l'Enfance particulière d'Irina.



Irina a de petits yeux noisettes. Des grosses joues, des lèvres plutôt fines. Elle  a les cheveux  bruns chocolat,  bouclés comme son père.

Elle n'était pas plus magnifique qu'un autre enfant, mais elle avait toujours une étincelle dans le regard.Ce serait compliqué de décrire Irina, car personne ne lui trouvait aucun caractère particulier.Comme toutes les petites filles de son age, on la trouvait plutôt jolie.

Irina avait un regard qui en disait beaucoup. Elle avait un regard si compréhensif , tel un adulte glissé dans un corps d'enfant.Les vielles dames du village l'aimaient beaucoup, car à 4 ans, elle avait déjà beaucoup de conversation.

Mais Irina ne s'est jamais sentit enfant.

Irina naquit dans un village de Moldavie, du nom de TchuTchula. La Moldavie est un pays d'Europe orientale et une ancienne république soviétique. C'est un pays rural qui se compose de forêts, de collines rocheuses et de vignes.Dans le village, il y avait seulement des habitations, souvent dont les terres servaient à l'agriculture. Pour la nourriture, ces habitations étaient auto-suffisantes. Pour l'eau, il fallait marcher jusqu'au puis le plus proche pour s'abreuvoir.

Dans les grands villages  il y avait quelques hôpitaux. 

Irina en visita un une fois, c'était un de ses premiers souvenirs,  elle avait quatre ans, et était haute comme trois pommes. Elle,  accompagnée de sa mère, Dorina, est allé rendre visite à sa grand-mère, une grande dame.

 La grande dame en question se nomme Tamara, elle avait 40 ans. Tamara était professeur de Français, en Moldavie, on disait qu'elle était très belle et très intelligente, mais Irina ne se souvenait pas d'elle sans son foulard,cachant ses chutes de cheveux, et son visage pale , sans vie, et attristé.Tamara suivait une chimio-thérapie, pour un cancer du sein très avancé. 

Ce jour là, elles entrèrent dans la chambre de Tamara, et prenaient place dans un coin de la pièce.La pièce était bleue , et sombre, ou peut être que c'était une pièce lumineuse, en tout cas dans ses souvenir, l'ambiance y était sombre et froide , car personne ne souriait beaucoup.Les murs étaient  dégradés, le lit d'hôpital de Tamara était en acier, et les ressorts du lit grinçaient énormément, d'un bruit assourdissant.

Une infirmière entra dans la pièce pour lui faire une énième piqure.Elle nous rétorqua, après nous avoir aperçu, que Tamara avait besoin de repos et qu'il fallait la laisser seule. Irina et sa mère repartirent donc. 

Tamara succombait à son cancer à l'age de 40 ans.

C'était le premier souvenir d'enfance de Irina, mais elle était très jeune , c'était peut être un rêve qu'elle avait fait étant enfant, qu'elle a interprété comme un souvenir.Si c'était le cas, cela n'aurait pas changé grand-chose, car en se réveillant le matin elle aurait compris que la mort est là. Au lieu de se dire , il y a de l'amour dans l'air, Irina savait, qu'il y a de la mort dans l'air.

Sa mort n'a pas beaucoup attristé Irina , car elle ne savait pas encore qu'était la mort, elle n'était qu'une enfant de 4 ans.Mais elle attrista beaucoup sa mère , Dorina, dont la souffrance était si grande qu'elle transperça par la même occasion sa personalité, et sa vie devint morose et denuée de sens.. Dorina a perdu sa mère à l'age de 21 ans, sans doute était-elle proche de sa mère, ou alors au contraire, elle ne l'était pas assez. Peut-être regrette-t- elle cela. Ou peut être q'au contraire, cela ne la pas beaucoup touché.  Peut-être regrette-t- elle cela.


Dorina, était marié avec homme nommé Marius, avec qui elle eu la petite Irina, à seulement 17 ans. 

