre, j'ai fait un signe de main : " Allez, montez l'heure tourne."

Sans se faire prier et en me noyant sous ses remerciements, il monta à l'arrière de la voiture et commença à m'interroger quand nous fûmes tous les deux installés.

- Bien, alors, déjà désolé pour certaines questions, je comprendrais que vous ne vouliez pas répondre.

J'ai acquiescé, il a poursuivi : " Donc, que pensez-vous de Delgatruther ? Est-elle une menace ?"

J'ai souri : " Absolument pas, je pense qu'elle cherche juste de l'attention."

- Qu'avez-vous pensé des vidéos ? Les choses dites sont elles vraies ?

J'ai réfléchi deux secondes avant de répondre : " Tout, ou presque est vrai. Je vais pas m'en cacher maintenant que c'est sorti, mais j'avoue que j'aurais préféré que ma vie privée reste en grande partie privée."

Il a acquiescé en prenant note, puis il m'a posé quelques autres questions avant de partir, gentiment. Il n'avait pas été lourd ni insistant, mais plutôt respectueux et patient.

Dante démarra la voiture, et prit la direction de chez moi. Je souriais.

- T'as vu comme t'es niaise ? Allons, tu te ramollis mon cochon, je t'ai connue plus fougueuse...

Sarah était espatoufiée sur la banquette arrière je fronçais les sourcils et grinçais des dents en grommellant : " Ramollie de rien du tout."

- Qué pasa ? Fait Dante, ne comprenant pas le français.

J'ai soupiré : " Nada."

Il a haussé les épaules avant de se garer dans mon allée : " Nous y sommes ! "

Trop jovial, trop mignon.

J'ai ri en le suivant dans la maison, mon frère était la, il se leva de sa chaise pour venir nous accueillir. Je me suis arrêtée devant le canapé, face à lui : " Josh ?"

Il s'avança pour me faire un bisou sur la joue : " Papa m'a dit que tu avais un invité, je suis venu me présenter."

J'ai haussé un sourcil, il a ajouté : " Et vérifier que ma petite sœur ne fréquente pas n'importe qui."

C'est de suite plus de son style.

J'ai haussé les épaules : " Josh, Dante, Dante, Josh."

J'ai glissé à Dante que c'était lui, mon fameux frère, et, décontenancé, mon copain a eu une moue d'incompréhension : " Celui qui est souffrant ? "

Je lui ai expliqué l'arnaque, le piège que m'avaient tendu Bart et Rudy en venant me chercher cet été. Il a longuement acquiescé avant de se tourner vers Josh qui lui tendit la main : " Ravi de rencontrer l'homme qui a rendu ma sœur heureuse cette année."

Dante l'a fixé dans les yeux, il devait le dépasser de trois ou quatre centimètres ( j'aime les hommes grands, que voulez-vous ) : " Qui prenait soin d'elle et la consolait quand tu as été un fantôme cette année."

Son niveau d'anglais m'impressionne chaque minute un peu plus.

Miam.

Il a quand même fini par serrer la main de mon frère, devenu livide, et mon père est arrivé des escaliers : " Je vois que vous avez fait connaissance, alors il est l'heure de commencer à préparer le dîner."

Josh a souri : " Dante nous apprend à faire des fajitas ? "

Je lui ai mis une calbot.

- Des burritos alors ?

Deuxième calbot, il a protesté : " Eh, mais quooooi ? "

Dante a rigolé : " Dani, fait pas genre tu m'as fait la même blague à notre premier rendez-vous."

J'ai haussé les épaules : " Ça reste une bonne excuse pour le frapper."

- Eh ! " A fait Josh en fronçant les sourcils.

Mon père a secoué la tête : " Mais qu'est ce que j'ai fait pour avoir deux clowns pareils ?"

- EH ! " Avons protesté mon frère et moi.

- Vous me faites vomir." Éructe Sarah.

Mercredi 26 octobre, 9:26 am, maison des Delgado.

Je grimpais sur le dos de bae pour le réveiller : " DEBOUT FEIGNASSE ! "

Il grogna un truc en espagnol que je ne compris pas à cause du coussin qui obstruait sa bouche, je lui saisi les épaules pour le secouer : " Alleeeeeeez, date prisa."

- Je me dépêche si je veux." Fit-il en relevant sa tête.

J'ai roulé de mon côté du lit, il m'a entourée de son bras en tournant sa tête de mon côté. Il souriait.

Je lui ai caressé la joue : "  Cumpleaños feliz, mi amor."

