~ Chapitre 30 ~

Je ne bougeai plus, mais je serai les poings, le plus fort possible. Tout devenait de pire en pire, et maintenant, je découvre comme ça, sorti du nulle part que le parc que je fréquentais était un chantier. Oui, vous avez bien entendu, un chantier, des tas de terre se trouvant par-ci par-là. Mon cœur s'était brisé, mais maintenant, il était écorché de tous les côtés. Je n'avais plus aucune envie de ressentir cette douleur.

Je me forçai à tourner les talons et faire marche arrière, retournant chez moi. Je n'en parlerai pas à ma mère, ni qui que ce soit d'autre. C'est déjà bien suffisant si deux en connaissent la vérité. Enfin deux, à priori tout une troupe la connait. La dure et douloureuse vérité que rien de tout ce que j'avais vécu n'était réel.

J'accélérai le pas, me mettant aussitôt à courir pour dégager toute cette frustration et détresse que je ressentais. Mon but était de libérer mon esprit, même si une fois devant mon chez-moi, je ne m'en sentais pas plus à l'aise. J'appuyai sur la clenche de la porte et l'ouvrit, entrant. Je refermai celle-ci comme à mon habitude derrière moi, enlevant mon manteau, mes chaussures et me dirigeant par la suite vers la cuisine.

Ça sentait bon par ici, je me crispai. Je saignai intérieurement en silence.
Le visage familial de ma mère se tournait vers moi, me saluant avec ce même sourire plein de bonté. Elle a toujours été de nature sympathique, sociale, aimable, patiente, calme... Elle avait tout ce que moi je n'avais pas... Surtout en ce qui concernait une chose.

L'espoir.

Cette chose qui avait fui mon existence on aurait dit, quelque chose qui n'a jamais existé dans mon monde. On pourrait croire que c'est en y pensant qu'on en subit le plus de peine.

J'étais blessé, blessé par ma propre faute, propre connerie.

« Chéri ? Tout va bien ? »

Je ne répondis pas, je ne l'avais même pas entendue.
Voilà la raison pourquoi je n'ai jamais voulu croire en ce genre de ... de féerie ! Parce qu'au final, on finit toujours par tomber plus bas qu'on ne l'est déjà ! On finit toujours par s'écraser... La face la première dans le sol de boue !

En ce qui concerne la confiance, c'est exactement pareil !

Ou peut-être ... Que je ne suis que trop faible...






« Bryl ? Bryl est-ce que tu m'entends ? Réponds-moi ! » 

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