 Elle était petite de taille, les cheveux noirs et raides, le visage rond et avait les grosses joues et les yeux d'uns noir très foncé. Mais une description en détail serais superflue , car physiquement Irina est sa copie conforme.C'était une femme très belle et très convoitée, quelque peu naïve, superficielle, colérique, et manquait beaucoup de confiance en elle.Mais pour résumer tous ces qualificatifs on pourrait seulement dire que en tant que mère elle était jeune, trop jeune. 

Marius était grand de taille, ses cheveux étaient noirs , et très bouclés. Les yeux verts, et un sourire d'aplomb, qui faisait fondre les jeunes filles du village.

le seul souvenir qu'elle a de son père, c'était un jour ensoleillé dans le village, devant le portail d'une maison du voisinnage. Marius était torse nu, et pieds nus, chevauchant un cheval, sans celle. il invita Irina sur le dos du cheval , et firent une longue balade.Irina avait une grande admiration pour les chevaux, sans doute inconsciemment elle y voyait l'image de son père le galopant, qu'elle admirait.

Après la mort de Tamara, Dorina divorça de Marius, Irina n'a jamais su pour quelle raison, les explications de sa mère étaient toujours vagues et différentes les unes des autres.

Irina a toujours vu sa mère comme une grande enfant, du à son jeune age, et à son insouciance et manque d'Expérience apparent. On pourrait décrire leur lien affectif comme un lien de sororité , plutôt que de parenté. Irina était désolée de ne pas ressentir la présence d'une mère, mais elle avait beaucoup de compassion pour elle, car elle savait lire dans son regard, et il reflétait sa souffrance.

 Dans ses yeux grands yeux noirs on y voyait un vide immense, un mal être si profond qu'il engloutit  par sa force, toute expression , sur son passage, tel un trou noir. Un mal être qui aspire la lueur et la brillance de ses yeux , comme si elle n'avait  aucune expression, aucun sentiment.

Peut importe le sentiment ressenti, que ce soit la joie, la colère, la tristesse, l'amour, elle avait toujours ce regard glaçant. Quand Irina regardait sa mère profondément dans les yeux, elle en était pétrifiée, l'air de la pièce devenait glacé, et son souffle était coupé. Dorina à toujours eu ce regard vide, depuis le jour de la mort de sa mère, quand elle avait seulement 21 ans, quand elle était encore innocente. Ce regard qu'elle a, c'est la forme qu'à pris ses yeux , quand elle vu sa mort, c'est la forme qu'a pris ses yeux, après avoir autant versé de larmes de douleurs, dont le passage lui entaillait les paupières. Et ses yeux ce sont figés, comme de la glace.

Irina la voyait comme un robot, dénué de sentiments, incapable d'exprimer de l'amour, ou de l'empathie. Mais pourtant, elle ne l'accusa pas , et ne la montrait pas du doigt , même si son manque d'amour la faisait souffrir, car elle savait que sa mère souffrait d'avantage.

Pourtant des fois elle flanchait, et n'arrivait pas à se retenir, elle la questionnait.

- Maman, pourquoi tu ne me souris jamais ? Maman , pourquoi tu ne me prends pas dans tes bras ? Maman, pourquoi tu ne me dis pas que tu m'aime ?

 Elle répondait que Tamara , sa mère, était très stricte , et ne souriait pas beaucoup non plus.Elle disait aussi, que certaine chose sont tellement évidentes,car c'est sa fille, qu'il n'y a pas de raison de le dire. 

Irina n'adhérait pas à cette philosophie, car à chaque fois que quelqu'un lui faisait un sourire, lui racontait une blague, effleurer sa peau douce avec un geste d'affection, son coeur s'emballait. 

Elle ne savait pas comment elle réagirait à un "je t'aime" destinée à elle, car elle entendit rarement ce genre de paroles. Mais elle pouvait imaginer la sensation d'entendre ces jolis mots, et juste en l'imaginant , son coeur s'emballait.

Mais Irina n'était pas la seule enfant dans cette situation. Dans sa culture ces choses la ne se disent pas. la manière de vivre et d'éduquer les enfants du peuple ,avec une main de fer, a été imposée par la propagande soviétique. 

