15. DIRTY DANILA.

Lundi 17 octobre, 10:31pm, chez moi.

Je souris à la caméra : " Plus qu'une demie heure pour vous décider les copains, vous êtes sûrs de vouloir savoir si je bluffe ? Vous voulez vraiment courir le risque que vos parents et amis, même vos chéris, découvrent vos tristes hontes ? Toutes ces choses que vous cachez ? Tous vos petits et misérables secrets tapis dans l'ombre du mensonge et de la manipulation. "

J'ai consulté l'écran de mon téléphone et j'ai souri : " Jack est en train de perdre les pédales, alors mon grand, on commence à céder ? Allez, je sais que tu peux le faire."

Le sondage que j'avais posté sur twitter venait de se clôturer, les résultats étaient pas trop mauvais : deux bonnes réponses sur trois. Sur le premier ( photo de deux personnes s'embrassant ), il s'agissait de Mahogany en train de galocher un petit blond à peine plus grand qu'elle dans une ruelle, seulement 33% des votes avaient visé juste. Sur le deuxième ( montage des screenshots prouvant l'infidélité et le double jeu de Cameron entre Mary et Queeny ), 60% des réponses étaient correctes. Sur le troisième ( page de journal intime de Jack Gilinsky où il se confessait à propos de son infidélité ), plus de 80% des voix avaient eu la bonne déduction.

J'ai souri. 

Tout est parfait.

POV : SHAWN MENDES, Los Angeles, chez les Jack, même moment.

J'avais des sueurs froides. Gilinsky était en panique totale, Madison le harcelait, elle avait évidemment compris tout ce qui se tramait derrière son dos depuis plus de trois mois, tout ce que G pensait réellement d'elle. Au fond ça m'a fait de la peine pour elle : je ne l'ai peut-être jamais appréciée parce qu'elle fait tchoin en premier lieu, puis on a pas grand chose en commun, mais merde, elle reste quand même gentille et elle est folle de G. Elle doit être en train de péter les plombs, mais ça m'étonnerait qu'elle fasse quoi que ce soit de concret, elle est plus le genre de meuf à hurler en pleurant au téléphone, à faire l'hystérique par message mais rien de plus.

C'est pas une tarée comme Danila, elle.

Nash était avec nous, il essayait de comprendre, et avait appelé toute la team MaGCon boys pour tirer ce bordel au clair, et essayer de limiter les dégâts. Taylor et Carter n'étaient pas en ville alors ils nous parlaient par Skype. Hayes, assis à côté de Cameron fronçait les sourcils, bizarrement il ne disait rien et semblait réfléchir.
Je pense qu'il a un petit crush sur Dani, mais ça m'étonnerait qu'elle daigne lui adresser la moindre attention.

Cameron essayait même de convaincre Queeny de pirater Dani pour éviter qu'elle ne dévoile quoi que ce soit, mais Alayna restait butée : " Je-suis-morte, t'es assez gonflé pour date deux meufs en même temps mais t'es pas foutu d'assumer tes actes ? T'es vraiment qu'une pauvre merde."

Lui fulminait : " Parce que toi, ça te gênerait pas qu'elle dévoile tes secrets ou tes erreurs au monde entier ?"

Elle a ri, d'un rire dont elle seule a le secret : " Mon grand, j'ai rien à cacher moi, et que je sache, je n'ai rien fait pour mériter une telle affiche, j'espère que vous allez souffrir."

Elle raccrocha suite à sa piquante réplique, et Cam a jeté son téléphone sur la table basse en serrant les dents : " Grosse pute."

Nash sourit : " Hey j'ai un message de Marina !! "

- On s'en bat les couilles, tu nous gaves avec ton ex lâche nous un peu la grappe, elle reviendra jamais avec toi tu comprends ?! " Explosa G, on s'est tous tournés vers lui.

Il a protesté : " Quoi ? J'ai pas raison ? Allez les gars, on pense tous pareil."

Nash a haussé les épaules : " Pas la peine d'écraser mes espoirs comme ça G, c'est pas parce que la paire de boobs qui te sert de meuf te harcèle qu'il faut t'acharner sur moi. Elle m'a texté un ' wtf ' angoissé. Je réponds quoi ? "

- Madison ? " Demande Johnson, qui semble perdu.

- Marina." Corrige G, de plus en plus agacé.

Hayes a grimacé : " Y a que toi pour trouver un texto angoissé. "

Nash a haussé les épaules une nouvelle fois : " Je lis en elle comme dans un livre ouvert. Je dis quoi ? Je vais lui dire que je sais pas non ?"