Le reste de la journée était presque idyllique : câlins, restaurant avec mon père, mon frère et Mary, cinéma rien que nous deux puis de nouveau restaurant, en tête à tête aussi. Mon père était parti à Pittsburg traiter une affaire en fin d'après midi et ne revenait que lundi, mon frère était rentré chez lui avec sa copine, alors nous nous sommes retrouvés tous seuls avec le chien ( qui commençait à devenir de plus en plus grand ).
Monsieur ne voulait pas sortir au bar car " les américains se savent pas boire, ni faire la fête à proprement parler d'ailleurs ", selon lui.
Alors nous avons regardé netflix ( sous titré en espagnol, le pauvre ) une bonne partie de la soirée en rentrant.

Plouf était étalé entre nous deux, tout content de se faire cajoler.

- T'en as pas marre ?" Fit Sarah.

J'ai levé un sourcil en la regardant, elle était appuyée contre la bibliothèque à côté du meuble TV.

Elle soupira : " Tu vois bien qu'il te touche pas. Tu te poses zéro question ? Un mec comme ça devrait vouloir coucher avec des filles, surtout s'il est en couple avec."

J'ai levé les yeux au ciel en me focalisant à nouveau sur l'épisode de Lucifer. Plouf se leva du canapé pour aller à la cuisine. Dante m'a rapprochée de lui pour me prendre dans ses bras.

Sarah ajouta : " Deux raisons possibles s'offrent alors à toi. Ou il se tape tout ce qui bouge et n'a donc par conséquent pas besoin de toi à ce niveau. Ou tu le répugnes et c'est le plus probable."

J'ai presque hoqueté.

On va voir si je le répugne.

J'ai redressé la tête pour le regarder dans les yeux, il tourna son visage de façon à bien me voir. Il me sourit : " Merci pour ce chouette anniversaire. "

J'ai souri en retour : " Avec grand plaisir."

- Je t'aime, Danila.

Je me suis figée.
J'ai bien entendu.
Sarah ricanait très fort.

Je l'ai embrassé en guise de réponse, et l'étreinte s'est enflammée au point de faire disparaître son t-shirt.

Première étape: done.

Au fur et à mesure de l'échange, le désir augmentait et nous avons finit par monter dans ma chambre pour pouvoir profiter du moment qui nous était donné.

Et les deux heures qui ont suivi étaient peut-être les meilleures de ma vie.
Peut-être meilleures que tous les moments passés avec Shawn, même.

Et nous nous sommes endormis en souriant bêtement. L'amour me fait tourner la tête et on dirait un vieux roman à l'eau de rose.

J'avais oublié que tout n'est pas rose.

Vendredi 28 octobre, 5:03pm, Aéroport de LA.

Je raccompagnais mon homme à son avion ( enfin jusqu'à la limite des visiteurs ), avant de me quitter il m'embrassa très longuement, puis il me regarda du plus profond de ses yeux.

- Je t'aime et je veux toujours t'épouser, dès que tu seras prête. Je suis prêt à quitter le Mexique et ma famille, la Cantina, mes amis et ma vie jusqu'à présent pour vivre avec toi. Je pourrais te suivre jusqu'au bout du monde et tant que tu voudras de moi je serai à tes côtés. Je sais que tu n'as que dix-huit ans et c'est pour ça que je ne presse rien, je sais que si je dois t'épouser ça sera pour la vie alors peu importe l'attente, si tu ressens la même chose, alors que l'on se marie dans un an, six ans ou quinze ans ça m'est égal.

J'ai du percher, il a pas pu me dire ça, surtout pas en anglais.

- LAST CALL PASSENGERS." Retentit la voix dans l'aéroport.

J'ai attrapé ses mains : " Si dans cinq ans rien n'a changé, je t'épouserai, mais ne rate pas cet avion ta mère t'attend. Laisse moi régler mes affaires ici, faire ce que j'ai à faire et je viendrai passer du temps avec toi à Angel."

Il m'embrassa rapidement en me souriant, je lui dis une dernière fois que je l'aimais avant qu'il ne disparaisse dans le sas des contrôles.

Pour le moment j'ai trop de choses qui me retiennent ici, assez de problèmes à régler et toujours un album à sortir.
Que les choses sérieuses commencent.

https://youtu.be/y6QBaZHltJw

Je suis montée dans ma voiture pour retourner chez moi, Sarah était du côté passager.
Elle ne disait rien et ça n'était pas dans son habitude. J'ai fini par soupirer : " Dis le."

Elle fit mine de ne pas m'avoir entendue, ce qui est stupide puisqu'elle est dans ma tête, et se tourna vers moi. J'ai répété : " Vas-y, dis ce que tu penses."