La famille de Irina à vécu sous le climat du régime soviétique, et a traversé la guerre d'indépendance de leur pays, la Moldavie. Tout le peuple a en mémoire la date 27 août 1991 ,la date de la proclamation de l'indépendance de la République de Moldavie par rapport à l'Union Soviétique. Ce jour-là, s'est réalisée une des aspirations sacrées des patriotes moldaves qui, le long de plusieurs années, ont mené une lutte conséquente pour l'affirmation de leur identité nationale.Pourtant, leur victoire est superficielle, car au pouvoir de la république Moldave, il y a seulement des hommes politiques russes, entretenant des relations très fusionnelles avec le gouvernement de leur pays.

Leur victoire est une apparence, malheureusement pour la Moldavie, car après que les soviètiques aient bu le vin des modaves qu'il affectionnait tant, après qu'il baisèrent les femmes moldaves, qu'ils trouvaient si appétissantes, après qu'ils leur dirent comment élèver leur enfants, et quelle langue parler, ils partirent en laissant les orphelins. Ils partirent avec tous les emplois, et toutes leurs ressources pillées. 

Depuis ce moment, la moldavie est devenue l'orpheline abandonnée de la Russie, et n'as pas su se relever.

La victoire est une apparence , car le peuple moldave en a gardé les coutumes et les codes moraux soviètiques, la langue russe y est une des langues officielle. Ce peuple est en quête d'identité, car son identité lui a été imposée jusqu'à ce jour.

La guerre y as laissé des sequelles et a donné au pays un climat morose.

L'arrière grand père d'Irina était un des soldats patriotiques de cette guerre, il en est devenu invalide a son retour.Il est mort en succombant à ses blessures, mais après sa fille Tamara. On y observe le courage de cet homme, qui malgré sa souffrance physique , et le chagrin de la mort de sa fille, continuait de laisser échapper quelques sourires.

  Irina allait de temps en temps lui rendre visite pendant son enfance, et malgré que son arrière grand père grimaçait beaucoup a cause de la douleur, il était très gentil, et toujours content de voir son arrière petite fille lui rendre visite.  Irina la vu agoniser , a cause de ses blessures, et du au manque de soins médicaux.Il n'avait pas assez d'argent pour faire une opération de l'éxtraction de la balle, qui l'avait touché dans le genou pendant la guerre.Alors il prenait beaucoup de médicaments.

A ses 5 ans Irina alla rendre visite à son arrière grand père.Dans le village d'à coté. Il y avait un terrain vague et rural, et dessus il y avait plusieurs petites maisons. 

La plus petite était habité par son arrière grand père.  Il y avait une petite chambre et un grand salon, dont le sol était couvert de tapis à motifs proprement russes.

Souvent il était allongé sur son lit ,dans sa chambre, car il était trop malade pour bouger.

Avant de rentrer dans la maison pour le voir, une  des femmes qui était dans le jardin , lui annonça la nouvelle. 

- Il  est mort, tu veux le voir avant qu'on l'enterre ?  Dit la femme avec un petit sourire soulagé, certainement parce qu'il souffrait beaucoup.

Elle entrait dans le salon et aperçu son cercueil en bois marron chiffonné, collé au mur, et tenant sur un chevalet. Son cercueil était ouvert, irina n'osa pas y jeter un coup d'oeil, même si elle souhait le voir une dernière fois.Dans la pièce il y avait l'odeur de la mort, cette odeur amer et dérangeante , comme si l'air de la pièce y était plus glacé.

Quand elle prenait son courage à deux mains, et se rapprochait du cercueil, l'odeur de la mort devenait de plus en plus forte, alors elle sorti de la pièce en courant. Elle ne lâchait pas de larmes, car c'est une grande fille. Mais le temps d'un instant.

 Elle eu le regard de sa mère.

Elle était attristée, et apeurée, de cette chose appelée la mort, dont elle ne pouvait pas saisir le sens.

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