G a pris son visage dans ses mains : " Putain mais Nash on s'en branle ferme ta gueule, lui réponds pas au pire et arrête de nous faire chier ! "

Johnson soupire : " Et si on se détendait ?"

Cameron s'est levé tel un ressort : " Mais de quoi ' si on se détendait  ' ?! On est sur le point de se faire anéantir par l'autre pétasse, et tu voudrais qu'on soit détendus ?!"

Je transpirais encore plus lorsque j'ai jeté un coup d'œil à l'horloge : " Les gars.. Montez le son."

Danila souriait sur l'écran, elle était aussi belle que la lumière du soleil, celle qui éclaire tous nos péchés. J'avais à la fois envie de lui faire toutes les choses les plus tendres et emplies d'amours possibles et imaginables, mais en même temps, de la démolir à coup de pelle et de pioche.

- Onze heure moins dix. Vous croyez qu'une de nos trois totally spies va se dénoncer ? Dénoncer un de ses potes ? On va rendre ça plus amusant. Disons que d'ici dix minutes, si je n'ai pas de dénonciation, je balance tout sur les trois personnes concernées ce soir, et je continue mon carnage avec trois autres personnes demain. Si en revanche l'un de vous balance la poucave qui m'a vendue, je publie ce que je devais publier sur les autres, mais je garderai égoïstement pour moi les infos sur mon nouveau collaborateur, qui en sortira ainsi plus ou moins indemne. Tic, tac, l'heure tourne.

G consulta son téléphone, Mahogany était en train d'essayer de le joindre par facetime. Il décrocha : " Yo Maho c'est la merde, je suis avec les gars la je sais plus quoi faire."

Elle fronçait les sourcils et avait son ton autoritaire de cheftaine : " Surtout G tu lâches rien, tu te tais, on est tous dans la même merde, te laisse pas avoir elle va rien balancer, c'est impossible qu'elle ait quoi que ce soit sur nous trois. Ni sur aucun de nous."

G se tenait la mâchoire : " J'en sais rien putain c'est super chaud, j'ai déjà perdu Mads, je peux pas perdre plus."

Cameron s'est outré : " Quoi ? Mec ta gueule, y a dix minutes t'en avais rien à branler d'elle, tu la gardais pour la baiser, nous fait pas ton cinéma."

- Cam a raison, arrête tes simagrées deux minutes, et garde ton hypocrisie pour plus tard, on a pire à régler la. Tu veux risquer de tout perdre ? " Insiste Mahogany.

G a soufflé : " Mais comment on peut être sûrs qu'elle mytho la pute ??! "

Cameron a levé les yeux au ciel : " Mais mec réfléchis bien, comment tu veux qu'elle sache quoi que ce soit ?! "

Nash a levé la voix pour se faire entendre : " Déjà, pourquoi est ce qu'on sait pas qui a balancé sur Dani à la pétasse de twitter ? Comment elle a su tout ces trucs pour en faire une vidéo ? "

Hayes a arqué un sourcil : " Comment on peut être sûrs que celui qui l'a fait n'est pas dans cette pièce ?"

- Ouais, p't-être que c'est toi même ! " Fait Cameron, à l'adresse de Nash.

Nash a arqué les sourcils en bombant le torse : " Moi ? On peut savoir pourquoi ça serait moi ?"

- Quel intérêt il en tirerait ? Réfléchissez au lieu de vous monter les uns contre les autres, vous voyez pas que c'est exactement ce que Danila veut ?!" Intervient Johnson.

- Mais t'es de quel côté ?" Fait Cameron.

J'ai riposté : " Mais de quoi tu parles, il prend aucune position, il a raison de vous rappeler à l'ordre ! "

- Vous ? Je te rappelle que t'es dans le même panier que nous frérot." Fait G, amer.

- Trois minutes, allez les garçons." Chantonnait Danila dans l'ordinateur.

Matthew s'est levé et a prononcé ses premiers mots depuis le début du live : " Vite, réfléchissons, qui est ce qui en savait autant sur Danila et qui lui en voulait assez pour balancer à la petite commère, ou qui avait intérêt à ce que ça soit dévoilé ?"

En une seconde tous les regards se sont dirigés vers moi, j'ai percuté quelques secondes plus tard : " Attendez, moi ??"

On dirait une partie de Loup Garou qui tourne mal.

