~ Chapitre 20 ~
Je pense vous avoir tout dit en ce qui concerne cette soirée. Le seul détail manquant est le fait que je l'ai ramenée presque jusqu'à chez elle. Enfin ... elle a insisté à ce que je la lâche en fin de rue pour qu'elle puisse rentrée seule. J'ai pas eu l'envie de forcer donc j'ai accepté sa décision.
Un fois ça de fait, je me suis rentré et affalé sur mon lit avant de sombrer dans les bras de Morphée.
Midi.
Je rangeai mes affaires pour rejoindre la cantine ainsi que Fabian à les autres. La file jusqu'à la cantine me pris au moins une quinzaine de minutes avant que je ne m'installe à table, mon plateau à la main. Un sentiment de gêne survint en remarquant qu'il y avait un silence de mort à table. Aucun de mes camarades me regardaient, comme si quelqu'un de leur famille était mort d'une horrible cause.
Je me décidai de briser le silence.
« Alors, pas trop ennuyeux le cours de physique ? » Demandai-je en lâchant un petit ricanement.
L'une des filles se leva brusquement juste après que j'ai posé ma question.
« Fabian, je compte sur toi. » Dit-elle aussitôt en le fixant d'un air sérieux, quittant la table la seconde qui suivit.
J'avais du mal à comprendre ce qui venait tout juste d'arriver, et maintenant, je vis le reste de la table se lever le reste des personnes s'éloignant lentement. Les seuls restant était moi et Fabian. En ce qui concernait d'ailleurs celui-ci, il avait l'air presque nerveux, à jouer avec ses pouces le regard inquiet, comme si quelque chose l'oppressait à un point de s'en sentir mal.
« Fab'... ? Tu peux m'expliquer le soucis ... je te prie ... ?
Il releva la tête d'un coup me fixant d'un air triste que je n'avais jamais vu auparavant sur son visage.
- Dis... Bryl ... Tu...Tu es sûr que tu vas bien ?
J'écarquillai légèrement les yeux.
- Bien sûr ! Pou...Pourquoi est-ce que je ne le serai pas ?
Il se grattait l'arrière de la tête, encore un signe d'état nerveux.
- Et bien ... Par où commencer ...
- Fab'... Tu me fais peur... Il se passe quoi bon sang !? Pourquoi est-ce que les autres sont partis ?
- Ecoutes Bryl ... Je ... Je pense que tu es une personne digne de confiance ... Et je doute que tu m'ais menti sur cette « fille » du parc ... Mais ...
- Comment ça « menti » ?
- Eh bien ... si tu n'as pas menti ... C'est que tu es schizophrène...
- Pardon !? Schizophrène ? Mais tu t'es entendu ? Pourquoi est-ce que tu penses que je me mens ! Je ne pourrais pas vous faire ça ! Vous êtes mes amis, pas vrai ? Pourquoi est-ce que tu dis ça Fab' ?
- Parce que ... Ana ...
Je le sentis hésiter un instant, mais j'écoutais encore toujours attentivement.
- Ana ... Il soupira. N'existe pas.
Je me figeai à cet instant, j'avais l'impression que le monde s'était arrêté de tourner pour me jouer un mauvais tour...
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