Elle haussa les épaules : " Rien rien, juste tu crois pas que tout est trop beau pour être vrai ? Tu t'es cru dans un épisode de La Petite Maison Dans la Prairie ou quoi ?"

Elle s'est enfoncée dans son fauteuil : " Réveille toi Danila, bon sang mais c'est quoi ton problème ? "

J'ai freiné au feu rouge, puis je me suis tournée vers elle : " Ah, maintenant c'est moi qui ai un problème? Tu me pourris la vie et je dois me réveiller? Non mais je rêve. "

Le feu passa au vert et je m'engageais sur la route. J'allais rentrer plus tard, j'avais besoin de faire un tour pour me changer les idées.

Elle a souri d'un air d'évidence : " Allô, la terre appelle Sarah, il vit à des heures d'avion de toi, quand il est avec toi il ne tente pas de coucher avec toi, il te sort des mots doux et toi tu te laisses faire ?"

J'ai soufflé : " N'emploie pas mon premier nom, c'est le tien maintenant je te signale. Et laisse Dante en dehors de ça, lui au moins il risque pas de me faire du mal."

Elle a éclaté d'un rire cynique : " Mais dans quel monde tu vis ? Ton ex t'a pas suffit ? Pierce était le seul mec bien de ta vie, too bad he is dead, maintenant tu te laisses avoir ma pauvre fille. T'as perdu tout ton panache, où est partie la flamme ? "

Je me suis crispée sur le volant, elle a pas le droit d'utiliser mes échecs amoureux et surtout pas la mort de Pierce.

Elle a poursuivi, son ton s'était durci, on aurait dit une pierre de glace coupante comme du rasoir : " Ne fait pas l'animal craintif, tu es Danila Fucking Delgado, il est temps de te remettre sur pieds. Ton Dante olé olé il va pas t'attendre toute sa vie, il te baratine alors aie au moins la dignité d'en faire autant espèce de truffe. Bat toi, sauve ton honneur et récupère les morceaux de ton cœur, faut pas que tu les laisses sur la route où Pierce est mort, tu vaux mieux que ça. C'est fini le temps où t'étais en deuil, plus d'excuses tu te prends en main et tu écrases tous les fils de putes qui t'ont fait du mal. Je te rappelle que Shawn a sa tête mise à prix dans tes objectifs et que tu l'a perdu de vue."

J'avais fermé les yeux et m'étais crispée encore plus fort sur le volant, cherchant à éviter les larmes. Quand j'ai rouvert les yeux, je fonçais droit dans un arbre. Au milieu de mes cris je pouvais distinguer ceux de Sarah qui me hurlait d'arrêter de faire ma chochotte.
Je me suis remise dans le bon sens de la circulation, la route n'était pas fréquentée dieu merci.

Je me suis garée près d'un espace vert, et ai appuyé mon crâne sur le repose tête du siège.
Sarah avait disparu.

Je reçus un SMS de Taylor, me disant qu'il savait pour DELGATRUTHER. Sammy avait craché le morceau.

Il est temps de remettre les choses dans leur contexte.

8:03pm.

Je frappais à la porte de l'appart de Samuel, une fille à moitié nue m'ouvrit la porte. Elle haussa un sourcil : " Ouais ?"

J'ai souri : " C'est vous qui venez lui filer ses médocs pour soigner son MST ?"

Elle prit un air dégouté, son sac et ses pompes avant de se barrer. Je l'ai regardée partir : " J'espère que vous vous êtes protégés. "

Puis je suis rentrée dans l'appart. J'ai fermé la porte à clef, trainassé en observant la déco, regardant les couvertures des magasines sur la table, avant de m'asseoir sur un fauteuil en attendant qu'il sorte de la salle de bains. Entendant l'eau se couper, je me suis levée en soupirant et ai retiré ma veste. Trop chaud ici, et ça pue le cul, j'ouvre la fenêtre.

J'observais la vue depuis la fenêtre quand Sam est sorti de la salle de bains, j'entendais qu'il approchait : " Diane ? T'as commandé? "

Il s'est figé ( j'ai entendu ses pas s'arrêter net ), je me suis tournée vers lui avec un grand sourire : " Hello Sammy."

Il se cacha les parties génitales avec les mains, j'ai levé les yeux au ciel : " Oh ça va, fait pas des manières je l'ai déjà vue."

Il a dégluti, je me suis calée contre le mur, puis il a réussi à articuler : " Que me vaut le plaisir de ta visite ?"