Matthew a eu un regard de compassion : " Allez mec, tu peux nous le dire, on te jugera pas.. "

Hayes s'est un peu redressé : " C'est pas parce que ça a causé un énorme scandale qu'on va t'en vouloir, en plus, tu pouvais pas deviner que ça se passerait comme ça.."

J'ai secoué la tête : " Non mais les gars, vous y êtes pas du tout, pensez y un peu sérieusement, comment voulez-vou.."

Cameron m'a coupé : " Mec, arrête tu savais pour tout, de nous tous tu as été le plus proche d'elle. T'as été le premier à tout savoir : son adoption, sa grossesse, ses soucis de santé, etc et puis, franchement, le mobile est évident.."

J'ai bégayé : " Non mais attendez, de quoi mobile ? Oh, on dirait que j'ai commis un meurtre les gars ressaisissez vous, je vous en aurais parlé sinon, non ?"

G a fini par craquer, au bout d'une poignée de secondes, il saisit son téléphone et se leva tandis que Dani annonçait la dernière minute. G s'éloigna avec un regard d'excuse : " Désolé mec, mais j'peux pas la laisser tout balancer comme ça."

Ben dis donc, j'aurais pas aimé être ton voisin pendant la guerre, espèce de romano de merde.

J'ai fait les gros yeux : " Quoi ?! Non, G tu peux pas faire ça !! Ne me fais pas ce coup là !"

Cameron s'interposa : " Attends, G, tu vas pas nous mettre dans la merde Mahogany et moi ?! "

Euh, et moi, vous y avez pensé à moi ?

Le téléphone de Danila sonna, elle sourit en regardant la caméra, j'avais l'impression de la voir me fixer : " Trente secondes avant la fin, c'est gonflé Jackie."

G a ouvert la porte d'entrée en me lançant un regard peiné : " Je suis désolé."

J'ai même pas tenté de le retenir, j'avais droit à toute la discussion en live, tout comme le reste du monde connecté à ce live.

153642 personnes allaient assister à ma descente en enfer.
Le sourire de Danila s'est élargi.

Vendredi 21 octobre, 9:49 pm, salle de concert.

Je venais de finir de chanter ma dernière chanson, le public était formidable. Comme toujours, j'ai souri sans pouvoir me retenir.
Toutes ces personnes présentes pour moi, sans tenir compte, ou même sans savoir quoi que ce soit sur moi, sur mes actes et mes erreurs. Toutes ces filles prêtes à tout pour une seconde dans mes bras, rien qu'un sourire...

Et je pensais toujours à Danila.

Gilinsky s'était dénoncé, il avait dit à Danila et face à tous nos fans qu'il était la balance, et que les autres ne méritaient pas de payer pour ses conneries.
Mais je ne crois pas que ce soit lui qui l'aie fait. Il protège un de nos (de ses) amis, mais lequel ?

Je poussais la porte de ma loge et allumais la lumière, mais lorsque j'ai tourné la tête vers la pièce, j'ai eu un sursaut monstre.

Elle  se leva de l'accoudoir du canapé ( sur lequel elle était assise ) et se mit à applaudir en souriant : " Super concert, tête de nœuds."

J'ai grincé des dents en retirant la bandoulière de ma guitare autour de moi : " Qu'est-ce que tu fiches ici ?"

La jolie brune a souri de plus belle : " J'étais de passage dans le coin alors je me suis dis qu'une petite visite surprise te réchaufferait le cœur, mais peut-être que je me suis trompée. "

Elle a soupiré : " Enfin, tu n'as pas l'air tant ravi que ça. Alors je vais pas plus te déranger Shawnita."

Je déteste quand elle fait ça.

J'ai posé la guitare dans son étui en haussant les épaules : " Allons, tu sais très bien que non."

Guess who's back, back again.

Je me suis mordu la langue pour ne pas lui demander de partir, et je me suis ressaisi : " Et qu'est ce que tu es venue faire à LA ?"

Elle a remis ses boucles en place en jetant un œil à son reflet dans le miroir : " Je suis venue compléter les affaires de ma sœur, cette tête de linotte s'en va sans même finir ses cartons."

J'ai froncé les sourcils : " Tu veux dire que Bee, ta petite sœur, Lucie Collins, emménage ici ??"

Arianna a incliné sa tête légèrement de côté, signe qu'elle n'avait pas prévu ma question : " Tu n'es pas au courant ? Elle reprend le lycée et le finit ici dans l'institut relié à son ancienne école, pour qu'elle puisse intégrer la grande école supérieure qu'elle convoite. "

Elle a du m'en parler en effet, mais c'est rentré par une oreille pour ressortir par l'autre je suppose. J'ai acquiescé.

Elle a approché sa main, comme pour la poser sur ma joue, mais j'ai eu un moment de recul instinctif : " Ari, comment es-tu entrée dans ma loge ?"

Elle a ri : " Voyons voir, sur ta liste de personnes autorisées il y a ma sœur, je me trompe ? "

D'un petit sourire espiègle elle sortit sa carte d'identité, qui, en regardant de plus près, était celle de Lucie. J'ai souri en repensant à cette dernière piquant la carte d'Ari ( qui est plus âgée de trois ans ) pour acheter de l'alcool. La, les rôles étaient inversés et il est vrai que les deux sœurs se ressemblent énormément.

( Bee à gauche, sa grande sœur Arianna à droite )

Ari a toujours été plus provocante et extravagante, mais même si elle est capable de faire beaucoup de choses ( et par beaucoup de choses, je veux dire beaucoup de mal ), celle qui est le plus à craindre est sa cadette. Depuis toujours, Bee est la plus redoutable des deux, du au fait qu'elle soit plus réfléchie, ce qui la rend d'autant plus amère, mauvaise, tout ce que vous voudrez. Croyez moi, vous ne voulez pas l'énerver.

Arianna a souri, interrompant mes pensées : " Bon, j'ai des choses à faire. Salut, tête de nœuds."

Et elle est repartie, comme un coup de vent, ma vie semble être perdue dans une tempête de filles aux airs de tornades. Ouais, c'est ça, et encore une fois, l'ouragan Danila avait ravagé mon esprit.

Bla, bla, bla je suis un poète, que voulez-vous.

J'ai saisi mon téléphone et ai composé son numéro. Vous allez me dire que je ne suis qu'un pauvre faible qui n'a aucune volonté, et vous avez totalement raison.

Mais j'ai besoin de la douleur qu'elle déclenche en moi.

POV : DANILA DELGADO, Los Angeles, Café des Arts, 11:10 pm.

Assise dans mon coin préféré de ce café français ouvert jusqu'au bout de la nuit ( donc approximativement entre minuit trente et une heure ), j'attendais le prince charmant. Enfin, ce qui pour moi s'y apparente le plus.

Mon beau brun a passé la porte, sourcils froncés comme à son habitude. Je me suis sentie sourire, son parfum revint à mon esprit avant même que je puisse le sentir, toute une farandole de souvenirs et une multitude de promesses m'ont envahie comme une vague, mais pas désagréable. La caresse de presque un an de bonheur, loin de tout.

Après trois mois de séparation, Dante et moi nous retrouvions.

Je n'ai pas pu m'empêcher de me lever, les larmes aux yeux, que voulez-vous, je suis une sentimentale au fond. Son visage s'est illuminé lorsqu'il m'a vue, son sourire s'est élargi plus que jamais, alors j'ai fait disparaître le reste de distance qui nous séparait et je me suis réfugiée dans ses bras.

Il m'a serrée contre lui, son parfum m'a envahie comme j'en avais l'habitude trois mois auparavant : " J'ai appris l'anglais pour pouvoir parler avec toi."

Il avait jamais voulu que je lui apprenne l'anglais, ni le français, c'était inutile puisque je parle espagnol, selon lui. Je l'ai embrassé. Sans m'en rendre compte.

Quand on a eu fini de s'étreindre, j'ai laissé de la monnaie sur la table pour payer ma consommation ( fini les vols, je suis un exemple à suivre maintenant, notez l'ironie évidemment), et il a mis son bras sur mes épaules : " Allons-y, ton père nous attend."

Mon dieu son accent est à croquer. Je meurs.

J'ai souri sans pouvoir me contrôler. Sa présence me renvoie tellement plus de bonheur que tout celui que j'ai connu l'année dernière, et je ne saurais pas vous dire qui de Pierce ou de Dante j'ai aimé et j'aime le plus. Et ce sourire est si communicatif, comment ne pas être heureuse ?

J'ai embrassé mon père en montant à l'arrière de la voiture, Dante sur le siège passager devant moi nous regarda encore plus souriant : " Je suis très heureux que vous m'accueilliez chez vous monsieur Delgado."

Non seulement il a une bonne syntaxe, mais en plus son accent est de plus en plus irrésistible. Même après trois mois presque sans contact, je garde cette admiration pour lui.

Mon père a souri à son tour, ma parole, mais tout le monde sourit ce soir. Il a regardé Dante avec tout le respect dont il est capable : " C'est un plaisir, tu as pris soin de ma fille au Mexique, mi casa es su casa, d'accord ?"