Je me suis redressée pour m'approcher : " Eh bien, tu sais il y a deux ans on s'amusait bien toi et moi. Tellement bien qu'on est allés trop loin, et que je suis tombée enceinte. Et récemment j'ai été exposée, au vu de tous, sur internet. Mais la personne a omis de dire que tu avais participé à mes bêtises. "

Il s'est figé et son air s'est endurci : " T'as bien du culot de venir chez moi pour m'accuser."

Je me suis encore approchée de deux pas, les bras croisés : " Ah ouais ? Et qui a eu le culot de dévoiler toute ma vie privée devant le monde entier ? Certainement pas moi."

Je me laissais peu à peu envahir par la haine et la frustration que je gardais depuis trop longtemps. Sarah ronronnait dans un coin de ma tête, m'encourageant si bien qu'elle finit par prendre le dessus dans mes paroles et mes actes.

Je pointais Samuel d'un doigt accusateur : " Tu as presque ruiné ma vie, tu m'as presque écrasée mais tu as oublié une chose."

J'ai baissé d'un octave : " Je suis plus coriace que toi, et tu n'as pas été assez malin."

Il a avancé, toujours tout nu, pour rompre l'espace entre nous et a posé ses mains sur ma gorge : " T'es peut-être plus coriace, mais j'ai plus de force dans les bras. Dis moi, qu'est ce qui me retient de tordre ce joli petit cou jusqu'à ce que mort s'ensuive ?"

J'ai souri en attrapant son poignet : " Oh oui vas-y, qu'on en finisse, tu finiras en taule et on me pleurera en te crachant à la gueule. Ta vie finira avec la mienne, je t'en prie, amuse toi."

Je sais que s'il s'exécutait, je retrouverais Pierce.

Il serra mon cou, juste assez pour me laisser respirer, j'ai rigolé, Sarah se tenait derrière lui et je repris un air sérieux : " Sam, Sam, Sam, tout ça parce que t'as essuyé un refus y a deux ans ? Pourquoi vouloir me le faire payer deux ans plus tard ?"

Il serra plus fort, je commençais à peiner à respirer : " Peut-être que je le voulais, moi, ce bébé avec toi. Mais non, comme une bonne égoïste tu m'as lâché salement avant d'aller te taper Mendes et je sais pas qui d'autre encore, y en a eu tellement. T'es une traînée, j'étais le seul qui était prêt à prendre soin de toi et de notre bébé et tu m'as laissé tomber !"

Je le poussais, il resserra son emprise sur mon cou, mes bras n'atteignant plus son corps, je pris l'initiative d'un bon coup de pieds dans les couilles : " Mais t'es malade ou quoi, un bébé à seize ans ? Et puis de quoi tu me parles, t'aurais disparu au moment même où tu l'aurais su, t'aurais disparu parce que t'es un lâche et un trou du cul Samuel Wilkinson, tu m'entends? Si t'avais eu des couilles tu m'aurais appelé pour régler tes problèmes et t'aurais pas publié ma vie sur internet au bout de deux ans, espèce de taré."

J'ai tourné les talons, vaut mieux laisser tomber, il est fracassé.
En plus il a l'air d'avoir bu et fumé, à en juger par son regard, son haleine ainsi que par les cadavres de bouteilles et de joints.

Je déverrouillais la porte après avoir récupéré ma veste : " Et puis de toutes façons tu--"

Je n'eus pas le temps de finir que je sentis une douleur vive me brûler le côté du thorax. Je retins ma respiration : " Qu'est-ce que..."

Je portais ma main à mon flanc, trempé et la sortit couverte de rouge.
Je me tournais pour voir Sam armer un autre coup, qui se voulait fatal cette fois ci.

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SALUT LA MIF,
Deja joyeux noel en retard hein, on est pas chez les sauvages.
QUATRE FUCKING MOIS MAIS JE ME PRENDS POUR QUI
mille excuses blablabla vous connaissez la chanson, je vous fait pas un dessin c'est la même à chaque fois, challah j'ai le temps d'écrire pdt les vacances ( J'ai pas de devoirs mais des choses à faire dpnc on verra voila lol dsl ) je vous aime toujours très fort, tellement de choses à vous écrire dans cette histoire mais tellement pas le temps de tout écrire j'en serais au tome 3 sinon

Grosses bises, dites moi ce qui vous a plu, déplu, ce que vous voulez voir et ne pas voir ( que je vous fasse des surprises bonnes comme mauvaises hihi )

Coeur sur vous vous êtes les meilleurs mes bebs changez r.

( J'atteints la majorité ajd so coman keskekoi non )

Hasta la vista
Lulu
xx

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