Dante a acquiescé, souriant de plus belle. Nous revoilà dans le cliché américain, happy ending et youpi tralala, joie, amour, nuages, cœurs, personne ne veut se disputer ? Non ? Tant pis alors.

- T'en as pas marre de rouspéter, espèce de grognasse ? " Fait Sarah.

Tiens, ça m'aurait étonné aussi qu'elle la ramène pas celle la.

- Ferme la et profite du moment, ton père est en congé et vient de récupérer ton fiancé clandestin à l'aéroport, soit contente un peu au lieu de faire ta rabat-joie.

Non mais j'hallucine, avec une conscience comme elle, on a besoin de rien d'autre pour se compliquer la vie. Ma parole.

J'ai regardé mon téléphone alors que mon père démarrait.

FROM GRINCHEUX : 5 nouveaux messages.

"S'il te plaît j'ai besoin de te voir."

"Danila ??"

"J'en ai assez que ce soit compliqué entre nous, je suis fatigué qu'on se dispute, qu'on se fasse des crasses, qu'on cherche à se venger perpétuellement, quand est ce que ça va se finir tout ça ? On devrait en discuter. je crois"

"Allez, répond, dani soit chic."

"Demain je viens au musée, j'ai envie de visiter la partie archéologie et préhistoire, je crois que c'est ton secteur non ? Bonne nuit, et à demain.."

J'ai soufflé.

TO GRINCHEUX :

" On en discutera une autre fois, demain laisse moi tranquille s'il te plaît, j'aimerais éviter de mélanger travail et vie privée."

Il a ouvert le message de suite, sans me répondre, j'ai soupiré. Je le connais par cœur, mais demain on est samedi, et je ne travaille pas. De toutes façons, la semaine prochaine c'est ma dernière semaine, alors il pourra me courir après dans les couloirs, il fera chou blanc.

Dante s'est tourné vers moi, pouces en l'air, je l'ai imité en gloussant. Vingt-deux ans dans une semaine et toujours aussi gamin.

Je dois à tout prix le présenter à mon frère, ils ont beaucoup de choses en commun, puis à mes amies Mack et Cece, puis à Uriah, oh, je m'emballe déjà, il va falloir que je me calme.

En rentrant à la maison, mon père nous a sorti des cookies faits par ma grand-mère, qu'il était allé voir sur le chemin du retour, bien sûr on s'est empiffrés, et bien comme il faut. Après cet épisode de massacre absolu, Dante et moi avons monté ses affaires dans ma chambre, et il est parti prendre une douche avant qu'on se couche.

C'est la première fois que je dors avec lui depuis que je le connais. Et si vous vous demandez, je n'ai jamais couché avec lui non plus, on ne s'est jamais encore connus de cette façon. Au début parce que je n'étais pas sûre de notre le relation et que les filles sont vite vues comme des traînées à Angel, la où j'étais, ensuite, plus tard, parce que l'occasion ne s'est jamais vraiment présentée, et il m'a exprimé le fait qu'il me respectait trop pour faire ça seulement en peu de temps de relation. Je ne sais pas si ma phrase a une signification réelle mais vous avez saisi.

Je me suis assise sur les toilettes dans le couloir pour pisser quand la voix de Sarah a retenti dans mes oreilles, me faisant sursauter.

Elle sonnait réelle, mais je ne la voyais pas. Elle résonnait sûrement encore dans ma tête.

- C'est pas pipi que tu as envie de faire. Les cookies ne vont pas s'éliminer tout seuls, tu sais." Lâcha-t'elle.

Sa voix restait en suspension jusqu'à ce qu'elle rajoute quelque chose qui a fissuré toute ma confiance : " Tu crois que Dante aimera tes kilos en trop ? Allons, même ce crevard de Mendes n'en voulait pas."

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SALUT OLALALLA JE SUIS TERRIBLEMENT EN RETARD JE M'EXCUSE ENCORE INUTILEMENT

Comment vous allez ? Les vacances tout ça ?

Merci beaucoup pour vos petits messages, ouuui j'ai eu mon bac L, mention bien même. Je rentre en Licence de Langues (à la FAC de Montpellier yesss ) en septembre, j'ai un super appart, bien placé, avec une de mes meilleures amies, je suis super contente.

J'espère que ce chapitre, encore une fois trop attendu pour ce qu'il vaut ( URL SURCOTE ), vous aura plu, je vous adore, hâte de lire vos coms et vos messages, plein de bisous.

Lulu, xx

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